La vie suit son cours et grâce à la magie du vin c'est dans nos verres que l'histoire de Stéphane va continuer de s'écrire.
The show must go on...

Maison Marchandelle 2004

Jolie robe couleur or.
Le nez exhale de légers arômes d'élevage (lait, caramel, miel), ce qui ne masque pas les notes d'agrume (citron), de fruit blanc (coing), de tilleul et de réglisse. La trame olfactive est aussi bien marquée par le minéral.
En bouche c'est tranchant et net. La vivacité s'exprime sur l'agrume (citron vert) avec une acidité incisive mais pas brutale. Le vin est fluide, extrêmement tendu, on sent une droiture très minérale. Les amers sont discrets, la finale est fraiche, poivrée et d'une belle longueur. La bouche nous laisse sur des notes d'infusion.
Un joli vin d'une grande franchise, un caractère contenu... qui va peut-être s'exprimer encore mieux avec le temps.

Ouvert ce We une magnifique bouteille de Montlouis Le Volagré 2005 de Stéphane Cossais: Gros gros coup de coeur sur cette bouteille: Un chenin sec magnifique comme je les aime: un vin au nez expressif et qu'on pourrait qualifier d'élégant. En bouche un très beau volume, mais avec une vraie tension qui confère au vin un équilibre parfait à mon goût, déjà de la complexité et une belle finale...aucune urgence à les boire, le vin est encore très jeune....Tant mieux, il m'en reste quelques unes.

C'est un très très beau chenin...dont j'ai d'ailleurs encavé quelques 2007 il y a peu.

Quelqu'un saurait me dire comment fonctionne le Domaine désormais ? Qui a repris la gestion du domaine derrière Stéphane Cossais ?

Stanislas

Scoll écrivait:

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> Quelqu'un saurait me dire comment fonctionne le
> Domaine désormais ? Qui a repris la gestion du
> domaine derrière Stéphane Cossais ?
>
> Stanislas

Bonjour,
Le vigneron fait intégralement partie du "terroir". La qualité de la bouteille de 2005 que tu soulignes, est directement le fruit d'un méticuleux et intelligent travail à la vigne et à la cave de Stéphane Cossais. Ce dernier disparu, il ne reste que des vignes... (et par forcément dans les meilleurs mains). Tâche plutôt d'aller visiter Frantz Saumon !
a+
pierre-alain benoit

Le vigneron fait intégralement partie du "terroir".

Bof...
Le vigneron fait bien entendu partie de l'équation qui mène à la création d'un vin, plus ou moins grand, mais certainement pas du terroir, à moins de faire de ce terme un fourre-tout sans la moindre signification concrète.

Luc

bah oui mais ta définition fait moins rêver le chaland qui passe Luc , encore que Stan, c'est pas vraiment le genre à marcher dans ce genre de définition d'attrape nigaud.

La définition du terroir est tellement variable dans "l'idée" que se fait l'amateur de ce mot que parfois je préfère "fuir"!! Le vigneron ne fait pas parti du terroir mais c'est bien sûr lui qui fait le vin, mais vu de Paris ou New-York ce mot paré d'un exotisme certain finit par ne plus signifier grand chose:)

Bonne soirée

Comme l'a parfaitement écrit Roger Dion : "Le terroir est un fait social et non géologique". Evidemment, cela heurte l'INAO et nombre de vignerons, qui conçoivent une AOC comme un périmètre de protection économique. En outre, la référence au savoir-faire humain - et donc à l'artisanat - est susceptible de freiner un processus d'industrialisation et de financiarisation de l'AOC.
a+
pierre-alain benoit

voilà un nouveau concept: le savoir faire humain serait donc forcément artisanal!
superbe!

Dégustation du samedi 16 Avril de certains vins de Stéphane Cossais:

parmi la sélection proposée par notre hôte (je remercie WW au passage), ouvertes 24 heures avant dégustation, deux bouteilles ont pricipalement retenu mon attention,
Marchandelle 2006, et Volagré 2007: magnifiques !

Marchandelle 2006:: de beaux amers, une acidité et une légère sucrosité parfaitement incorporés, encore en place (pour un millésime peu évident),
assurément mon number one en 2006

Volagré 2007: Quelle complexité, une tension folle, un vin racé et puissant, quelle matière!, superbe.

Je n'ai malheureusement pas eu la chance de le rencontrer, mais seul un amoureux "fou" du vin a pu produire ce nectar,
je ne saurai trouver les mots pour décrire ce que je pense du rapport entre un vigneron et son vin,
j'ai dégusté ici du "vin juste" j'emprunte donc à Jacques Puisais ces paroles:

« Un vin juste doit avoir la gueule de l’endroit où il est né et les tripes du bonhomme qui l’a fait naître »

Merci à Stéphane Cossais pour ce moment de bonheur, condoléances à ces proches.

Lopode (Johan maison Huet)

Montlouis sur Loire Volagré 2007 de Stéphane Cossais

[size=small]Déjà près de deux ans que Stéphane a disparu. J'avais envie depuis quelques temps de lui rendre hommage. Je lève mon verre à votre souvenir. Mon coeur se serre - et je pense à vos proches - mais votre vin me réjouit et me console : j'y retrouve votre sourire, votre chaleur humaine si rare.
Merci.[/size]

Tout d'abord, je tiens à signaler la qualité du bouchon, que je crois n'avoir retrouvé à ce niveau en Loire que rarement (je pense au Clos Rougeard en particulier) : une longueur et une qualité de grain, de régularité du liège de haut niveau.

Le nez est immédiatement séduisant, sur des notes grillées et de vanille fondues dans un ensemble complexe, porté par les fleurs (aubépine, tilleul) et la poire. L'élevage est à la fois ambitieux et parfaitement maîtrisé. Oui, on peut faire un élevage assez long (18 mois, de mémoire) sous bois avec des fûts d'un ou deux vins à Montlouis.
La bouche est à l'unisson : un volume, une précision des saveurs et un équilibre qui signent un grand blanc sec. A l'aveugle, je serais peut-être parti sur un très beau Meursault. L'évolution sur six jours n'a pas montré le moindre début de déclin.
Au niveau auquel j'attendais ce Volagré. Bravo !

Je partage votre plaisir... Robe claire, nez complexe avec un côté vineux séduisant, belle acidité, léger boisé en bouche, aspect vineux présent, toasté, tendu et long en bouche... Un vrai moment de plaisir... qui se rapproche de certains grands flacons bourguignons

Je l'ai dégusté à 2 reprises et pour info, je l'ai mis dans les 3 premiers d'une dégust sur le chenin 07 derrière le Mont 07

Eric 37

Le Mont sec 2007 me rappelle également un excellent souvenir (comme le sec de Foreau, de styles différents) : je suis tout à fait d'accord avec toi, Eric.
De jolis vins de garde.

Pour moi, le travail, les recherches conduits par Stéphane Cossais se rapprochaient des recherches menées, par exemple, par Richard Leroy en Anjou ou Damien Guiberteau à Saumur dans l'adéquation d'un travail rigoureux à la vigne et particulièrement soigné à la cave, avec un élevage sous bois de première qualité (évidemment, je pense également au Brézé du Clos Rougeard). Quand je déguste leurs vins, je ne peux m'empêcher de penser à des grands Bourgognes, parangons des grands blancs secs de garde et fort bien élevés. Bien entendu, il existe d'autres voies passionnantes pour le chenin, mais je trouve qu'ils ont (avaient) trouvé une voie possible vers l'excellence.
Je rends d'ailleurs hommage à Jacky Blot au passage, car il fut probablement l'un des tout premiers à emprunter, à Montlouis, cette voie à travers la cuvée Rémus, qui a démontré qu'elle vieillissait fort bien (le 96 dégusté l'année passée en témoigne).

Phil

Le chenin était pour moi, un cépage pas trop familier...Le sudiste qui sommeille en moi est plus attiré par le carrignan, mourvèdre, syrrah... et puis il faut l'avouer je ne suis qu'un simple amateur débutant...Donc petit à petit, au travers des dégustations je suis arrivé à parfaire mes connaissances... Je suis tout à fait d'accord avec toi : Blot, Cossais, Leroy et Guiberteau (d'autres en sont pas très loin) ont été un véritable coup de coeur et n'ont vraiment rien à envier à certains bourgognes...

Quant au foreau 07......... joker!!! Tout au moins lors de la 1ère dégustation...

Eric

Citer Guiberteau me semble une erreur...
Il n'aime pas la malo, les elevages longs sur lies fines et quelques autres details!

Laurent, concernant Guiberteau, je parlais d'un élevage sous bois très luxueux sur ses cuvées les plus ambitieuses, pas d'élevages sur lies ou autres. Me trompé-je ?

Phil

Ok Phil c'est pour cela que je ne rangerai pas ce vigneron dans la categorie des Cossais/Leroy.

La ou Guiberteau n'apporte que le gras de l'elevage, les autres y apportent la complexite de l'elevage au service du vin!

Je te trouve sévère avec Guiberteau, mais soit. Faudrait que j'aille à nouveau in situ pour me faire une idée plus précise de son travail et surtout de son évolution. Mes limites sont criantes en ce domaine, je l'avoue.
Je pensais aussi à Eric Nicolas à Jasnières ou Eric Morgat à Savennières pour leurs recherches sur l'adéquation du chenin avec des boisages divers (sans parler de malo partielles, totales ou non, d'élevage sur lies de 12 à 24 mois, etc), mais avec ces deux derniers, j'ai plutôt eu le sentiment de chenins profondéments personnels, atypiques, et ne m'ont jamais évoqué d'autres endroits que ceux où ils sont nés (pas la Bourgogne en tout cas).

Phil

Bouteille ouverte ce soir sur une envie de grand vin blanc ! Je voulais du Ganevat, mais pas assez frais, je suis finalement parti sur Stephane Cossais et son Volagré 2007. Bonne pioche !
Millésime pas forcément évident qu'il n'aura pas pu emmener au bout... mais ses amis ont su respecter le travail de Stéphane de belle manière de la fin de l'élevage à la mise (le bouchon que Ptit Philou décrit est effectivement impressionnant... en tant que client et amateur ça fait plaisir !).
Côté vin l'ouverture et les 30 minutes qui ont suivi ont vu le vin pas mal évoluer dans le verre. Je suis content de ne pas l'avoir ouvert trop frais car ainsi (12-14°) l'élevage se fond parfaitement. Encore bien présent avec des notes grillées/vanillées, il se distingue par son charme. Il laisse de la place à de belle notes d'agrume, de fleurs blanches, des notes iodées, un poil de truffe et un joli fumé minéral (là je pense au terroir du Volagré et une typicité qu'on retrouve chez les Jousset sur leur cuvée Singulier). Le vin est posé, encore fermé, mais on sent un potentiel énorme. En bouche c'est à la fois rond et droit, effilé et massif, le vin ne cesse de prendre de l'ampleur de l'attaque à la finale. Le milieu de bouche est vraiment impression lorsqu'il développe une acidité caillouteuse qui apporte du grain et fait saliver.
La finale est fraiche, tendue et massive... si bien qu'elle n'en fini pas.
Bon clairement y a des chevaux sous le capot et je ne peux qu'être d'accord avec les références citées plus haut : très bourguignon dans le style, en Loire je n'ai gouté que Rougeard et le domaine du Collier à ce niveau de qualité d'élevage.

Bravo l'artiste !

Retrouvée par hasard dans la cave, je l'ai ouverte avec des linguine dans l'esprit d'un vongole aux petits légumes.
Un chenin pur, droit, bien équilibré. Petite surprise, après une demi-heure d'aération, le nez s'oriente vers le viognier (abricot).
En bref, un beau vin.

Stéphane Cossais - Montlouis Volagré 2007

Deuxième rencontre avec ce vin et toujours autant de plaisir.

Nez superbe, très bourguignon, sur des notes grillées et beurrées, avec un côté plus floral en arrière plan.
La bouche est effilée, et très très longue. Le vin monte progressivement en puissance de l'attaque à la finale.
Excellent équilibre, avec une belle acidité parfaitement enrobée par le gras du vin.
Assez atypique sur Montlouis à mon sens ; cela me fait immanquablement penser à un (grand) Meursault.
Cela a déjà été dit mais je le répète : la qualité de l'élevage est admirable !
Très bien +

Florian

Stéphane Cossais - Montlouis Volagré 2005

Je me retrouve totalement dans les commentaires précédents de Florian autour de la dégustation de ce vin rencontré pour la première fois et à l'aveugle, que j'ai confondu avec un grand Meursault (j'avais annoncé assez confiant que c'était un M. Bouzereau 1er cru les Perrières). L'élevage est incroyablement élégant, difficile à décrire car très présent avec un "gras immense" mais ni exubérant ni envahissant, tout simplement superbe. L'acidité est encore très présente, la finale interminable pour une sublime bouteille. Difficile de trouver un chenin de cette nature, avec ces caractéristiques. Le Clos des Carmes de Guiberteau et la Charpentrie d'Antoine Foucault s'en rapprochant tout de même sans l'atteindre de mon point de vue.

Paul

Stéphane Cossais - Montlouis Volagré 2007

On enchaine avec une autre quille de Stéphane Cossais sur le millésime 2007. Et c'est plus la même. Le nez est clairement sur les agrumes, le pamplemouse de Chine d'après un degustateur présent hautement qualifié en la matière. Je retrouve de mon côté le citron, le pamplemousse et ... l'oxydation déjà au nez. Confirmation en bouche avec cette dominante oxydative malgré cette acidité tranchante qui me sied tant. L'équilibre n'est pas mauvais mais l'oxydation est gênante. Il n'est reste pas moins d'une grande buvavilité, d'une pureté et d'une précision admirable. Mais on change de dimension par rapport au 2005 précédemment décrit, exit l'équilibre gras/acidité exceptionnel, la rondeur étant remplacé par une palette aromatique autour du fruit à coque. Une petite déception au regard de la jouissance du 2005, un vin, certes avec des défauts, mais pas dénué de qualité non plus.

Paul

Stéphane Cossais - Montlouis Volagré 2007

Tiens, j'en ai ouvert une aussi le WE dernier.
Toujours un nez superbe avec un élévage très présent mais élégant, grillé / noisetté, à la bourguignonne (c'est à mon sens l'un des plus jolis élevages de Loire).
La bouche est fine, élancée, avec une très belle acidité. Moins de volume que dans mon souvenir.
C'est assez élégant et cela ne fatique pas du tout le palais, au contraire. Parfait avec des St Jacques poelées.
Très bien -

Florian

Stéphane Cossais - Le Volagré 2006 Montlouis sur Loire

Un très beau chenin, pur, droit, remarquablement équilibré.
Volume magnifique et très belle finale avec en bouche des arômes d'abricot, de poires.
Très belle bouteille servie avec des st Jacques poêlées.

Cordialement,

Benjamin

Bu lors d'un Dîner en liberté

Domaine Stephane Cossais - Montlouis sur Loire Le Volagré - 2007

Marc
Nez réduit sur le grillé/fumé. L'aération dévoile de jolis fruits blancs (poire/pêche)
Bouche puissante, d'une matière imposante mais elle d'un bel allant, dynamique

Comment ça, ce n'est pas un Chardonnay élevé en barrique
Le vin m'a paru encore jeune et moins évident que l'Ostertag qui l'accompagnait ce jour là. En tout cas, la bouche est remarquable!

Flo
Très joli nez à la bourguignonne, avec un côté grillé très marqué et charmeur.
La bouche est traçante, d'un superbe équilibre, avec une belle longueur sur le fruit.
Trèèès bon

Mathieu
Nez très ouvert, sur des notes grillées (sésame grillé), léger côté fumé, notes de pomme, un peu de vanille. Très charmeur, il paraît dominé par des notes d’élevage, mais c’est du bel élevage.
La bouche est vive, avec une belle trame acide et une grosse matière. Belle longueur.
C’est très bon. J’étais parti chez Ganevat…
Très bien -

Tiens Marc, ta remarque sur un chardonnay élevé en barriques m'a fait pensé à la réflexion que je me fis en dégustant le Chablis Vent d'Ange 2010 de Thomas Picot. Ce dernier m'a fait pensé à la cuvée Volagré, justement !

Belle soirée et belle dégustation. Bravo à vous, les Gunthards.
Phil

Domaine Stéphane Cossais - Montlouis sur Loire - Le Volagré - 2008

Goûté deux fois à quinze jours d'intervalle, ce vin est à nouveau très différent d'une fois sur l'autre. La première bouteille est marquée au nez par l'élevage tandis que la seconde est plutôt atone sur le plan olfactif. Bue à l'aveugle dans un premier temps, je pars vite sur le chardonnay, l'acidité n'est pas marquée, c'est gras et le vin est d'une grande ampleur, minéral, ca fait "petit Meursault". A l'opposé, l'acidité crée l'entame de la seconde bouteille, on retrouve bien le gras mais sans exubérance, plutôt dans la finesse, moins de minéralité, plus d'aromatique autour de la fleur. On se retrouve toutefois sur la longueur en bouche fort appréciable dans les deux cas, c'est deux fois très bon, mais de manière tout à fait distincte. Etonnant non, quand on sait que la source d'approvisionnement est la même, tout comme les conditions de conservation?

Paul

Etonnant non, quand on sait que la source d'approvisionnement est la même, tout comme les conditions de conservation?

Essaie sans le carton !

Je l'ai bue la semaine dernière et comme chacune de mes expériences sur le Volagré, l'élevage était bien décelable au nez.
Je l'ai personnellement goûtée comme ta première bouteille à la différence que j'aurais mis ça un bon cran au-dessus d'un "petit Meursault", j'ai eu l'impression d'une belle came derrière le bois déjà bien intégré en bouche et d'une belle longueur sur autre chose que la barrique (ce que j'ai souvent ressenti sur les blancs de Meursault, moins souvent sur les PC).
En tout cas un très joli blanc de Loire qui pourrait, selon moi, tenir tête dans quelques années aux Brézé en tout genre, Montbenault, et autres Nourrissons...

Rémi

Stephane Cossais Montlouis Le Volagré 2006

Je lisais quelque part que Stéphane Cossais était critique sur ce vin pendant sa vinification, trouvant son élevage pas suffisamment intégré.
Il l'est aujourd'hui parfaitement, et le chenin a été cité instantanément à l'aveugle, rappelant à certains le style de Chidaine, mais là c'est surtout le terroir qui parle.

Un vin évident, intensément minéral - et non, ce n'est pas de l'élevage ou de la réduction, la preuve ça s'est même intensifié après 1 jour d'ouverture - à l'acidité très mûre mais jamais pataud, salin, aérien, puissant, singulier. La déception c'est de n'en avoir qu'une bouteille.
Merci à Mr Cossais pour son travail passionné, heureux d'avoir pu y goûter au moins une fois.