Me suis procuré une bouteille de ce vin découvert grâce à une rencontre entre LPViens.

Robe d'un beau jaune doré. Le premier nez est sur la noix (rappelle des notes d'oxydation?), puis sur les agrumes et les herbes.
En bouche c'est un festival entre l'amer (toujours la noix) et le doux, qui termine vers l'acide. Se développent l'orange confite et et la clémentine en milieux de bouche.

Une belle découverte.

erreur corrigée dans le message précédent, je m'étais procuré le chenin et non le sauvignon.
il est parfois difficile de ne pas commettre d'erreur dès lors que le cépage n'est pas affiché sur la bouteille.

cette fois, il s'agit bien du sauvignon. dans le même style que le chenin, mais avec les notes de noix et l'impression de sucrosité moins marquées. un vin qui m'avait plus plu à la première dégustation que le chenin, mais je dirais que cette fois c'est l'inverse, la tension supplémentaire du sauvignon sur le chenin ne suffisant pas à compenser la richesse et la complexité aromatique.

en tous cas, deux vins à goûter !

Ce vin goûté pour la seconde fois ne m'a pas déçu : il offre un nez puissant et atypique, marqué par de jolies notes oxydatives rappelant pour certains le Jura et se développant en bouche sur une belle ampleur présentant de légers arôme de litchis. Ça a du caractère et ça ne laisse pas indifférent. Ça passe bien sur des fruits de mer mais ça devient vite fatigant tellement c'est riche. Une volaille en sauce eût toutefois mieux résisté. Coup de coeur quand même. Très bien.

Bue hier soir.

Epaulée 2 heure avant.
Ouverte en apéritif avec 3 autres convives, puis sur le dessert, des pommes au four.
Une couleur d'un or profond qui provoque de oh et et ah.
Un nez superbe sur les fruits confits, sur l'abricot et sur le coing. (je le ressens encore le lendemain en écrivant ses lignes).
La bouche est merveilleuse. Une attaque superbe, du miel, des coings, une très belle acidité qui équilibre la sucrosité qui ne dérange en rien. Une très belle finesse, une finale d'une longueur infinie (16h ? ())
Mes amis sont enchantés et font de superbes éloges.
Coefficient de buvabilité infini. Bouteille finie malgré les 2 bouteilles pour 4 (l'autre est un rouge)
Il ne m'en reste plus qu'une. Je vais en recommander.

Je rappelle pour mémoire le commentaire de Bettane sur ce vin :
10/20 ("bouquet de pomme amère, absence de finesse et de pureté..." )

Nous n'avons visiblement pas goûté le même vin.

Il y a bien longtemps que le débat concernant ce désormais fameux Quarts de Chaume 1997 de Poirel eut lieu. De grandes joutes entre Michel Bettane et certains internautes eurent comme conséquences - comme toujours - une incompréhension croissante. Autant oublier ceci, car ce ne fut pas glorieux.
Il y eut et existe encore des bouteilles de qualités très variables chez Poirel sur cette période. Problème de bouchon, de conservation de certains lots, etc ?
Nous avions fait vers 2003 je crois, une belle dégustation organisée par Jean-Philippe Héaumé avec un certain nombre de bouteilles (4 ou 5 il me semble), toutes sensiblement différentes, alors qu'elles provenaient de bonnes caves - et que le vin était encore jeune. Cependant, aucune ne présentait de défaut particulier, pas plus que celles que j'ai dégustées. Cela fait bien longtemps que j'ai goûté cette cuvée. Merci de me redonner soif du Quarts de Chaume de Poirel.

Phil

P'titPhilou écrivait:

---

> De grandes joutes entre Michel Bettane
> toutes sensiblement différentes

Perso, j'ai choisi mon camp, celui d'apprécier ce vin à sa juste valeur et tout particulièrement CETTE bouteille bue hier qui a fait l'unanimité.

> Merci de me redonner soif du Quarts de Chaume de Poirel.

De rien. Faut que je repasse commande :)o

> Phil

Château de Suronde – Quarts de Chaume 2004



Robe jaune dorée, scintillante et grasse
Nez puissant de fruits exotiques confits, de coing et de cire
Bouche opulente mais assez fraiche évitant toute sensation de lourdeur, pleine de fruit (coing et fruits exotiques à nouveau) et longue.
Une belle bouteille qui accompagna très bien une amandine aux poires.

Quelle belle bouteille que ce quart de Chaume 1997, il a fait sensation sur un excellent fois gras avec des dés de mangue en gelée de layon, tout en finesse et complexe. Parfait équilibre entre sucre et acidité, parfum subtil d'abricot, de coings , longueur admirable. À noter absolument aucune trace d'oxydation, ou d'evolution avancée. Vin jeune et peut être le meilleur quart de chaumes goûté à ce jour!

Au plaisir
Julien

Quart de Chaume, Château de Suronde, 2001

Je n’avais encore rien goûté jusque là. Le plus grand vin de botrytis dégusté à ce jour.
Magnifique robe ambrée
Nez complexe de miel, de cire et d’encaustique. Puis des notes de poires et de moka. Cela sent le safran, la cannelle, les gâteaux alsaciens de noël, le pain d’épice. Enfin la somptueuse note de truffe blanche qui annonce la minéralité.
En bouche le vin est d’un somptueux moelleux. Riche, étonnamment tonique et acide pour un vin de botrytis. C’est une délicate pâtisserie à base de figue, de datte et de noix. Splendides aromes lourds en fond de verre. Là encore, le vin devient aliment et un transport pour la méditation. Il accompagne fort bien une tarte aux pommes au délicat feuilleté encore chaude bien que ce soit un vin qui se suffit à lui-même. Un truc de vieux devant un feu de cheminée et une peau de bête à ses pieds.
Cliché !

Comme je t'envie !
Nul doute que ce doit être un Grand vin.

Bouteille de Quarts de Chaume, Château de Suronde, 2006 ouverte sur le fromage.

Nez complexe de champignons, de noix, de curry, d'orange. C'est très agréable et équilibré, sans sucrosité marquée. Belle longueur. Un régal sur le plateau de fromage, dont le stilton. Mes amis qui ne connaissaient pas le Quarts de Chaume ont été conquis.

Olivier

Bonjour,

Château de Suronde - Coteaux du Layon Chaume 1979

Bouteille ouverte l'après-midi et dégustée le soir.

La robe est ambrée et limpide.
Le nez est assez peu expressif (mais je suis enrhumé...).
Je ne sais pas si c'est typicité de l'appellation "Coteaux du Layon Chaume" (d'ailleurs si quelqu'un pouvait m'en dire plus sur cette appellation...) ou si c'est dû à l'âge du vin, toujours est-il que le vin se goûte plus sec que ce à quoi je m'attendais, avec des notes de pêche, puis d'ananas, avec une belle finale acidulée et en toute fin de bouche, une surprenate pointe de cumin.

Beau vin, bien équilibré et d'une remarquable fraîcheur pour ses 33 ans.

Yan

Vin de Table du Château de Suronde

[size=small]Ce vin de table est issu exclusivement de sauvignon planté sur des parcelles sises sur l'aire d'appellation Quarts de Chaume. C'est une cuvée qui m'a réconcilié avec ce cépage et offrait un visage très original à sa sortie. Quelle joie ce fut de retrouver cette bouteille au hasard de ma cave hier et de l'ouvrir au retour à la maison, en pensant à Francis Poirel mais également en espérant beaucoup de son évolution. Un LPVien aurait-il goûté récemment ce sauvignon sur des millésimes plus récents ? Sur le bouchon, le millésime indiqué est 2004.[/size]

Robe dorée brillante.
Le nez montre dès l'ouverture une jolie complexité, sur les fruits exotiques, la pêche, et une petite touche de fruits rouges originales.
La bouche est à l'avenant, solidement construite sur une matière mûre, une acidité très intégrée. Ce vin est puissant, possèdant du volume et du gras, de bonne longueur. Seul léger défaut : une finale sur une pointe d'alcool qui enlève un peu d'élégance. De mémoire, les sauvignons 2001 et 2002 étaient un peu mieux équilibrés, mais m'en reste-t-il encore ?
L'ensemble est harmonieux et le vin est stable, excellent compagnon de table. Cette bouteille a bien évolué et quel plaisir de retrouver ce vin après quelques années de cave. Il n'y a visiblement pas d'urgence à finir cette cuvée sur ce millésime.

Phil

[size=small]PS : quand je relis ce que j'ai écrit il y a quelques années, en 2005/2006, je mesure le chemin parcouru et le regret de mots déplacés dont je rougis encore. Bertrand, à nouveau, je vous présente mes plus sincères excuses... qui s'adressent aussi à Michel Bettane.[/size]

Château de Suronde Quarts de chaume 2002

Couleur : or foncé.
Nez : très expressif, sur les abricots secs, les fruits confits, le miel, le coing. On sent déjà beaucoup de fraîcheur, très subtil.
Bouche : toute en finesse, on retrouve les arômes du nez, un tout petit peu de noix en fin de bouche aussi. Beaucoup d'acidité, très frais. Si on doit vraiment trouver un défaut ce serait peut-être un léger manque de concentration, mais on y perdrait peut-être en finesse. A noter que le vin s'est amélioré après quelques heures d'ouverture.
Finale : bonne longueur, fraîcheur, acidité. La bouteille ne fait pas long feu.

Très beau liquoreux, sur une année soi-disant moins bonne que 95, 96, 97 mais avec beaucoup de finesse et de fraîcheur.

P'titPhilou écrivait:

---

> Vin de Table du Château de
> Suronde
>
> [size=small]Ce vin de table est issu
> exclusivement de sauvignon planté sur des
> parcelles sises sur l'aire d'appellation Quarts de
> Chaume. C'est une cuvée qui m'a réconcilié avec ce
> cépage et offrait un visage très original à sa
> sortie. Quelle joie ce fut de retrouver cette
> bouteille au hasard de ma cave hier et de l'ouvrir
> au retour à la maison, en pensant à Francis Poirel
> mais également en espérant beaucoup de son
> évolution. Un LPVien aurait-il goûté récemment ce
> sauvignon sur des millésimes plus récents ? Sur le
> bouchon, le millésime indiqué est
> 2004.[/size]
>
> Robe dorée brillante.
> Le nez montre dès l'ouverture une jolie
> complexité, sur les fruits exotiques, la pêche, et
> une petite touche de fruits rouges originales.
> La bouche est à l'avenant, solidement construite
> sur une matière mûre, une acidité très intégrée.
> Ce vin est puissant, possèdant du volume et du
> gras, de bonne longueur. Seul léger défaut : une
> finale sur une pointe d'alcool qui enlève un peu
> d'élégance. De mémoire, les sauvignons 2001 et
> 2002 étaient un peu mieux équilibrés, mais m'en
> reste-t-il encore ?
> L'ensemble est harmonieux et le vin est stable,
> excellent compagnon de table. Cette bouteille a
> bien évolué et quel plaisir de retrouver ce vin
> après quelques années de cave. Il n'y a
> visiblement pas d'urgence à finir cette cuvée sur
> ce millésime.
>

>Ça faisait bien longtemps que je n'avais plus goûté un sauvignon de Francis Poirel. Chose faite vendredi dernier. Sauf erreur de ma part, ça doit être un de ses derniers millésimes, non ?
Je souscris pleinement à la description fort bien faite par l'ami philou. Ce vin, d'abord un peu pataud, s'est considérablement amélioré à l'aération et offrait une palette aromatique et un équilibre divins. Il ne souffre d'aucune évolution excessive et se révèle en pleine forme.
Un vrai vin de plaisir.

Denis

J'en avais ouvert une bouteille l'an passé et il m'avait semblé légèrement oxydatif pour ne pas dire en début d'oxydation. Ce n'était toutefois pas désagréable pour un juraddict comme moi et le vin était parfaitement fondu à part cette caractéristique.

Dégusté au Wine by One à Paris :

Quarts de chaume Chateau de Suronde 2006
(pas de note prise sur le nez)
Bouche glycérinée complexe, sur la noix, avec des notes de coing et de pêches, bonne longueur
TB-

Château de Suronde - Anjou blanc 2010

Bue sur un colin sauce chien (avec de la tomate notamment, aucun canidé n'a été blessé durant cette recette je vous rassure), cette bouteille m'a ravi. Un superbe équilibre entre fraîcheur et matière, comme je les aime.
On est à la fois sur une trame tendue pour souligner la chair du poisson, mais la densité est là, et tant mieux car il fallait quand même un peu de répondant pour tenir tête à la sauce.
Le chenin commence à quitter ses habits de jeunesse (des notes de pommes vertes toujours, mais très agréables) pour aller sur un territoire plus mielleux, mais sans lourdeur ni excès.
Quand je vois que j'ai débouché cet Anjou probablement un peu tôt, je me dis que ma patience va être mise à rude épreuve avec mes Quart de Chaume du même millésime...

Mickaël

Chateau de Suronde, VDT de France, 2004 (bouchon)

Beaucoup de plaisir avec ce vin!

Un nez puissant, complexe, franc sur les fruits blancs (poire mûre), à noyaux (abricot, pêche), avec des notes exotiques et épicées
Evidemment à des années lumières des arômes variétaux du sauvignon, ça en est même troublant...!
Caractère Oxydatif très léger et bien intégré
Grosse maturité que l'on retrouve en bouche.
On est sur le fil, mais malgré ses 14,5%, l'équilibre est là, car il y a de la fraicheur, une certaine tension.
Bouche pleine, linéaire qui s'étire longuement.

Très bien (et sans aucun signe de fatigue après 10 ans!)

François

Château de Suronde - Quarts-de-Chaume 2002
Robe or intense. Nez botrytisé, encaustique, épicé, confit. Bouche très fraîche malgré la richesse, ample, très bien équilibrée et longue. Manque peut-être un peu de netteté pour être qualifié de grand. Très bien

Luc

Bu ce soir chez Daniel, un Coteaux du Layon 2009 du Château de Suronde..

Un très beau nez sur le raisin de Corynthe et l'abricot sec.
Une bouche savoureuse qui offre les mêmes fruits secs. Elle est concentrée, volumineuse, douce et elle possède une acidité qui lui évite toute lourdeur. Celle-ci se perçoit en milieu de bouche et s'impose dans la longue finale à laquelle elle donne de la fraîcheur.

J'ai beaucoup aimé.

Château de Suronde - Quarts-de-Chaume 2002

Joli vin, bien construit, a besoin d'aération pour s'exprimer.

A l'ouverture, il lui manque une petite note oxydative pour apporter de la fraîcheur en finale.

Le lendemain, la note oxydative est arrivée et améliorait beaucoup le vin, lui donnant une fraîcheur et une complexité bien supérieures.

Affirmer qu'une note oxydative apporte fraîcheur et complexité me semble assez discutable.
Le 2003 dégusté pendant les fêtes n'était pas oxydatif du tout, et pour moi, c'est bien mieux comme ça.

Luc

Château de Suronde - Quarts-de-Chaume 1997

Robe d'un bel acajou.
Nez pur sur l'abricot, la clémentine, le sucre d'orge, le coing. Beau et riche.
En bouche, ça garde de la fraîcheur malgré une liqueur très riche. C'est riche de fruits jaunes, le volume est magnifique et la finale sur le confit.

Très bien

Julien

Dégusté avec le CRD-LPV Belgique :

Château de Suronde - Quarts de Chaume 2005 - 17/20
Robe acajou. Superbe nez, raisin de Corinthe, figue, date, miel, botrytis. En bouche, c’est liquoreux, ample, gras, et conserve une très belle fraîcheur. La finale parvient à éviter toute lourdeur, reste salivante et appelle la gorgée suivante. Excellent.

Luc

Château de Suronde - Quarts-de-Chaume 1997



Bon, je ne compte pas faire ici un CR classique, ce ne serait pas juste pour cette bouteille, et par ailleurs vous en avez déjà un deux messages plus haut écrit avec talent par Julien. Non, ici, je vous relate davantage une expérience involontaire, à savoir la dégustation d'un fond de bouteille oubliée au réfrigérateur pendant plusieurs mois. Oui, j'ai bien dit plusieurs mois, et pas jours ou semaines. Et bien, contre toute attente, il n'a pas dit son dernier mot, bien au contraire, et c'est toujours très agréable à boire. Bon, un poil plus oxydé sans doute que dans le CR de Julien, avec des notes tourbées, mais le vin n'est nullement passé, il reste parfaitement équilibré, avec une belle sucrosité et une fraîcheur sans faille. Comme quoi, ces vins, quand ils sont bien nés, semblent quasiment indestructibles.

Luc

ce n'est pas ce millésime précisément qui avait fait polémique à une certaine époque descendu par un célèbre critique ?

lapassionduvin.com/p...

Luc

C'est intéressant ces notes tourbées
J'ai un ami dans la Sarthe qui a de tres vieux millésimes. En Jasnieres. De temps en temps on remonte dans le temps. 1931, 1921 et une fois on est remontes à 1834. Le chenin en vieillissant me semble en effet prendre des notes tourbées, avec une gamme d'arômes proches des grands alcools, armagnac ou cognacs tres vieux.

Thien

Thien

Les notes tourbées c'est plutôt sur les malts (et souvent ceux d'Islay) en général non ?

Eric