J'ai bu également ce vin voici quelques mois à la maison avec l'ami JB il n'a malheureusement pas pu survivre à notre voracité! Et il aurait pu encore attendre en cave de nombreuses années. Je retrouve bien les sensations décrites plus haut.
Bravo au vigneron
R

Domaine Richard Leroy - Les Noëls de Montbenault 2011
Excellentes noix de Saint Jacques snackées.
La claque de la dégustation pour moi, qui a éclipsé le Meursault de Coche (d'où mes souvenirs succincts sur ce vin).
Nez superbe, fumé intense, enjôleur qui laissera apparaitre quelques notes de fruits jaunes au fur et à mesure.
La bouche est un modèle d'équilibre ; énorme tension mais qui sert à transporter une matière tout aussi impressionnante de fruits jaunes bien mures et d'agrumes, très léger gras et quelle longueur ! Magnifique...
Le nez mailloche à fond mais la bouche raconte autre chose, on se demande bien ce que cela peut être.
Nous sommes perdus mais assurément conquis par ce vin



En savoir plus sur lapassionduvin.com/f...

Domaine Richard Leroy, Anjou, Les rouliers 2009

Bu en juillet 2017, je reprends mot pour mot les notes de mon CR de décembre, car le vin est toujours aussi bon, d'une très grande classe :

"Nez sur la pomme, le coing, le miel, les agrumes, la paille. Expressif et précis.
Bouche un ton au dessus avec un gros volume, une acidité parfaitement maitrisée et une gamme aromatique très importante", (je rajoute) : sur le coing, le citron vert et une pointe de pommer granny.
"Finale très longue où l’acidité intègre le palais, sur le coing et un trait de végétal. Grosse tension, classe".

Excellent,

Cdt,

Seb

Domaine Richard Leroy : Les Noëls de Montbenault 2006

Ouvert sur un coup de tête sans préparation spécifique.
Servi un peu frais
Robe légèrement doré ( la photo est trompeuse )
Bouchon parfait


Nez sur de jolis fruits blancs très légèrement rôtis : abricot , pomme , poire , coing
Je pense à un berlingot aux fruits .
Aucun caractère oxydatif.
En bouche l’attaque est étonnamment grasse sur un panier de fruits blancs . Le côté légèrement toasté renforce la sensation de complexité. Je retrouve des notes safranées .
La longueur est importante. L’acidité est peu prégnante et les amers fins affleurent en fin de bouche . L’equilibre est superbe .
Grand Vin

Domaine Richard Leroy, VDF, Les Noels de Montbenault 2014

Je suis conscient que boire un vin de Richard Leroy de moins de 5 ans peut constituer, selon les dires du vigneron, un infanticide. Mais quelques dégustations de millésimes récents (hors 2011, ne remuons pas de mauvais souvenirs) inclinent toutefois à tester les cuvées (voir les CR précédents). C’est chose faite avec ce Noel 2014. A l’ouverture, je ressens que ce qui s’est passé avec les 2011 va recommencer : énorme (énorme, pas d’autres mots) réduction (pétard mouillé pour apporter une image), liquide gazeux type Orangina, aromatique - derrière le pétard – de pomme, de camphre, un trait végétal, robe trouble jaune foncé / orangé . Je décide de procéder à une aération énergique et de remuer la bouteille pendant 5 mn : beaucoup, beaucoup de gaz s’échappe de la bouteille, dont le contenu est ensuite carafé. Bu une heure après, le vin est moins réduit au nez, la pomme et le coing sont là. Attaque de bouche sur l’allumette puis sur le coing, gros creux en milieu de bouche à tel point qu’on croit que le vin va s’effondrer. Ce serait l’enterrer trop vite car la finale est d’une très grande longueur, dotée d’un énorme volume et d’une acidité intégrée qui fait saliver et fait apprécier le vin (ouf, il était plus que temps).
In fine, encore une bouteille qui déroute, qui pousse à la réflexion (sur la conception du vin de son auteur, sur la façon de le boire et sur ses propres attentes ; sur sa préparation également) : si cette fois le vin n’est ni oxydé ni imbuvable en raison de la réduction, il n’apporte du plaisir que grâce à cette finale hors norme. Ne le condamnons pas et laissons lui le temps de se mettre éventuellement un jour en place car en ce moment (sur cette bouteille), ce n’est pas le cas.


Cordialement,

Seb

Domaine Richard Leroy, VDF : Les Noels de Montbenault 2009



Jolie robe dorée
Nez complexe sur la poire , le coing et les fleurs blanches , un peu de cire .
En bouche l’attaque est toujours aussi puissante et franche sur une acidité qui s’équilibre sur les agrumes avec une pointe d’épice . La fin de bouche s’éternise sur une très belle acidité . C’est à ce moment que l’on perçoit la grandeur de ce vin mais également sa jeunesse. Après plusieurs minutes sa présence est encore indiscutable...
EXCELLENT

La folie sur les prix du domaine, voici ce que je vois sur un site aujourd'hui...

Les bras m'en tombent...
J'ai retrouvé ma commande de Novembre 2010:

De la folie, surtout lorsque comme moi on a dégusté deux fois les vins du domaine, deux fois daubés, dont l'une est peut-être le pire blanc jamais bu...
Ce qui pose tout de même des questions (variabilité de la qualité des lots entre autres...).

Domaine Richard Leroy Les Rouliers 2015
Bouteille à peine arrivée en cave que déjà décoiffée pour un repas sans chichis
Le nez montre une très légère réduction qui va vite s'estomper pour laisser place à un mélange de fruits à chair blanche (plutôt poire) miel et poivre blanc.
La bouche présente une densité pas banale, on a affaire à un truc sérieux!! Elle est ample sans creux et se termine avec une belle rémanence acide qui prolonge le plaisir. Dans quelques années ça va être terrible je pense. Et dire que Noëls est sans doute encore au dessus. Je vais sans doute céder bientôt à ses sirènes:D
Par ailleurs impossible pour moi de placer ce vin dans la mouvance "nature", c'est dire tout le bien que j'en pense!!

impossible pour moi de placer ce vin dans la mouvance "nature", c'est dire tout le bien que j'en pense !!...

...bien dangereuse formulation par les temps qui courent, qu'un sophiste distingué, pourrait retourner en toute bonne mauvaise foi, ainsi :

impossible pour moi de placer ce vin dans la mouvance "nature", c'est dire tout le bien que j'en pense !!

donc à l'inverse, en toute logique : possible pour moi de placer ce vin dans la mouvance "nature", c'est dire tout le mal que j'en pense !!

ce qui risquerait de te précipiter fort injustement dans le clan des présumés anti "nature" !!!

La place accordée à ce sujet divisant la rédaction de la RVF, dont le dernier numéro témoigne largement et dont j'ai fait écho ici , semble confirmer que les pro n'échappent pas à la confusion ambiante...

Pour ma part, je n'ai bu que trois ou quatre bouteilles de Richard Leroy, déjà un peu âgées, (Rouliers et Noëls) qui m'ont paru à chaque fois, vraiment exceptionnelles, à haute personnalité, très loin du genre clone. Mais vu les réserves parfois évoquées, peut être avons nous eu de la chance.

Daniel

ce qui risquerait de te précipiter fort injustement dans le clan des présumés anti "nature" !!!

Daniel,

Rachid a déjà fait assez souvent cas de son intérêt grandissant pour les vins "natures" que pour ne pas être suspecté de les dénigrer.
comme ici par exemple et entres autres où il dit "Et c'est un amateur de vins natures qui vous le dit"

jlj

daniel popp écrit: impossible pour moi de placer ce vin dans la mouvance "nature", c'est dire tout le bien que j'en pense !!...

...bien dangereuse formulation par les temps qui courent, qu'un sophiste distingué, pourrait retourner en toute bonne mauvaise foi, ainsi :

impossible pour moi de placer ce vin dans la mouvance "nature", c'est dire tout le bien que j'en pense !!

donc à l'inverse, en toute logique : possible pour moi de placer ce vin dans la mouvance "nature", c'est dire tout le mal que j'en pense !!

Curieuse logique

Petit rappel : Un sophisme est une argumentation à la logique fallacieuse. Merci Wikipedia

Non, on reste sur Richard Leroy.

hé Jean-Luc, don't forget le smiley et la fin de la citation de Rachid :

Et c'est un amateur de vins natures qui vous le dit, ceux qui me plaisent et me donnent du plaisir hein, vous savez lesquels évidemment. Ceux qui sentent durablement la crotte de poule, l'étable ou le vernis à ongles, je n'en veux pas !

ouf, merci Rachid, je n'en ai jamais douté une seule seconde.

Daniel

Bonjour
visite express comme dit plus haut à Richard Leroy après un déjeuner à Saumur avec un pote vigneron et son épouse. J'avais promis à Richard de seulement passer lui claquer la bise et de ne pas stationner!! Mais traquenard oblige on est restés QUE deux bonnes heures. Le temps de bavarder avec ce vigneron attachant au passé "lourd" de dégustateur pointu et maintenant de vigneron exigeant et perfectionniste. Le temps aussi de goûter les 16 en fûts et aussi quelques autres vins issus de ses mains expertes. Les 16 ont un jus hénaurme et un côté franchement jubilatoire, c'est assez difficile à recracher tant la gourmandise, la profondeur et la précision sont là. De mon point de vue ça se gâte en bouteille avec apparition de phénomènes complexes d'autolyse avec parfois des arômes de réduction tenace, ce qui n'est plus dans mes préférences. Une seule solution: la patience qui récompense largement ceux qui ne sont pas des buveurs cracheurs compulsifs!!!
Richard aime se livrer à des expériences évidemment à l'aveugle comme faire boire un 2009 ( Noêls) soufré à côté du même où le soufre est absent et de noter malicieusement les réactions des uns et des autres. Personnellement j'ai une préférence pour la bouche du sans soufre et pour le nez du soufré (faiblement quoi qu'il en soit). Les 11 que je trouvais "horriblement" réduits présentent désormais des nez que je trouve acceptables même si je vais encore attendre.
Au total accueil adorable et vins de première bourre!!!

Merci Richard et à bientôt

R

Bu lors du réveillon pour accompagner un Grands Teppes de Ganevat, on joue un peu la carte des ignorants et c’est un
Domaine Richard Leroy, VDF, Les Rouliers 2015 qui est ouvert (après avoir lu un CR sur l’ouverture de cette bouteille en ce moment) : bon, encore une fois, la bouteille prête à discussion : énorme réduction à l’ouverture, CO2 qui donne un type Orangina, je secoue la bouteille 5 fois par intervalle de 5mn pendant 30mn pour enlever le gaz (j’ai l’appréhension d’une refermentation type 2011), qui finit par partir … et la réduction/allumette ne s’en va pas complètement au nez. Fatigant car elle empêche d’en profiter. La bouche en revanche, bien qu’un peu réduite, est d’une grande classe, d’une très belle tension, ciselée sur le coing, la pomme, les agrumes. Grande longueur pour un vin vertical, et je perçois alors les qualités contenues dans les derniers commentaires laudatifs à son égard. Mais ce nez terriblement réduit ternit l’impression d’ensemble. Et il est bien dessous, même en bouche, du Ganevat.

Bien +, car la bouche est tout de même vraiment belle.
image: lapassionduvin.com/f...

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Cordialement,
Seb

Domaine Richard Leroy, VDF, Les Rouliers 2015

Mon caviste préféré a décidé de goûté ce flacon avant d’aller chercher les 2016...


Ouvert et servi sans précaution particulière.




Léger perlant à l'ouverture qui disparaît assez vite .
Au nez légère réduction ( sur la noisette ...) puis les agrumes deviennent omniprésents. Le vin est assez peu expressif .
En bouche la tension est accompagnée d'une acidité très importante mais particulièrement élégante. On retrouve bien les agrumes .
Longueur superbe .
Un vin très ( trop ) jeune qui ne se livre pas totalement.
BIEN pour le moment .

Domaine Richard Leroy, Noëls de Montbenault, 2008

Bonjour, voici quelques jours ce superbe vin issu d'une toute petite récolte (gel il me semble cette année là). La robe est d'un jaune bien prononcé avec une belle aromatique sur la poire et les épices. La bouche est diabolique de pureté et de volume le tout enserré dans une trame acide qui tient cette matière presque violente. Le vin étonne et impressionne tout le monde. Le Gueule de Loup de Goisot 2010 ne s'en remettra pas de passer derrière, pourtant il est réussi et ne démérite pas et c'est mon épouse qui le qualifie le mieux:
" le Goisot est bon mais il est très fluet après le chenin"

R

Domaine Richard Leroy Savennières 2016
Magnum

Vin sans souffre.

Petite parcelle de 32 ares environ il me semble, Richard l'a cultive en fermage.

Une senteur d'agrume, en bouche le citron vert, puis fruits jaunes acides.
Un vin d'une pureté extraordinaire d'une acidité tranchante rien de dépasse, c'est majestueux, une très grande longueur en bouche, d'une grande amplitude.

Mon meilleur vin blanc dégusté à ce jour dans ma faible expérience de degustateur, et dire que je ne connaissais pas le chenin il y a 3 ans...

Cette année j'ai été conquis et stupéfait par les vins sans souffre surtout qu'à l'aveugle impossible de trouver du sans souffre, entre autres Balthazar (très grand également), domaine de l'anglas.

JP

Bouteilles ouvertes au cours d'un repas.

Richard Leroy Les Rouliers 2015
Bouchon en liège naturel 49x24
Ouverte 12 heures avant consommation. A l'ouverture le nez était très réduit avec beaucoup d'acidité.
Pendant le repas, le vin s'est ouvert avec des notes de pommes et de fruits.
La bouche présentait une très grosse acidité presque dérangeante.
C'était mieux en mangeant sur le tartare de saumon.
Bien

Je reste curieux de goûter plus vieux, en l'état le vin m'a un peu déçu.

d'une dégustation organisée par un caviste :

Les Noels de Montebenault 2016
Il y a du monde dans ce vin c’est opulent, avec un léger goût de souris (qui serait en perte de vitesse avec le temps parait-il). Le vin parait gras, pourtant bien droit.
A cause du gel, le rendement a été faible 16hl/ha et il n’y a pas eu de Rouliers cette année-là.

Les Noels de Montebenault 2015
Un vin plus tranchant, très « pierre à fusil », perlant.
Recolté le 13 septembre, 13.2 d’alcool, ph très bas : « un athlète » dit Richard Leroy, il tiendra dans le temps.

Les Rouliers 2014
Il n’y a pas eu de Noels de Montbenault cette année là (post edit : Le caviste n'a pas du en trouver...). On passe sur les Rouliers avec un sol de schistes. Il y a un peu de sucre résiduel (4g), un peu de SO2 et le vin a fait sa fermentation malolactique. Du coup il apparaît plus rond et plus court, c’est un très bon chenin, plus « conventionnel ».

Les Noels de Montebenault 2013
Il a l’opulence du 2016 et le tranchant du 2015, toujours ces notes de pierre à fusil. 12.5 d’alcool et léger perlant. Grand vin. Super accord avec une tomme de chartreuse.

Oui, on aurait bien aimé poursuivre cette mini verticale…

Il n’y a pas eu de Noëls de Montbenault 2014 ?
Ah bon...
www.idealwine.com/fr...

leicadr écrit: Il n’y a pas eu de Noëls de Montbenault 2014 ?
Ah bon...
www.idealwine.com/fr...

Bonjour,

En effet, Il me semble bien en avoir en cave. Rudy serait-il sorti de prison?

Je crois même l’avoir dégusté mi-2017 et c’était totalement réduit en l’état; un vrai pneu brûlé.

Dégusté sur une semaine, conservé dans une carafe au réfrigérateur, le vin était inoxydable. Un jus énorme.

Il m’avait donc semblé que le vin devait être attendu longtemps.

Bien à vous

Tonio

Après les goûts et les couleurs...

Il y a bien eu des Noëls 2014
Les premiers bus étaient top
Les suivants extremement réduits

A attendre (oublier ?) en cave

Il y a du monde dans ce vin c’est opulent, avec un léger goût de souris

Si comme moi vous n'êtes pas familier avec le goût de souris, voici deux liens qui expliquent de quoi il retourne (le 2e tacle un peu un LPVien d'ailleurs):
lien 1
lien 2

Bibi

avant de me faire reprendre par certains ( ), il y a aussi un fil sur ce sujet dans l'océan de savoir et de partage qu'est ce forum:

Une souris au fond de la gorge

je me demande qui dit le plus de connerie (bon en même temps c'est son fond de commerce) entre Berthomeau et le lpvien moqué.
En l'occurrence, il se prend bien la tête pour pas grand chose car quand on a identifié une fois cette sensation qui s'affiche essentiellement en retroolfaction, on ne l'oublie pas.

Bonjour
deux réflexions sur ce fil
- il y a bien des NdM en 2014 et ils ne sont pas le fait de Rudy mais de Richard Leroy lui même puisque j'ai pris mes bouteilles chez lui! Sur les dernières livraisons de Noêls il n'y avait pas de souris mais un véritable ragondin. Celle ouverte au domaine depuis plusieurs jours montrait un profil plutôt séduisant avec un jus tonique et hénaurme. Malheureusement il y des phénomènes de réduction tenace qui demandent des années à disparaître comme si le vin se protégeait durablement "par ses propres moyens"!!
- bien d'accord avec Enzo, Berthomeau dit des c... enrobées dans un verbiage pas passionnant de mon point de vue. La souris pour qui y a été confronté ne s'oublie pas!!

Et quand sa sent la ferme ?

Bon dsl pour le 2014, je vais corriger