bonjour Thierry,

j'ai eu la même expérience décevante avec ce millésime...

C'est d'autant plus décevant quand on le compare aux millésimes précédents !

bonne journée

eric

Paul Jaboulet Aîné - Hermitage La Petite Chapelle 2008
A l’œil, le vin offre une belle couleur rouge, très soutenue, presque noir. La couleur est brillante. Au nez, après un passage en carafe de 2h, ce qui surprend le plus au premier abord, ce sont les effluves de fruits noirs (mûre, cassis) très agréables. Puis en le remuant, des notes de poivre, de réglisse viennent compléter l’ensemble. En l’état, c’est un vin plaisant, très agréable. En bouche, les fruits mûrs, noirs dominent dans un premier temps, puis viennent la touche poivrée, légèrement réglissée. L’ensemble est ben fait, très équilibré, avec une acidité qui donne une belle longueur en bouche et qui prolonge cette note poivrée. Les tanins sont là mais bien fondus dans l’ensemble avec une pointe de vanille en fin de bouche.
Vraiment un beau vin pour un millésime difficile.

Bonne journée,
Pierre

Jaboulet - Cornas  - Les Grandes Terrasses - 2001

Dégustation de ce Cornas que je n'avais jamais bu chez Jaboulet.

Cette dégustation est surtout l'histoire d'une aération défavorable, comme je ne l'avais encore jamais connue.

A l'ouverture, j'épaule la bouteille dans l'idée de la boire 1h après. J'en profite pour goûter le vin et je me fais la remarque que c'est prometteur, la dégustation s'annonce sympa.

1h après donc, je goûte le vin.
Robe franchement évoluée sur les reflets brique et terreux.
Nez assez frais sur la cerise, le kirsh et le réglisse. Des notes d'évolution également s'affime nettement.
En bouche c'est assez frais, avec un côté un peu vif, mais pas gênant. La matière manque de rondeur et de souplesse mais ca reste agréable. Toujours ces arômes de cerise kirshée, de réglisse et d'évolution. Finale légèrement acide qui manque de corps et de longueur.
Mais l'impression générale reste plutôt positive.

Le soir, le vin marque plus de signes de faiblesse et d'essoufflement. L'acidité en finale ressort plus nettement et les arômes semblent plus dilués, moins marqués et intenses que le midi. Je mets ça sur le compte des conditions de dégustation changeantes.

Le lendemain le vin ne fera que perdre pour finir le soir par donner l'impression d'un vin sans aucun corps, complètement "délavé", passé, à l'aromatique en retrait et à l'acidité finale rédhibitoire pour mon palais. Plus de tenue, le vin semble disparaître en bouche en laissant juste une sensation acide déplaisante. L'impression de boire un petit vin qui a trop tardé à être bu, dans un millésime particulièrement pluvieux.

J'en retiens que l'aération a littéralement tué le vin... Une telle expérience ne m'était encore jamais arrivée. Quelqu'un connaît-il le phénomène et pourrait me l'expliquer?
Comment peut-on prévoir une telle situation (j'ai pour habitude d'ouvrir mes vins longtemps à l'avance)?

Cordialement.

Jaboulet Hermitage la Chapelle 1998

dégusté après les superbes Vieux Télégraphe 98 et Beaucastel 98 excellente surprise avec l' Hermitage la Chapelle du même millésime,
un vin très controversé à l'époque, certains critiques le trouvant grand et d'autres mince et indigne de son pedigree ...
servi à 16° environ tout de suite après ouverture

nez sur des notes de viande, épices et fruit confit, la bouche est très belle, expressive et élégante avec un parfait équilibre entre matière et fraîcheur,
les tanins sont fondus, la longueur est bonne.

Excellente surprise donc ! ...

j'ai beaucoup aimé

Paul Jaboulet - Hermitage La Chapelle 1985 :

nez très expressif sur des arômes de cerises noires, de fraises des bois, de réglisse, de garrigue, de sous-bois,... quel nez(tu)
La bouche est d'entrée de jeux suave, d'un bel équilibre, assez fraîche pour se terminer sur une finale de moyenne longueur.
Un beau vin mais j'en attendais un peu plus après un nez aussi expressif ?

Salutations vineuses,

Christophe

bonjour,

C'est étonnant car j'ai toujours trouvé la Chapelle 1985 comme un grand millésime et de très belle longueur. C'est un millésime certes qui n'a pas la puissance du 1989 ou du 1990 mais qui en a l'esprit.

Cordialement.

Christophe Rebord

Bonjour Christophe,

Je n'ai pas dit que c'était un mauvais millésime, c'était très bon mais avec une finale pas vraiment à la hauteur du nez et de la bouche...

Salutations vineuses,

Christophe

ok, par contre cela m'étonne un peu car j'ai toujours eu des belles finales sur 1985 avec des vins très harmonieux. Peut-être une bouteille moyenne ?

Peut-être, pourtant, le niveau, la capsule et le bouchon étaient parfaits ?

Christophe

Paul Jaboulet, Ainé, Cornas, Les Grandes Terrasses, 2001

Ouverture 1 heure.
La robe est rouge grenat / rubis, en train de se tuiler. Le nez est plutôt fin et délicat sur la cerise. En bouche, on a une attaque longiligne, avec une arômatique sur les petits fruits rouges et la cerise notamment ou la griotte. Le corps est complètement fluide, sans tanins. La bouche au total est légèrement creuse, voire presque aqueuse avec un manque de matière flagrant. La finale est relativement courte. L'ensemble est malgré tout relativement plaisant mais manque grandement de complexité et de longueur. Cet Assez Bon à Bon vin (14,5/20) est à boire sans tarder.

Paul Jaboulet Aîné - Hermitage La Chapelle 2003

Bu Ici

Frisette : Le vin suivant possède une robe grenat foncée. Au nez, on retrouve des notes de grain de blé, un peu de pruneau. c'est un peu réduit, le nez ne fait pas très net. En bouche, on retrouve une matière ferrugineuse. Il paraît un peu évolué, avec des notes de terre, un peu de fourrure, d'animal...En second lieu, on retrouve des fruits noirs, avec un côté un peu cuit, mais surtout des notes d'alcool un peu prégnantes qui déséquilibrent le vin. Il s'agit d'une déception (et ce, bien avant la levée de l'aveugle) concernant ce vin à la matière assèchante. C'est pour moi un vin d'assemblage syrah/grenache, type Châteauneuf du Pape (Vieux Télégraphe?) sur un millésime 1998. Comme disait Nico: "Je sens la syrah réduite qui pue le cul de chaval!!!". Merci Nico pour ton éclairage et ces précisions!!!winking smileygrinning smiley Regouté avec de la joue de porc, c'est un peu mieux, le gras du plat masque un peu les défauts mais cela reste néanmoins insuffisant à ce niveau. Au total, c'est juste Correct à Assez Bien (13,5/20), en tout cas bien moins goûté que La Chapelle 1999

Krabb : Et ben là ça le fait moins...
Robe orangée, avec à boire et à manger dans le verre.
Nez qui pue, c'est ça La Chapelle???
Bouche sèche, tanins durs, amertume XXL...
Je ne dis pas ça souvent mais j'ai trouvé cela dégueulasse.
Le prix payé aussi compte tenu du verre.

JB : Nez d'animal mort, fruits à l'alcool.
La bouche est un peu sèche.
Ce vin n'a pas retenu mon attention, j'ai pris peu de notes du coup.

Cédric42120 : Le nez m'a fait voyager. Elégant et complexe, j'ai trouvé des notes de fumé, d'anchois, de pot pourri sur un fond de fruits murs voir cuit à base de baies noires et de pruneau.
En bouche, c'est marqué par l'alcool. On retrouve ces fruits murs et cuits. A l'agitation, il prend un côté austère avec des tannins un peu durs, asséchants. C'est lourd, décharné, avec un creux en milieu de bouche. Manque cruel d'équilibre.
A l'aveugle, j'étais sur un châteauneuf du pape déséquilibré par un élevage massif sur un millésime chaleureux et difficile ( 2003 parfaitement cohérent )
Bizarre cette cuvée ? j'avais trouvé un côté bourguignon au 99 et me v'là à C9P sur le 2003.
Moyen/Bien

Bonjour,

Dégusté ce soir pour lui même un Cornas Les Grandes Terrasses 2001 de chez Jaboulet.
La robe commence à tuilé, le nez
est plutôt fin comme le décrit Flo sur les fruits rouges confits et peut être un peu d'orange sanguine.

En bouche le vin s'est montré d'une grande complexité , les 1 ères gorgées ont été un peu déroutantes pour ma part. On retrouve le pruneau , des touches de chocolat et des agrumes. Pas dit qu'à l'aveugle je sois parti sur un rouge. Légère acidité en fin de bouche et longueur correcte sans étre énorme.

Une bouteille plaisante, assez difficile à cerner je pense mais qui m'a apporté du plaisir, cependant je pense comme Flo que cette cuvée à atteint son plateau de maturité.

Cordialement

Alex

Rhône
Une verticale de La Chapelle sur 12 millésimes.

www.winespectator.co...

Jaboulet Ainé, Gigondas, Pierre aiguille, 2009

En 2012 j'avais écrit que le ne l'attendrais pas longtemps.
Finalement deux bouteilles ont traîné un peu.
Mes commentaires n'ont pas trop changé, le vin semble même s'être affiné un peu.
Du fruit, de la gourmandise, des épices, de la rondeur...
Un petit plaisir facile.

Paul Jaboulet Aîné - Hermitage La Chapelle 2011

Servi en Magnum. (Plusieurs collègues ont cassés leur tirelire pour fêter un départ en retraite). Epaulé une heure.
Nez peu disert, je me sers un demi verre à part pour voir son évolution. La bouche est stricte, mais bien construite, des notes végétales, et de zan.
Après plusieurs heures, c'est un peu plus ouvert, on retrouve quelques notes de fruits des bois, joli toucher de bouche, mais c'est beaucoup, beaucoup trop jeune.
Un infanticide, mais la structure est belle, et devrait lui assurer un avenir radieux.

AG

Hermitage La Chapelle 2000

1 bouteille bue en octobre 2015 et 1 en février 2016.

De la finesse et de l'élégance mais le vin semble vraiment sur le déclin.

Cela m'a surpris, d'autant qu'en 2010 il m'avait paru très jeune.

Sur les conseils d'un caviste, je me décide à acheter un Domaine de Thalabert, Crozes Hermitage 2007. C'est ma première expérience sur le millésime 2007 en Rhône, réputé grand.

Bu sur quatre jours, le vin était bon les trois premiers jours mais s'est vraiment révélé le dernier jour. Je ferais donc le compte-rendu sur cette dernière expérience.

La robe est grenat et l'évolution n'est pas prononcée. Au nez, on est clairement sur les fruits noirs écrasés : cassis, mûres, une touche de prune. L'élevage se fait aussi sentir en arrière-plan mais reste effacé. En bouche, les tannins sont encore bien présents et on a des arômes de fruits noirs majoritairement. L'élevage est complètement fondu et c'est une véritable explosion de fruits, encore jeune. C'est agréable à boire avec une longueur très correcte : plus de 10 secondes en bouche. Le seul bémol est une sensation d'alcool et d'acidité en finale qui gâchent un peu l'ensemble.

Néanmoins, c'est un vin agréable à boire. Je pense qu'il peut encore se garder plusieurs années au vu du temps qu'il a mis pour se révéler à son meilleur (4 jours).

Bonne dégustation,
Matthias

Beaucoup de dépôt lors du service de ce flacon, la bouteille à ete achetée sur un site de vente en ligne assez connu où officie un ancien sommelier. Avez vous rencontré ce probleme?
Je l'ai acheté en offre flash avec un gros rabais.
Le vin était très correct sans être encore à son apogée, les tanins restant à fondre.

PIERRE ERIC écrivait:

---

> Beaucoup de dépôt lors du service de ce flacon,
> la bouteille à ete achetée sur un site de vente
> en ligne assez connu où officie un ancien
> sommelier. Avez vous rencontré ce probleme?
> Je l'ai acheté en offre flash avec un gros
> rabais.
> Le vin était très correct sans être encore à
> son apogée, les tanins restant à fondre.

On a visiblement acheté le même flacon sur le même site et avec la même promo.

Pas encore bu la mienne, ça attendra cet été (naissance avec pas mal de monde qui va passer à la maison) je pense.

Dégusté ici .

Le moment le plus hallucinant de la dégustation. On arrive au stand : personne et quasiment vide...sauf un magnum d'Hermitage La Chapelle 1998, encore rempli au quart, qui trône au beau milieu de la table :

Comme on est pas des bêtes et que le Bristol, quand même, ça en impose, on attend sagement. Mais bon, au bout de 2-3 minutes, avec deux autres dégustateurs, on vide la bouteille se sert généreusement.

Whaouh ! Quelle élégance ! Quelle complexité : encore du fruit, du fibier, des notes fumées, truffées, viandées. Et enfin quelle longueur !
EXC+/Grand vin

Nicolas

Bonsoir,

Robe légèrement orangée sur le disque sans trace marquée d'évolution.
Le nez est d'emblée superbe sur le cuir, le jus de viande, la cendre froide, quelques épices et notes de sous bois. La bouche est équilibrée, les tanins fondus, avec une superbe acidité sous jacente qui maintient de la fraîcheur jusqu'à la finale qui s'étire pour finir sur une pointe mentholée.

Superbe bouteille.

Bouchon totalement imbibé
la couleur est jaune foncée ce qui me fais craindre un peu d'oxydation
au nez mes craintes se confirment ...
a l'ouverture la bouche est bel et bien oxydée et j'essaie de sauver le vin par un passage en carafe de 2 heures
j'ai quand même bien fait car même si le vin ne ressemble plus du tout à un Condrieu il a toutes les caractéristiques d'un savagnin (noix, champignon..)
la longueur est correcte et l'accord avec des queues de langoustes à l'américaine est parfait !

comme quoi on peu très bien éprouver du plaisir avec un vin fatigué certes, mais qui a joué parfaitement son rôle...

michel

Un Hermitage La Chapelle 2003 du Domaine Jaboulet..
J'ai l'impression que nous sommes sortis de la période difficile, entre 1996 et 2001, pendant laquelle l'acidité perturbait l'équilibre.

Le nez est sur la confiture de fruits noirs avec des nuances de poivre et de cuir.
La bouche est élégante et concentrée, assez "souple", avec un beau volume et une jolie finale sur le fruit et de délicats amers.

Un net progrès par rapport aux millésimes précédents, qui me rappelle la qualité des 1983 et 1985, mais l'Hermitage 2003 de J.L. Chave le domine.

Thierry,
Tu peux ajouter 1995 dans les millésimes perturbés par l'acidité :-)
Amicalement, Matthieu

Bonjour,

1995 s'est montré très acide lors de la dernière dégustation il est vrai. Une grosse aération lui serait peut être bénéfique? Thierry 2001 semble être sortit de cette dure période dont tu parles également ? Je ne l'ai pas dégusté mais au vu des commentaires.

Cordialement

Alex

Thierry Debaisieux écrivait:

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Un Hermitage La Chapelle 2003 du Domaine Jaboulet.. J'ai l'impression que nous sommes sortis de la période difficile, entre 1996 et 2001, pendant laquelle l'acidité perturbait l'équilibre. Le nez est sur la confiture de fruits noirs avec des nuances de poivre et de cuir. La bouche est élégante et concentrée, assez "souple", avec un beau volume et une jolie finale sur le fruit et de délicats amers. Un net progrès par rapport aux millésimes précédents, qui me rappelle la qualité des 1983 et 1985, mais l'Hermitage 2003 de J.L. Chave le domine.

Je pense que celle que nous avons bu début décembre chez Simon, commentée en haut de page, avait un pet', car je ne me retrouve pas du tout dans ton commentaire. Tu as eu de la chance!!! (ou nous de la malchance????)

Florian,

La Chapelle 2003 était dominée par les deux autres Hermitage, Le Gréal 2006 de Marc Sorrel et le Rouge 2003 de J.L. Chave.
Mais cette bouteille était très agréable.

Se faire dominer par Sorrel et Chave, ce n'est pas scandaleux, alors que pour la notre, nous n'avons pas pu boire plus de la moitié de la bouteille (et encore...), en etant 7 a table...

Bu lors de cette belle soirée !

Hermitage La Chapelle 1988 domaine Paul Jaboulet Aîné :

David Chapot : Voilà le sommet de la dégustation. Le bouquet est bien sûr le plus abouti, avec de la suie, de la terre. La bouche est fraîche, avec des tannins soyeux fondus, très classique, pas dans le registre solaire d'un Méal.
Lugdunum : Awesome ! Vin majuscule, qui sonne comme une évidence. Presque 30 ans mais encore un jeune homme. C'est plein, soyeux, équilibré avec une belle énergie en milieu de bouche. La finale est longue, presque éthérée... poétique en tout cas. Grande complexité, à chaque tour de verre ou gorgée une nouvelle variation de parfum s'invite. Et puis, marque des grands vins, c'est d'une évidente buvabilité. Je n'ai pas recraché...smiling smiley Excellent ++
Leguitou : Robe sombre et évoluée. Nez plein et irrésistible. La bouche est à l’avenant, le plus équilibré, long et soyeux de tous, techniquement parfait. La syrah dans ce qu’elle a de plus majestueux sur la colline. Excellent et encore bien jeune.
Marc C : Grande complexité au nez avec un fruit bien présent, des notes florales et sanguines (ferreuses). Quelle intensité! Bouche à la hauteur de l'attente. Elle dégage un belle harmonie, un joli mariage de douceur et d'assurance. Seul bémol, je lui trouve un léger manque de puissance en milieu de bouche mais c'est histoire de trouver à redire. Très bonne persistance. Quel plaisir sur ce vin!

du 21 novembre 2015

pas grand chose à rajouter au cr ci-dessus ... après la débâcle Vieux Télégraphe 1998 (2 bt bouchonnées hier soir), nous nous consolons en fin de dégustation avec un Hermitage La Chapelle 1998, ma dernière bt 0,75

tout simplement excellent ! parfaitement expressif, délivre tout ce qu'il a à dire, le vin a impressionné tous les convives ...