On est donc maintenant deux à avoir été séduits par ce Clos du Breuil 2005.

Je soupçonne seulement un léger sucre résiduel dont il faudra savoir se méfier à table. Ne pas servir avec n'importe quoi.

Chidaine.

En buvant ce midi, face à un Clos Baudoin 2003, plein et rond,
un Clos du Breuil 2002, je me demandais si ce vin pouvait devenir encore meilleur qu'il n'est actuellement.
Un vin savoureux, à la belle minéralité, pur, équilibré et long...

Je me suis régalé, une nouvelle fois.

Cordialement,
Thierry

Un an plus tard, j'ai ouvert un autre Les Choisilles 2002 Chidaine

Une nouvelle fois: un grand moment!

Le nez est plus bavard, riche en agrumes, avec des notes de coing, sur fond de minéralité.
La bouche est séduisante et savoureuse, sur les agrumes et la minéralité. Elle est ample et équilibrée: une belle rencontre entre le gras et l'acidité. Un vin frais, élégant et très long...

J'aime

Cordialement,
Thierry

Le Lys 1989 - Chidaine

Première rencontre avec une bouteille de cette cuvée de Chidaine.
Je l'ouvre en pensant à un ami et pour en boire un verre à sa santé

Ce vin me surprend:
-je m'attends à un moelleux et je suis face à un style 1/2 sec.
Cela me fait penser à mon expérience récente face au Clos du Bourg moelleux 1986 de Huet, ouvert pour JLCC: mais où est passé le sucre?
-le nez est très jeune, sur les fleurs blanches et le coing... Avec quelques petites touches de miel et d'encaustique et avec des notes minérales.
La bouche est fraîche avec une agréable amertume avant la finale, correcte, sans plus, qui termine sur une sensation sucrée. Elle est savoureuse, sur les fruits jaunes et le miel, elle est ample également, avec du gras...

Le principal intérêt de ce vin me semble être sa "jeunesse"...

Cordialement,
Thierry

Chidaine 2005

Une visite éclair à Montlouis m'a permis de goûter le prometteur millésime 2005 hormis les Choisilles qui ne se laissaient pas encore approcher.

Vouvray, le Clos Baudoin : nez ouvert sur la poire et une certaine minéralité un peu timide. Bouche riche et savoureuse. Très bon vin, bien que je ressente un peu de chaleur en finale. (1 gramme de résiduel)

Vouvray, Argiles : nez très pur de chenin, plus floral que le précédent. La poire est toujours présente, mais teintée de fleur d'acacia. Bouche également bien riche et très typée. Très belle finale longue et minérale. (2 grammes de résiduel)

Montlouis, Le clos du Breuil : je reviendrai sur ce vin sans doute. J'ai été séduit par ce nez certes réservé, mais plus complexe, musqué, poire encore et minéral. Superbe équilibre en bouche, finale très minérale crayeuse qui laisse la bouche parfaitement nette, même si l'acidité n'est pas celle des 2002 et que la richesse se fait sentir, là aussi par un soupçon de chaleur. C'est un très bon vin, voire excellent. (1,5 grammes de résiduel)

Montlouis, Clos Habert, demi sec (27 grammes de résiduel) :
nez fleuri, gai. bouche riche marquée par les agrume. Un vin large doté d'un bel équilibre, gourmand.

Les tuffeaux demi sec (34 grammes de résiduel).
nez clairement de moelleux, riche. Poire confite, agrumes, minéralité présente. Vin bien équilibré, très long et finale sur le citron confit. Beau vin.

Vouvray, Le Bouchet, demi sec (34 grammes de résiduel)
Différence flagrante dans l'expression des sucres qui se manifestent ici dès l'attaque, contrairement au vin précédent alors que la richesse est la même. Bouche monobloc, plus puissant que le précédent. A attendre pour qu'il se livre, mais prometteur.

Montlouis, les Bournais, demi sec / moelleux (47 grammes de résiduel)
Vignes de 10 ans maintenant qui devraient être vouées aux secs dans le futur. Sol argilo calcaire.
Très exotique, ananas, vin gras, belle balance. Finale plutôt minérale.

En conclusion, si j'avoue un faible pour les demi secs dans les millésimes très vifs, ma préférence va aux secs dans celui-ci. Riche, sans aucun doute, les vins exhalent des notes de poire assez constantes, plus complexes pour les meilleurs d'aujourd'hui, assorties de notes florales et minérales.
Au niveau des structures, ils sont plus lâches que les 2002 mais ont leur richesse. Ce qui donne des vins moins tranchants, plus gourmands, plus facile d'accès aussi, mais que je trouve pour ma part un cran au dessous.
Le meilleur vin de cette dégustation a été le Clos du breuil à mon avis, très complet, mais c'est vrai que je n'ai pas encore goûté les Choisilles.

Une ame helvetique saurait-elle me dire si les vins de F. Chidaine sont commercialises en Suisse et, si oui, par qui ?

J'ai ouvert un Bournais 2004 sur plusieurs jours : belle bouteille, robe dorée, assez inhabituelle chez Chidaine, tout comme le nez, très expressif sur l'abricot et la pêche. Un vin puissant, riche, manquant juste un peu de précision (note oxydative qui est rapidement apparue au nez tant n bouche). Se déguste déjà très bien, je ne suis pas persuadé qu'il gagne à être conservé des années en cave.
En tout cas, du très beau travail.

Exactement les mêmes impressions et les mêmes mots pour moi que pour Phil lors l'ouverture de ma dernière bouteille de Bournais 2004 il y a deux semaines. Sauf que moi je l'ai bu d'un coup et pas sur plusieurs jours . Mais à plusieurs quand même !

Philippe

A l’occasion de la dégustation annuelle organisée pour la sortie du nouveau millésime, je me suis rendu à La Cave Insolite le 11 novembre dernier… Voici mes notes qui concordent grosso modo avec celles de Jérôme.

Vouvray sec Le Clos Baudouin 2005 (sol argilo-calcaire, vignes de 50 ans, 14%, 1 gramme de sucre résiduel, acidité de 4,5g/l) : le nez se positionne sur des arômes de fleurs blanches, de fruits à pépins (la poire), et d’agrumes avec des notes de mandarine et de légères senteurs de citron. La bouche est sensuelle et riche (elle est à l’image du millésime). Elle présente également une belle longueur….17/20

Vouvray sec Les Argiles 2005 (sol argilo-calcaire, vignes de 30 ans, 14%, 2,5 grammes de sucre résiduel, acidité de 4,5g/l) : le nez se présente plus intense ; il exprime derechef des arômes d’agrumes (l’orange et le citron), de fruits à pépins (la poire), et également d’épices (le gingembre). La bouche est douce, riche, longue….17/20

Vouvray sec Le Clos Baudouin 2004 (sol argilo-calcaire, vignes de 50 ans, ???) : le nez exprime immédiatement de très agréables senteurs empyreumatiques (le caramel blond) ainsi que de belles émanations d’orange. La bouche droite est bien évidemment moins riche et sensuelle que celle de son cadet. Elle possède également une longueur convenable….15,5/20

Montlouis sec Les Choisilles 2004 (sol d’argiles à silex, vignes de 90 ans, 12%, ? grammes de sucre résiduel, acidité de 4,5g/l) : le nez se positionne sur des effluves minérales (les cailloux), des arômes de citron confit, et une nouvelle fois de caramel. L’attaque est ample, le milieu de bouche est rond. Le vin est long et minéral….16,5/20

Le vin suivant n’était pas encore sorti, mais j’ai tout de même eu la possibilité de le goûter.

Montlouis sec Les Choisilles 2005 (sol d’argiles à silex, vignes de 90 ans, ?%,  ? grammes de sucre résiduel, acidité de 4,5g/l) : le nez dégage des notes d’agrumes (le pamplemousse et l’orange), des senteurs minérales (les cailloux chauds), ainsi que des arômes de fruits exotiques. Comme pour celle de son cadet, l’attaque est ample. Le vin est riche, droit, minéral, long. C’est une très belle bouteille !...18/20

Montlouis sec Le Clos du Breuil 2005 (sol d’argiles à silex, vignes de 40 ans, 14%, 2 grammes de sucre résiduel, acidité de 4,5g/l) : le nez est discret et fin. De nouveau nous retrouvons des flaveurs d’agrumes, de poire et minérales. La bouche est fine et minérale, typée agrumes. Un vin qui s’exprime avec finesse….17,5/20

Montlouis demi-sec Le Clos Habert 2005 (sol d’argiles à silex, vignes de 50 ans, 13%, 27 grammes de sucre résiduel, acidité de 4g/l) : le nez se positionne sur des arômes d’agrumes (le pamplemousse et le citron) ainsi que sur des notes de fruits exotiques (j’avais le sentiment d’avoir une mangue bien mûre et juteuse sous le nez). La bouche est avenante, large, longue. On y retrouve les agrumes. C’est une superbe bouteille et le vin que j’ai préféré au cours de cette dégustation….18/20

Pour la petite histoire, j’ai goûté à nouveau ce vin pendant les fêtes. Il était présenté à l’aveugle et son nez dégagé des senteurs dominantes de…… châtaignes !

Montlouis demi-sec Les Tuffeaux 2005 (sol d’argiles à silex, vignes de ? ans, 13%, 34 grammes de sucre résiduel, acidité de 3,5g/l) : le nez présente des senteurs confites d’agrumes (l’orange et le citron) et de fruits à pépins (la poire). Comme pour les autres vins, le vin est équilibré, long. Les notes d’agrumes apparaissent en bouche….17/20

Montlouis demi-sec Les Bournais 2005 (sol argilo-calcaire, vignes de 8 ans, 11,5%, 47 grammes de sucre résiduel, acidité de 4g/l) : le nez est calé sur des flaveurs de fruits exotiques pour l’essentiel (la mangue et la noix de coco). On les retrouve dans une bouche où l’ananas cette fois-ci domine. Le vin est longiligne et minéral. Beau flacon !...17,5/20

Comme pour les Choisilles 2005 le vin n’était pas encore sorti, mais j’ai toutefois pu le déguster.

Montlouis moelleux 2005 (sol d’argiles à silex, vignes de ? ans, ?%, 80 grammes de sucre résiduel, acidité de 3,5g/l) : nez grillé qui s’exprime par des arômes d’agrumes confits (le pamplemousse et le citron), des fragrances de fruits exotiques (la mangue qui surgit dès l’ouverture, et l’ananas qui persiste ensuite), des senteurs d’épices (la vanille) et des émanations empyreumatiques (le café). La bouche est ample, doucereuse, longue, gourmande, et longue qui a besoin de digérer son bois. Très belle bouteille en devenir !...18/20

Les vins possèdent beaucoup de fond. Ils se caractérisent tous par une grande sensualité qui est la marque de ce grand millésime dans les vins de Vouvray et Montlouis. Les notes de poire (comme l’indiquait Jérôme) et d’agrumes se retrouvent dans quasiment l’ensemble des vins au sein desquelles s’exprime plus ou moins fortement la minéralité, les expressions florales, et les effluves exotiques. Ma préférence va aux Montlouis (comme sur les autres millésimes d’ailleurs), et en particulier au Clos Habert, aux Choisilles, puis au moelleux et aux Bournais. Comme l’écrivait Jérôme, cette dernière cuvée devrait à l’avenir retrouver son lit (i.e. être un sec) —qu’elle n’aurait d’ailleurs jamais du quitter—, sauf si le léger imprévu qu’elle a connu au cours de 2005 se reproduit. En effet, de manière peu prévisible, la maturité des raisins a grimpé en flèche sur quelques jours et à de facto transformer le devenir des Bournais… Pour finir, je tiens à signaler que la proportion utilisée de fûts neufs est de 10% pour l’ensemble des vins à l’exception du moelleux élevé dans sa totalité dans 100% de fûts neufs (ce qui est inhabituelle).

Merci Manuéla et François pour cette superbe dégustation… et pour les vins qui ont suivi, mais pour lesquels je n’ai pris aucune note (Le Clos Baudouin 2002, Les Lys 1990, Les Lys 2003… entre autres !).

Cordialement,

David Odet.

Merci David pour ce rebond et cette confirmation : on se retrouve finalement assez.
N'as-tu pas ressenti cette sensation un peu chaleureuse sur ce millésime?

A quoi les Chidaine expliquent-ils cette montée de maturité brusque de Bournais ? Est-ce la jeunesse des vignes qui peut expliquer cette différence avec les autres cuvée ou la différence de la nature du sol ?

Jérôme et David, merci pour ces cr fort intéressants.

Phil, juste l'effet millésime, beaucoup ont eu du mal faire des secs sec, sur Vouvray il y a d'ailleurs beaucoup de vin que l'on pourrai nommer des "secs tendres". Ils recherchent la maturité et parfois la nature les déborde vite.
Ce qui a fait la force des Bournais en 2004, le rend atypique en 2005.

Voilà alors un début d'explication de cette chaleur. Des moûts très riches qui s'ils sont menés au bout de leurs sucres donnent des degrés en alcool assez importants : 14 en moyenne chez Chidaine dans ce millésime, si mes souvenirs sont exacts.

Bonjour à tous,

Comme l'indiquait Laurent avec justesse, les Chidaine se sont faits déborder par la nature en ce qui concerne Les Bournais. Après examen de la maturité du raisin qu'ils ont jugé insuffisante pour faire un grand sec, ils ont décidé de laisser faire Mère Nature afin de la parfaire. Malheureusement, le millésime et ses effets leur ont joué un mauvais tour et ont dépassé leur espérance...

Jérôme, je n'ai pas le souvenir que les vins chauffés (le millésime jouit par exemple d'un bien plus grand équilibre que 2003 malgré la forte richesse des vins)... si c'est dans ce sens que tu utilises le mot "chaleur". En revanche, si tu l'utilises pour évoquer la grande affabilité des vins, je suis complètement en accord avec toi.

David.

Ok, merci des explications : je ne savais pas qu'ils avaient attendu pour les Bournais. Je pensais qu'au moment où ils avaient voulu ramasser leurs secs, ils s'étaient rendu compte que seuls les Bournais avaient monté en degrés. C'est plus clair.

non, pour moi, la chaleur, c'est une sensation alcooleuse, surtout sur la finale.
Certes les vins sont faciles d'accès, mais l'équilibre s'en ressent quelque peu et pourrait être un peu plus vif.

Jérôme,

Comme tu l'auras compris, je ne me souviens pas avoir ressenti que les vins chauffés. Je trouve que les équilibres sont plutôt bons même s'ils ne sont effectivement pas parfaits. En ce qui concerne la vivacité, elle aussi, est perfectible. Mais il est toujours difficile de la trouver dans des vins dont le style est axé sur une présence non négligeable de sucres résiduels; ou bien il faut aller chercher des millésimes comme 2002.

Tu as peut-être raison! Tes commentaires me font douter. J'irai les goûter à nouveau prochainement pour en avoir le coeur net.

Amicalement,

David.

Jérôme, effectivement, les secs ont une légère chaleur en fin de bouche ceci est certainement le prix à payer, car la rondeur, la richesse, la suavité, la persistance du fruit, ne seraient pas là, si les raisins avaient été vendangé en sous-maturité.
Par contre, ils sont riches mais aucun déséquilibre car soutenus par une bonne acidité.

Sur le petit tour que j'ai effectué pour collecter les flacons de notre future dégustation du 03/02, j'ai pu me rendre compte du fait que certains avaient vendangé plus tôt et que du fait, nous sommes sur un autre équilibre fraicheur vivacité mais avec une matière en retrait.
Pour ce beau millésime 2005, il y en aura pour tous les gouts.

Un de ceux qui m'a semblé trouver le bon équilibre, c'est Xavier Weisskopf, le plus surprenant, c'est que ses deux cuvées offrent cette qualité avec des élevages différents.

Clos du breuil 2005, bouteille de la semaine sur LPV, l'article est visible ICI

Merci pour ce beau commentaire, Jérôme.

Il me rend impatient de recevoir mes bouteilles.
Je dois attendre février pour être livré: il y a des Choisilles dans le lot

Amitiés,
Thierry

Bonjour,

première rencontre avec l'appellation montlouis et ce producteur.

Clos du Breuil 2005
Je l'ai acheté il y a 15 jours sans savoir que Jerôme Perez en avait fait sa bouteille de la semaine.
Me voilà maintenant obligé de passer après son salivant commentaire
Je vais donc mon contenter de dire mon plaisir face à ce vin.

Dégusté en apéritif (je ne sais pas trop comment les consommer autrement).
Nez discret sur les fruits blancs, bouche vive et complexe, joliment parfumée sur les arômes du nez, finale un peu poivrée (??) qui lui donne de la profondeur. C'est un vin très fin, ciselé, délicat pas du tout sur le registre de l'exubérance mais tout en discrétion, en retenue et qui m'a complétement séduit par cette trame parfaitement équilibré, fine, tendue, PURE!!!

C'est peu dire que j'ai aimé.

2 petites questions :
- Est ce un vin qui peut ou doit encore gagner au vieillissement ou faut-il le boire dans ses 5 premières années ???
- peut-on se procurer ce vin au domaine ?? ou à la cave insolite ??

Cdt,

Note prémiminaire: je suis passé à la cave insolite le 23 janvier dernier. Ne travaillant finalement pas avec eux - ils ont trouvé un distributeur dans ma région - je peux transmettre ces commentaires non intéressés.

Vins secs

Montlouis Clos du Breuil: le nez est plutôt discret, tout en finesse sur des notes de fleurs blanches et d'agrumes. Bouche sphérique très pure, sans aspérité, et qui contraste avec une finale crayeuse marquée par la tuffeau. Il vaut mieux attendre quelques temps pour en profiter pleinement.

Vouvray les Argiles: nez plus expressif sur la poire et l'acacia. La bouche est plus incisive que la précédente: une acidité ciselée apporte une véritable colonne vertébrale à ce vin de l'attaque jusqu'à la finale, longue et persistante. Une jolie preuve que l'on peut avoir des raisins bien mûrs et un grand équilibre.

Vouvray le Clos Baudoin: le nez paraît plus encore; la poire est ici confite. La bouche est d'une belle ampleur, riche, savoureuse avec cependant une profondeur et une fraîcheur remarquable. Finale gourmande.

Vins demi-secs

Montlouis Clos Habert: nez fin, très floral. Bouche ronde, mûre, ample, de belle longueur. Un vin demi-sec d'un grand équilibre.

Montlouis les Tuffeaux: nez sur la poire confite et les fruits secs. Bouche de grande intensité, avec une matière riche et une texture remarquable. Longue finale épicée. Superbe!

Vouvray le bouchet: nez plus en finesse, mais plus mûr encore avec des notes de raisins secs et d'abricot confit. On pourrait s'attendre à un vin un peu épais, lourd. Du tout: la bouche est cristalline avec une très belle fraîcheur et une grande expression aromatique. Un très beau vin à l'équilibre magistral.

Vin moelleux

Montlouis les Bournais: nez enthousiasmant sur des notes exotiques (ananas, mangue). Bouche admirable conjuguant gras, intensité et complexité aromatique, grande profondeur et équilibre. Finale exubérante sur les fruits mûrs et les épices. Waoh!... Ce vin issu de jeunes vignes est un vrai coup de coeur!

Mes jugements ne sont pas totalement transposables aux précédents. Je n'ai pas été enthousiasmé comme certains par le clos du Breuil. J'ai trouve qu'en 2005 les vouvray était plus à leur avantage du fait d'une acidité plus marquée (mais toutefois d'une grande finesse). D'ailleurs l'ordre de service de Manuela Chidainea l'air d'aller dans ce sens puisqu'elle sert dans chaque catégorie les Montlouis en premier et l'on ne peut que constater une progressivité dans la qualité des vins servis...

Eric

salut,

je vais bientôt goûter Choisilles en face à face avec Foreau, on verra bien...
pour le Clos du Breuil, s'il a eu ma préférence, c'est dans le sens où ce vin m'est apparu plus complet que les autres, mais pas forcément le plus accessible pour le moment.

François Chidaine
Touraine - Sauvignon - 2005

C'est l'entrée de gamme pour 5€60 (ici). Les prix du domaine semblent très humbles malgré sa belle réputation. Ce vin n'est pas tellement mon genre, mais je reconnais un très bon vin pour cette somme très modique.

Nez de fruit, bouche élégante, équilibrée, pure et racée. Longueur impressionnante.

Bébert, pour moi ce n'est pas l'entrée de gamme, mais une gamme qui répond à une autre demande.

Ok, ce fut ma première découverte du domaine, mais maintenant je veux goûter le reste

Phil,

J'ai bu ma dernière bouteille de "Clos du Breuil" 1994 l'annèe passée, pour moi, il était temps..??? par contre le 1997 ouvert avant Noël était formidable, fraîcheur, complexe et très belle longueur.

Jacques

Salut Jacques,

ce 94 fut un excellent souvenir de dégustation (merci à JP Héaumé) : superbe note de truffe blanche. Mais la dernière bouteille dégustée en 2004 m'a montré, comme toi, les limites de ce vin : il avait perdu de sa fraîcheur, commençant à se déséquilibrer sur la forte acidité et laissant apparaître une légère oxydation.
J'imagine que ton 94 venait de la même source que la mienne

@mitiés

oui oui, Phil la même source, et les mêmes conclusions.

jacques

assurément un grand vin : je lui ai trouvé une dimension supérieure à ce que j'ai pu goûter pour l'instant en Loire 2005 sur tuffeau : un vin très complet. Il a même la fraîcheur qui fait un peu défaut aux autres cuvées de ce producteur dans ce millésime si riche : nez citronné, fermé encore mais bien prometteur. Bouche grasse, riche mais soutendue par une superbe acidité. La minéralité est très importante sur la finale d'une longueur digne des grands vins signée par une belle amertume.

au dessus du lot. J'ai bu ce vin en comparaison avec le Clos Naudin du même millésime et le Clos Baudoin. De quoi appréhender les différences de style mais aussi sans doute de choix humain. Chez Foreau, de la rigueur, chez Chidaine, de l'oppulence. trois belles bouteilles quoiqu'il en soit, mais avec une préférence aujourd'hui pour les Choisilles.