Les châteaux sont clairement en phase de hausse (hormis la période 2001/2002) et en cela ils suivent une tendance longue démarrée dans les années 80.
Mais c'est le propre du produit de luxe, rare, et fortement demandé non ?
Je ne vois pas de problème particulier à voir ça. Je ne suis pas consommateur d'Haut-Brion à 220€ la bouteille TTC de toute façon... Et quand bien même, le marché est porteur.
Les américains, les espagnols et les italiens produisent maintenant régulièrement des vins rares à 150/200 dollars la bouteille.
Pour info... Montrose 1990 vaut 300€ (noté 100 points) et le 2003 valait hier 55€ (noté 97 points). Le marché est complètement parkérisé. Il faut simplement l'admettre à défaut de le comprendre...
alors que le grand Capital ne rougit plus de ses excès, et laisse sur le pavé de LPV des foules déçues et désabusées qui regardent les prix du vin atteindre celui des carburants, il ne reste plus qu'une solution :
NATIONALISONS LES CHATEAUX!
Haut-Brion, Lafite et cie DANS LE SERVICE PUBLIC!
Pour que dans nos cantines, dans nos sangrias, nous puissions nous aussi profiter des bonnes choses, pour que nous puissions nous aussi profiter des bénéfices...
NATIONALISONS LES CHATEAUX!
Et libérez nos camarades du forum "primeurs", qui n'ont plus que leurs moignons usés sur les claviers pour pleurer l'envolée de leurs bouteilles mythiques.....
Cela me fait sourire. J'ai un petit exemple assez risible sur un célèbre chateau (5e GCC) appellation Margaux, possédé par la Camif et la Macif, propose sur catalogue son vin aux adhérents plus chers (7 euros, parfois plus) que la grande distribution, et ce, à la même époque.
Alors, la baisse des prix... Tant qu'on y est, pourquoi pas un boycott ? Mais le boycott sera naturel : à ce niveau de tarif, beaucoup de bouteilles vont partir à l'étranger (eee).
Tout ira mieux quand Parker en aura assez du style bordelais... Les "pauvres" petits français pourront à nouveau avoir accès à ces vins. En attendant, faisons nos provisions dans les autres régions... des fois qu'il commence à apprécier les Bourgognes ou le Savagnin. (aaa)