Philippe Foreau ( Clos Naudin ) vouvray demi sec 2002
Ouvert le matin pour le soir.
Bu à l'apéro puis en compagnie des premières saint Jacques de la saison.

Couleur or évoluée qui fait son âge.
Nez ouvert et complexe, difficile à décrire mais je dirais sur l'amande (style colle cleopatra) et la peau de mandarine sèchée.
Bouche ample, qui goûté sec grâce à une belle acidité mais pas mordante, avec une rétro-olfaction exotique.
Belle finale citronnée.

Belle bouteille complexe, j'ai rarement l'occasion de boire des blancs ageés, car ma passion est jeune, merci SuperFred.

Philippe Foreau (Clos Naudin) Vouvray Brut 2010 Nez sur les agrumes, un peu de levure, jolies bulles, douces mais nombreuses, bouche simple sur le citron, très bien équilibrée, digeste. On se ressert facilement.

domaine du Clos naudin 2002 vouvray sec

flacon acheté 28 euros sur idealwine, parfait état, bouchon comme neuf...

nez superbe sur les fruits exotiques et confits, très complexe et on reste un paquet de temps dessus avant de porter le vin à nos lèvres asséchées et avides...

la bouche est d'une pureté absolue, tendue comme un arc, d'une superbe précision, la matière est superbe, ample et d'une grande finesse, les amers nobles somptueux et surtout ce vin est doté d'une très grande longueur

il s'est encore amélioré depuis notre dernière dégustation !

excellent+

Vin bu en apéritif sur des gambas déglacées au vinaigre de Xeres.

Le nez est typique de vieux chenins, sur un magnifique Oxydatif, de la pomme, du chèvrefeuille, de la noix.
La bouche très tendue, révèle des saveur de type amande fraiche, noix, du fuit rôti (coing) et une très belle amertume, le tout enrobé d'oxydatifs qui bien que sur le fil, ne basculent jamais du mauvais côté.
La finale est nette, fraiche avec encore de très beau amères type orange confite.
C'est beau, c'est propre, c'est bon, c'est pas cher...Que demande le peuple?

Fraternellement

Emmanuel

7 ans pour un Vrouvray sec c'est plus pré-ado que "vieux" non ?

Omar Buzet écrit: 7 ans pour un Vrouvray sec c'est plus pré-ado que "vieux" non ?

+1. Par ailleurs l'évocation d'oxydatif, et de la noix, au nez et en bouche, c'est un peu étonnant. Un "magnifique oxydatif", sur un Vouvray, ça a un peu une tête d'oxymore...

Mathieu

Faute de frappe ou... problème de bouteille ?

7 ans pour un Vrouvray sec c'est plus pré-ado que "vieux" non
+1. Par ailleurs l'évocation d'oxydatif, et de la noix, au nez et en bouche, c'est un peu étonnant.

bon faut pas pousser non plus, on a tous bu un chenin un peu oxy -ou s'en approchant- nan ? Même s'il a "que" +/- 7 ans et même si c'est vrai on parle de Foreau ici.

ziboss écrit: bon faut pas pousser non plus, on a tous bu un chenin un peu oxy -ou s'en approchant- nan ? Même s'il a "que" +/- 7 ans et même si c'est vrai on parle de Foreau ici.

Ben oui, mais un ch'nin oxydé, c'est pas bon, en général. Et il ne s'agit pas de "pousser", il s'agit de comprendre comment se présentait ce vin en lisant le CR (entre autres parce que j'ai quelques bouteilles de ce vin en cave). Or "oxydatif" et arômes de noix sur un Vouvray de chez Foreau de 7 ans, ça me semble très mauvais signe, à l'opposé du jugement global qu'Emmanuel (merci à lui pour le CR, au passage) porte sur ce vin.

Mathieu

Bon je crois que je vous dois quelques précisions .
Par vieux chenins, j'entends vieux ceps, non vieux vins. La sagesse du vieux pied de vigne amène quelque fois ces beaux amers en finale que j'apprécie.
D'autre part, point d'oxymore mon cher Mathieu , je fais en effet une très grande différence entre un vin avec des notes oxydatives et un vin oxydé.
Autant je jette le second à l'évier, autant le premier ajoute de la complexité particulièrement au chenins, mais aussi au Mauzac.
Je dirais également que le vinaigre de Xérès permettait cet accord très réussi.
Je confirme donc que ce vin était net, propre, et très agréable en l'état. J'ai pensé, même si le vin n'a pas été bu à l'aveugle à des vins de Jean Macle...mais aussi au brut 1995 de ce même P Foreau bu il y a 3 ans, et qui présentait également ces très beaux amers en finale.

Fraternellement,

Emmanuel

Bonjour à tous,
vu mes récentes dégustations sur cette cuvée, des notes oxydatives ne me rassureraient pas. Les belles expériences rapportées sur ce forum n'en font pas trace, alors que celles ratées les relatent toutes ; pour illustration, car quelques contributeurs ont quand même eu certaines bouteilles bien oxydées sur ce millésime en sec :
quelques exemples d'oxydation / notes oxydatives (je ne relance pas le débat sur les critères de distinction !! )
: ICI
ICI

À l'inverse, de belles bouteilles bues : ICI
LA
Encore là

À Emmanuel : sans remettre en cause ton CR - évidemment, je n'ai pas bu la bouteille - un vouvray qui fait penser à des vins de J. Macle, ça pose question, non ?

Cordialement,

Seb

> À Emmanuel : sans remettre en cause ton CR -
> évidemment, je n'ai pas bu la bouteille - un
> vouvray qui fait penser à des vins de J. Macle, ça
> pose question, non ?
>
> Cordialement,
>
> Seb

Certes, c'est atypique mais cela ne m'est pas apparu comme défectueux.
Bahhh Jean Macle dans le verre, il y a pire non?
Blague à part, je crois que trop de dégustateurs ont du mal avec l'amertume
(pourtant si fondamentale en finale, particulièrement en champagne);
de même les notes oxydatives sont trop souvent prises pour des défauts...
après je me souviens de mon premier Foreau sec (2002), formidable de pureté et de minéralité sans une pointe d'oxydation...cette dernière ne ma pas manqué

Fraternellement,

Emmanuel

je n'ai pas de souvenirs oxydatifs sur les 2 flacons que j'ai bus, ni sur 2006,2002,2008 et 2010
l'amertume ne me dérange que rarement, le côté oxydatif sur un chenin pas censé l'être, si...

J'ai moi aussi goûté le vouvray sec 2007 du domaine avec des notes oxydatives et je ne m'en suis pas réjouis.
Pour moi, moins de plaisir avec ces notes oxydatives que sans, ça reste pour moi un problème de bouteille, maintenant si tu apprécie, je peux t'en proposer une bouteille à l'échange

Bien cordialement
Laurent

Pour avoir goûté un 2007 clairement fatigué, je rejoins le clan des dubitatifs sur ce vin. Et puis si je veux du Macle, j'ouvre du CDJ pas du Vouvray...

Marc

Suite à une énième visite au domaine cette année, voici un petit compte rendu. (Notes prises rapidement sous l’ampoule de la cave).

Brut 2010: dosage 5,5gr, servi un peu trop froid... Belle bulle apéritive portée par l'acidité du chenin, coté agrumes.

Brut réserve 2007 (mon chouchou): beaucoup d'élégance, bulle très fine. Notes d'amande puis minéralité en finale.

1/2 sec 2005: Nez fumée, bouche très fraîche et pure. On imagine tout de suite l'accord magique avec des riz de veau

1/2 sec 2011: Nez très pur/cristallin, bouche marquée par des saveurs de cacahuète (marqueur du millésime chez Huet et Clos Naudin pour moi) et sésame.

1/2 sec 2013: Très litchi et pêche blanche

Moelleux 2010: Énorme acidité. Entrée en bouche moelleuse balayée rapidement par ce tranchant incroyable que possède le 2010.

Moelleux 2011: encore la cacahuète et le sésame, puis des notes de raisin de Corinthe, beaucoup de complexité.

Moelleux 1989 4em trie pour finir: MONSTRUEUX une longueur qui n'en finie pas on est dans la perfection!

Pas de prise de notes sur sec 2012/2008 1/2 sec 2008 Moelleux 2005/2009

Mathieu

Pas mal pour un premier CR !

ris de veau certainement...

[size=x-small]à effacer apres correction[/size]

Philippe Foreau ( Clos Naudin ) moelleux 2009

La robe est jaune un peu claire.
Le nez est sur la pomme verte, et la poire. Un peu de pâte d'amande.
La bouche est large sur la pomme et le coing, très fraîche. La longueur est raisonnable.
Bien (peut-être jeune).

J'ai préféré, la cuvée réserve (de millésime antérieur), qui porte une note de fruit exotique, et plus de longueur.
Toutefois, le notes exotiques apparaissent à l'oxygénation.

Un de mes chouchous à marier avec les cuisines asiatiques. Bue hier sur des crevettes sautées.
Nez discret sur les fruits blancs.
La bouche est opulente, mais reste fraîche. Une belle acidité vient trancher et équilibrer les sucres. Finale sur les agrumes en toutes discrétion.
Un beau vin en l'état

J'en ai aussi ouvert une ce week-end. Malheureusement, les années ont un peu trop mangé les sucres de ce vin par rapport au plat qui l'accompagnait (joues de porc à la crème de pêche, vinaigre balsamique). Un PG aurait mieux fait l'affaire.

Sinon, nous avons un beau chenin avec ses arômes de coing, d'abricot et d'ananas qui laisse en effet place à un caractère rafraichissant et salivant sur les agrumes. La bouche semble moelleuse en attaque pour s'estomper progressivement sur de jolis amers.

Déjà ? En 7 ans les SR auraient été sensiblement entamés ?
C'est pas de gaieté de cœur mais je m'en vais devoir en sacrifier une dans la semaine, pas d'autre solution.

[size=x-small](c'est fou à quel point tous les prétextes sont bons !)[/size]

Pour en avoir bu quelques unes, je n'ai pas l'impression que les sucres se fondent encore...

Domaine du Clos Naudin - Vouvray - Demi sec 2007

J'ai moi aussi ouvert un Vouvray demi sec 2007 de chez Foreau et c'est une réelle déception. Le nez est pourtant plutôt agréable sur les agrumes mais la bouche est fade et molle, peu d'acidité, pas ou peu d'aromatique si ce n'est de vagues parfums de pêche blanche. Ce n'est pas mauvais non plus, pas de défaut majeur si ce n'est cette finale sur des amers peu agréables. Bref, c'est très loin du même vin que j'avais goûté au domaine et pour lequel j'avais eu un coup de coeur, et donc que j'avais acheté à l'époque.

Paul

Philippe Foreau ( Clos Naudin ) Demi sec 2007

[size=x-small]Ouvert sans préliminaires à température de cave soit 12° et des bouettes...[/size]

Bouchon parfait, belle robe or.
Nez plus sur l'écorce de quinquina, les agrumes mâtinées de notes florales - fleurs blanches presque végétales, très évanescentes notes de vanille - que sur le fruit blanc, la poire et le coin (présents mais sur un fond lointain) de mes souvenirs de dégustation au domaine.
Des épices aussi : cardamone, fenouil ou autre badiane. Grosse évocation d'amertume en somme, confirmée en bouche, tendue limite vive, présentant une belle ampleur que mentalement j'associe aux sucres de ce demi-sec bien qu'effectivement - force m'est de le concéder ! - aucune sensation sucrée ne me vienne à l'esprit.
Bonne longueur, sur les agrumes, les épices encore - oserais-je évoquer le safran ? -, finale douce-amère évoquant la bergamote et le zeste.
Je le vois bien évoluer - mais sur un temps beaucoup plus court - comme ce superbe 88 dont il me reste un précieux échantillon réservé, peut-être, pour les fêtes, sur un foie-gras qui sait ? en « battle-mode » avec un tendre sec de chez Huet, pourquoi pas ?

Bref : les sucres sont là mais... à l'aveugle... pas dit que j'en sois aussi sûr !
Je ne peux donc que comprendre le CR de Zuzu, constatant via ces humbles perceptions qui n'engagent que mon être aviné que ce vin n'est peut-être plus dans cette gourmandise "évidente" que j’avais retenue mais plus dans une phase plus "racée", préadolescente, les poils qui poussent quoi...

Bien cordialement,

Sylvain

je me retrouve plus dans les impressions de Sylvain.

Paul, puis je me permettre de te demander avec quoi tu as accordé ce demi-sec? C'est un vin de gastronomie qui a besoin d'un plat pour être sublimé.

Mathieu

Une belle couleur jaune clair et de très fine bulles
Nez discret sur les fruits jaunes
La bouche est vive.On y retrouve les fruits jaunes mais surtout le citron et la craie.
Belle minéralité.

Une belle bouteille

Cordialement .

Domaine du Clos Naudin (P. Foreau) Vouvray Sec 2004

Je n'avais pas vraiment eu de coup de coeur lors de mes rencontres précédentes avec les vins de ce domaine : c'est chose faite avec ce magnifique 2004 sec, et effectivement pour faire écho aux nombreux CR d'Herbey99 (rachid) sur cette question, il faut savoir attendre : 10 ans ici (même si j'avais déjà rencontré quelques pbs de régularité sur ce millésime), sans doute plus sur d'autres millésimes.
Le nez est expressif dès l'ouverture sur les classiques du chenin : coing, agrumes, miel, fleurs blanches, quelques notes de pommes. La bouche est un modèle d'équilibre : l'attaque se fait sur le coing et les agrumes, le milieu de bouche voit une acidité parfaitement maîtrisée venir retendre le vin avant que la finale, de nouveau sur les fruits (agrumes et pommes), vienne emplir le palais et titiller les gencives longuement. Délicieux.

Excellent en l'état (mais dernière bouteille...).

Cordialement,

Seb

Belle robe viel or avec un nez qui présage d'une belle liqueur : notes de patine, cire d'abeille, sucre candy.
L'attaque en bouche se fait sur une pointe de sucre puis s'efface immédiatement pour laisser place à un vin sec

Un léger côté oxydatif se ressent puis après quelques minutes dans le verre, on a un côté carton mouillé plus très engageant.
La finale est très courte et le vin semble en fin de course.

Cela confirme les précédentes dégustations relatées sur le forum sur ce vin, en 2011.
1999 n'est certes pas un grand millésime de liquoreux mais après 16 ans, certaines autres bouteilles sont certainement encore liquoreuses.
A moins que cette bouteille n'ai un pet au départ...

Camille

Hello Camille,

le moelleux 1999 n'avait a priori que 35 grammes de sucres résiduels au départ aussi... 15 ans plus tard, ceux-ci se sont certainement en grande partie fondus dans l'ensemble, d'où une perception à dominante "sèche" plutôt que "moelleuse". Il me semble que le cahier des charges permet de nommer un vin moelleux à partir de 30 grammes de sucres résiduels... Quelqu'un pourrait-il le confirmer? Quant à parler de la qualité du millésime 1999 à Vouvray... c'était franchement une année plutôt pas terrible et très humide!!!

Vivien