CR:J'ai gouté la cuvée MGO.
Je crois que c'est le millésime 2010 pour ce vin de table.
Il y a un beau volume avec un beau toucher de bouche. Niveau aromatique on flirte avec la limite, il y a du fruit mais surtout un aspect animal ainsi que de la volatile. Je trouve ça plutôt réussit comme vin de soif car il y a une belle fraicheur et de la gourmandise.

J'ai reçu quelque part une bouteille de "Sans soufre ajouté" 2010 que,ne désirant pas garder trop longtemps (je suis assez méfiant...) j'ouvre ce soir.

Mon second (fils) étant à la maison et comme j'essaie de lui faire goûter le plus souvent espérant susciter chez lui un intérêt pour le vin,je vous livre ses impressions:au nez il me dit "cela sent bizarre"
il met en bouche et de suite "c'est bizarre,cela pétille" puis "c'est pas bon,cela goûte l'olive"

C'est vrai que cela ne sent pas très bon;de plus c'est tout trouble.

Direction l'évier...

jlj

ajout:et à voir la grimace de ma femme à qui je viens de faire goûter,j'ai bien fait... -

""Direction l'évier... ""

Pas le moindre respect pour ce grand vin ..on ne prépare jamais un " Boeuf Bourguignon " en Belgique..!!

Le Grand Blanc 2007

Deux bouteilles de ce millésime ouverte à quelques jours d'intervalle:

La 1ere, lors d'un apéritif entre bons copains, juste après un blanc de chez Hauvette (Dolia 2008). Bouteille carfée
L'impression générale est mitigée, le vin est un peu dissocié, l'attaque fort sucrée, habituelle de cette cuvée, parait molle et lourde. L'acidité ne vient qu'ensuite, sans supporter l'ensemble, elle a un côté cassant : vive mais courte.
Les beaux fruits secs du Hauvette sont ici comme ré-humidifiés...

Ayant encore une bouteille de ce millésime en cave, je décide de retenter l'expérience le plus rapidement, de1) pour me rassurer, et de 2) surtout car je pense que ce beau millésime est déjà malheureusement en train de sombrer.

Donc, 2ème bouteille hier, cette fois-ci dans un bon resto indien: tout le monde prend la même chose: du poulet jalfrezi, une des spécialités de l'endroit, recette assez épicée avec une pointe sucrée.
La bouteille est servie directement avec le plat, l'impression de dissociation n'est plus aussi évidente; par contre une légère amertume apparait: celle-ci va se développer avec la nourriture. Le vin "tient" très bien l'épice, sans rentrer dans le jeu du "rafraichissant seul" (dans le genre des pinot gris faciles qu'on trouve dans ce type de resto). Un dialogue assez complice se développe entre les deux, l'acidité cassante décrite plus haut domptée par le sucre du plat. La bouteille se vite beaucoup trop vite, dommage que sa grande sœur ait été sacrifiée sur l'autel de l'apéro.

On tient là bien le concept un peu flou de "vin de gastronomie", en tout cas pour ce millésime, les Grand Blanc 2009 dégustés dernièrement n'ont pas eu ce même soucis.

Bu la semaine derniere. Un domaine Milan 2003 rouge... un vin toujours bon malgre son age... on sent toujours un millesime tres mur avec des aromes un peu "brule" ou compote. La bouche est assez bien equilibre avec des aromes qui perdent leurs flamboyance mais qui se fondent dans un vin qui prend doucement de l'age. Au final un vin agreable avec un bon equilibre qui vieillit bien.

Le grand blanc 2007 etait lui d'un autre type. Avec des aromes mur en bouche (je comprend pas trop le cote sucre decrit plus haut) qui laisse place a une bonne acidite et une amertume salvatrice en fin de bouche qui apporte longueur et equilibre a mon sens. Un vin de gastronomie pour sur.

J'ai eu des déconvenues avec Milan, certes, mais je suis toujours étonné des a priori des lors que l'on voit sans soufre ajouté. Et des réactions négatives si c'est un peu trouble.

Et d'apres ta description, ce vin m'a l'air tout a fait normal. Ca petille un peu et alors? Je trouve que ca donne un peu de fraicheur si c'est modéré.
Si t'aimes pas, tu secoues un peu et ca disparait illico.
J'ai souvenir d'une bouche réglissée, tres fruitée, tres fraiche.

C'est sur que si tu veux faire aimer a ton fils un vin "standard"(voire standardisé), t'as pas choisi le bon cheval avec ce Milan.

Prochaine fois qu'on se voit, je t'en amene une pour l'after :-)

jean-luc javaux écrivait:

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> J'ai reçu quelque part une bouteille de "Sans
> soufre ajouté" 2010 que,ne désirant pas garder
> trop longtemps (je suis assez méfiant...) j'ouvre
> ce soir.
>
> Mon second (fils) étant à la maison et comme
> j'essaie de lui faire goûter le plus souvent
> espérant susciter chez lui un intérêt pour le
> vin,je vous livre ses impressions:au nez il me dit
> "cela sent bizarre"
> il met en bouche et de suite
> "c'est bizarre,cela pétille" puis "c'est pas
> bon,cela goûte l'olive"
>
> C'est vrai que cela ne sent pas très bon;de plus
> c'est tout trouble.
>
> Direction l'évier...
>
> jlj
>
> ajout:et à voir la grimace de ma femme à qui je
> viens de faire goûter,j'ai bien fait... -

de nouveau bouteille imbuvable
maintenant ce n'est pas un clos Milan 2005 mais un sans souffre 2009
Achat directement au domaine et conservation en condition optimale dans ma cave!
je sais que Sébastien lit ce fil et je trouve dommage que le domaine ne réagit pas quand il y des problèmes.
Je suis devenu client (j'achète depuis 3 années consécutives au domaine) grace aux bonnes commentaires sur LPV. Je suis persuadé qu'ils ont eu beaucoup de nouveaus clients grace à LPV et qu'ils vont en perdre beaucoup (moi compris) à cause des problèmes. Un client fidèle signifie pour moi d'acheter dans les bonnes années ainsi que dans les moins bons (comme je fais non seulement en bourgogne) et q'un malheur (mauvais lot de liège, oxidation, ...) n'est pas une raison pour fuire et abandonner un certain domaine.
Tout artisan peut rencontrer des problemes ou une malchance mais en avouant qu'il y a eu des problèmes et en communiquant d' avoir des solutions ainsi que de faire des changements on pourrait rétablir une confiance.
Sans ceci je pense que beaucoup avec moi vont conclure que soit vous ne voyez aucun problème, soit vous n'avez pas de solution pour éviter que le probleme persiste.
cordiallement,
Philip
Belgique

Hughes,

si je mets une bouteille à l'évier,crois moi,c'est pas uniquement pour un peu de gaz...
Quand cela pue,je ne passe pas mon temps à secouer,cuisiner,ou attendre,je vide à l'évier et prends autre chose;la vie est trop courte que pour se faire du mal avec des vins qui ne me plaisent pas...
Maintenant,il est possible qu'une autre bouteille,servie à un autre moment,et qui n'aura pas suivi le même itinéraire puisse se révéler buvable,voire,soyons fous,qu'elle me plaise...

jlj

J'abonde dans le sens de jlj pour dire que sa description fait plutôt penser à un vin parti en sucette et pas à un vin avec un peu de CO2 à la mise.

Parce que soyons clair, si le CO2 n'est pas volontairement laissé ou ajouté à la mise, il ne peut provenir que d'un défaut (à savoir certainement un départ de fermentation)...

HuguesG écrit: J'ai eu des déconvenues avec Milan, certes, mais je suis toujours étonné des a priori des lors que l'on voit sans soufre ajouté. Et des réactions négatives si c'est un peu trouble.

Euh, là ce n'est pas un a priori, c'est un a posteriori. Et pour avoir goûté ce même vin, sur la bouteille que j'ai eu la chance de goûter (jlj a l'air d'en avoir eu une dans le même état), ce n'était pas "un peu trouble", c'était totalement flingué.

Mathieu

Merci pour le soutien...

Blague à part,Hugues,j'essaie de n'avoir jamais aucun à priori mais c'est vrai que je n'ai pas de chance avec les vins natures ou sans soufre qui malheureusement finissent plus souvent à l'évier que la moyenne...

jlj

Je dois etre extremement chanceux alors. Encore une fois, des vins nature flingués, chez Milan et ailleurs, j'en ai eu aussi rassurez-vous :-)

Il semble y avoir de plus en plus de souci chez Milan apparement

Enfin bon la reduction ca pue et ca n'arrive pas uniquement sur les vins nature non plus. C'est dommage de pas essayer, ca coute rien... contrairement a jeter un vin a l'evier.

Ce n'est pas de la réduction ce dont parle jlj.

La réduction c'est un autre problème et ceci dit, dans certains cas, c'est irréversible également.

Cela promet un bel after apres la prochaine dégust de LPV brabant...
;-)

Jef

On ira puiser dans tes réserves,jef...

jlj

mathieu.gp écrivait:

---

> (je comprend pas trop le cote sucre decrit plus haut)

vous prenez combien de sucres dans votre thé/café ?

Jamais de sucre....malheureux

Non sincerement je l'ai jamais goute sur un equilibre doux/tendre. Et generalement j'y suis plutot sensible....

batlemat écrivait:

---

> Salut Oliv,
> Même expérience que toi sur Clos Milan 2004 :
> Cote de provence, Clos Milan 2004 : Par contre je
> ne dirai pas la même chose du rouge (parce que
> j'aime beaucopup le grand Blanc). Nez marqué brut
> type médecine/alcool, sur le pruneaux, figue,
> agrume confit, réséda sur fond chocolat. La bouche
> est corpulente avec un gros creux en attaque,
> ample mais avec des tanins ronds encore
> astringents, aromatiquement c'est plat et discret,
> puis confit et violent, pruneaux, réséda chocolat.
> La finale large, ample, chauffe et montre une
> puissance basé sur l'alcool, du fruit kirchée, du
> chocolat, du pruneaux, des fruits confits. Pas mon
> style.
> Amicalement, Matthieu

Bonjour à tous,

Face à cette déception, j'ai attrapé une autre bouteille pour voir si c'était la bouteille ou le vin !
Déjà c'est un Clos Milan 2004 Ultime (en voyant ça j'ai eu peur vu que le standard m'était déjà apparu ultime...)
Et là paradoxe et mystère, un nez beaucoup plkus agréable certes, c'est exhubérant massif boisé mais un jolmi fruit rouge et noir confit, cerise confite, une pointe kirch (alcool) mais légère, des notes balsamiques marquées, porto et un fond menthol, eucalyptus moka assez NouveauMonde Style, le tout restant dans une certaine mesure qui rend l'ensemble, certes aguicheur, mais pas outrancier (limite acceptable pour moi). La bouche est corpulente ample, tanin soyeux denses encore un peu astringents en finale, attaque de fruit limote confit, du moka, du cacao, du pruneaux et ce fond balsamique qui ré-équilibre aromatiquement. La finale est puissante, sauvage, un peu la cavalerie quand même, avec du gras, une pointe alcool, un touché glycerol, sur le fruit compoté, le caco, le pruneaux, note porto, fond balsamique et vanille sur la longueur. Persistance intéressante. Bref, cette fois, une bouteille de meilleure qualité. C'est un style, que j'apprécie de temps en temps pour la gourmandise, qui s'est parfaitement marié avec des pates au bacon réduction balsamique. TB 88 (15). Mais clairement, amateur de vins fins et délicats, ou allergique au boisé ModernStyleInternational, évitez...
Amicalement, Matthieu

Après 24H, le vin devient plus violent dans ces arômes et les tanins plus secs. On est pas loin de l'écoerement... C'est quand même un peu too much pour moi.

Domaine Henri Milan (Baux-de-Provence) grand Blanc 2007

Le vin est clair alors que je l'attendais un peu évolué
Le nez est expressif sur les fruits blancs et jaunes bien mur, il y a aussi une pointe de caramel.
En bouche il y a une belle ampleur avec de la puissance mais de la précision et de la finesse. Il y a aussi une belle fraîcheur, des fruits blancs, une pointe de caramel et du gras, c'est gourmand et l'accord avec des crevettes à l ananas marche bien lui donnant des petits airs exotiques. Belle longueur et belle bouteille qui se livre très bien.

[size=x-small]Un vin bu lors d'une très chouette soirée ![/size]

Clos Milan, Les Baux de Provence, 2005

img267.imageshack.us...
Le robe est opaque, quasi noire.
Le nez est puissant, viril, sur des notes complexes de fruits noirs, d'olive, de camphre et de goudron, avec une pointe d'encre.
La bouche est belle, très concentrée mais bien rafraichie par une belle acidité.
Si le volume est large, le vin reste bien tenu, notamment par de beaux tanins encore saillants.
La finale est longue, sur une pointe ferme qui me laisse à penser que ce beau vin doit encore être attendu.

Je suis enfin réconcilié avec le Clos Milan ! ()

""Je suis enfin réconcilié avec le Clos Milan ! ""

Certainement pas à l'aveugle ...Oliv , .buveur d'étiquettes !!

Domaine Henri Milan (Baux-de-Provence) - La Carrée 2010
[size=x-small]100 % Roussane[/size]

Si l'on devait comparer cette cuvée à l'habituel Grand Blanc, voici les impressions:
On est en présence d'un vin beaucoup plus droit, moins exubérant, mais dont les qualités s'expriment très rapidement dès le milieu de bouche, avec une grande sensation de profondeur, s'étirant longuement vers la finale, mêlant salinité, acidité, avec quelques discrets amers. Le vin donne un sentiment de verticalité, s'étoffant à mesure de la dégustation, sans jamais perdre son attaque douce et ronde, sans être grasse. Très bel équilibre. Le nez enfin, s'affirme au fur et à mesure sur des notes de fruits secs, cire d'abeille et encaustique. J'ai vraiment beaucoup aimé: le 2011 goûté sur fût est encore plus prometteur, dans sa version sans souffre particulièrement (si le vin tient ce pari jusqu'au bout...)

Domaine Henri Milan (Baux-de-Provence) - Cuvée sans soufre ajouté blanc 2010

Au nez, l'élevage prédomine avec des notes de fruits secs (noisettes, amandes grillées, abricot sec). C'est assez riche.
La bouche est très avenante, avec en premier une impression grasse et enveloppante, où l'on retrouve l'élevage et les fruits secs, puis s'installe en milieu de bouche une douce acidité, où le vin déploie vraiment sa complexité. Le vin évolue vite, et ça part dans tous les sens assez rapidement, avec des arômes de badiane, sureau et pomme, sans que le message en soit brouillé: on retrouve ce que l'on aime du Grand Blanc, mais sans la colonne vertébrale: l'impression d'acidité étant plus mesurée. La finale prend de la caisse avec le temps, s'étirant de nouveau sur la noisette et un beurré un peu amer. Très beau vin, original, qui pour le moment ne présente aucun arôme déviant, et que j'aimerais bien revoir dans quelques temps, voir comment les notes d'élevage se fondent.

Domaine Milan, le grand blanc 2006 :
Belle couleur légèrement ambrée.
la bouche est belle, grasse avec bonne longueur équilibrée. J’ai du mal à définir les arômes (pêche, prune, pain d’épice ?). Très agréable avec la dorade grillée.
Cordialement,
Pierre

Domaine Henri Milan, domaine 2006

La robe est bien opaque sur le violet bien prononcé. Au nez un coup de vernis à ongle présent mais sans excès mais qui rend difficile la perception d'autres choses. En bouche les tanins provoquent une sécheresse et gâchent le plaisir avec une finale bien courte.

Domaine Henri Milan, Baux-de-Provence 2004

Un vin difficilement abordable à l'ouverture ; non à cause de la réduction comme le Aupilhac Cocalières 2004 bu en parallèle, mais à cause de tannins vraiment épais et astringents.

Le nez pourtant a été tout de suite charmeur, sur les fruits rouges, avec une bonne touche de vinaigre balsamique (acidité volatile) qui me plait bien.

Si le nez n'a pas trop changé sur deux jours, la bouche était clairement plus avenante le deuxième jour (une moitié laissée dans la bouteille), avec un fruité doux (confiture de fraises), une bonne acidité et des tannins plus fondus, quoique toujours denses. Quelques notes sauvages, au nez et en bouche, persistent. B+

Un vin de caractère, à associer à des plats solides (aujourd'hui curry de boeuf, par exemple). Conseil: Aerer !!!

Ralf

Domaine Henri Milan - Le Grand Blanc 2007
[size=small](Le vin est bu sans accompagnement) [/size]

La dernière bouteille d'un bon copain.
Les dernières expérience sur ce millésime de Grand Blanc furent mitigées (voir CR page 20)
Ce vin va constamment évoluer, osciller sur la corde raide tout au long de la dégustation.
Le nez est très complexe: fruits blancs et jaunes, de l'encaustique, du miel, et une touche de bonbon genre verveine/tilleul, un peu pharmaceutique.
Curieusement, des notes oxydatives (pomme, noix) ne vont cesser de jouer au chat et à la souris avec des notes plus franches de pêches jaunes, abricots, miel, et sur la fin de bouche un peu d'olive verte et de romarin.
Impressions de vagues successives sur la persistance, très longue. Belle matière.
Vin hors norme, baroque, particulièrement sur cette dernière bouteille, ses défauts "mouvants" donnant une vrai complexité.
C'est du quitte ou double, gagné pour cette fois ci !

Domaine Henri Milan - Le Vallon 2008

Vin étonnant, qu'on pourrait assez facilement résumer à la comparaison avec une Kriek Cantillon: sans le pétillement et avec un peu moins d'acidité que la fameuse lambic bruxelloise à la cerise.
On a donc cette cerise, très forte, avec un côté sure, et beaucoup de fraicheur.
J'aimerai bien m'en re-procurer, pour aller un peu plus loin dans l'analyse: l'analogie et le plaisir ont balayé le reste

sans le pétillement et avec un peu moins d'acidité que la fameuse lambic bruxelloise à la cerise.

Patience,Paul,cela va sans doute venir.

jlj