Il n'est pas en ligne, à moins d'être abonné à la version PDF du magazine.

Luc

Ah, zut.
Je constate, avec dépit, que l'accés à la Connaissance est donc limité....

agitateur écrivait:

---

> Ah, zut.
> Je constate, avec dépit, que l'accés à la
> Connaissance est donc limité....

Je vais tenter de le scanner, si tu me donnes ton adresse mail, je te l'enverrai...

Agitateur, t'es sympa. Vraiment sympa. Parce que sur un post court, tu reprend tous les poncifs éculés de l'anti-bio-urbainettattitata(celui qui prétend qu'un viti bio pollue plus parcequ'il utilse sa voiture ou son tracteur) néo expert en viticulture sale vu par un petit bout de lorgnette à trés longue distance. Si ce portrait n'est pas le TIEN, c'est pareil, car il incarne ce que tu cites.
Peux tu m'apporter la preuve de ce que tu dis ?
Mais au fait tu dis quoi ?
Que la bio c'est pas bien et qu'il faut utiliser des produits phyto ?
tu dis : Est ce que c'est reproductible sur tous cépages, dans toutes régions, tous climats, tous terroirs ? Avec les mêmes coûts engendrés, les mêmes contraintes, les mêmes risques ?
Je ne vais pas faire ton travail : tu prends la liste des meilleurs vignerons de france tu regardes les cépages, les régions, les climats... et tu auras la réponse... en ce qui concerne les risques connais tu vraiment ceux liés par l'utilisation de la chimie ? Je parle de coût pour la santé.
Tu me fais penser à ce qui se tordaient de rire qu'en on parlait de réchauffement de la planète... il y a des milliers de personnes qui se plient de rire dans les déserts... ah oui j'oublie à chaque fois il ne faut pas dire cela au risque de passer pour un alarmiste illuminé qui laissent entendre que des cancers pourraient être liés à la pollution sans preuve... je m'excuse...

L'arme fatale quand on parle de bio c'est que ces derniers (aussi) polluent. très bien quel est le bilan global sur des exploitations différentes ? as tu des chiffres. et là je reprends simplement ton texte :
Commence par observer avec un peu de recul tous les produits manufacturés-emballés (le vin en est un). Poses toi des question sur tous les maillons de la chaine.Production, emballage, transport, etc...
Ce que tu soulèves ne concerne que les bio ? Les autres eux ne sont pas concerné par cette question ?
Et là l'estocade tu dis :
Je peux t'assurer qu'un bio en bouteille lourde contribue plus au non avenir de notre planète qu'un conventionnel en bouteille légère.
Devant cet argument je m'incline. Bravo si si bravo...
Ces pauvres cons de bio qui utilisent des bouteilles lourdes c'est cela le problème.

Guigui, tu rebondis sur un sujet qui date du 21 Septembre...
Mais ça va s'arrêter un jour ces non-débats stériles ?
Allez faire du sport les gars, vous serez moins stressés !

Tu as raison Christophe .
Pas étonnant qu'après ça les antibio tiquent !!!!!!!!!!

Parlait on de bio pour les fabuleux vins produits pendant des siècles en Bourgogne et Bordeaux ????
Il faut avouer que ceux qui les ont bus sont presque tous morts -

Ce ne sont certainement pas ces querelles qui me feront changer ma façon de choisir mes vins et de les boire.......avec modération .

"Parlait on de bio pour les fabuleux vins produits pendant des siècles en Bourgogne et Bordeaux ???? "
ils n'en parlaient pas de la bio à l'époque puisque les produits phyto et l'industrialisation (remplacement des chevaux par les tracteurs) dates des années 60 au max... donc avant oui les vins étaient en bio en très très grande majorité et je suis Ok avec vous il y avait de bien belle chose...
A notre santé...
Pierre

dates des années 60 au max...donc avant oui les vins étaient en bio en très très grande majorité

à l'époque le DDT était largement, innocemment et inconsciemment utilisé.
Dans les années 60, mon grand père Julien emportait avec lui sa bombe tue-mouches - **Fleetox** pour aller charruter avec Bijou,
Il en pulvérisait le dos du cheval quand les mouches et les taons étaient trop nombreux sur les flancs de l'animal, et que cela le rendait trop nerveux, ingouverrnable.
Pourtant un très paisible et docile cheval ardennais hongre, auquel mon grand-père Julien apportait les plus grands soins et toute son affection.
Il ne connaissait pas la toxicité et la nocivité de ce *Fleetox* (ou autre marque), à cette époque là.

C'est à partir des + ou - années 70 que les scientifiques s'apperçurent de la toxicité du DDT,
et qu'il fut interdit.
Idem pour l'amiante, qui était largement utilisée pour la filtartion des vins, et qui fut interdite d'utilisation dans les années 1975,
sans aucune explication.. On comprend pourquoi maintenant...

Alors, pour dire, dans le temps, avant, autrefois, les vins de nos papas et grands papas,
c'était + ou - Bio. .

C'est la recherche actuelle qui a permis de mettre en évidence la nocivité et la toxicité des produits, c'est un bien pour l'humanité, la nature et l'environnement.

Bien amicalement,

Francis

Merci Francis pour les précisions... voici ce qu'en dit Veillerette "pesticides, le piège se referme" :
Il indique que le chlore et d'autres gaz chlorés... furent utilisés au cours de la première guerre mondiale et que c'est en 37 que les propriétés insecticides du DDT furent misent en évidence... De nombreux pesticides organochlorés virent alors le jours... l'utilisation de ces pesticides en agriculture devait connaître une forte expansion jusqu'au début des années 60... d'autres produits plus toxiques (les organophophorés) prirent le relais par la suite...
Il me semblait, pourtant au dire de bon nombre de vignerons, que cette explosion en viti fut dans les années 60 ??? Il faudrait demander à des anciens pour vérifier ?

Francis B, en allant sur votre blog je réalise que vous être Francis Boulard des Champagnes Raymond Boulard.... coup de coeur dans mon guide vin GaultMillau. Vos champagnes sont magnifiques...

( Bien que ce ne soit pas le thème du fil - Merci de supprimer si vous jugez nécessaire)

Merci de vos encouragements,
ils arrivent à point.
Je n'avais pas non plus très bien réalisé qui vous étiez en intervenant sous votre intitulé - pseudo.

Et Merci d'apprécier le style de nos différents vins, aux caractères affirmés par nos terroirs boulardiens.
Je suis désolé je n'ai pas encore eu le temps de faire une petite note, la sortie des guides cette année correspondait
à la mise en place et mises en route des vendanges 2009.
Aussi, je ne savais pas que j'étais coup de coeur dans votre Guide...
d'où l'intérêt de suivre régulièrement toutes les rubriques et fils de LPV...


Oui, alors, j'ai relaté là avec le DDT,
une parcelle de mon vécu de vigneron, un témoignage de fils de vigneron, mon vécu de petit fils de vigneron // mon grand-père Julien et son cheval Bijou.
Un simple témoignage hors polémique, hors idéologie, hors prise de position tranchée.

Bien amicalement,

faudrait demander à des anciens pour vérifier ?

Oui, bon, c'est vrai que je suis du millésime 1954 ...
encore un gamin à l'époque.

En 1968, à 14 ans, le grand-père Julien m'a mis aux guidons de la charrue d'été,
pour faire 2 rangs, une montée - une descente, à la parcelle du Petit-Puits... (c'est lui qui guidait le cheval) ...
J'étais tout fier d'être un homme, on m'avait confié la charrue ...
Pour dire, ce sont des souvenirs vécus bien ancrés dans ma mémoire.

A l'époque personne n'évoquait encore la chimie, la synthèse, la nocivité - toxicité des produits,
les gens de l'époque, des paysans - vignerons (sens noble), avaient une confiance aveugle en la science (chimie) et la modernité.
Enfin, pour ce qui est du milieu où j'ai grandi (petit village champagnard de Vallée de la Marne)

Amicalement,

Un voisin, vigneron à la retraite qui continue à arroser allègrement son 1/2 hectare à usage personnel de round up dose XXL, m'a raconté qu'à l'arrivée des premiers herbicides les rendements ont immédiatement augmenté grâce à la suppression de la concurence. Ce qui dans un premier temps fut perçu comme un progrès certain. Les problèmes arrivèrent plus tard avec la baisse des mêmes rendements qu'il fallut compenser par un apport supplémentaire de Potasse. Et l'arrivée de variétés d'herbes plus résistantes qui nécessitèrent des herbicides plus puissants, etc.

Magnifique exemple de recherches et discussions en viticulture, pour combattre "la maladie de la vigne", comme on disait à l'époque, en occurrence l'oïdium, dans le dernier chapitre du livre sur la viticulture dans le Médoc d'Armailhacq - à consulter entre temps dans son édition de 1868 sur Google books .

Michel Bettane était présent à la manifestaion Autrement Vin sur les vins atypiques.
Bilan :
"Inexplicablement, les bios et leurs défenseurs, pourtant présents à la soirée-dégustation Autrement Vin se sont abstenus de prendre la parole..."



levindemesamis.blogs...

Pour une vision de ce salon particulier, avec notamment un débat Michel Bettane / Marcel Richaud :
www.wineterroirs.com...

Oliv

Grand merci, oliv, pour ce lien - le premier compte rendu exhaustive de cet évènement, annoncé avec grand renfort, mais peu commenté depuis! Même si le site web de Bertrand Celce compte parmi mes préférés, je n'avais pas encore lu cet article - encore une fois une preuve, qu'on peut compter sur toi et to excellent travail de rapporteur:-)!

Pour poursuivre sur ce dernier sujet, Olif a mis en ligne les vidéos de cette rencontre.

www.leblogdolif.com/...

Même si Michel Bettane n'est pas directement concerné ici, une petite tranche de vie de J. Berthomeau qui file bien la métaphore fameuse restée dans les annales.

Billet
"La tribu des cheveux sales" ou une segmentation naturelle du vin.

Miam : « il se lave la bXXe dans ses cuves ? »

www.berthomeau.com/a...

Comme il me l'a dit sur Facebook, Jacques n'est pas l'auteur de cette chronique, même s'il la publie. Elle est signée Denis Boireau.

Bruissements sur Twitter

pbs.twimg.com/media/...
Impossible de récupérer bearer token (consumer)