Quelques astuces bien utiles pour servir le vin à la bonne température !

Suisse
La viticulture héroïque.

Les vignerons de la reconquête
Documentaire d’Olivier Pasquet
Mai 2014 – TV.TV / Chambre d’Agriculture Savoie Mont-Blanc
www.cepdivin.org/?p=...

Terra Vitis a décidé de montrer ses valeurs au travers des vidéos destinées aux sourds et aux entendants

www.pleinchamp.com/v...

www.youtube.com/chan...

Philippe

Web série
Plonk : ce qui bouchonne le vin ce sont ceux qui en parlent !

webseriesmag.blogs.l...

Bourgogne
Pommard, le temps vigneron.

oliv écrivait:

---

> Bourgogne
> Pommard, le temps vigneron.
>
>

=> tu connais la suite Oliv lapassionduvin.com/p...

Le Bordeaux bashing c'est fini !

Place au rosé bashing

Toute ressemblance... ()

.... avec des personnages existants n est que pure coïncidence

voici le lien vers un documentaire passé hier à la tété suisse sur les vins Français.
Très intéressant selon moi. Certains en prennent plein la tronche et c'est mérité. attention à ne pas tout prendre au 1er degré non plus, on n'est pas né de la dernière pluie non plus.
lien à VISIONNER

Olivier

Hélas apparemment non visionnable depuis la France (raison juridique...)

Marc

C'est le docu Canal+ d'il y a quelques moi, avec le passage légendaire du "caviste" Nicolas qui disait qu'il vendait de la merde en caméra caché

DDD écrivait:

---

> C'est le docu Canal+ d'il y a quelques moi, avec
> le passage légendaire du "caviste" Nicolas qui
> disait qu'il vendait de la @#$%& en caméra caché
>

yes exact DDD . Hallucinante d'ailleurs cette séquence.

Olivier

Tout ce reportage est hallucinant.
Incompétent, alarmiste, à charge, c'est la fange du journalisme.

Tellement d'énormités sont dites là-dedans...

Thomas,

Il y a aussi certains énormités qui méritent d'être porter à la connaissance du grand public : beaucoup de vins "carburent aux pesticides", on vend sous le nom de terroir un peu tout et n'importe quoi, l'enseigne Nicolas EST une enseigne de GD, 2-3 autres trucs...

Cela ne pardonne pas les autres énormités qui peuvent être énoncées, d'autant plus énormes à nos yeux que nous sommes largement initiés au sujet.

Timo

Timo,

Ok pour informer le public qu'il y a des pesticides dans le vin. C'est une information importante que le public doit savoir.
Maintenant, si on veut aborder cet aspect avec objectivité journalistique, on compare alors les quantités de traces de pesticides retrouvées dans le vin avec des quantités que l'on trouve dans le lait, les pommes, les poires, les pommes de terre...Histoire que le public fasse bien son choix en toute connaissance de choses.

Il y a une différence entre "beaucoup de pesticides dans le vin" et "des pesticides dans un verre de vin, mais beaucoup moins que dans une pomme".

Idem pour le souffre. Il y en a bien plus dans ton steak du supermarché que dans la bouteille de vin.

Je ne vois pas le rapport l'objectivité journalistique, les pommes et le steak.
Si tu regardes un docu sur le dopage dans la natation, difficile de dire que le mec n'est pas objectif car ça existe dans d'autre sports et que c'est même pire dans le vélo.

Timo

c'est même pire dans le vélo.

Ou bien que c'est dans le vélo que les sportifs sont les plus contrôlés?

jlj

J'ai quand même l'impression qu'il est plus facile de taper sur le vin que sur d'autres produits alimentaires. Comme il est interdit d'en faire de la pub à la télé, les risques de rétorsions sont nuls. Alors que si tu t'attaques à un géant de l'agroalimentaire, c'est une autre affaire... Sans parler que ce genre de reportage a tendance à généraliser des cas particuliers. Ca salit toute la filière, alors que pas mal d'efforts ont été fait ces dernières années (il suffit de voir l'accélération de la conversion vers le bio).

Timo,

Cela met l’opprobre sur tout un secteur, le message insidieux est que le vin, quand il a des pesticides, est nocif pour la santé. C'est vrai! Mais pourquoi faire peur aux consommateurs pas forcément connaisseurs, alors que si on veut évoquer la santé publique, il y a d'autre reportages bien plus pertinent à faire. Si on fait un documentaire pour expliquer que le vin non bio est dangereux pour la santé, c'est comme aborder le sujet du dopage dans le sport en partant de l'angle du ping pong: pas très pertinent.

Pour montrer "des gentils viticulteurs bios", le journaliste avait il besoin d'aller en Loire et Beaujolais, tellement à la mode dans les bars à vins parisiens?? Bordeaux est la première région en terme de superficie bio dans toute la France. Alors pourquoi venir à Bordeaux pour dire du mal, et au moment de dire du bien, on quitte Bordeaux?? Cela te semble-t-il être un bon travail journalistique?

Quand au sommelier qui est la "caution professionnelle" de ce reportage, il m'a l'air d'avoir des préférences et des a priori assez clairs.

Thomas,

Je suis d'accord avec toi : la preuve par l'exemple est particulièrement stigmatisante dans ce genre de film à charge, pour les exemples d'une part et notamment Bordeaux, mais aussi pour toute la filière. Le film ne fonctionne que comme ça et c'est ce qui le rend mauvais.
Dans le tas certaines séquences font heureusement mouche et je me retrouve dans ce qui peut être dit de JP Chenet, Baron de Lestac et la chaîne Nicolas. Pas plus.

Après que cela fasse peur au consommateur, avec des raccourcis, des experts complices et un discours orienté... Hum... Je veux dire : ce sont les principes de base de la TV.

Timo

Il est vrai Timo qu'il y a quelques remarque pertinentes, et que je suis content au final que les gens sachent que pour une bouteille à moins de 4/5€, ils ont dans 99% des cas un produit oenologique, "traffiqué" dans les limites de la loi: acidification/chaptalisation, copeaux...
Les jolis vins se trouvent dès 7€! Le cas Nicolas, j'avoue que je me suis marré et que j'ai bien aimé, surtout pour avoir un copain dans la même situation.

Mais au milieu de la levure qui donne le goût de banane, de la chauffe a x degrés qui donne tel arômes, bon...cela reste extrêmement nauséabond et très peu professionnel pour moi. Le journaliste n'y connait vraiment quedal en vin, quelques heures sur LPV et il aurait multiplié ses connaissances par 2560.

C'est malheureusement une généralité sur presque tous les articles journalistiques : le niveau de recherche est proche du néant, l'impartialité n'est plus de mise. Il faut du tapage, il faut choquer, vendre son information.

Les canaux journalistiques de qualité en France sont presque inexistants, la désinformation omni-présente.

Bonjour,

Je trouve votre sévérité injustifiée. Le documentaire est peut-être incomplet, parfois imprécis et peut manquer de pédagogie. Pour autant, il y a un vrai travail d'enquête derrière et aucune contre vérité n'est émise.

Le filière n'est pas attaquée dans sa globalité ; le film se termine même en insistant sur les louables efforts de certains pour mettre fin à des pratiques qui découlent d'une agriculture intensive et d'une forme d'industrialisation.

Pas mal du tout de mon point de vue.

Bruno

Le filière n'est pas attaquée dans sa globalité

Tu parles : rien que le titre du reportage est globalisant...Comme si le vin français était plus touché par le phénomène que les autres...

Leaudvin écrivait:

---

> Bonjour,
>
> Je trouve votre sévérité injustifiée. Le
> documentaire est peut-être incomplet, parfois
> imprécis et peut manquer de pédagogie. Pour
> autant, il y a un vrai travail d'enquête derrière
> et aucune contre vérité n'est émise.

Bruno,

Tout d'abord, il est dommage que tu ne te sois jamais présenté dans le fil dédié, cela permettrait d'en savoir un peu plus sur toi. Il n'est pas trop tard
lapassionduvin.com/p...

De pédagogie, je trouve qu'il n'en manque pas ce documentaire. Je ne lui reproche ni d'être incomplet, ni d'être imprécis...cela va bien plus loin! Je lui reproche d'affirmer comme vérité des choses fausses. C'est bien plus grave.

Dire qu'une levure donne un goût de banane est une absurdité incroyable!! Cela manque de précision dans les termes. Une levure peut "révéler" un goût de banane, dont les précurseurs sont naturellement dans le moût. Cela peut paraitre comme du chipotage, mais je ne pense pas. Insinuer qu'on rajoute un produit pour donner un goût précis, c'est non seulement faux et marqueur d'une incompétence, mais je trouve que c'est assez grave de laisser penser cela aux buveurs de vins.

Quand le journaliste fait une aparté avec le spectateur, pour dire qu'il met sa main à couper que Duboeuf va lui dire que son vin a un goût de cassis, là encore, c'est nul de chez nul. Le cassis est un des arômes les plus classes dans un vin rouge, et nombre de vignerons vont donner cet arôme si on leur demande de commenter leur vin...cassis, cerise, des arômes qu'on retrouve dans quantités de vin rouge...et là, c'est genre une preuve à charge...ridicule!

Je passe sur l'ouvrier viticole du médoc qui donne son avis sur les staves (bâtons de bois) etc. Sans doute une sommité sur le sujet le bonhomme, qui anticipe des résultats aujourd'hui inconnus.

Personne a remarqué que l'expert, présenté comme un sommelier, s'inscrit en tant que restaurateur au jury du concours?? Quel sommelier préfère se dire restaurateur que sommelier??? Il est vraiment sommelier?

Enfin, on finit à Sancerre, avec un vigneron plein de vertus mais qui lutte pour exister dans ce marché mondial. Le portrait est "tout gentil tout mignon" cette fois. Et voila le vigneron qui se plaint d'être pauvre, d'être un vrai paysan lui, pas comme ces bordelais..sauf que le paysan en question produit 50 000 bouteilles de Sancerre annuellement. Il doit donc avoir autour de 12ha, et au prix de l'hectare à Sancerre, cela veut dire qu'il se couche chaque soir, peu ou prou, sur un patrimoine de 1,5M€. J'aimerai être pauvre comme lui.

Thomas,

Merci pour ces précisons qui éclairent le débat. Ton "attaque" liminaire est par contre gratuite et fausse : mon premier message était dans le fil ad hoc.

Tu parles d'un film que tu as voulu voir mais pas de celui qui est montré : les levures son présentées pour ce qu'elles sont, l'expert est montré dans ce qui est peut-être son restaurant (un sommelier a le droit de devenir restaurateur cf Philippe Faure-Brac), le vigneron ne se plaint pas d'être pauvre...

Par ailleurs, sans être des "sommités", les ouvriers agricoles sont à tout le moins susceptibles d'avoir des opinions intéressantes sur leur travail.

Bruno

Attaque? même entre guillemets Bruno, tu as choisi ce mot :s
Me suis pourtant appliqué pour pas te brusquer. Loupé! Je n'ai pas trouvé ton premier post dans cette rubrique, d'où cette "remarque" que je voulais courtoise.
J'ai vu ce film lors de sa première diffusion, il n'est plus très frais dans ma tête, mais j'ai repris des points que j'avais développé à l'époque et dont j'ai retrouvé des traces.

Mon souvenir est que la levure était présenté la plupart du temps comme "une poudre qui donne du goût".

Un sommelier peut être restaurateur, je ne lui ferai pas de procès. Cependant, je pense qu'un diplômé de sommellerie, même restaurateur, se présentera comme sommelier dans un jury de dégustation de vins.

Le vigneron ne se plaint pas d'être pauvre. Peut-être, je ne sais plus exactement. Je me souviens par contre d'un portrait tout à fait larmoyant. Avec un côté gentil paysan viticulteur contre gros groupes commerciaux qui saccagent "le terroir".

Si je condamne l'ouvrier agricole, ce n'est pas à cause de son boulot, mais de sa manière de parler. Ca sent vraiment le pilier de comptoir qui sait tout sur tout. Il dit à l'époque du tournage qu'au bout de 7/8ans, le vin est plus ou moins foutu avec les staves...Les staves ne sont pas si vieilles et ont déjà tellement évolué ces dernières années, avec des bois de grandes qualité. Cela m'étonnerait qu'il ait eu l'occasion de gouter un vin élevé aux lattes avec 8 ans de bouteille. Cela reste moins sexy qu'un tonneau, on est d'accord.

Chacun sa lecture et à priori, pas sur qu'on se rejoigne sur la conclusion, mais bon.

Entretien
Le vin, "produit culturel et objet de civilisation" selon Jean Luc Mélenchon.