Tant qu'à faire à mettre des vins oxydés, autant privilégier le style maitrisé avec un oxydatif Arbois / Côtes du Jura ou un jaune...

Je vais faire mon grognon mais y a plein de façon de cuisiner un poulet avec ou sans vin alors pourquoi y mettre du jaune dedans si c'est pas pour en boire avec? Avec les bons jaunes ou oxydatifs, la fusion aromatique avec le duo crème morilles est telle que servi à l'aveugle (penser à transvaser le clavelin) , même les réfractaires doivent trouver ça bon

Et sur une entrée, un savagnin ouillé pour préparer la bouche

+1 au club des grognons!

'tain, j'ai un follower, je vais créer un club ! Tu fais quoi en Mai prochain (voire fin Novembre déjà ) ? Avec une bande de potes, on organise le PVJM Tour :)o

Je ne remets pas en cause l’intérêt de servir un vin jaune avec ce plat (je compte d'ailleurs le faire! ) mais je suis également presque sur qu'une ou deux personne n’apprécieront pas ce type de vin. C'est pourquoi, je cherchais une solution alternative.

Quand vous dites beau bourgogne ou château neuf du pape d'un certain age, a quel millésime pensez vous?

Merci

Ou alors il faut cuisiner le poulet à la PhilDU avec la sauce crème morilles et vin jaune cuisinée à part et le poulet cuisiné au savagnin/jaune de son côté.

A ce moment là, servir la sauce à part pour les réfractaires et pour les fans de rouges, un vieux aux tanins parfaitement fondus (10 à 25 ans selon l'appellation et la puissance d'origine)

Poulet au Vin Jaune (dans la sauce) au Club des Grognons, grand accord synthétique garanti avec un... Leflaive !

yaronet.org/image/em...

pour un puligny , quelle millésime recommanderiez vous?

un pouligny au pot ira très bien avec un poulaga au jaune.

Pour le Pouligny, si tu veux pas finir chez St Pierre, je dépasserai pas le millésimé en version dernier semestre 2014. -
Pour le Puligny, y'avait un clin d'oeil compris dans le lien mais un 2005 ou 2009, un vin avec du corps, devrait convenir.

Mon avis reste néanmoins en phase avec celui du Chrisdu : Jaune dans la sauce, jaune dans le verre !

Ok merci beaucoup,
Je vais essayer de trouver ca!
Puligny-Montrachet 1erCru 2002 "Les Folatières" est ce que cela pourrait convenir? ou trop vieux?

+1 sur le jaune. Un chardonnay ouillé du Jura irait aussi si tu crains que tes invités ne fassent la grimace sur le vin jaune. Une Mailloche de Stéphane Tissot, par exemple, serait à mon avis parfaite sur ce plat. Pas mal de Bourgogne conviennent sans doute aussi, mais il faut qu'ils puissent faire face à la puissance du plat. Par contre le chateauneuf blanc, je ne vois pas trop l'idée...

Mathieu

Ps : réponse envoyée un peu à contre-temps...

Par contre le chateauneuf blanc, je ne vois pas trop l'idée...

Ben si : Il en jauni à l'idée justement

[size=x-small]... c'était ma dernière ici ! babaille ![/size]

markusjpb écrivait:

---

> pour un puligny , quelle millésime recommanderiez
> vous?

Un Montrachet 2001 du Château de Puligny remplacera avantageusement le vin Jaune...

jlj

Ou trouvez vous ce genre de vin d'un millésime d'un certain age?

J'ai trouvé un
Puligny-Montrachet 1er Cru "Les Folatières" 2002
de Beranard et Louis Glantenay

Cela vous semble t il correct?

Ou trouvez vous ce genre de vin d'un millésime d'un certain age?

Celui-là en l'occurrence je l'ai trouvé sur la table d'un ami vigneron, qui plus est amené pas un autre convive de ses amis.
La proposition, assortie d'un clin d'oeil, se voulait juste pour le côté oxydé du-dit Montrachet.
Mais l'accord aurait pu être intéressant.

Je n'ai aucune idée du vin que vous citez mais quand je fais du poulet au vin jaune, ce qui ne se présente pas souvent d'ailleurs, je prends un vin jaune pour l'accompagnement.

jlj

J'ai trouvé un Puligny-Montrachet 1er Cru "Les Folatières" 2002 de Beranard et Louis Glantenay

Ca sera un faux oxydatif

+1 pour le club des Grognons ; une volaille au vin jaune, ça se boit avec un Jura non ouillé point barre.

En alternative au jaune et comme déjà suggéré : un blanc non oxydatif du Jura. Chardonnay ou savagnin ou un assemblage. Par ailleurs, je vote pour l'entrée de nonolapero.

Inspiré par cette recette et ayant les ingrédients sous la main (enfin, presque, puisque j'ai remplacé le poulet par de la pintade fermière;) ), je l'avais tentée en novembre pour l'anniversaire de ma fille avec ses grands-parents à table. Et j'en fus tout autant ravi que la tablée, qui a notamment apprécié la crème aux morilles. Pas un repas de régime, mais il fallait bien ça pour affronter les premiers frimas !
J'avais pris des notes à l'époque, il est donc grand temps de les retranscrire.


Marcel Cabelier - Chardonnay Vieilles vignes - Côtes du Jura 2005
Couleur or clair, limpide
Nez de fleurs jaunes, glycériné
Bouche ronde, moëlleuse (au sens tactile, car c'est parfaitement sec), peu d'acidité, mais c'est suave et ça me va bien.
Finale longue sur des notes oxydatives (noix) et glycérinées (mais aucune sensation alcooleuse ; NB : le vin titre 13°)
Agréablement surpris par l'évolution de ce vin de 10 ans. Ce n'est pas un grand vin, mais sur la pintade au vin jaune et morilles, il a largement fait l'affaire. Un peu moins à son aise que son cousin sur le comté toutefois

Marcel Cabelier - Vin Jaune 2005
Couleur or soutenu, limpide
Nez intense sur la noix et la pomme verte (fait presque penser à de la manzana)
Bouche vive et ronde, toujours sur une intense pomme verte, qui s'estompera progressivement pour laisser place à la noix
Finale très longue portée par la fraîcheur et l'alcool, d'abord sur la pomme verte puis la noix
Malgré sa présence dans la sauce de la pintade, a semblé moins à son aise que le simple chardonnay, mais il faut dire que pour nous c'était une première (le plat et ce vin). Plutôt mieux avec du comté par contre.

J'avais acheté ces 2 vins il y a quelques années avant de connaître l'existence de LPV et des cadors du Jura. Ce n'est peut-être pas la meilleure entrée en matière pour un vin jaune, mais en tout cas aucune déception et pas non plus de rejet autour de la table : l'impression est donc plutôt positive et c'est bien là l'essentiel.

De Curnonsky (prescription cpyrght j'espère) le coq au vin à la jurassienne,

pour 8 à table, 2 coqs coupés en quatre, carcasse adhérente aux membres, sel, poivre, 5cl huile, 200g lard coupé blanchi, 20 petits oignons glacés, 300g champignons, 1 gousse d'ail écrasée, bouquet garni, 1 bouteille de vin d'Arbois, beurre manié (100g avec 50g farine), 16 croûtons de pain de mie frits au beurre et aillés.

Poulets sautés au vin d'Arbois rosé avec lardons, petits oignons, thym, ail, champignons. Lier légèrement au beurre manié et servir avec croûtons frits frottés à l'ail.

Pour découvrir un clavelin bien refraîchi je suis tenté d'adapter cette recette avec un ti chardonnay en casserole. Mais si vous avez un conseil d'autorité, de saison, de tradition, ...

Le coq pour moi c'est au vin rouge ; en revanche, une poularde au vin jaune je ne dis pas.
Dans ton post, tu mélanges allégrement poulet et coq, qui n'ont strictement rien à voir culinairement parlant.

Bon, le sort du poulet sera scellé avant icelui de la boutanche donc.

Et pour la cuisson du coq un ti rosé de pinot avant un joli cru de rouge jurassien.

Mais question volailles c'est toujours poulets de grain, et pour les assemblées poulets "reine".
Poulardes, coquelets, coqs et cailles (sans parler des poules coriaces) c'est bien occasionnel.

A ce sujet si vous avez un volailler à me conseiller à Paris / RP pour trouver la variété (et qualité) qui ne m'est pas familière (coq en l'occurrence).

Blanc sur le poulet, rouge sur le coq, ça tient la route, la table, les accords et le respect de la bête.
Mais rosé, c'est de la cuisine de Casimir (sans manquer de respect à notre poto Yves, bien entendu... ) ??!!

2 coqs coupés en quatre, carcasse adhérente aux membres

Moi je prends un morceau avec les pattes dans ce cas...
Je te laisse l'aile et le croupion!

jlj

Ils doivent être nains les coqs de Curnonsky car deux coqs pour huit, il faut déjà se les enfiler !
Et couper en 4, pour un coq dans la norme, ça fait des morceaux d'un kilo !

C'est aussi pour cela que je mettais "en gras"...
Couper un coq en 4 me semble aussi une drôle d'idée.
A moins de prendre des coquelets...

jlj

Est-ce vraiment du Curnonsky ?

Ça date un peu, sous la direction de Robert Julien Courteline et édité par Larousse. La vraie cuisine d'une autre époque.
Beaucoup de recettes qui étaient les spécialités des tables fameuses que Curnonsky a fréquenté quotidiennement. Les accords mets/vins sont transcrits dans un goût très sûr. Et grande variété de vins évoqués.
La recette parle bien de rosé pour le vin de cuisson.

Bon déjà que trouver un coq pour la bonne bouche c'est pas fastoche, alors une bouteille de poulsard rosé à bon prix, vla encore autre chose.

Sinon à cru, un bon tranchoir, des ciseaux de volailler, de la caille à la poularde tout se partage à façon.

Connaissez vous des ouvrages de référence pour la cuisine au vin?

DaGau écrit: Bon déjà que trouver un coq pour la bonne bouche c'est pas fastoche,

Rien de plus facile mais quelles sont tes sources pour cette recette étrange venue d'ailleurs ?

'Cuisine et vins de France' par Curnonsky, édition Larousse revue par Courtine.

Si cela t'est facile, quel volailler conseilles-tu?

N'importe quel boucher-volailler digne de ce nom peut t'obtenir un coq ; il suffit de le commander (impératif pour ce type de produit).
Mais je veux bien te recommander mon boucher, Laurent Tornier à Bures sur Yvette mais là il est fermé jusqu'à fin août.

A mon avis Courtine a interprété...Couper un coq en 4 n'a pas de sens si tu as déjà vu un coq

Et si tu veux manger un vrai coq au vin, je te conseille celui de l'auberge du Col de Truges, près de Villié-Morgon.