HERMES1167 écrivait:

---

> Qu'il y ait 0 S02 , j'en doute ... Mais très peu ,
> sans doute comme le font les bio (inf à 4g
> /litre)
>

4g/litre? Aaaaaaatchouuum!

lire 4g/hl ;-)

"Qu'il y ait 0 S02 , j'en doute ... Mais très peu , sans doute comme le font les bio (inf à 4g /litre)"

j'ai l'impression de radoter car il n'y a aucun lien entre les doses de soufre mises et le fait que l'on soit en bio ou pas.

Encore une fois (j'ai aussi l'impression de radoter), 4 g/hl, c'est la dose que mettent à peu prêt tous les vignerons sensés à la mise. Ca n'est en aucun cas une "petite dose" (tout ça n'a rien à voir avec le post Gauby, désolé).

Félicitation au passage à Gérard et Lionel qui ont la note exceptionnelle de 20/20 dans le dernier guide RVF pour leur Muntada 2008.

Bon Môssieur Oliv.... et cet avis, hein, où qu'il est ?

Il y a les bios et les natures
il y a les bios pas natures et les natures pas bios
il y a les bios natures et les pas bios pas natures
il y a les bios bientôt nature et les natures bientôt bios
il y a les bios natures bientôt plus natures et les natures bios bientôt plus bios (mais c'est plus rare)
il y a les bitures bios natures (paraît-il les plus saines) et les bitures bios pas natures
mais aussi les bitures natures pas bios et les bitures pas natures pas bios (Oulàlà...)
il y a les bitures bios natures chez les bios natures et les bitures pas très bios chez les pas bios pas natures....

merci andré...

Il y a aussi les bios bobo et les bios pas bobo, les bio bobo nature et les bio pas bobo nature, les bio bobo pas nature, et les bio pas bobo pas nature,...
Et il ne manquerait plus qu'en sus, ils soient Papous !

Luc

Sûr qur les bitures bobos bio nature c'est plus claaaasse que les bitures pas bobos pas bio pas nature....

Oui , c'est bien 4g /hl bien sur ...:)o

[size=large]Rencontre avec Lionel Gauby[/size]

Extrait de "Carnets de route en Languedoc-Roussillon" - voir article complet ici

Ce qui va suivre justifie pleinement le fait de descendre dans le vignoble...

En préambule à ceci, je dois rappeler que j’ai cosigné sur le forum LPV, cet hiver un compte-rendu très complet sur le domaine au titre assez discuté de « Traversée du désert de Gauby », second degré à la belge pas toujours bien perçu. Si dans cet article, les millésimes jusque 2004 ne suscitaient que sentiments de confirmation de la qualité des vins du domaine, 2005 et 2006 en avaient surpris plusieurs, principalement au niveau des acidités. Comme j’avais tenté de communiquer avec le domaine sans succès pour en débattre, je me disais, que, sommes toutes, je n’y étais pas trop en odeur de sainteté, et, comme de plus, on ne rentre pas comme dans une église, la visite au "temple" de Calce n'était pas au programme...

Mais à Calce, je devais y aller, rien que pour y rencontrer l’incontournable (pour moi et très nombreux autres) Jean-Philippe Padié que je retrouvai donc attablé au "Presbytère" sur la petite place du village en présence de deux membres de l'équipe du domaine... Gauby.
Et tout ce petit monde de sympathiquement me dire que rien ne valait plus que de se rencontrer pour discuter et même de s'y atteler..

Donc.. voici après quelques minutes, Lionel Gauby, qui faisant fi de sa sieste, débarque à l'auberge pour me proposer de répondre à mes questions autour de quelques bouteilles.

Cinq minutes plus tard, je me retrouve dans la cuverie du domaine, face à un Calcinaires rouge 2008 et un Lionel des plus accueillants, prêt à se livrer à livre grand ouvert.

Très vite Lionel revient sur la volonté d’atteindre un idéal dans les vins à travers la finesse et la complexité, tout en procurant une fraicheur qui a fait débat précédemment, beaucoup la liant à des vendanges trop avancées. Il reconnaît lui-même que 2005 et 2006 font partie d’une époque où le domaine recherchait encore la meilleure voie d’expression des vins, admet que ce style n’a pu que pousser à l’interrogation (à commencer par lui-même), mais que cette étape était inévitable pour l’obtention des 2007 et surtout des 2008 et 2009 qui correspondent à cette image tant espérée. Pendant que l’on parle, ce Calcinaires 2008 par son fruit retrouvé confirme que les 2007 goûtés en Belgique au printemps montraient effectivement un côté moins austère que les deux millésimes précédent. Si la fraicheur est ici toujours très présente, elle s’impose moins par elle-même mais porte plus la matière et, de plus, les tanins y sont très bien intégrés, d’une grande souplesse. Je ne m’avancerais pas pour débiter une comparaison banale du style, 2008, c’est 2004 en plus tendu, parce que ce n’est pas non plus le cas, ce Calcinaires ayant vraiment une identité propre.

Pendant cette dégustation, Lionel me fait part des raisons qui ont lentement conduit à cet état de grâce retrouvé : Si l’on continue à vendanger un poil plus tôt que la moyenne, c’est parce que les maturités le justifient et cela par une conjonction de facteurs propres à la topographie des parcelles mais aussi à un travail en profondeur sur la façon de réaliser les tisanes (pour rappel, on est ici sur un des porte-drapeau de la biodynamie) et autres produit de traitement. Les tisanes ne sont plus obtenues par une infusion à haute température mais plus par une méthode qui correspond à une décoction tiède, ce qui semble améliorer la qualité des actifs extraits et leur pouvoir énergétique. Par ailleurs, la solution « 500 » classique a été remplacée par une fermentation de thym (à fort pouvoir antiseptique) dans des germes de blé, et qui donne pleine satisfaction à Lionel. Un des effets remarquables de ces nouveaux traitements est d’obtenir aussi une certaine hausse des rendements, ce qui va à l’encontre des réalités retrouvées lors de mes visites dans d’autres domaines de qualité. Il faut signaler que tout ceci reste lié au travail de Gérard Gauby, omniprésent dans les vignes, dont il s’occupe à plein laissant la charge des vinifs entièrement à son fils Lionel que je trouve décidément plus serein et empli de certitudes par rapport à ma dernière rencontre avec lui à Bruxelles, deux ans avant, où je l’avais trouvé pleins de doutes... Un autre point intéressant de cette discussion !

Sur ces entrefaites, il me mène au sous sol où reposent foudres et barriques pour une dégustation sur fûts des 2009 qui va durer deux bonnes heures. On commence par les syrahs d’assemblage, très mures, puis on passe aux grenaches d’une gourmandise rare avant de terminer par les carignans structurés pour dresser les futurs Calcinaires et Vieilles Vignes.
Ensuite, on passe aux barriques qui serviront aux cuvées du haut de la gamme, et là, je dis « LES » cuvées puisque trois nouveaux lieux-dits viendront rejoindre désormais la Muntada.
Malgré un festival d’expressions qui me font penser à une success story annoncée, je suis frappé par la cohérence de tous ces vins, qui malgré leur nécessité de s’affiner encore 5-6 mois, proposent aujourd’hui une alchimie remarquable entre fruit et finesse, une barrique de mourvèdre particulièrement m’ayant interpellé. Face à moi, qui ne suis jamais qu’un amateur passionné, je vois Lionel de plus en plus rayonnant, bondissant d’un fût à l’autre, me proposant un grand nombre d’anecdotes liées à ces nouvelles cuvées. Du pur bonheur.

La dégustation se termine par les 3 bouteilles phares de 2008 en rouge, soit après un retour aux Calcinaires, les Vieilles Vignes et la Muntada. Si la dernière cuvée montre plus de droiture et de profondeur (la syrah y est en recul depuis pas mal de millésimes), je suis vraiment frappé par le côté gourmand retrouvé dans ces vins, les Vieilles Vignes, particulièrement transfigurées et représentant, à mes yeux, un must have absolu. J’ai hâte de me retrouver sur blogs et forums dans une petite année pour me voir confirmer ces impressions qui devraient encore s’affirmer sur les 2009.
On se quitte sur une Muntada 2003, absolument fabuleuse, à des lieues d’un vin marqué par la chaleur.
Il y a des moments que le hasard rend inoubliables, ces moments passés avec Lionel en sont, incontestablement et justifient à eux seuls ma descente en Roussillon. Il est dommage que cette humanité perçue soit souvent masquée dans les revues pros par une technicité envahissante, parce que la vraie réponse à ce que sont les vins du domaine se trouve certainement ici, entre l’homme, sa terre et le fruit qui y est porté.

Merci à Jean-Phi et au reste de l’équipe pour avoir provoqué cette rencontre.

Domaine Gauby
Lionel et Gérard Gauby
66000 Calce
TEL : 04 68 64 35 19
Web : www.domainegauby.fr

Merci Patrick pour le recit de cette escapade Catalane!

Ce soir nous ouvrons un Vieilles Vignes 2007 en rouge du Domaine.
Des l'ouverture j'apprecie le nez, je lui trouve quelques notes animales et baies de garrigues.

Tout de suite cette bouteille me fait penser a une autre bouteille deguste il y a peu, el Nino du Casot des Mailloles. On reste en Catalogne mais on quitte la Vallee de L'Agly pour se rendre dans les Alberes et plus particulierement sur Banyuls.

Revenons a nos moutons. Les touches animales font places peu a peu aux fruits noires et a la garrigue et j'ai l'impression maintenant a la violette. Je me regale avec ce VV 2007, aucune lourdeur meme si il y a des decibels, cela reste frais,complex et les tannins sont patines.

Bon allez! Je garde un verre pour demain histoire de...

Ouvert ce midi un Domaine Gauby, Côtes du Roussillon Villages Vieilles Vignes rouge 2000 carafé 3h30

Bouchon en très bon état, peu de traces d'évolution.
Le nez n'est pas très expressif et n'évoque pas un vin de 10 ans.
L'attaque est franche, la matière plutôt belle et ça passe confortablement sur un boeuf bourguignon (cuisiné au Corbières "Cuvée des Quarante" 2004).

Le vin est élégant, la bouteille se vide sans difficulté à deux mais ce premier Gauby ne m'a pas particulièrement séduit. Bien+.

La Muntada 2004

Avant de proposer ce vin à la dégustation, je vais faire un tour sur mon blog préféré,et je découvre la très intéressante discussion sur "La traversée du désert de Gauby".
Très intéressante mais qui m'a mis un peu mal à l'aise par la virulence de certains propos, et encore je n'étais pas impliqué ...

Mais le plus important, comme l'écrivait Jérôme, c'est de témoigner à partir de dégustations. Alors allons-y !

Bouteille carafée juste avant service (le lendemain, après conservation en bouteille avec vacuvin, elle n'a pas évolué).

La robe est sombre et jeune : on peut même y trouver quelques reflets violacés !
Le nez ne se montre pas très causant (même le lendemain), mais il est fin et profond, sur les fruits noirs, la prune et la ronce.
La bouche est également axée sur la finesse, avec une colonne vertébrale (trop ?) basée sur l'acidité.

Un vin qui a recueilli des avis très différents selon les dégustateurs, alors qu'ils avaient été unanimes l'an dernier sur le millésime 2001 (grandiose) et sur le vin de la (quasi) même appellation qui allait suivre ...
Une note moyenne un peu poussée, pour récompenser la finesse : 15 / 20.

Jean-Loup

De passage chez un ami caviste, celui-ci me parle de ses dernières rentrées en Languedoc, région dont je connais malheureusement trop peu les vins.
Il me tend une bouteille et me dit "Tu goûteras ça, c'est un domaine que j'apprécie beaucoup depuis des années. Je te préviens : ce n'est pas un cadeau.Tu me diras ce que tu en penses".

C'était la cuvée Les Calcinaires 2007 (ou 2008, j'ai un léger doute...) en blanc. Le vin présentait un nez très fermé, et en bouche la matière semblait s'être littéralement évaporée. Un vin sans intérêt qui a fini dans la cuisson de mes risotti.

Quand je suis repassé chez lui, j'ai vu qu'il avait retiré les bouteilles de la vente et les avait laissées derrière les cubis du négoce.

Curieux...sans doute un problème de lot car lors de mon passage à Calce cet été je me suis absolument régalé avec les Gauby que j'ai rencontré. Surtout les 2007.

Domaine Gauby, Côtes du Roussillon Villages Vieilles Vignes rouge 2008

Fraicheur, elegance et grosse buvabilite, pourtant je me regale moins que sur le VV 2007 bu il y a deux mois. Je pense qu'il est trop tot pour boire cette bouteille meme si nous l'avons facilement termine, je pense qu'elle a encore tellement a donne. C'est encore trop tendu.
J'aimerais vraiment pouvoir me projeter dans 15 ou 20 ans afin de voir ce que nous reserve ce VV 2008 car je suis sur qu'il tiendra facilement la route.

Et ca vaut combien cette petite merveille

Un peu moins de 30€. De mémoire 28€ il me semble.

Thibault.

Merci de ta réponse

Domaines Gauby - Calcinaires 2008
Nez expressif mais simple sur les fruits macérés , cerise au kirsh . En bouche, il y a de la chair, le registre est simple lui aussi toujours sur les fruits macérés . C'est assez gourmand, mais court . Dans ce registre , je préfère personnellement carrément rouge du dom de l'edre. Assez Bien

Agréable surprise cependant compte tenu de mes expériences précédentes avec les différentes cuvées goutées (dont muntada)

Domaines Gauby - Calcinaires 2008
Bu également il y a quelques jours , avec les mêmes impressions que Hermes , un beau vin ou les fruits rouges macérés et très mûrs dominent.
Un vin de plaisir d'un bon rapport Q/P même si d'autres vins de la région sont un peu supérieurs dans cette gamme de prix.

amicalement
Charles

Bonjour,

Je viens d'acquérir 2 magnums de La Muntada 2000 (dispo au sein d'un supermarché mais qui dispose d'une belle cave) à un prix vraiment intéressant (55€), j'aimerais savoir combien de temps je peux les garder encore en cave. En lisant certains commentaires, il semblerait qu'il soit fermé et que le carafage semble être nécessaire mais je n'ai pas d'infos sur la garde.
J'ai aussi acquis quelques bouteilles VV 2000 (dans le même supermarché à 28€) dont une que j'ai goutée. Le bouchon en parfait état ! J'étais vraiment étonné de la complexité de ce vin fin. En effet, il me semblait difficile de faire dégager un arôme plus qu'un autre. J'ai eu besoin de me concentrer tout au long du repas pour réussir à découvrir un peu plus dans le détail ce fameux vin.
Je ne l'avais pas carafé avant de servir et au début de la dégustation lors d'un repas, il me semblait bien fermé.
Néanmoins, après quelques instants dans un verre, on a eu l'impression qui s'ouvrait de façon fort bien agréable (encore sur les fruits mûrs avec un peu de pruneau, une note de garrigue et légèrement poivré mais une vraie difficulté à déterminer les différents arômes) et ensuite on était étonné de l'extrème longueur en bouche.

Il y a quelques années (5 ans° j'ai découvert le VV 2000 avec un munster, et ce fût extraordinaire, il explosait en bouche. Or, cette fois ci je n'ai pas eu cette sensation. Il m'a fallu un certain temps pour découvrir et apprécier à sa juste valeur ce vin tant qu'au nez, qu'en bouche. En bref, je suis encore dubitatif de la complexité. et il est vraiment racé. A suivre sur les autres bouteilles encore en cave
La prochaine fois, je vais le carafer quelques temps avant le repas et je vais voir ce que cela peut faire notamment avec un munster (cf si cela correspond à ce que j'ai vécu il y a quelques années). J'ai donc besoin de goûter une autre bouteille pour affiner mes impressions; Cette dernière m'a rendu perplexe (de façon positive!) mais intéressant.

Dites moi ce que vous en pensez à ce jour sur le VV 2000 et la muntada 2000.

Cordialement,

Domaine Gauby, Côtes du Roussillon Villages Vieilles Vignes rouge 2006

Bouteille carafée une heure avant

Robe sombre cerise noire

Le nez est exceptionnel sur des odeurs de roses, de cerises, très distingué et élégant. Au bout de 3h de carafe, on ressent des odeurs de cuir et de zan.

La bouche est très gourmande sur la cerise. Le tout conserve une bonne acidité . On retrouve une fin de bouche légèrement poivrée et, avec l’ouverture, on a des odeurs de cuir et d’épices qui ressortent. On a vraiment un vin très gourmand et épicé. La longueur est exceptionnelle. La matière est tout en dentelle

Avis: Très beau vin, belle rencontre avec gauby que je ne connaissais pas sur les vieilles vignes La matière est au rendez vous. C’est le vin le plus apprécié de la soirée

thomas

DEGUSTATION ROUSSILLON

Cher Sly.

Désolé de ne pouvoir te renseigner sur ces deux cuvées en 2000, car je n'ai malheureusement jamais eu le plaisir d'en boire.
Sinon il en avait beaucoup des magnums de Muntada 2000? Car c'est vraiment intéressant me semble t'il.

Romain.

"Dites moi ce que vous en pensez à ce jour sur le VV 2000"

je ne connais que VV et pour moi c'est un peu chaud et extrait sur ce millésime.

Domaine Gauby, Côtes du Roussillon Villages Vieilles Vignes blanc 2007

Un vin a fortement aéré. Ouvert 2 heures avant la dégustation, il ne cessera d'évoluer toute la soirée et regouté le lendemain soir, il s'exprimmait pleinement.
Le nez est sur des notes légumineuses.
En bouche on est sur de la pêche blanche, c'est un vin d'une grande fraicheur où l'alcool est effacé avec une finale sur une légère acidité agréable.

C'est ma première rencontre avec un blanc de ce domaine, ce ne sera pas la dernière!

BIEN +

Bonjour,
"Sinon il en avait beaucoup des magnums de Muntada 2000? "
Il doit en rester encore un magnum au sein de ce supermarché!

"c'est un peu chaud et extrait sur ce millésime"
Pas compris!

Cordialement,

Et il est où ce super marché? ()

Et il est où ce super marché?
Le supermarché c'est Carrefour Market de Ouistreham avant de prendre le ferry pour la GB. Il y a un an, il y a avait même des Granges des Peres. Leur cave est vraiment bien!

Le nez est sur des notes légumineuses.

C'est à dire ?

Les Calcinaires 2008

Un nez sur l'écorce, dominé par la bois.
En bouche c'est puissant sans trop de concentration.
On a de l'olive noire, pas mal d'amers, mais le bois aussi domine tout.

Ce n'est pas de la planche vulgaire mais je suis déçu.

J'ai bien conscience de ne pas avoir acheté une Muntada mais je m'attendais à mieux pour cette 1ère expérience chez Gauby.

Pour les connaisseurs, est-ce qu'il a été ouvert trop jeune (elevage perceptible) ?

Bonjour,

Il semblerait qu'il soit conseillé de le boire à partir de 2010 jusqu'au début de 2020.
Peut être un petit carafage aurait pu permettre aux autres arômes de s'ouvrir!

Cordialement,