Pour les faillites de certains fonds, ça n'a rien à voir avec 1855 et autres sites marchands. Les fonds spéculatifs ne vendent pas de vins au sens "marchand". Ils ne sont que des financiers qui placent de l'argent et revedent le produit (comme en bourse) sans jamais avoir eu le produit en main en général.
Quand aux conséquences, il y en a quand même une : la mauvaise santé de ces fonds et leurs faillites impliquent moins d'achats auprés des négociants et au final, moins de ventes pour Bordeaux. Sachant que là on parlait de fonds anglais, je pense que les anglais ne sont pas les seuls touchés. Le crash des prix pourrait bien passé par là même si ça ne se fera pas du jour au lendemain, puisque ces fonds achétent une partie importante des productions des plus grands 1er GCC.
Si cette année les prix ne sont pas assez bas, les ventes seront minimes mais les châteaux resisteront grâce à leur trésorerie gagnée sur les 2009 et 2010. Mais si il se pase la même chose que cette année en 2012, pas mal de châteaux risquent de faire un drôle de tête quand leur banquier leur dira que ça fera 2 années avec peu d'entrées d'argent et qu'il ne veut plus prêter d'argent, il voudra d'abord que les châteaux rembourssent leurs dettes (un peu comme les états actuellement). Nous verront bien, mais sans cette baisse de prix significative, si le millésime 2012 est au même niveau que le 2011, ça fera quelques dégats.

Enfin quand des négociants ont fermé aux US il y a 2 ou 3 ans, même les châteaux ont racheté leur propre vin pour garder le contrôle de l'offre et de la demande et s'assurer un tarif suffisamment haut.
Si les domaines gardent ce contrôle des quantités mises sur le marché, faillite ou pas, il y a moyen de garder les prix hauts...

Et si les domaines veulent vendre, ils savent qu'un clientèle sera prête à revenir pour acheter si le produit est au "juste prix"...

Qui vivra boirra...

Alex.