cela me fait penser à un composé de vieux St Emilion (pour le terroir)

Vindiou, t'es trop fort!!!

Et quel terroir de Saint-Emilion, précisement ?

[size=small]Vu la proportion non négligeable de Cabernet-Sauvignon, tu aurais dit Médoc, ça m'aurait moins heurté.[/size]

Trévallon 2006 rouge : 2 heures en carafe car fermé à l'ouverture. L'air l'aide beaucoup et le nez se fait merveilleux. On est sur du Cabernet S pas de doutes, les tannins sont présents, la matière encore un peu sur la réserve mais on a affaire à une très belle bouteille.

VDP des Bouches du Rhône, Domaine de Trévallon, rouge, 2003
Superbe nez, floral (rose), fruits noirs, chocolat.
Bouche étonnante par sa fraîcheur, beaucoup de fruit, toucher de velours, plus longiligne qu'ample.
Magnifique élégance : 17 / 20
Je viens de relire les autres posts sur ce vin : je suis en décalage, mais j'assume !

Jean-Loup

Bonsoir,
J'étais aussi à cette dégustation (chez Cave Privée, j'ajouterai par provocation facile), et je te rejoins quant à la superbe de ce Trévallon 2003.

Pour moi, il a très très largement dominé tous les autres vins de la soirée, à tel point que les notes que tu attribues aux autres me semblent très surévaluées.
Il s'agit là bien entendu juste de mon point de vue, que je vais tacher de reporter sur tes autres posts.

Bue, ce soir après l'avoir carafé un 2001; Un peu déçu, je m'attendais à mieux...

Bue, ce soir après l'avoir carafé un 2001; Un peu déçu, je m'attendais à mieux...

Mais encore......

Le vin avait des défauts? Ca me parait impossible quand je pense le superbe moment passé avec cette bouteille y a un presque un an.

Trévallon blanc 04

Vin carafé.
Le nez est sur la vanille, un coté noix.
La bouche est fraiche, l'élevage perceptible au nez, l'est beaucoup moins en bouche.
Le vin est gras, ample, sur le coing, avec de beau amers et un leger coté oxydé (très léger). C'est très long en bouche.
Un super vin de gastronomie.

TRES BIEN -

Domaine de Trévallon, vin de pays des bouches du rhone 2001 :

Carafé 4h.

Bu en accompagnement de filets mignon mozzarella et tagliatelles aux truffes.

Robe sombre, légerement évoluée. Au nez des arômes de sous-bois, d'olive noire (tapenade), de garrigue.

En bouche, le vin est très équilibré, très soyeux, tanins fondus, puissant aussi sur des arômes de fruits noirs (cerise kirschée, mûre, cassis), de petits champignons (truffe ?) il reste présent en bouche avec une très belle longueur, petite amertume d'amande en finale.

Un vin magistral !

Domaine de Trévallon, VDP des bouches du rhone Blanc 1996 :

Robe légerement évoluée, nez puissant sur la réglisse, l'amande et sur le fruit blanc.

En bouche ce vin est magistral, riche, soyeux, rond, très équilibré sur les mêmes arômes qu'au nez, longueur exceptionnelle avec une finale chaleureuse qui appelle le soleil. C'est un vin de grande classe, sans aucune trace de fatigue, un grand vin blanc du sud ! Magnifique.

Provence
Une belle histoire du domaine Trévallon avec Eloi Dürrbach, Picasso, Aubert de Villaine, Kermit Lynch et Robert Parker !

www.bourgogne-live.c...

joli reportage...

merci oliv

Effectivement jolie portrait et jolie récit sur la naissance du domaine de Trevallon, merci.

Domaine de Trévallon rouge 2001

Bu au restaurant Le Vivier à l'Isle sur la Sorgue,
(carafé 1h)

Une très belle bouteille, au nez plein de charme et de gourmandise avec du fruit noir, des notes de sous-bois et de truffe, c'est très complexe et puissant. Il prendra des notes plus florales au fur et à mesure de l'aération. La bouche est un savant mélange de puissance arômatique, et de finesse au palais, seuls les tannins légèrement présents (bien que très fins) encore en finale nous font dire qu'il ne sera que plus séduisant dans quelques années.

Superbe !

Petite anecdote sur notre capacité a nous auto conditionner.

Suite à la lecture de compte-rendu sur le Trévallon 1997, je me dis qu'il serait bien de tester une de mes bouteilles.

Donc j'en ouvre une à midi pour le dîner du même jour, à l'ouverture nez très animal, 1 ère bouche fluette et trame acide présente, vers 16h00, je me dit que ce dìner doit être bien et je regoute pour retrouver la trame acide.
Histoire de réduire le risque, je rebouche la bouteille et ouvre une Côte-Rôtie Jamet 96 (ok nous ne sommes pas dans le même registre cependant j'ai testé il y a peu de temps).

Le CR du jamet sera dans section Jamet.

Le lendemain midi, je reçoit quelques copains autour d'un repas très simple de rôtisserie mixte (agneau, poulet fermier, ..). Bien qu'amateurs ils ne sont pas très connaisseurs j'aligne donc sur la table: 1 chinon grezeaux 04, 1 cdr jamet 06 et le Trevallon 97.

Le Trévallon s'était métamorphosé, bien que la trame acide soit restée, elle était maintenant enrobée par une matiére très élégante sur des arômes tertiaires avec une évocation de fruits rouges fraise/framboise. L'accord se fait étonnement bien, l'aromatique répondant aux gout des viandes et l'acidité au gras du croustillant.

Verdict: Trevallon disparait en 20mn chrono avant les 2 autres.

Philippe C.

Domaine de Trévallon 1981 : Coteaux des Baux de Provence (dénomination qui a changé depuis) bu en mai 2011

Dans la série né en 1981

Ouverture de la bouteille, mini prélèvement, la robe est très marquée par l'évolution, le nez fait aussi très vieux. On n’est pas franchement confiant ... On le laisse s'aérer quelques heures puis vient l'heure fatidique.
S’il n'a pas perdu ses notes très évoluées, il s'est bien réveillé. De jolis aromes de champignon et de truffe viennent se mêler à des notes de cuir & gibier. La bouche loin d'être maigre, n'offre plus trop de sensation de matière. Le toucher est soyeux et la longueur honorable. Pour lui même, on a l'impression d'avoir réveillé un ancien, qui nous livre des restes de son apogée pas si lointaine mais passé tout de même. Belle émotion, même si le plaisir n'est énorme.

Vient alors l'association avec le plat. Un carpaccio d'agneau à la truffe. Et là, le mariage est absolument parfait ... les arômes de ce vin viennent renforcer les aromes de truffes, la douceur de l'agneau épouse la texture soyeuse. L'émotion reste intense, et on prend énormément de plaisir.

Bouteille qui a certes dépassé son apogée, mais qui avait encore un joli message à faire passer. Belle émotion, et accord d'anthologie.

Il y a des jours comme ca ou on craque....j avais preparer un camembert au four piqué de truffes et je me suis dis pourquoi pas un Trevallon.
Donc bu ce jour un Domaine de Trévallon blanc 2009 carafé 1 heure.

La robe est sublime avec ses reflets verts et sa teinte brillante.
Le nez est, comment dire, une bombe....Ca explose sur la citronelle, la peche, les épices, l'amande.
La bouche est oppulente, miellée, ample et chaleureuse, l'équilibre est magistral.
Le vin s'étire indéfinimment avec une matière enorme sur des notes de pêche blanche, épices. La persistance aromatique est immense, bref un trés grand vin blanc, certes trés jeune mais avec un bel avenir.

Le lendemain, le vin garde les mêmes caractéristiques mais à gagner en finesse et elegance, du velours en bouche, superbe.

Domaine de Trévallon 1995
Bouteille dégustée au restaurant, carafée et consommée de suite, nez magnifique de fruits murs, cuirs élégants et de la truffe. Bouche très agréable, parfaitement équilibrée, tanins présents mais non dérangeants... grande bouteille qui offre encore qques années de potentiel de garde.

C'est bien Trévallon, très fin. La finesse du bordelais et le coté un peu sauvage des vins méditeranéens. Non vraiment c'est très bien mais... C'est cher! Entre 40 et 50 euros la quille. Trévallon est un excellent cru mais je n'irai pas jusqu'à dire qu'il soit d'un bon rapport qualité/prix. Ou alors c'est p'têtre que j'suis trop pauvre...

Bonjour,
Au domaine et sur M

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S.com il est à 35 euros!
A ce jour, pour 35 euros, il est dur de trouver ce type de vin qui se garde en plus très bien (exple Bordeaux).
Certes, cela coûte mais RQG (G comme Garde) c'est bien et surtout les prix évoluent peu même sur les bons millésimes.

Cordialement

A ce jour, pour 35 euros, il est dur de trouver ce type de vin qui se garde en plus très bien (exple Bordeaux).

A moins de 35 euros, on trouve heureusement nombre de vins du sud qui sont de longue garde, à commencer par les bandol pour rester en provence.

Enzo,

Fort heureusement! Et je suis d'accord qu'il y a de très belle chose dans le sud est à moins de 35 euros notamment à proximité des Baux comme Cuvée Léa du domaine Eole, Hauvette. Sinon, biensûr les Bandol qui se gardent et qui se goutent bien également!

Cordialement

La finesse du bordelais

ça m'a bien fait rire tiens.

Pour info, 31€ pour 09 rouge en pré-reservation.

Manu

PS: j'ai volontairement évité le terme "primeur", juste histoire que l'on ne le rapproche pas encore un peu plus de Bordeaux. C'est déjà trop souvent le cas du fait de sa proportion de cabernet sauvignon dans son assemblage.
Il faut cependant ne pas perdre de vue que l'assemblage cabernet/syrah (avec ou sans grenache) est assez fréquent en Provence.

Je ne suis pas sûr que l'exemple de Bordeaux soit particulièrement judicieux. Justement cette région se démarque particulièrement par ses prix exhorbitants, une flambée des prix exponentielle: 1996-2000-2003-2005-2009. Rien ne semble les arrêter! Tous les 3 ans nous avons droit à "l'année du siècle" et les prix qui vont avec, sans jamais redescendre (ou presque). Marre du Bordelais! Qu'ils aillent vendre leurs bouteilles aux Russes, Chinois ou Brésiliens ou... qu'ils s'asseoient dessus!

sly14 écrivait:

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> Enzo,
>
> Fort heureusement! Et je suis d'accord qu'il y a
> de très belle chose dans le sud est à moins de 35
> euros notamment à proximité des Baux comme Cuvée
> Léa du domaine Eole, Hauvette. Sinon, biensûr les
> Bandol qui se gardent et qui se goutent bien
> également!
>
>
> Cordialement

Dans plus ou moins le même encépagement et la même région (élargie!) ajoutons-y la Columelle de Richeaume,goûtée encore ce week-end avec Mr Hoesch (fils,cette fois) et qui est toujours d'un très bon niveau,en étant moins chère.

jlj

Bonjour,

Celui-là, je connaissais pas! Je vais regarder cela (c'est oú exactement pour mes prochaines vacances!)

Cordialement

Au pied de la Ste Victoire.

jlj

Ok et là je suis en train de lire le fil dédié!

Cordialement

Je ne suis pas sûr que l'exemple de Bordeaux soit particulièrement judicieux. Justement cette région se démarque particulièrement par ses prix exhorbitants, une flambée des prix exponentielle: 1996-2000-2003-2005-2009. Rien ne semble les arrêter! Tous les 3 ans nous avons droit à "l'année du siècle" et les prix qui vont avec, sans jamais redescendre (ou presque). Marre du Bordelais! Qu'ils aillent vendre leurs bouteilles aux Russes, Chinois ou Brésiliens ou... qu'ils s'asseoient dessus!

Je suis persuadé que l'exemple Bordelais est mauvais.
Mais lors de ton 1er post j'avais cru comprendre justement que tu le rapprochais de Bordeaux

Manu

Ainsi parlait Zarathoustra

jlj

Je ne rapproche pas particulièrement Trévallon d'un Bordeaux mais il est vrai que je lui trouve un coté "civilisé" qui me fait penser un peu à cette région. Trévallon les peu de fois (3x) où je l'ai bu m'a semblé être un vin misant sur la finesse, l'élégance comme on le retrouve parfois chez les bordeaux lorsqu'ils sont réussis. Bref! Trévallon m'a semblé un peu à part dans ces régions comme la Provence ou le LR ou la finesse n'est pas toujours la première au rendez-vous.