><

Sans en etre completement sur, la difference tiendrait peut etre à l'acidité fixe qui devait etre de 5,5 voir 6 g/L en 2002, et un degré alcoolique moindre.

d'autre part le ph doit aussi etre different (differents acides)

en somme je penche pour l'analyse de Phil

1 gr de plus d'acidité pour 4 gr de SR, et l'equilibre en est totalement different ...
le Mont 2002 est Enormeeeeeee, 5 bt que je garde precieusement pour dans ....? 10 ans pour la prochaine ...?

enfin d'apres le site de la maison Huet, le degré de source sure Laurent(ahahah) est de 12,73% et non 13,12 ...

jull

Jull,

12,73 titre alcoométrique en volume
13,12 titre alcool total

Ph 3,13

Mont sec 2002
6,55 g d'acidité
11 g de sucres résiduels
env. 12,50 %

C'est pour moi un chenin superlatif, vinifié en moelleux, et j'ai eu la chance de goûter nombre d'excellents ou grands vins dans cette catégorie.

Oui, grand vin, comme son frère le Clos du Bourg première trie 1989 et son compère le Moelleux Réserve 1989 de Foreau. Des merveilles que je laisse dormir pour le moment.

Des merveilles que je laisse dormir pour le moment

Elles sont pourtant à point.

Ma cave est fraîche, j'attends encore l'occasion propice (je n'en ai pas encore beaucoup). Mais le tire-bouchon commence déjà à frémir !

Le moelleux 1989 de Foreau est déjà superbe. Je m'en suis régalé sur un dessert corsaire chez Roellinger !

Ma première bouteille de ce Clos du Bourg Moelleux 1ere Trie 1996. Une merveille. Délicat en sucre, d'une tension acide merveilleusement équilibrée et surtout d'une minéralité (goût de terre, voire de pierre à fusil, de cailloux), très calcaire, absolument merveilleuse. Ça se boit sans forcer, à petites gorgées qui ravissent le palais de cette tension parfumée et totalement équilibrée entre le sucre, l'acidité et le côté terrien de ce vin. Un vrai must. Une émotion rare qui, à mon avis, met à des années lumière la plupart des autres moelleux et, en particulier, l'énorme majorité des sauternes.

Philippe

05/ 06/ 07/ 08 mai 2007.
Programme : - le millésime 2007 [apparemment, ça n'a pas été facile] : 2 secs, un 1/2 sec, un moëlleux 1ère trie.
- Plus cuvée constance 2005
- Premières tries 1989 : haut lieu & clos du bourg
- 1997 : la trilogie du domaine.

Quelle dégustation !

2007 X(
Tu m'étonnes que ce ne soit pas facile

Ca passe vite : j'encave à peine mes 2005 qu'il faut déjà penser aux 2006 !
Je suis allé il y a 2 ans à ces portes ouvertes, c'est très sympa, en particulier parce que Noël Pinguet prend un peu plus le temps de discuter avec ses clients, ce qui est trop rare quand on passe au domaine dans l'année.
Et puis, dans un second temps, il est agréable de remonter la route de quelques mètres et d'aller voir le maestro Foreau.

philippe loiseau écrivait:

---

> 05/ 06/ 07/ 08 mai 2007.
> Programme : - le millésime 2007 : 2 secs, un 1/2
> sec, un moëlleux 1ère trie.
> - Plus cuvée constance 2005
> - Premières tries 1989 : haut lieu &
> clos du bourg
> - 1997 : la trilogie du domaine.
>
> Quelle dégustation !

Ouais, ouais, c'est pas le millésime 2007 qui est dégusté, c'est bien 2006.

Huet Vouvray Le Mont 1ère trie 96

Robe or pâle

Le nez, poire et fleurs, me paraît encore sur la réserve. Sensation de botrytis. Corps très pur, ciselé, sobre, qui attaque élégamment sur le gras et la glycérine, avec un milieu pulpeux plus que structuré. Superbe mariage de sucre, de fruit, de minéral et d’acidité intégrée. Si la concentration n’est pas manifeste à l’attaque, elle le devient surtout en finale, longue, vive et minérale, magnifique de tension et de profondeur.

Je n'ai guère d'expérience sur avec les vins de Loire, mais je dirais que ce vin n'est encore qu'au début d'une très longue vie.

Yves Zermatten

Juste pour info : ceux qui n'ont pas encore encavé de 2005, en particulier de Mont sec et demi-sec, doivent se dépêcher s'ils veulent le faire. Ces cuvées ont disparu du nouveau tarif, mais il en reste encore un peu à la propriété.

Mont sec 2005
ouvert au débotté, après un rapide passage au réfrigérateur

Même si la température était loin d'être idéale au départ, la finesse du nez et de la bouche perçait déjà. En outre, l'acidité mûre et la richesse contenue de ce vin, notamment grâce à la "minéralité" sous-jacente issue de ce grand terroir de Vouvray en font une très belle bouteille. Pas de sensation de "chaleur", même servi à env. 16/18 °C ; équilibre, longueur, impressions tactiles d'une finesse que je n'ai croisé que chez les plus grands, comme son aîné 2002 (à l'équilibre différent, le 2005 me paraissant plus "classique"), qu'il rejoint dans la légende des grands Vouvray. A oublier quelques années en cave, bien que ce soit extrêmement "buvable" (sapide) aujourd'hui.
A 13 €, c'est du délire !

Bonjour,

Ouvert ce week-end en compagnie de Laurent Lab et Luc Javaux.
Une bonne balance et une certaine élégance mais me manque de punch, de profondeur et de tension. Bonne bouteille sans plus.

???? Marc
degusté cette bouteille cet apres midi aux portes ouvertes, on ne peut pas trop lui reprocher son manque de punch et de tension, tellement il est vif!! presque trop d'ailleurs
gouté à coté le clos du bourg 96, bien plus "sage", fin et cmplexe

jull

Effectivement, il ne manque pas d'acidité mais peut-être un peu de volume. Personnellement, j'ai bien aimé.

Luc

Luc et Jull,

C'est une question de goût et référence. J'ai des rieslings auslese/spätlese ou un bon jurançon en tête quand j'ouvre une telle bouteille. Sans doute j'ai tort et on doit plus juger un vin sur ses propres mérites. Mais soit.

C'est vrai la bouteille est faite dans un style aérien. Bien doté de l'acidité nécessaire. Mais il me manquait du volume pour le considérer comme un grand. C'est ça que j'ai voulu exprimer. Vous avez raison: la tension est là en largueur mais il me manque du volume et gras. Bonne bouteille mais ne me donne pas de frissons.

ok je suis plus en phase

jull

Ce week-end c' était les portes ouvertes chez Huet. Comme d' habitude une belle gamme de vins pétillants, mousseux, secs et demi secs. Mais cette année j' ai été particulièrement sensible aux vins moelleux qui étaient proposés à la dégustation :

moelleux : Le Mont 1985, arrivé à maturité dans un style assez léger. Le Haut-Lieu 2003 est très bon aussi, mais c' est le Haut-Lieu 2005 qui domine la série, plus élégant.

Moelleux 1ères tries : à ma grande surprise je goûte beaucoup mieux le Clos du Bourg 2006, que le Haut-Lieu 2003, un peu mou à côté. Le Mont 2005 est encore un ton au dessus, mais c' est le Mont 96 qui domine cette fois-ci la série : un vin déjà très expressif, qui reste vif, même si je lui trouve un manque de densité ce jour-là.

Moelleux 1ères tries 1997 : après tous ce qu' on peut lire sur la qualité des 96, j' étais étonnés de voir la supériorité très nette des 97, sur toute la série: ils sont nettement plus expressifs. Est-ce que les 96 demandent encore de la patience, je ne sais pas, mais le Mont 96 et le Mont 97 ne laissaient pas l' ombre d' un doute ce jour là : c' est le deuxième que j' aurais emporté avec moi ! Le Haut-Lieu est excellent aussi, mais pour moi c' est Le Clos du Bourg qui domine.

Moelleux 1ères tries 1989 : Le Haut-Lieu semble avoir atteint sa phase de maturité. C' est un vin superbe, riche, expressif, mais qui sait garder une certaine retenue, et donc une belle élégance. Le Clos du Bourg est plus réservé, mais plus tendu aussi, et tout aussi riche : il pourrait, à terme, le dépasser. Pour moi, ces deux vins sont le sommet de la dégustation. On ne goûte pas le Mont.

Autres vins : Constance 2005, que je goûte assez mal après tout ce panel de grands vins ligériens. Le potentiel est là, mais le vin demande à l' évidence d' être très patient. On finit avec les Tokays, que je trouve toujours aussi délicieux, avec une préférence pour l' Aszu Lapis 6 ptt 2002 sur la Cuvée Ilona. Ce sont des vins très riches, débordants d' arômes, exubérants, mais qui n' ont peut-être pas l' élégance des meilleurs vouvrays ci-dessus.

Guillaume

Bonjour,

quand on va chez les bons, c'est souvent très bon.

Mont sec 2005 13e : TB, servi assez frais, vin sec, minéral, sur des notes d'agrumes. Finale épicée, tendue, qui me procure un réel plaisir, une envie de prolonger l'instant avec cette délicieuse acidité qui laisse les papilles en attente d'encore, de plus, de toujours ()
Champion l'artiste!

Bouteille finie le lendemain, servie un peu moins fraiche, j'ai trouvé le vin un peu plus lourd, presque pataux, moins jouissif. Bien mais pas bon, très bon!

Clos du Bourg Première Trie 1989 Huet

Un vin qui a cloturé une dégustation vendredi soir.
A cause des bouteilles dégustées avant, il ne me laisse malheureusement que des souvenirs un peu vagues...
Mais ceux d'avoir rencontré un grand vin
Le sucre s'est estompé et laisse une place suffisante à l'acidité pour donner à l'ensemble équilibre et fraîcheur. La poire et le coing rencontrent une belle minéralité qui persiste dans la longue finale...

Cordialement,
Thierry

Domaine Huet Vouvray - visite ce jeudi 2 août au domaine:

accueil sympathique par une demoiselle employée par le domaine, qui toutefois s'y connaît assez bien.

Brut pétillant 2002 (11e)
Fine bulles, nez de brioche et d'agrumes
Acidité fine, beau vin.

Mousseux 1999 (9.50e)
Nez gras, rond, agrumes
Bouche grasse, brioché, assez complexe.
Beau vin, j'ai acheté.

Le Mont sec 2004 (10.50e)
Nez sur les agrumes et notes fumé.
Beaucoup de matière en milieu de bouche, finale minérale.
Il persiste des sucres résiduels.
J'ai beaucoup aimé et acheté.

Le Haut Lieu sec 2006 (11e)
Notes d'agrumes, dominante de citron et de pamplemouse, très jeune.

Le Mont sec 2006 (12.80e)
Nez d'agrumes plus légères sur le Haut Lieu, notes de brioche
Plus rond et plus complexe que le précédent.

Clos du Bourg demi-sec 2005 (16e)
Nez fruité et toasté. Bouche légèrement moelleuse, fine acidité. Très complexe.

Le Mont demi-sec 2006 (13.50e)
Nez d'agrumes. Bouche fine, légère et fraîche.

Le Mont demi-sec 2001 (15.50e)
Agrumes fondues, miel, arômes tertiaires.
Bouche aux arômes végétaux, fine.

La Haut Lieu moelleux 2005 (18.50e)
Nez d'agrumes fort mûres, gras, typiquement liquoreux.
Bouche délicate, fine, équilibrée. Un très beau vin.

Le Haut Lieu moelleux 2003 (19.50e)
nez d'agrumes et de botrytis. Bouche fraîche et complexe, beaucoup de gras. Finale longue.

Le Mont 1ère trie 2005 (29.50e)
Nez d'agrumes, de coing, complexe.
Encore très jeune, toutefois très long en bouche.

La dégustation est très intéressante pour comprendre l'effet terroire dans un même millésime et avec des méthodes de vinification semblables (sauf pour les 1ères tries).

Julien

Quelqu'un a t-il dégusté un Le Mont 2003 (Demi-Sec) récemment?

Si oui, ce quelqu'un peut-il nous livrer ses impressions?

Vouvray Huet Haut-Lieu 2002 : beau chenin, avec des notes de raisin sec et de coing !

Ola,

Première dégustation de ce domaine, j'en attendais beaucoup.

Vouvray Huet Haut-Lieu sec 2006. Robe très claire, jeune, confirmée par la bouche sur les agrumes, citron, un équilibre rare, l'alcool est très bien intégré, c'est fin, sans creux, droit, il y a de la subtilité dans ce vin et il est très jeune, je referai bien l'expérience avec un mont (sec) pour voir les différences de terroir. Le rapport qualité/prix est important. Bob, stay away !

Superbe découverte, je vais essayer de tester toute la gamme, à ce prix là, c'est noêl.

SC

"je vais essayer de tester toute la gamme, à ce prix là, c'est noêl"....Pinguet !

Léo

Le Mont moelleux 1995 Huet

Je n'avais pas bu, semble-t-il en lisant les notes de cette rubrique, cette bouteille depuis juin 2004...

Le vin a bien changé: il a "mangé son sucre".

Le nez reste très élégant sur le citron vert et le chèvrefeuille, avec des touches de tilleul et d'abricot sec, sur fond minéral.
La bouche est fraîche et savoureuse. L'acidité, agréable, est présente de l'attaque à la longue finale, elle souligne le fruit... Le vin est "tendu", il n'est plus rond, mais on sent une belle concentration.

Vivacité et longueur sont les deux mots qui résument le mieux cette bouteille...

Cordialement,
Thierry