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si ça pouvait partir en Zwanze...

Bonsoir

J'ai ouvert hier soir avec des amis trois bouteilles de Clos 2006 de chez Henri Milan. Elles nous ont semblé toutes effondrées, plus d'arôme, aucune longueur.

Le temps de garde de ces vins est t'il aussi court? les bouteilles ont été conservées dans de bonnes conditions.

Cordialement

Bruno

Clos Milan 2003

Bouteille sortie de cave climatisée 14°. Robe moyennement concentrée. Léger ruilé. Beaux aromes complexes sur le fruit et la truffe. Aucunes déviances type cour de ferme ni réduction. Beau nez.
Belle attaque en bouche, très agréable, équilibre acidité et matière, pas de défaut là non plus. Il y à une belle fraicheur et buvabilité. Les tannins sont présents mais pas dérangeants. On à envoie de finir la bouteille. Bouteille très belle à ce jour et surement encore quelques années.

Domaine Milan le grand blanc 2005

La robe est dorée intense. Le vin laisse de belle larme sur le verre.

Le nez est un peu fou fou comme souvent dans le grand blanc. On part sur le miel, les épices, le fenouilh, la noisette, les agrumes. C'est un vin qui a de multiples facettes suivant le met qu'on lui oppose et la température où on le sert.

La bouche est belle ample et fraiche. La matière est là. On est assez chaleureux preuve qu'on est bien dans le sud. Le vin s'étire en longueur sur une belle minéralité.

C'est un vin qui est fougueux difficile à apréhender pour un non avertit. Personnellement j'adore !!

TOM

LE BLOG DE MON CLUB

Domaine Henri Milan (Baux-de-Provence) - Clos Milan 2005

Robe sombre avec un disque montrant quelques traces d'évolution.

À l'ouverture, le nez est un peu réduit, puis la syrah prend le dessus, avec des notes poivrées dominantes.

Avec l'aération, le nez se fait subtil et fin, changeant également, oscillant entre finesse, noblesse et gourmandise. C'est complexe: fruits noirs et rouges, encens, olive noire, mais également des notes florales assez subtiles.

En bouche, on sent l'évolution du vin, les tanins étant polis de sorte que le toucher de bouche est remarquable. Équilibré, ce vin a une belle longueur, sur la finesse. Les tanins se font cependant plus présents vers la fin de la dégustation, sans que cela sot dérangeant. Un vin qui peut encore attendre il me semble même si, en l'état, j'ai beaucoup aimé ce vin.

Cordialement,

Thibault.

Domaine Henri Milan - Le Vallon 2007

Le vin est un peu borderline a l'ouverture. Il y a un peu de volatile, de l'acidité et un petit coté presque vieux. Par contre on a du fruit, une certaine facilité a boire et un coté très digeste. Je conseillerai de boire se vin assez rapidement.

Bonjour,

J'ai gouté une partie de la production de MILAN au salon du vin organisé par Rue 89 à la Belleviloise (Paris 20).

En l'absence de son géniteur c'est Gilles BALLORIN (Morey Saint Denis) voisin de table qui s'y colle ...

- Grand Blanc 2010, vin de FR : Robe trouble car non filtré - beau jus c'est salin avec des notes d'agrumes et de fruits à coques (pêche blanche) complexe +++
- vin de FR Rouge 2012 : Nez de fruits rouges très murs mais délicats (framboise) tanins forcément encore un peu secs à revoir +
- MGO (pas de mil.) : Nez de cerise kirché - ca semble déjà évolué bof ...

Forcément en l'absence du producteur l'intérêt de la dégustation est limité à ce qu'on a dans le verre et je crois que les bouteilles étaient ouvertes de la veille ce qui peut expliquer certains défauts.

Néanmoins le blanc m'a fait très bon effet.

A noter G. BALLORIN dont j'ai après gouté notamment le fixin 11 (très bon) et le Marsannay clos du Roy est un type charmant.

@+

Domaine Tuilière Vieille 1996. Henri Milan. Les-Baux-de-Provence (blanc).
cr tiré de [size=x-small]Catherine et les garçons s' offrent une Palette de Baux, Bandols et autres vins de Provence ![/size]

Hubert.

Etonnant nez pétrolé qui pourrait être celui d’un Riesling évolué. Fausse piste évidenent une fois le vin en bouche, où il dévoile des arômes de truffe qui s’évanouissent en une finale très délicate.

Cyril.

J'ai aimé le blanc pour sa complexité melant miel et legers amers.

Benjamin.

Nez expressif sur des arômes tertiaires, sous-bois voire truffe, la bouche est superbe, équilibrée entre une attaque riche, fruitée, et une belle acidité. La finale est superbe, complexe, et très longue. Sans connaître la région d'origine, c'est peut être sur un Hermitage blanc que je serais parti.

Daniel.

Nez incroyablement complexe, épicé, presque oriental, à très forte personnalité. Sa palette évoque tour à tour, les fruits à noyaux (prune, mirabelle), les fruits secs (abricot), les épices (poivre et gingembre surtout, avec des touches de cardamone), les feuilles mortes, ainsi que des touches florales un peu capiteuses égayant le bouquet qui évoque (un peu) le coté sec des Jerez Fino, mais avec quelque chose en plus d' indéfinissable : un moelleux patiné par l' âge, totalement particulier et attachant.
La bouche pleine, au toucher délicat, étonne par sa tension, sa fraicheur donnant aux saveurs subtilement tertiaires, un surcroit de jeunesse, et à la langue, l' impression de laper un petit bout de bonheur qui ne ressemble à rien d' autre.

Catherine.

Une belle robe dorée, un nez qui pétrole un peu et fait penser plutôt à l’Alsace, le vin déconcerte de prime abord. Tendu, très minéral, miellé, truffé, j’ai beaucoup aimé.

Domaine Henri Milan (Baux-de-Provence) Clos Milan 2000.
[size=x-small] cr tiré de Catherine et les garçons s' offrent une Palette de Baux, Bandols et autres vins de Provence ![/size]

Hubert.

Extraordinaire nez de fruits (framboise, pointe de cassis, de cerises…) avec des touches florales. La bouche est ample, la matière généreuse, la structure parfaitement équilibrée, avec une très belle longueur. Coup de cœur de la soirée !!!

Cyril.

Sublime rouge pour lequel le vigneron a su allier l'élégance au fruit. C'est long, c'est bon ...et la finale est explosive ! Qui a dit jouissif?

Benjamin.

Le nez est envoutant, fraise écrasée, framboise et épices virevoltent dans le verre; la bouche est tout aussi gourmande, gouleyante, fluide, mais tenue par une fine acidité. Ce vin est d'une jeunesse folle, et me fait immédiatement penser aux vins de Reynaud. Sur toute la série, c'est cette bouteille dont je me ressers plusieurs fois! Quel canon...

Daniel.

Il y' a des vins dont le premier contact porte le caractère d' évidence du grand vin. Ici, au nez, c' est l' équilibre, la finesse, la précision, et la fraicheur surtout, imbibant ces derniers, qui gravent le bouquet au poinçon d' harmonie. De la belle ouvrage, tant le fruit (cerise, cassis, framboise) porte au plus profond de sa chair, un mélange subtil d' épices,
d' empyreumatiques, de touches florales, d' herbes anisées et tant d' autres senteurs qui caressent l' âme de vos narines. Il y' a presque un coté bourguignon dans ce nez, mais avec un cachet ensoleillé qui lui donne une touche résolument méditerranéenne et singulière.
En bouche, une impression veloutée, sur un corps plein qui respire l' harmonie, la fraicheur, comme un reflet d' absolu prenant sur la finale, des allures de vestibule des anges. Quel beau vin ! Pour nous tous, le Domaine Milan, si controversé, a été vraiment, sur les deux vins servis, La révélation de la soirée !!

Catherine.

Mes notes sont très succintes, j’ai beaucoup aimé sa fraîcheur et le soyeux de sa texture.

Clos Milan 2004

img109.imageshack.us...
Bouchon parfait.
Robe sombre un peu trouble, sur des reflets marrons.
Nez marqué d'une volatile terrible (la patronne me bâche d'un "c'est du vinaigre ?!" ) et de notes de vernis !
Bouche massive, d'une acidité rébarbative, aux tannins affreusement secs.

Imbuvable.

[size=x-small] Clos Milan 5 - Oliv 0 [/size]

Bientôt une caisse à zéro, ça fait cher le vinaigre. Ce coup-ci par quoi l'as-tu remplacé ?

Par un délicieux vin du Haut Piémont .

Mais comme tu dis, à 25€ la quille, ça pique le faire valoir...

Clos Milan 2006

J'ai enfin pu goûter ce Clos Milan acheté chez un excellent caviste de Honfleur qui m'avait pourtant affirmé qu'il venait de le boire sans notes déviantes !

Je suis tolérant sur la "volatile" mais là c'est proche du vinaigrier !

22 pages pour ça..........à plus de 26€ caviste !
Je m'en vais vite ouvrir une cuvée Héritage 2011 à 6.40€: là au moins il y a du vin !

Salut Oliv, bonjour Raymond
J'ai aussi eu l'occasion il y a quelques jours de re-taster ce clos 2004. Et bien... pareil que la précédente.
Tout comme toi, ce vin n'est pas du tout mon style. D'autres convives étaient moins choqués voir on dit c'est pas mal !
La sensibilité aux arômes et a la volatile est très personnelle et certains doivent aimer
Amicalement Matthieu

J'ai eu la chance de boire par deux fois de très bons Clos Milan 2002. Effet année atypique ? Les autres bouteilles n'ont été que déception : 2001 deux fois et 2004 une fois ainsi qu'une incompréhension par rapport au blanc.

Maintenant je passe mon chemin, surtout que le caviste chez qui je me fournissait m'avait avoué avoir trouvé 05 pas terrible...

Marc

Tout le problème est là avec ce type de vin .
Si on a la chance de commencer par une bonne bouteille ( et il y en a certainement ) on veut bien recommencer.

Mais si je commence mal , comme avec Clos Milan 2006, on ne me reverra plus.
C'est injuste mais à mon âge je n'ai plus de temps à perdre;)

[size=small]RaymondM[/size]
[size=small]22 pages pour ça..........à plus de 26€ caviste[/size]

C'est en gros la réflexion que je m'étais faite en mai 2012 (il y avait un peu moins de pages ).

Je revenais d'un salon des vins naturels où j'avais goûté plusieurs vins du Domaine Henri Milan, vins d'une qualité que j'estimais plus que douteuse. Dans un premier temps j'ai mis cette déconvenue sur le compte mon incompétence et le choc de la découverte...La déception fut encore au rendez-vous lors d'une dégustation d'un Clos Milan 2006, dans des conditions certes peu favorables (verre grossier, température).

Maintenant je m'interroge, et qui plus est, le prix des vins du domaine est une barrière qui interdît toute fantaisie.

Domaine Milan - le papillon rouge 2012

On remarque rapidement qu'il s'agit d'un vin naturel, la couleur rouge-rosée est trouble. En bouche, cela se confirme avec un vin juteux, d'une belle finesse et surtout d'un fruit rouge croquant exacerbé. C'est beaucoup de plaisir malgré une finale un peu courte et une légèreté qui confirne à la maigreur.

Paul

Domaine Milan - le papillon rouge 2010 et blanc 2010

deux vins sans soufre qui ont souffert de la présence à l'air...

Le rouge, bu le 15/07, offrait de la fraîcheur, du jus sur la réglisse, le cassis, les fruits rouges. Mais le lendemain, c'est lardé, viandeux au point de n'offrir que ça. ZUT.

Le blanc, bu cette semaine, offrait à l'ouverture (midi) un joli fruit (poudre de riz). Le soir, c'était du cidre, malgré qu'il ait été conservé au frigo.

Julien

Domaine Milan - le grand blanc 2010

A l'aveugle, difficile de savoir de quelle région il s'agit. Avec des dégustateurs chevronnés, les propositions varient tantôt de la Savoie, effectivement le vin contient de la rousanne, tantôt du languedoc et cette fois ci c'est l'expression de la grenache et du muscat petit grain qui domine. En tous les cas, le vin est sur les fruits exotiques, assez fin et tendu, pour un vin sudiste. L'alcool n'est pas trop dominant mais présent, les fruits exotiques un peu grossiers s'estompent pour laisser la place à une plus grande complexité. Dommage que la finale soit si courte.

Paul

Les Baux de Provence Clos Milan 2004

Alerté par les CRs récents, j'attendais une occasion de finir ma dernière bouteille. Un magret de canard aux pêches roties semblait l'occasion idéale, des fois que l'acidité volatile se marrie bien avec les fruits et la réduction de balsamique au romarin.

Eh bien de volatile, il n'y eut point ( [size=x-small]hormis le canard...[/size] ) , c'était une bouteille en grande forme, au nez de fruits rouges marqué de quelques notes végétales. J'ai cru au poivron cabernet-sauvignonnant, confirmé par une bouche un peu sévère en finale. Diagnostic infirmé par la lecture de l'étiquette (grenache noir / syrah ) pour un retour immédiat à l'humilité, je ré-évalue mon appréciation vers des notes de garrigue et de myrthe.
Néanmoins, ça reste un beau vin, fruité, fluide et buvable; un beau vin de table qui s'accorde au plat. Le rien de dureté en finale laisse à penser qu'une bouteille bien conservée pourrait encore s'améliorer mais vu les circonstances, c'est une belle fin.

Clos Milan 2006

A l'ouverture, pas de volatile (ouf!) premiere lampee.. Aie! Grosse impression de piqure acetique, c'est carrement degeulasse!
12h apres bouteille epaulee. Pas bon.
24 apres. Toujours pas bon.
36h plus tard+3h de carafage. Ah!! Il s'est ouvert. Grande profondeur, tres belle matiere, mais finale encore seche. A conserver.

J'ouvre pas mal de SS rouge dans l'annee et de Grand Blanc, jamais eu de problemes.

C'est la guérison miraculeuse !
Parce que le mien , même après 48h c'était pas terrible !

Grosse impression de piqure acetique, c'est carrement degeulasse! confused smiley

je ne vois pas comment une piqure acétique pourrait s'envoler à l'ouverture...

Les miracles, ca arrive! () Merci Saint Vincent..

je ne crois pas non

Ca ressemble plutôt à de la volatile qui s'est fondue dans l'ensemble à l'aération.
Dans un premier temps dissocié le vin s'est mis en place.

cmuzo écrivait:

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> Bonjour à tous,
>
> Je suis en cours de dégustation d un clos 2005. Et bien nous en
> sommes avec ma femme à un tiers de la bouteille et
> je jette l éponge nez déviant, acidité marque,
> bouche pas claire, c'est juste pas bon. Direction
> évier.

en remontant un peu le fil j'ai trouve ce commentaire qui correspond tout a fait a l'impression de la bouteille a l'ouverture sauf le nez quasi absent, au cas ou le terme "piqure acetique", certes condamnateur, gene.
Perso je ne jette jamais une bouteille a l'evier a l'ouverture, je lui laisse une chance.

Ca ressemble plutôt à de la volatile qui s'est fondue dans l'ensemble à l'aération.
Dans un premier temps dissocié le vin s'est mis en place.

voilà effectivement surement la bonne explication.

Même constat que Raymond pour ma part.
En ayant toujours laissé leur chance à mes Clos Milan de s'améliorer, pour le moment, hormis un 2003 ferme mais net, mes bouteilles de 2001 et 2004 se sont toutes révélées imbuvables, même après plusieurs jours d'attente.

Oliv