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Horaires d'ouverture :
Du lundi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h30 à 19h.

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Un véritable coup de cœur que ce Domaine Milan Tuilière Vieille 2001 de Saint-Remy de Provence, bu dans un non moins excellent restaurant de Levallois, le Grain de Sel.

Robe foncée et belle.
Nez grille et floral avec des relents de tapenade, de fruits noirs, de balsamique. Une superbe palette aromatique qui va au delà des simples arômes indiques.
La bouche est structurée avec de beaux tannins et un superbe équilibre. Un vin qui a de l'allure, sans perdre en finesse et en fraicheur.

Mon interlocuteur me disait que c’était la cuvée de base du domaine et qu'il existait quelques autres crus de plus grande envergure.
Ça promet !

Quelqu'un connait ?

Le Clos Milan (la "grande cuvée") est superbe dnas les mill. que j'ai dégustés et Henri Milan est un joyeux drille.

PAs goôuté récemment àpart un 1997 excellent.

Attention aux conditions de stockage... peu de SO2

Bonsoir
je crois que cela peut intéresser, donc je lache; en continu avec mes investigations Provence (plus bio que l'Alsace?:-), je vais organiser une dégustation découverte en petit comité consacrée au domaine Milan (une douzaine de bouteilles, pour une grand max douzaine de personnes) (après ce sera les domaine de thouar, terres blanches et terres brunes); date à fixer mais septembre- octobre au plus tard (en semaine)

Intéressé, me contacter à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (c'est en Belgique)

A bientôt

Laurent M

" investigations Provence (plus bio que l'Alsace?:-)"

je ne crois pas

Vincent, tu as peut-être raison,
je n'ai pas cherché les chiffres, mais c'est la région avec l'Alsace où j'ai eu le plus de candidats à trier;
une appellation comme Baux de Provence aurait même envisagé d'inscrire la Bio dans le cahier de charge de l'AOC (70% des domaines en bio je crois)
Correns, seul village en France à être entièrement (pas uniquement le vin) bio, ..

c'est quand même pas mal je trouve, car en plus de la quantité il y a la qualité

A+

Laurent M

c'est plus que pas mal

mais y'a encore énormément de boulot pour arriver au niveau de l'Italie ou de l'Autriche (pas uniquement vigne)

Ouvert hier soir un Clos Milan 2000 en magnum. Superbe vin de grenache (cépage majoritaire à 70% je crois), d'une belle puissance et surtout doté d'une trame aromatique délicieuse bâtie autour d'un fruité exubérant. Bien sûr, ce vin sans soufre présente quelques notes d'oxydation en fin de bouteille (et de repas...!) mais sans que ce soit du tout gênant. Un véritable bonbon et un vin très digeste qui se boit tout seul, loin des lourdeurs méridionales fatigantes qu'on peut parfois rencontrer dans la région. Les amis invités qui ont partagé ce vin n'en revenaient pas. Très justement ils ont comparé ce vin à un bourgogne. Sans le savoir ils ont fait un beau compliment à Henri Milan qui est un grand amateur des vins de cette région. Mais il est exact que cette comparaison avait un sens.

PhB

J'ai bien aimé le Clos Milan 01 dégusté en septembre dernier. Une jolie profondeur au nez et une structure tannique de qualité. Equilibre plutôt "bourguignon", il faut ajouter (confirmé par une dégustation consacrée aux CNDP 98 et à une verticale Mordorée) que le grenache prend facilement des notes de ronce, de fraise écrasée qu'on peut retrouver sur les crus de pinots bourguignons.
Une bien belle bouteille, prometteuse.
Phil

Bonjour Philou Petit,

Effectivement on retrouve les notes que tu évoques, avec une pointe de cerise écrasée, et quelques traces de chocolat en poudre (façon poulain au lait, et pas cacao Van Houten ;o))))

J'en suis à ma 8 ou 9 ème bouteille de Clos Milan 2001, et je le trouve toujours aussi bon, gourmand et frais ce qui est rare sur le secteur.

Je le trouve même tellement bon, que j'ai décidé de rentrer quelques magnums en cave, malgré le risque du peu de soufre, car les bouteilles semblent trop petites à chaque fois que j'en ouvre une !

Pour Philippe, en 2001, il y a un assemblage de 80% grenache et 20% syrah.

Une petite info pour les fans du Clos Milan, aujourd'hui a lieu le procès de pinoncelly, qui fût le premier artiste à réaliser l'étiquette du Clos Milan, vous savez celle toute rose. Demandez à Henri de vous raconter l'anecdote de sa rencontre avec ce peintre, moi ça m'a éclairé sur sa personnalité et aidé à comprendre pourquoi je trouvais ses vins tellement superbes et différents.
jm

Salut jm,

je dois téléphoner à Henri bientôt,

mais raconte nous quand même l'anecdote stp

merci

Laurent

Bonsoir,
je n'ai pas le talent (entre autres) de conteur d'henri pour raconter la génèse de la fameuse étiquette rose Clos Milan de Pinoncelli. Je crois qu'il avait connu l'artiste à la suite de l'histoire de l'urinoir de Duchamp,ce qui le faisait quand même beaucoup rire.

Pour ceux que ça intéresse :

"La Fontaine de Marcel Duchamp a déjà été restaurée après avoir subi une première fois les foudres de M. Pinoncelli, le 24 août 1993, lors d'une exposition au Carré d'art de Nîmes. L'artiste s'était tout d'abord soulagé dans la sculpture, un urinoir industriel posé tête-bêche, par rapport à son installation d'origine.

M. Pinoncelli a déclaré qu'il rendait "sa dignité à l'objet, victime d'un détournement d'utilisation, voire de personnalité". La miction était bénigne, mais l'artiste avait cru déjà nécessaire de briser le mythe à coups de marteau : "Etre redevenu un simple objet de pissotière après avoir été l'objet le plus célèbre de l'histoire de l'art... Son existence était brisée... Il allait traîner une existence misérable... Mieux valait y mettre un terme, à coups de marteau... Pas du tout un geste de vandale, un geste charitable, plutôt..."

Le tribunal de Tarascon avait condamné, le 20 no vembre 1998, M. Pinoncelli à une amende de 45 122 euros."

Pinoncelli a recommencé en janvier 2006 sur la même oeuvre exposée à Beaubourg !!!

Voilà, c'était ma contribution culturelle, désolé pour le HS.

jm

Pas mal du tout, merci!

Laurent

Sur le site de notre ami LaurentM, www.truegreatwines.com, dans la rubrique "journal" (le petit chenapan a crée un très beau blog et je viens seulement de m'en rendre compte...), vous pouvez lire le CR d'une dégustation à laquelle je n'ai malheureusement pas pu participer et que je me permet de recopier ici :

Domaine MILAN, Un Iconoclaste sous le soleil, Exactement!

Ce vendredi 21, l’événement principal c’était évidemment l’anniversaire de mon fils William (8 ans, et que du bonheur !). Anniversaire égaillé par l’arrivée encore plus « grains nobles » que tardive de températures printanières, et celle d’un soleil enfin radieux ... mais envahissant la pièce et m’obligeant à relaver tous les verres 1/4 h avant la dégustation (ah ces petites traces de calcaire, on les préfère dans le sous-sol du clos Milan). Mais ce vendredi, c’était aussi cette dégustation d’un domaine trop peu connu en Belgique, que plusieurs courageux, de ceux qui ont les papilles bien écartées, auront pris le temps de découvrir en se déplaçant dans ce petit bled perdu de Pécrot. Et oui, l’événement, ce vendredi, se déroulait à Pécrot et non pas au Parc Astrid !
Je ne connaissais gustativement que peu ce domaine. En fait, j’en avais dégusté une cuvée qui m’avait beaucoup séduite. Et puis après quelques recherches, des commentaires élogieux du guide Fleurus et de certains dégustateurs de LPV m’en confirmèrent l’intérêt et me poussèrent à investiguer ce domaine. Très bon contact avec Henri dès le premier coup de fil, et à chaque fois, une passion qui transpire ; quelques heures avant la dégustation, il me détaillait encore les caractéristiques de ses crus.
Pas beaucoup de théorie, mais je commence quand même par une petite présentation de l’appellation Baux de Provence. Environ 70 % des vignerons sont en bio, il était même question d’inscrire dans le décret d’AOC la culture biologique. Hélas, 1 domaine, sur les 14 qui la compose, aurait bloqué l’initiative; dommage! (j’ai son nom ; inscrit en gras sur ma liste noire ;;;;-). Non, sans rire, les prétextes avancés (du genre « et si le phylloxéra revient, que fera-t-on? ») sont ridicules.
Voilà, tout le monde est arrivé, on peut lancer la machine dont le principe est maintenant bien rodé. On procède par paire, en 3/4 aveugle (en gros, c’est moins que du tout aveugle, mais c’est plus que du semi-aveugle ;-). Pour certaines paires, nous comparons des millésimes du même cru, pour d’autres, le domaine Milan sera mis en "compétition" avec ses pairs, nous sommes joueurs !
Tous les vins ont été épaulés 1 à 2 heures avant, et les rouges sont carafés une petite demi-heure.

Série 1: MISE EN BOUCHE : BLANCS

- Ma Terre Blanc 2003, Chardonnay, Muscat petit grain, Vin de pays des portes de la Méditerranée , Domaine Milan
- PIRATE 1: Blanc de Blanc 2004, Ugni, Grenache, Rolle, Sauvignon, Côteaux d’Aix en ProvenceDomaine Terres Blanches
- PIRATE 2 : Blanc 2004, Côtes de Provence, Château du Thouar

Le premier vin ouvert est le pirate N°1, un Terres Blanches « blanc de blanc » 2004. Pour dégager l’épaule du vin, moi je pratique l’épaulé-goûté. Un sport qui nécessite une certaine adresse mais dans lequel j’ai, en toute modestie, un certain talent. Le premier nez me rappelle le sauvignon, pas mal, mais très vite le spectre du TCA se manifeste. On doit se situer ici au niveau de la dizaine de ppt, mais ce vin est légèrement bouchonné, voilé, définitivement gâché. Tant pis, on est joueur je vous dis; je vais le garder dans la sélection. Par honnêteté pour mes hôtes, je prépare quand même un second « chalengeur ». Ce sera le blanc 2004 du domaine de Thouar, un vin très gras relativement bien apprécié par l’assemblée, mais manquant à mon avis de caractère et de longueur. A sa décharge, il n’est pas très cher non plus. Peu sont ceux qui reconnaissent le Terres Blanches comme bouchonné sauf Anne bien sûr dont le threshold pour ce défaut doit se situer au ppq! Un vin qui n’aurait pas manqué d’intérêt je crois sans cela, mais les deux sont écrasés par le vin d’Henri Milan, Ma Terre 2003. Et pourtant, on est dans la même gamme de prix, pas de traîtrise;-).
Le "Ma Terre 2003" est un assemblage assez original de 80 % de Chardonnay et 20% Muscat petit grain. Henri est un novateur et un expérimentateur, ce premier exemple le démontre déjà ! Après un nez superbe, sur la mandarine très mûre, presque confite, Marc nous dit «mais ce vin a du tannin!! » Tout à fait ! Nous sommes en 2003, millésime de la canicule et manque d’acidité généralisé, déjà dans le Nord, alors en Provence, on imagine aisément. Alors, pour donner un peu de structure à son vin, Henri Milan a décidé de le vinifier en rouge ce qui lui donne une assise tannique très originale, mais qui se fond admirablement bien dans la grosse matière. Évidemment, ce n’est pas un vin d’apéro, mais un vin de viande blanche, de volaille, préparées aux épices par exemple. Un coup de coeur pour quelques-uns (Terrible!! Comme dirait Marc) et également pour moi.

Série 2 : Le GRAND BLANC

- Le Grand Blanc 2003, Rolle, Grenache blanc, vin de table, Tuilière Vieille, Domaine Milan
- Le Grand Blanc 2002, Rolle, Grenache blanc, Roussane (30%), AOC Coteaux d’Aix en Provence, Tuilière Vieille, Domaine Milan

Le nom du vin serait-il présomptueux, nous allons bien sûr le vérifier. Le 2003 est déclassé en vin de table en raison de la présence de Roussanne qui n’est pas admise dans l’encépagement de l’appellation. Étonnant alors qu’elle est beaucoup plus qualitative que la Marsanne qui, elle, est autorisée…
Le 2002 souffre d’une réduction assez importante (Henri Milan m'avait prévenu) qui n’a pas disparu au rapide carafage. Elle s’atténue nettement dans le verre et dévoile alors des arômes intenses de chèvrefeuille ou de jasmin. La bouche est nette, droite et possède une belle longueur, l’acidité est remarquable pour un vin du Sud. J’aime beaucoup, mais certains ont du mal à apprécier le vin en raison de cette réduction, dommage. Nettement meilleur le lendemain.
Le 2003 fait par contre l’unanimité malgré son originalité et la présence rafraîchissante d’une légère note volatile. On y retrouve au nez des notes florales, de la cire d’abeille, un peu de vanille. Et puis on enchaîne sur une bouche puissante, très grasse, peut-être enrobée de quelques grammes de sucres résiduels, mais Dieu que c’est bon ; un grand blanc et aussi un super rapport qualité prix.

Série 3 : LES ROSES

- Ma Terre, Rosé 2004, Grenache 80%, Syrah 20%,Vin de pays des bouches du Rhône , Domaien Milan
- Rosé 2002, Grenache dominant, Cinsault, , AOC les Baux de Provence, Tuilière Vieille, Domaine Milan

Les rosés ont une réputation malheureuse, mais souvent bien méritée. J’étais curieux de voir si le domaine Henri Milan était capable de rehausser un peu leur réputation comme y arrive à mon avis Romanin, mais surtout le Bandol de Saint Anne.
Ma terre 2004 est un vin de grenache avec une pointe de syrah et libère des arômes puissants de groseille, de framboise supportés par un peu de banane. La bouche est fraîche et le vin possède une belle mâche, un rosé d’apéro saucisson ou de cuisine provencale ; c’est le moment de sortir le pain frais et la tapenade maison, ce que nous ne tardons pas à faire! Très sympa avec ce vin !
Le Tuilière vieille 2002 est un rosé moins exubérant ; légèrement perlant, plus en finesse, peut-être plus en longueur. Peu aromatique (rose séchée, fraise et léger boisé), il manque un peu de caractère et de vivacité après le vin précédent. A revoir dans un millésime plus favorable, les derniers millésimes seront fait de grenache pur, et Henri semble en être fier ; on redégustera.

Série 4 : La TUILIERE VIEILLE

-2002 AOC les Baux de Provence, Syrah (35%) Grenache (50%), Cabernet Sauvignon (25%), La Tuilière Vieille , Domaine Milan
-2001 AOC les Baux de Provence, Syrah (35%) Grenache (50%), Cabernet Sauvignon (25%), La Tuilière Vieille , Domaine Milan

Le 2002 est très agréable, souple, aromatique sur la violette et le fruit noir, pas très long, mais bon ! Avec le 2001, on monte nettement d’un cran, très suave (genre pipi de Jésus en culotte de velours) sur des arômes de fruits mûrs (cerise), violette, léger cuir. Très équilibré et avec encore du potentiel. Avis unanime et excellent rapport Q/P de surcroît.

Série 5 : MA TERRE rouge

- Ma Terre Rouge 2004, Grenache 80, Merlot 20, Vin de pays des bouches du Rhône , Domaine Milan
- Ma Terre Rouge 1999, Grenache dominant, Vin de pays des bouches du Rhône , Domaine Milan

J’ai placé cette série derrière la Tuilière en raison de la présence du 1999 ; j’ai bien fait, mais c’est le 2004 qui a un peu souffert de la succession. Il dévoile des arômes de pommes mûres et possède une bonne mâche. C’est un vin qui est encore un peu rustique actuellement, mais on sent le potentiel. Ce sera un très bon vin plus que sympa de viande grillée. Le 1999 est une belle surprise, son nez est fabuleux, très complexe, sur l’écorce d’orange, la cerise et la violette. Beaucoup de finesse en bouche et un coup de cœur pour plusieurs d’entre nous.
Avant d’attaquer le Clos Milan, il est bon de faire une seconde pause gastronomique et Anne nous dévoile son talent grâce à ses « Lasagnes de crêpes à la Provençale ». C’est délicieux, je vous donnerai la recette bientôt.

Série 6-7-8 : CLOS MILAN

- Clos Milan 2002 , Grenache 80%, Syrah 20%, AOC les Baux-de-Provence, Domaine Milan
- PIRATE 3 : Terres Blanches 2002, Grenache, syrah, cinsault, counoise, caabernet-sauvignon, mourvèdre, AOC les Baux-de-Provence , Domaine Terres Blanches

Le Clos Milan 2002 propose un nez séducteur immédiat, floral sur l’œillet et la violette et puis fruité sur la cerise bien mûre. On y retrouve une grande finesse en bouche et une très belle longueur pour le millésime. A ce stade, tout le monde reconnaît déjà la patte du domaine, c'est génial. Le nez du Terres Blanches 2002 est beaucoup plus fermé, dévoilant des notes timides de camphre et de fruits noirs. La bouche est à l’avenant, un peu simple ; il est simplement écrasé par le clos, d’une finesse incroyable.

- 2000 Duo Milan, Grenache 80%, Syrah 20%, AOC les Baux-de-Provence, Domaine Milan
- PIRATE 4 : Cuvée Bérengère, Mourvèdre, AOC les Baux-de-Provence, Domaine Terres Blanches

Duo Milan 2000 est une sélection du clos qui est vinifiée en fût de chêne, mais cela est déjà complètement intégré. Par contre, le nez rappelle un peu les embruns, les algues et pour certains, la choucroute ! La bouche par contre met tout le monde d’accord, sur la cerise bien mûre, quelques notes florales et puis suave, gourmande, on se régale. Un carafage plus long aurait été nécessaire pour évacuer le premier nez un peu dérangeant. La cuvée Bérengère présente un nez plus austère et plus simple, un peu de raisin sec et de truffe, des notes d'encre ou de fer en bouche, il y a du potentiel, on y retrouve le mourvèdre, mais il a très difficile à soutenir la comparaison de la sensualité du clos.
On me demande de comparer les deux Clos Milan (2002-2000) entre eux, je m’exécute. La différence se fait surtout en bouche, où le 2002 ne peut rivaliser avec la profondeur et la concentration du 2000, typicité du millésime oblige. Les arômes de choucroute ont entre-temps complètement disparu et le vin dévoile maintenant un beau nez épicé légèrement cacaoté, coup de cœur général ou presque.
Avant d’attaquer la dernière paire, nous nous recueillons devant le « Tian de courgettes et kamut » concocté par Anne. Un autre régal, une autre recette bientôt disponible!

- 2001 Clos Milan, Grenache 80%, Syrah 20%, AOC les Baux-de-Provence, Domaine Milan
- PIRATE 5 : Château Romanin 2001, Grenache, Syrah, Mourvèdre, Cabernet-Sauvignon, AOC les Baux-de-Provence, Domaine Romanin

Le nez du Clos Milan 2001 est reconnaissable entre tous, par sa finesse, la présence d’arômes de cerise mûre qui rappelle les meilleurs pinots et, il est vrai, un peu le château Rayas. On y distingue également de beaux parfums de pain d’épices, un nez très complexe. Le Château Romanin 2001 est beaucoup plus porté vers les arômes chocolatés, fruits noirs et herbes aromatiques.
En bouche, le Clos est très fin et tout en longueur. Romanin n’est pas dénué de finesse, mais plus carré, plus en largeur. Les deux sont excellents, mais manifestement la finesse du Clos Milan recueille un peu plus de suffrages.
Quand j’avais expliqué le principe des paires à Henri Milan, il m’avait répondu en clin d’œil, je ne crains rien ! Il avait manifestement raison.
Pour les absents, amateurs de football, fan d’Anderlecht ou du Standard, je n’aurai qu’un message, ce vendredi, c’était encore Milan le plus fort !
Mais je n'ai pas fini avec les comparaisons oiseuses entre notre soirée et le foot. Pour fêter cette victoire de Milan, Marc propose comme troisième mi-temps d’offrir une bouteille de sa cave virtuelle qu’il possède chez moi (un peu comme Albert Frère qui a une cave personnelle dans ses meilleurs restaurants). Ce sera un Casot des Mailloles blanc 2003 ! Issu de grenaches, la robe est très dorée, étincelante, impressionnante dans le verre. Le nez est très appétissant, sur des arômes intenses de miel, d’abricot et d’épices. La bouche voluptueuse mais sèche met tout le monde d’accord, c’est simplement génial et impeccable pour terminer la soirée. Merci Marc !

Et merci Laurent pour ce superbe compte-rendu.

Luc

Superbe CR ! Voila qui me met le Milan a la bouche. Ayant ete impressione par l Tuiliere Vieille 2001, j'ose imaginer ce que vaut le reste (qualitativement parlant).

Rendons à Anthony ce qui lui appartient, ton CR en début de rubrique était l'amorce de mon intérêt pour ce domaine

merci et @+

Laurent M

Sur un conseil de LaurentM, je suis allé au Domaine Milan pour déguster leurs vins et faire un peu connaissance avec ce domaine inconnu pour moi.

Après un petit échange de mails avant de partir, je débarque un après-midi à 15h soit à l'ouverture des heures de visite de l'après-midi. Je rentre dans une petite salle au bout de laquelle se trouve un bar. Partout dans la salle, des bouteilles de Milan aux étiquettes plus orginales les unes que les autres.
Je suis reçu par Kader, le directeur commercial. Pour bien comprendre l'ambiance qui règne dans ce domaine, le fameux directeur commercial est habillé d'un short, d'un t-shirt et de tongues... on est très loin du costard cravatte Kader est avant tout un passioné qui transpire la bonne humeur et la sympathie avec un accent que j'ai parfois de la peine à déchiffrer tant le débit des paroles est rapide Lors de cette dégustation j'ai eu l'occasion de discuter 5min avec Henri qui était très pressé mais qui a quand même pris le temps de discuter avec moi. Sébastien le maître de chai est aussi venu se joindre à nous quelques instants ainsi que le chef de cultures dont j'ai oublié le nom.
J'ai oublié de préciser que pendant cette rencontre qui a duré 2 heures, j'étais tout seul... autant dire que j'ai passé un moment magique en compagnie de gens d'une grande simplicité et d'une grande humilité. Je me suis senti comme chez moi tant ces gens sont heureux de faire ce qu'ils font, ça se voit et ça se ressent dans les vins produits.

Concernant les vins justement, je n'ai pas pris de notes qui permettent de faire un compte rendu comme le magnifique posté ci-dessus.
Simplement dire qu'aucun vin ne m'a laissé indifférent et que je suis reparti avec le Grand Blanc (quel développement en bouche et quelle longueur !), les cuvées domaines 2001 et 2003 (qualité/prix excellent, beau fruit, beau volume) ainsi que le clos 2001 (d'une grande complexité aromatique tout en présentant un équilibre remarquable).
Je suis passé chercher ces vins le jour de mon départ mais je suis à nouveau resté une heure... Assurément un domaine et des personnes que je retournerai voir si l'occasion se présente.

Vin dégusté lors de la 4ème rencontre LPV helvétique le 12.08.2006

Grand Blanc 2004 - Domaine Henri Milan St-Rémy de Provence
Un vin tout juste ramené de ses vacances par Chouffe. Robe jaune grise relativement foncée. Nez aux nuances de poires et pommes, avec une touche de pain d'épices et de vanille. La bouche présente un côté poivré assez original mais qui manque un peu de structure. Le vin a peut être souffert des 6 heures de voyage de la veille ? Assemblage de Rolle, Grenache et Roussane.

Clos Milan 2001 - Côtes de Provence rouge
Assemblage de Cabernet Sauvignon, Syrah et Grenache. La robe est déjà assez évoluée, avec des nuances orangées sur ses bords. En retrouve des notes mentholées en bouche, avec en plus un côté séchard évolutif et une pointe de verdeur. J'ai pas flashé comme on dit chez nous

Tout d'abord une petite correction concernant le message de Pascal ci-dessus. Le vin dégusté était la cuvée domaine, pas le clos.
Suite à cette dégustation lors de la 4ème rencontre LPV helvétique le 12.08.2006, j'étais un peu déçu car le vin ne se présentait pas du tout comme dans mon souvenir lors de ma dégustation au domaine. Du coup j'ai décidé d'en ouvrir une pour essayer de comprendre.

A l'ouverture le vin est assez peu expressif, arômes de fraises et un côté alccoleux. En bouche c'est aussi alcooleux et séchard comme le souligne Pascal
Je me décide à le passer en carafe.
Une heure plus tard, je retrouve le vin que j'avais tant apprécié
Le nez est très expressif. D'abord sur le bois de santal, il évolue sur des nuances de fruits noirs (mûre, myrtille), de tabac et d'épices douces. Les parfums ne cessent de s'entremêler. En bouche c'est rond, gourmand. Le vin tapisse le palais par palier pour partir sur une finale cacao. Le verre vide sent la rose...
Autant dire que je suis plus que rassuré

Je suis juste très déçu d'avoir présenter ce vin en si mauvaise posture lors de la 4ème rencontre LPV helvétique j'étais malheureusement très en retard et je n'ai pas pris le temps de goûter le vin, du coup je ne l'avait pas carafé...
Une erreur que je ne referai pas !

Stéphane,

sais-tu si les vins de Milan sont importés en Suisse ?

Anthony,

Malheureusement non. Mais je vais aller voir quelques cavistes que je connais un peu pour leur parler de ces vins.
Ils m'ont dit au domaine qu'on pouvait ce faire envoyer du vin en Suisse mais bon tu connais les frais de port.. il faudrait s'y mettre à plusieurs.

Cr par Pierre Citerne :

Coteau d’Aix Domaine Milan “Mourre de Viret” 1999
Moyenne : 13/20 - janvier 2002
Robe pâle, nuance framboisée ; le nez ressemble à un pinot : cerise épicée légèrement herbacée, matière souple, peu intense, mais fruitée et dotée d’un joli grain.

Les Baux de Provence Domaine Milan “Tuilière Vieille” 1999
Moyenne : 12,5/20 - janvier 2002
Encore un nez délicat, qui pinote (cerise, guignolet) ; matière fluide mais pas creuse.

Les Baux de Provence Domaine Milan “Clos Milan” 1999
Moyenne : 14/20 - janvier 2002
Teinte un peu plus dense, nez assez concentré (même registre cerise/guignolet) ; chaleureux et présent en bouche, avec une fluidité pleine de charme.

Où en sont ces vins aujourd'hui ?

Club toulousain In Vino Veritas
Les vins des Baux de Provence millésime 2000
Lundi 2 juin 2003
Baux de Provence - Clos Milan 2000 :
DS11 – PP11 – LG10 - Prix : 19 €
- Robe intense.
- Nez fumé, très marqué par l'eucalyptus, mais dans un registre plutôt désagréable, avec une volatile forte et des odeurs de colle peu engageantes.
- Bouche concentrée, mais acide, agressive. Grosse déception. A-t-on affaire à un défaut de bouteille ?

Je n'ai pas pu résister à ouvrir cette bouteille pour mes 30ans

Clos Milan 2001

1h de carafe

Robe peu dense, typé grenache, bordures tuilées.

Nez d'une grande finesse, les arômes m'évoquent les fraises des bois écrasées d'abord puis viennent se mêler des arômes de violette, de tabac et de cuir.
La bouche est elle aussi d'une grande finesse, très élégante aussi. Fruit rouge juteux en milieu de bouche, porté par une belle acidité, la finale s'étire longuement sur des notes florales.

On dit souvent que le Clos Milan rappelle Rayas. Je ne connais pas suffisamment Rayas pour tirer un parallèle. Par contre ce vin me rappelle la finesse de Charvin 2000.

Salut Stéphane
Comme tu le sais, j'ouvrais aussi un clos milan 2001 à l'aveugle pour mon atelier Provence BB 2001, et en bonne compagnie, outres les convives, trévallon, pradeaux, pibarnon, vannières...

Cela vient de se terminer, j'espère que Alfonso qui était des nôtres nous laissera un petit commentaire.

Notre clos milan a été carafé 4-5 heures ainsi que tous les autres vins.

et ... Bon anniversaire!

laurent

Bon anniversaire !

Je me rejouis d'en deguster une avec toi prochainement (si ce n'est pas un appel du pied ...)

Merci

Laurent,
Comment s'est comporté ce Clos Milan ? Te retrouves-tu dans mon commentaire ?

Anthony,
Ne t'inquiète pas, il y a une réservée pour cette occasion !

effectivement hier, le clos Milan 2001 a été la grande star de la soirée!
Il a fait je pense l'unanimité!!
Dés que j'ai un peu plus de temps, je laisserai mes imréssions sur la quasi totalité de la dégustation.(je prenais pas de notes au départ mais Laurent m'ayant déposé un bic et une feuille devant moi, je ne puis m'y résoudre
Mais de mémoire, je suis d'accord avec chouffe!

Merci encore à LaurentM pour cette fantastique dégustation qui a comme toujours réservé son lot de surprise!

Comme dirait l'autre c'est la provence [size=medium]B[/size][size=x-small]é[/size][size=medium]B[/size][size=x-small]é[/size]...-

Ps: et l'amaronne c'est quand qu'on le sert :)o

Chouffe:"Clos Milan 2001
1h de carafe
Robe peu dense, typé grenache, bordures tuilées.

Nez d'une grande finesse, les arômes m'évoquent les fraises des bois écrasées d'abord puis viennent se mêler des arômes de violette, de tabac et de cuir.
La bouche est elle aussi d'une grande finesse, très élégante aussi. Fruit rouge juteux en milieu de bouche, porté par une belle acidité, la finale s'étire longuement sur des notes florales. "

Steph, oui ta description reflète bien mon sentiment; j'y ai aussi senti de la cerise, de l'encens, du romarin frais.

A l'ouverture, 5 heures avant les festivités, j'ai évidemment pris une petite gorgée. Le clos était très bon, un peu monolithique, mais certainement pas grand. Quelle métamorphose! A carafer minimum 1 heure impérativement. J'aurais bien aimé le regoûter aujourd'hui, mais les bougres ne m'en ont pas laissé ...

Alfonso

L'amarone, c'est pour la prochaine fois promis, (hier mon beauf était un peu trop ému par la qualité des vins présentés que pour pouvoir descendre en cave m'aider à retrouver cette bouteille

à la prochaine

laurent

ok, je connais la route maintenant!
En tous cas, j'ai passé une super soirée;)

Petit apercu de quelques vins d'Henri Milan lors d'une soiree chez Chouffe.

Le Grand Blanc 2004. Robe jaune claire aux reflets verts.

Le nez est superbe de charme. Floral et parfume, il se montre a son avantage grace a un cote gras qui lui donne de l'etoffe. Au rechauffement, sa complexite aromatique augmente avec des notes fumees, du poivre blanc et une touche de poire interessante. Complet et charmeur, il garde une superbe fraicheur et joue sur les equilibre sudistes a merveille. Un nez ravageur !

L'attaque en bouche est fumee, puis se construit sur une base amere (une qualite en ce qui me concerne). Le milieu de bouche ne semble pas encore totalement en place avec une impression de couches successives donnant naissance a un rythme un peu sacade. La finale est saline, pourtant ni amigne ou petite arvine dans cet assemblage.

Un tres beau vin qui gagnera a etre garde 1-2 ans pour que sa bouche s'equilibre. Si le prix annonce de 9E est encore valable, voila une superbe reference pour un vin blanc de caractere a bon prix.

Domaine Milan 2001, St-Remy de Provence. Le vin qui m'avait fait ouvrir cette rubrique, appele egalement Les Tuilieres, meme si l'on m'a fait comprendre que son nom reel est Domaine Milan.

Robe grenat, pas ausi foncee que d'autres vin de la region, et encore jeune.

Le nez me fait penser a un toscan avec son cote griotte a l'eau-de-vie et ses epices du sud. Une touche de lavande me ramene dans le droit chemin de la Provence. C'est aromtique, sans etre d'une complexite folle.

La bouche joue sur sur des equilibres dangereux. D'un cote, une trame seche et tendue, de l'autre un fruit explosif et en arbitre une fraicheur remarquable. Si l'on peut reprocher a ce vin un manque de profondeur, il delivre, pour 11E je crois, un plaisir immediat et sans failles. Un vrai vin de copains !

Clos Milan 2001, Baux-de-Provence, le haut de gamme du domaine.
Robe grenat, dans les memes tons que le vin precedent.

Nez envoutant, tres "noir", compact, avec un melange d'aromes fruites, de bonbon anglais (la meme impression retrouvee sur certains 2003), de poivre blanc et une touche vanillee pour nous rappeler que son elevage n'est pas encore totalement integre. C'est un nez de grand vin, ou tout est en place pour donner une grande bouteille.

La bouche presente une structure massive mais fraiche (quel luxe !). Il y a du fruit, des tannins fins, une amplitude en acceleration et une matiere phenomenale.

A revoir dans 3-4 ans, et je pense que ce vin donnera le meilleur de soi apres 10-12 ans. Un vin superbe et, pour 22E, un achat interessant !