En juillet prochain, nous fêterons le cinquantenaire de la disparition de Curnonsky, prince des Gastronomes.

Il avait désigné, en son temps, les cinq plus grands vins blancs français : château Grillet, château Chalon, Coulée de Serrant, Montrachet et château d'Yquem.

A l'occasion de cet anniversaire, j'organise le samedi 1er juillet à Annecy, avec la complicité de Marc Veyrat et son chef sommelier, Samuel Ingelaere, un déjeuner-dégustation de douze convives, avec ces cinq vins, en magnum, encadrés d'un Krug Collection et d'un premier grand cru de bordeaux.

CR sur LPV à suivre. Plus d'informations par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Jean-Philippe Durand

Hum !!! Un CR très intéressant en perspective. Mais je suis un peu surpris : Le CC en magnum ? Il me semble que le seul contenant officiel est le clavelin. Je sais qu'il existe des 1/2 bouteilles sur certaines années comme le CC de Pierre Richard pour le millésime 85, par contre au delà du clavelin, je n'avais pas connaissance d'un contenant existant...

Remarque pertinente.
Je ne sais d'ailleurs pas s'il existe des magnums de château Grillet ou de Coulée de Serrant. Pour le château Chalon, ce sera effectivement le contenant habituel. Domaine Jean Bourdy - 1934 et/ou 1947. Pour Yquem, le sommelier hésite aussi entre un magnum et deux millésimes d'Yquem différents, en 75cl.

Jean-Philippe

J'ai décidé de quitter Paris pour me mettre au vert, et je suis parti dans le Sud.
Sinon, j'y serais venu avec enthousiasme.
Amusez-vous bien.

Je me suis souvent interrogé sur cette liste de 5 vins qui mêle à la fois des noms de domaine et d'appellation. Quel sera le choix pour le Montrachet et le Château Chalon et comment faire un tel choix?

Je suppose que Curnonski a voulu citer des noms de crus aux vignobles de tailles proches. Citer Sauternes était peut-être déjà trop hasardeux...

C'est bien d'annoncer ce genre d'évènement aux LPViens, c'est alléchant. Sauf qu'aucun LPVien ne pourra y participer et surtout, je ne vois pas vraiment d'intérêt à ce type de dégustation, si ce n'est évidemment célébrer la disparition de ce fameux gastronome et passer certainement un grand moment gastronomique.
Car ce qui me semble plus intéressant pour nous, amateurs de vins, c'est de tenter de savoir si le jugement de Curnonski tient encore la route, cinquante ans après sa disparition.
Alors, je rêve d'une dégustation puis d'un repas avec de beaux et vénérables millésimes des vins que vous allez présenter, lesquels seraient accompagnés par des Meursault, des Corton-Charleùagne, Chablis, Riesling alsaciens, Hermitage blanc, Condrieu, Roussilon blanc (grenache gris), Palette, Vouvray, ... et pourquoi pas un Jasnières, puisque Curnonski affirmait que ce joli coteau proche de la Vallée du Loir produit au moins une fois par siècle l'un des plus grands blancs de France.
Certes, ce ne serait plus un "simple" repas, mais une véritable dégustation à portée pédagogique et, je crois, historique. Tenez, c'est une dégust. à la portée de la RVF, par exemple. Et peut-être de certains LPViens ?
Phil

Pour la RVF, Tariquet va entrer au panthéon des grands blancs...............

des grands porte-monnaie, non ?

Bonjour,

en lisant ces lignes, je ne peux y résiter pour en rajouter une :
pourquoi nous faire souffrir comme cela, nous qui aimons tant les vins et le temps qu'ils ont en eux...comme l'a très justement souligné Ptit Philou, c'est une histoire de porte-monnaie! Dois-je attendre d'avoir une place en or dans le monde du vin ou avoir 70 ans et un joli cpte en banque ?

Trêve de plaisanterie, dégustez, savourez ces moments et faîtes-nous rêver, sans oublier les accords mets/vins.
Si jamais quelqu'un se désiste, je suis à Annecy!

A tout bientôt !

Coulée de Serrant et Chateau Grillet sont des noms de domaines MAIS sont aussi des appellations à elles toutes seules. Il n'y a que Yquem qui ne soit pas une appellation, en fait...

Eric

L'idée de célébrer le prince des gastronomes avec sa sélection de vins est une bonne idée.
Le faire chez un chef de génie, aidé par un sommelier qui sent les accords comme peu de gens le font, et cornaqué par Jean Philippe Durand, cela rend l'événement exceptionnel.
Alors, bien sûr, pour un événement de ce calibre, il faut un budget suprérieur à une dégustation classique.
L'événement est exceptionnel et à prix extrêmement modique. On ne peut que se féliciter que ça existe.

Sur l'idée de vérifier si Curnonski aurait raison aujourd'hui, ça me fait penser à l'attitude de deux personnes à qui on propose de s'asseoir dans un fauteuil confortable.
- le premier s'assied, prend sa place, se cale dans les coussins moelleux, et jouit de l'instant
- le second retourne le fauteuil, enlève la couverture, mesure la taille des ressorts, l'épaisseur des coussins, remet le fauteuil en place, et, voyant un fauteuil à côté, un peu différent, va vérifier la tailles des ressorts.

Je serais, on l'aura compris, dans le camp du premier.
Pourquoi vouloir toujours se positionner en juge plutôt qu'en jouisseur.
Cet événement est proposé comme une jouissance, pas comme un énième examen que passeraient les vins proposés.

Je suis sûr qu'au plan psychanalytique on pourrait déterminer pourquoi il y a tellement cette envie de juger plutôt que de jouir. C'est une maladie des amateurs de vins.

Je vous cite ce que j'ai lu à propos de Curnonsky :

"La gastronomie fit son apparition au salon d'automne sous le nom du IX ème art. Curnonsky présidait les repas où défilait le Tout-Paris gourmand. En 1927, Curnonsky est élu prince des gastronomes et l'année suivante, il fonde l'Académie des gastronomes, réalisant le voeu de Brillat-Savarin. C'était une académie "établie sur les bases immuables du plaisir et de la nécessité". Les gourmands éclairés et les convives aimables en sont les membres.

La fourchette y tenait lieu d'épée. Curnonsky aimait à dire que son enfance avait été bien nourrie de la fine et délicate cuisine de son pays natal, cet "aimable Anjou" auquel il gardait, sur ses vieux jours, une dilection particulière, "car l'Anjou mérite qu'on l'appelle le paradis des digestions calmes". Pour lui, sa province natale "qui est l'âme de la vieille France", est "une des sources de son histoire, un battement de son coeur". Il aimait , en effet, s'attabler devant un plat empreint de "perfection simple" et souhaitait des plats odorants, mijotés, admirables. Il a su maintenir les traditions de la gastronomie française, qui ont fait la gloire et le charme de notre pays. Il voulait "que les choses aient le goût de ce qu"elles sont". Curnonsky fut un novateur, il a su prouver que la cuisine a besoin de création, de culture, d'intuition. "

Bien modestement, je m'incris à fond dans cette philosophie. Ce qui compte, c'est le plaisir et la recherche de l'excellence gastronomique. Le jugement, la comparaison, ne sont utiles qu'au moment de décider de l'achat. Pas à table.

François, je ne critique pas l'idée de ce repas, mais plutôt les raisons d'en faire la pub ici même : que cela soit cher ou pas, peu m'importe, de toute façon, ce repas nous est inaccessible de facto. Je ne vois donc pas l'intérêt de nous faire saliver pour rien. Un cr après l'évènement suffit, ou alors on veut créer une attente "artificielle". Ce sera probablement un repas passionnant, mais je ne crois pas que LPV soit le lieu pour la publicité de quelques pros, aussi sympathiques soient-ils.
Et attention à ne pas écraser des mouches avec une enclume, la plupart de ce que vous dîtes est accepté par tous les amateurs. Et non, une dégustation dans les règles de l'Art ne sert pas qu'à effectuer des achats, mais aussi et surtout à éduquer le palais, les sens et remettre aussi certaines pendules à l'heure, d'où mon souhait d'une dégustation où l'on testerait la portée de ce qu'affirma le "Roi des Gastronomes".
D'ailleurs, Curnonski n'était-il qu'un pur jouisseur ? si oui, alors expliquez-moi la raison d'être de son célèbre "classement". Merci.
Phil

Je ne sais pas de qui on ferait la publicité :
- Veyrat : pas besoin de Jean Philippe Durand pour vanter son talent
- Yquem, Grillet ou autre : chaque fois qu'on en parle on en fait la publicité
- Jean Philipe Durand : c'est un amateur et pas un pro. J'ai vanté sa cuisine, par amitié. Là, je parle avec sympathie de ce repas car j'en ai déjà fait deux avec Jean Philippe, que j'ai d'ailleurs racontés sur LPV, mais je n'irai pas à celui-là.

Jean-Philippe n'avait peut-être pas table complète quand il a écrit. Il l'annonce comme on annonce n'importe quelle réunion d'amis amateurs.

Le fait de citer les vins que l'on aime est totalement naturel. Je le fais aussi, comme Curnonsky. On peut dire que l'on aime Van Gogh sans être obligé de dire :
- les tournesols : 97/100 ou *****
- l'église d'Auvers sur Oise : 92/100 ou ***(*)
- le portrait du docteur Gachet : 91/100 ou ***
J'y vois une différence.

Dans un forum libre, on doit pouvoir parler de tout, cher ou non.
Dans un forum d'automobile, on parlerait de la Porsche Turbo comme de la Logan. Et personne ne se sentirait vexé ou exclu.
Dans ce forum extrêmement actif, il faut parler de tout. Je dis bien de tout.
On ne peut pas tenir un site gastronomique en disant : on ne parlera pas des deux et trois étoiles.

Enfin, votre idée de tester le classement de Curnonski aujourd'hui est une excellente idée.

Je vous donne ceux qui seraient mes poulains :

Pétrus 2000
Montrachet DRC 2000
Côte Rôtie La Mouline Guigal 1991
La Tâche DRC 1990
Chambertin Armand Rousseau 1998
Hermitage Chave 1998
Yquem 2001
Vosne Romanée Cros Parantoux Henri Jayer 1990

Avec ça, on a une idée de certains bons vins d'aujourd'hui.
Si vous organisez un challenge : "Curnonsky aujourd'hui ?", ça m'intéresse. Et j'apporterais des munitions. Mais c'est un challenge, pas de la gastronomie, sauf si on en fait un événement gastronomique. Ce qui là m'exciterait, et je pense Jean Philippe aussi.
A suivre ...

Nota : si on mettait des candidats pour les cinq plus grands vins actuels, c'est quand même sacrément élitiste... car s'il n'y a pas de limite de prix, ça va douiller : si on met Romanée Conti 1999, le budget explose !!!

Rien que de penser à tout ça, ça m'excite au plus haut point.
si on le fait et si j'en fais partie, une condition : pas de barrière de prix.
Un vin peu cher a totalement sa place, mais un vin cher n'est pas exclu, au prétexte qu'il est cher. Seul le goût doit compter. Et si Pétrus 2000 est immense, il est dedans.

Si le post initial de J Ph Durand comportait une invitation sous-jacente, alors toutes mes excuses. Mais, personnellement, il ne me viendrais pas à l'idée d'annoncer un repas entre des amis, nonobstant un thème passionnant, sachant que les places y sont très limitées et certainement réservées à des proches. J'interprète peut-être mal ce post, mais pour moi, il faut de la rigueur à tous niveaux.

Curnonski n'a pas simplement désigné des blancs qu'il aime, mais ses "plus grands". Là, il y a classement. Après, les notes et les étoiles, moi non plus, je ne les pratique pas, j'ai trop de respect envers les vins. Les étoiles, je les laisse aux astronomes et aux poètes ; les notes, à la musique et aux profs.

François, nous parlions de blancs uniquement. Mais on peut élargir aux rouges.
Pourquoi se limiter en terme de prix ? si on souhaite réellement tester les meilleurs crus de France, il faut sortir ses plus belles bouteilles de cave. Je suis d'accord avec vous, pas de barrière. Sachant aussi que nous n'avons pas tous les mêmes moyens. Laissez-moi quelques années (j'en ai 31), et là, je pourrais vous sortir des flacons pas mal, notamment en Loire.

Voici une liste de crus qui pourraient entrer en "compétition" (sans millésime, liste non exhaustive) :
Riesling Clos Windsbuhl de ZH
Riesling Geisberg de Kienztler
Jasnières Calligramme de Bellivière
Vouvray Clos du Bourg de Huet
Saumur Brézé de Clos Rougeard
Mâcon Chavigne de Guffens-Heynen (Pouilly-Fuissé serait encore mieux)
Blanc de Casot des Mailloles en face du Château-Chalon.

Toutes ces bouteilles ne dépassent pas les 42 €, mais c'est du top bon, à l'aveugle, comme autour d'un repas gastronomique. Cela devrait être plus qu'intéressant de les placer en face de crus beaucoup plus réputés.

Bonne idée.
Il faut trouver le déclic pour la lancer.
Si c'est blanc seulement, il y a effectivement des choses merveilleuses à envisager.

Je retourne aujourd'hui sur le forum et découvre la discussion de ce week-end.

Merci à P'tit Philou pour ses réflexions toujours formulées avec courtoisie.

Afin d'être transparent, j'ai fait ce post, le plus discret possible, car ce repas-dégustation n'est pas limité à des proches et je suis à la recherche des deux derniers convives pour boucler la tablée. C'est un repas d'amateurs qui se réunissent pour un moment de convivialité et de partage, non pour un débat d'experts. Ils ne sont pas tous fortunés et font le choix de s'offrir ce moment assez unique, autour d'un thème original.

Le prix est réellement modique (seulement 2 zéros) au vu des magnums annoncés et du restaurant choisi.

En clair, il reste deux places et si vous êtes réellement intéressés, mon mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Jean-Philippe Durand

Merci des précisions, Jean-Philippe. Au moins cela permit d'éclaircir le post initial.
Annecy est trop loin de chez moi, même quand je serai en vacances.
Je vous souhaite, à vous et à vos hôtes, un excellent repas.

Phil

Je prends le temps de relire en détail les posts de ce week-end et j'y découvre une proposition sous-jacente.

Pour le déjeuner de samedi prochain, la tablée est maintenant complète ou il reste une à deux places, c'est sans importance.

Par contre, reconsidérer le jugement de Curnonsky, proposer d'autres blancs (j'ai le souvenir d'un Clos St Hune VT 89...), les déguster à l'aveugle, seuls ou en accord, je suis aussi partant.

Alors, sachant que j'aurai des alliés assurément, je lance la proposition ferme de réaliser un repas, pour six convives qui seront mes invités, de dix à douze plats, autour de huit à dix vins de votre choix.

Pour se faire une idée de ma cuisine : www.lapassionduvin.c...

Jean-Philippe Durand
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Jean Philippe,
Tu me comptes dans ce repas.

François, mon fidèle allié !

Si l'énoncé de certains vins t'excitent au plus haut point, je commence moi aussi à phosphorer sur les plats que j'aimerai créer ou renouveler pour l'occasion.

Langoustine et son consommé, gelée d'endives au thé et paprika est ma dernière création préférée autour de l'amertume, de l'iode, de l'épice douce ; j'y vois volontiers un Alsace ou un Rhône.

Autre plat en forme : le turbot "au champagne", version actuelle. La crème et/ou le beurre utilisés pour lier la sauce ont été supprimés au profit d'une liaison légère par un vieux comté 36 mois. On gagne en complexité aromatique. Un champagne en début d'évolution (1979 ou 1982 par exemple) serait grand.

Pour le Vouvray Clos du Bourg que propose P'tit Philou, tout dépend de son taux de sucre. St Jacques, oursin, ris de veau...

A suivre donc...

Jean-Philippe

J'aimerais bien sûr participer à ce repas, mais la correction voudrait que je cède la place à des personnes qui n'ont pas eu la chance de venir chez toi la dernière fois.

Eric

Merci de m'envoyer un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. afin que je récupère vos adresses privées.

Jean-Philippe

Je suis également partant pour une telle experience tres excitante !

Dominique

Le repas aura lieu à l'automne (samedi 18 novembre par exemple) pour me permettre d'avoir accès à certains de mes produits de prédilection : champignons, coquilles St Jacques, truffe, gibier.

Plusieurs questions :

1. Curnonsky aujourd'hui ? Faut-il entendre :
- Cinq blancs des années 1920 versus les mêmes des années 1990-2000 ?
- Cinq grands blancs à l'époque mais dix ou quinze maintenant ? Sur quels critères de sélection ?
- Simples compléments au classement selon les prédilections de chacun : Champagne, Alsace, Corton-Charlemagne, Vouvray, Hermitage,... mais quels critères de comparaison (aucun peut-être) ?
- Cinq blancs mais aussi Cinq rouges ?

2. Dégustation puis repas ou repas-dégustation ?

3. Entre amateurs ou avec l'éclairage de professionnels (Samuel Ingelaere, Laurent Vialette, Olivier Poussier, Dominique Lafon, Alexandre de Lur Saluces,...) ?

A vos suggestions !

Jean-Philippe

Je verrais bien un repas de dix personnes, pour qu'une bouteille permette de faire des verres convenables.
Ce doit être un repas avec dix à douze vins et dix à douze plats de JP.
Chacun doit proposer un vin qui pourrait être un grand témoin de l'histoire du vin. Un vin dont on pourrait dire : ce vin fait partie des dix plus grands vins d'une vie.
Une bouteille serait agréée si 7 sur 10 votants la cooptent.
Si ça pose un problème d'ajustement des apports, on ajuste, afin que nul ne tire ni trop court ni trop fort.
Il faut calibrer sans décourager, mais aussi il faut un apport qui compte.
Difficile à juger, mais on doit y arriver.
L'idée de mêler jeune et vieux doit être possible. Il ne s'agit pas de juger les vins entre eux, mais au contraire d'additionner les plus beaux vins qui existent.
Par mails privés, orchestrés par JP Durand, on doit pouvoir s'amuser à mettre au point une liste spectaculaire.

Selon ce qui serait apporté, voici ce que j'apporterais :
Cheval Blanc 1947
Romanée Conti, DRC 1999
Moët & Chandon 1945

Inutile de dire que pour mettre la Romanée Conti, il faudra qu'il y ait de solides apports !!!

Pour que cela ne soit pas perçu comme élitiste, si des apports sont sur des vins qui ne sont pas les vedettes de la cote, je mettrai un Côtes du Jura blanc 1895 qui est absolument merveilleux.

Donc, c'est ouvert, mais ça doit être grand.

La discussion sur le repas du 1er juillet a été lancée dans la rubrique Le Vin et la Table.

Pour le repas à venir (samedi 18 novembre), j'ouvrirai, à la rentrée, un nouveau sujet dans cette rubrique. Les premiers convives pressentis ont tous déjà reçu un mail privé. J'attends maintenant vos suggestions et vos propositions de vins, à l'instar de celles de François Audouze.

Amicalement,
Jean-Philippe Durand

Je suppose que vous êtes dèjà un groupe constitué?

Sinon cela m'interesserait de connaitre les modalités pratiques (lieu, paf etc) de ce genre de manifestation.

Pour ce qui est du vin j'ai une cave suffisament large (La Mouline 91 pour faire plaisir à François, ou bien La Landonne 88 que j'estime un poil supérieure) ...

"Il avait désigné, en son temps, les cinq plus grands vins blancs français : château Grillet, château Chalon, Coulée de Serrant, Montrachet et château d'Yquem. "

nul

même pas de Clos Ste Hune, ni de Rangen de Thann (vignoble délaissé à l'époque en raison d'une pente trop importante), ni de Kastelberg ou de Hengst !!!

Comme les 3 mousquetaires étaient 4 les 5 grands blancs mériteraient d'être (au moins) 6

Dans ces rubriques, on parle d'esthétisme.
Car bien boire et bien manger procèdent d'une démarche esthétique.

Donc, même si l'humour a droit de cité, traiter Curnonsky de nul me fait mal.
Toute prise de position d'un moment est forcément contestable, surtout plus d'un demi-siècle après.
Mais de là à dire que c'est nul, ça me heurte.

On peut s'enflammer, on peut faire de l'humour. Mais avec un certain sens de la nuance, même dans l'humour.

Mon père faisait de la caricature. Il dessinait même pour un journal qui s'appelait "Le Rire", sorte de Canard Enchaîné à l'époque (mais il y en avait plusieurs, de ces journaux satiriques).
J'ai hérité de son sens de la caricature et j'en faisais beaucoup, pour le plaisir.
Et mon père me disait : "ne caricature jamais une femme, car ton dessin, même gentil, ne sera jamais apprécié".

Et bien dire que Curnonsky est nul, c'est un peu comme caricaturer une femme, on évite.

Bien évidemment, sur le fond, je suis tout à fait d'accord que si Chateau Grillet a sa place, Clos Saint Hune a la sienne aussi. Mais ce n'est pas pour autant que je vais critiquer Curnonsky.