Les sudistes doivent etre moins sensibles quentin évoque quand même un vin de soif, sur le Pradel 2012 .. Alors que vous parliez d'écoeurement.. On en revient au gout de chacun je pense, et c'est tant mieux... De mon coté, j'ai checké ma cave; il ne me reste plus de 2012 : (pas vu tomber celles que j'avais), je vais avoir du mal à le regouter ...

Arnaud

Salut Florent,

Il me semble que l'Enclos, c'est 100% mourvedre. Le 100% carignan, c'est le Pigeonnier

Sylv1

Salut Éric. "C'est proche de mon ressenti, donc c'est intéressant ".

Donc en fait les avis proches de ton ressenti sont intéressants, et ceux qui vont à leur encontre ne sont pas dignes d'intérêt ? Je taquine.

Mais cela dit, demontrer quelque chose à partir du compte rendu d'une personne, sur une bouteille, me paraît hasardeux. Il serait peut être plus sérieux de reprendre tous les comptes rendus de l'enclos, voire toutes les cuvées, et noter le pourcentage de gens qui l'ont trouvé trop fruitées, dans le sens négatif, ou écoeurant. Il me semble bien que sur 25 pages, ce côté écoeurant est ressenti quelques fois sur pradel, pas les autres cuvées. A voir.

ps : après un bref visu, sur 13 compte-rendus enclos 2010 et surtout 2011, aucun membre ne signale un quelconque ressenti "de synthèse" ; une fois, "note lactée" ; le reste du temps, arômes épices, fruits noirs surtout, framboise, herbes fraîches, boisé, garrigue. Sur la bouche, ce sont équilibre, finesse, délicatesse, densité, qui reviennent le plus souvent. Un membre sur 13 évoque un côté lourd cependant, et un membre trouve l'enclos plus dur que pradel sur 2011.

Merci aux contributeurs, dans l'ordre manhe galina, train fr, abistodenas, mkb, Rodolphe, mafaloumi, tomy 63, la vie est une fête, boipakedelo, Bernardo, EL, lucas 57, psylo, jean-loup guerrin.

Sur les deux bouteilles commentées ci-dessus j'ai ressenti une énorme différence, Pradel était fin, buvable et charmeur et l'Enclos était un peu too much, un peu écoeurant. Les deux bouteilles ont été servis directement sans préparation et à l'aveugle (moins pour l'enclos car j'ai su que c'était le même domaine).
Je pense plutôt que Pradel est un peu variable, très souvent un vin de soif et parfois un peu trop expressif.
Eric essaie de le regouter (peut être sur un millésime un peu ancien) et redonne nous ton avis.
En tous cas ça me confirme qu'il ne faut pas juger sur une seule bouteille et ne pas se fier aux commentaires sans avoir cerné le gout du dégustateur.

Merci Sylvain pour avoir relevé mon erreur sur le cépage de la cuvée.

Pour ce qui des différences de ressenti avec ceux qui y voient un vin de soif et les autres qui trouvent ça écœurant je pense qu'en réalité il n'y a pas une grande différence de ressenti. Car en effet en ce qui me concerne une fois la bouteille bien aérée et le coté écœurant parti, compte tenu de la structure du vin c'est effectivement un vin d'une très grande buvabilité.

Comme Eric je pense que ce coté too much est plus lié au processus d'élaboration qu'aux différentes cuvées. Les notes lactées d'ailleurs viennent souvent de là.
Par ailleurs j'avais déjà bu Pradel sur 2010--2011, il n'y a pas si longtemps et à chaque fois c'était super bon, ça se buvait comme du petit lait mais on était jamais dans l’écœurement.
J'ai l'impression que ce sont surtout les 2012 qui ont cette tendance too much et probablement parce qu'on les bois trop jeune.

Je n'ai pas gouté l'Enclos 2012, mais me rappelle une dégustation où le 2011 (je crois de mémoire) était placé au milieux de vieux Bandols et où ceux qui n'aimaient pas le mourvèdre l'ont trouvé à leur gout persuadés qu'il s'agissait d'un autre cépage.

Je pense donc aussi que le coté séduisant (après on peut le trouvé trop aprété ) de ce mourvèdre là est du à l'élaboration car je n'ai jamais gouté de mourvèdre aussi abordable jeune.......à mon gout.

Encore un mot sur le coté écoeurant ou séduisant; je pense que l'état d'esprit du gouteur à un moment donné est aussi à prendre en compte.

Pradel est typiquement le genre de vin que j'apprécie en rentrant du boulot creuvé, et ouvert à l'arrache. D'un abord gai (désolé Laurent ) fruité souple avec juste ce qu'il faut de complexité pour ne pas se prendre la tête.

Domaine La Terrasse d'Elise - Pradel 2012

Je pensais avoir posté mon CR sur cette bouteille mais toute cette discussion sur Pradel 2012 m'a fait réaliser qu'en fait, non...
Voila donc ce que j'ai noté sur mon livre de cave, en Aout 2014

"Tres mûr, une certaine sucrosité, très beau fruité, rouge, très expressif, un petit coté sirop.
C’est bon et surtout très gourmand, ça manque peut être un peu d’élégance.
Longueur correct mais pas marquante. Bien +"

Pas forcément follement intéressant mais bon voila,un avis de plus et ma petite pierre à l'édifice...

En ce qui concerne les autres cuvées goutées au domaine en début d'été (superbe accueil d'ailleurs, à l'époque encore à St Jean de Fos), l'Enclos est la cuvée qui m'avait le plus marqué, c'était pour moi réellement excellent, avec un bel équilibre et une super texture, bluffante pour un 100% Mourvèdre. Pas regouté depuis (va falloir que j'y pense d'ailleurs )

Anthony

Mais vous allez les laisser tranquilles ces 2012 non didiou

Domaine La Terrasse d'Elise à Aniane Pradel 2011

Bouteille ouverte à l'arrache à l'apéro

Robe foncée un peu opaque
Le nez présente des notes très lactées. Celle ci vont disparaitre au fil de l'aération
L'attaque est équilibrée le vin est gourmand mais présente effectivement un coté un peu suave qui va également s'estomper à l'aération

????Je suis très surpris
Ce vin doit effectivement être aéré

Domaine La Terrasse d'Elise - Enclos - 2011

Pour faire suite à cet intéressant débat sur la perception, bouteille bue sans aération et tout de même assez fraîche.
Très joli nez fruité dès l'ouverture donc.
En bouche c'est suave, les tanins sont polis, aucune lourdeur pour moi mais au contraire un vin très digeste et agréable. Il a été très apprécié par tout le monde autour de la table.

Domaine La Terrasse d'Elise - Enclos 2011

Après ma grosse déception récente , je tenais à donner une seconde chance à ce domaine ( mais pas avec Pradel 2012 , non merci ) .
Bien m'en a pris . Ouvert sans préparation ce midi au restaurant je suis tombé sur un très beau vin . Paraissant un peu plus que son âge par sa couleur à reflets marrons et surtout par sa complexité . Mais ça ne lui en donné que plus de charme .
Une belle texture sans lourdeur , une fraicheur bienvenue , mélange de fruits rouges mûrs et d'épices . Une petite pointe alcooleuse en finale qui s'est malheureusement accentuée sur le reste de la bouteille bu ce soir .

A 35 € sur table c'est vraiment une belle affaire .

J'ai eu du mal à croire que c'est le même vigneron qui a fait Pradel 2012

T'inquiètes Raymond, les Pradel 2012 tu peux nous les laisser ..

Arnaud

raymond

pareil que Arnaud !!!!
on en ouvrira une plus vieille la prochaine fois -D

Bonjour bu un Domaine La Terrasse d'Elise à Aniane Pradel 2012 carafé 2 heures.

Comme à l habitude la robe est assez claire quoique bien moins que d habitude sur cette cuvée....
Le nez est comment dire.....tout sauf typé Pradel. Je suis dérouté, que se passe t il? On est sur des notes de fruits murs, la griotte domine largement, on a l impression d'un sirop de grenadine. Limite artificiel ( levuré? ) Perplexe
La bouche confirme le nez qui est également atypique, acidulée sur des notes de rhubarbe et d angelique. Ca pinote à peine. Ca se boit quand même bien mais il me manque la signature de cette cuvée. Le vin devient vite fatiguant et entetant.
Mauvaise experience sur ce 2012, je suis dubitatif et j appelle le geniteur Braujou himself pour en savoir plus.
En fait en 2011 les sangliers ont detruits 2/3 des vignes de cinsault et pour ce 2012 une grande partie du cinsault provient d 'autres vignes d' où cettre trame aromatique si particuliere. Pour 2013 tout sera rentré dans l ordre.

Avis aux amateurs de Pradel, ce 2012 va vous surprendre.

Apparemment, tu n'as pas suivi la discussion au sujet de cette cuvée suite à mon compte-rendu ... peu enthousiaste, on va dire dire

Par contre, nous n'avions pas d'explications du producteur : merci de cette info

Justement c est suite a ces CR que j ai voulu creuser de mon cote. Helas on se rejoint

podyak écrivait:

---

> A noter, il me semble, que Xavier Braujou a
> intégré un parcelle spécifique sur ce millésime,
> expérience qu'il n'était pas persuadé de
> renouveler.
>
> Tuukka

Il ne m'avait pas précisé que c'était à cause des sangliers. Mais je confirme qu'il m'avait dit qu'en raison d'une récolte moindre sur sa parcelle historique, il avait intégré des raisins de Cinsault d'autres parcelles...

Il avait alors compris ce que je voulais dire lorsque je lui disais que ce millésime me semblait un peu moins fin, un peu plus "sudiste" que les précédents.

Tuukka

ce qu'il manque comme info, c'est de savoir si les raisins proviennent d'autres vignes en propre ou d'achat de raisins.

Il avait alors compris ce que je voulais dire lorsque je lui disais que ce millésime me semblait un peu moins fin, un peu plus "sudiste" que les précédents.

tuuka c'est maladroit formulé ainsi, fin et sudiste ne sont pas antinomiques.

Attention, les deux termes étaient à prendre séparément.
"Un peu moins fin" reflétait ce que certains ont considéré comme "too much" (un côté fruits, liqueur un peu exacerbé)
"plus sudiste" désignait un petit manque de fraîcheur, "un brin alcool qu'on peut ressentir lorsque le vin est goûté trop chaud"" ,un côté "pinotant moins que d'habitude" sur ce millésime.
[size=x-small]Pas de procès à la Sagnol, hein, avec des termes apposés [/size]

Ce dernier terme ne veut évidemment pas dire que ce sont des caractéristiques qu'on retrouve dans tous les vins "du sud". J'aurais dû plutôt dire "solaire".

Je précise par ailleurs que j'ai apprécié ce 2012 et que ces deux "penchants" ne m'ont pas plus dérangé que cela. Une aération poussée et une température pas trop haute, les lissait largement assez à mon palais.

Tuukka

Bue il y a deux jours au restaurant.
La Terrasse d'Elise, XB 2012
J'ai retenu un vin plaisant, sur le fruit, mais avec des notes animales assez marquées. Je n'irai pas jusqu'à dire de la réduction car ce n'était pas des odeurs d'écurie.
c'est en tout cas très bien passé avec un thon mi-cuit aux légumes du sud.
Bien

Jean-Loup

Lors d'une soirée en compagnie de Xavier Broujou sur Nîmes, j'ai pu gouter l'ensemble de la gamme du domaine des terrasses d'Elise.
Après une présentation du domaine, du vigneron et de la philosophie des vins (départ de zéro, le gars faisait encore il y a 4 ans du bois de chauffage pour équilibrée ses comptes, faible rendement, principes de l’agriculture biologique et de la biodynamie), Xavier nous a ensuite commenté ses vins : XB (Syrah), Silène (blanc ?), Pradel (cinsault), Pigonnier (carrignan), Enclos (mourvèdre), Elise (mourvèdre, syrah).
Je n'ai pas pris de notes, mais il me reste en tête et en bouche, une gamme de qualité portée sur la finesse, le fruit et la fraicheur. C'est vraiment bien fait.
Seul petit bémol, le prix ! Mis à part XB à 10 euros, faut compté de 18 à 28 euros, la quille. J'aurais bien aimé prendre plus qu'un carton... mais bon je connais aussi bien et mois cher.

mais bon je connais aussi bien et mois cher.

Tu nous en fais profiter ou on fait durer le suspens ?

O.

Pas vraiment de suspens, mais tu dois connaitre par exemple le Mas de Chimère de Guilhem Dardé qui a propose le même type de gamme pour presque deux fois moins chère. Toujours dans le "même coin" Le temps fait tout de Rémi Poujol à Adissan, Mas d'Agalis de Lionel Maurel à Nébian, Chateau Lattude des vignerons de Fontès, Le Mas Gabriel de Peter & Deborah Core à Caux, Le Mas au Buis de Olivier Jeantet à La Vacquerie...
Certains me diront que c'est pas comparable car en Terrasses du Larzac, IGP Lac du salagou, Coteau du Languedoc ou IGP Pézénas (et qu'il y a pas ecrit "Aniane" sur l'étiquette), mais à moins de 15 min de route, il y a moyen de trouver des vins de vignerons, du terroir, des vielles vignes, du bio,.... du très bien fait entre 8 et 15 euros maximum. Il y a cas suivre les posts de Jéjé pour s'en convaincre.

Olivier,

Affaire de goût et il n'y a pas meilleur ou moins bon domaine. Certes le Domaine la Terrasse d'Elise à son style (qui ne plait pas à tous mais à pas mal de monde quand même >

En tous cas merci Olivier d'avoir partagé les domaines que tu aimes.

O.

Concernant le Pradel (si commenté ici), c'est vraiment le vin qui a le plus dérouté la trentaine d'invités. Certains d'entre nous ont prononcé le mot de "bourgogne" pour la finesse et la longueur, ce qui a fait sourire X.Broujou (certainement un compliment pour lui ?). A peine ouvert pour être servi, ce Pradel 2012 avait un nez très soutenu de notes zan/réglisse. Mais je ne l'ai pas lu dans les précédant CR. Ayant pris trois bouteilles je ne manquerais pas de confirmer ou pas cette impression.

olivier30210 écrivait:

---

> Il y a cas suivre les posts de Jéjé pour
> s'en convaincre.

Bonsoir,

Désolé pour cette intrusion, juste une petite digression orthographique : Il y a cas --> Il n'y a qu'à.

Voilà c'est tout.

Olivier

La Terrasse d'Elise - Le Pigeonnier 2011

Un peu déçu par cette bouteille même si a l'aération ça s'améliore grandement.
A l'ouverture le nez montre un coté petit suisse au fruits noirs qui ne m'emballe pas trop, heureusement ça va évolué vers plus de subtilité avec un nez très mûr avec une pointe d caramel.
La bouche est puissante et viril et va, elle aussi, bénéficier de l'aération. C'est mûr, encore bien jeune, avec un peu de sucrosité. L'accord se fait très bien sur des fromages qui envoient. A boire en mangeant.

Pour la science...
Je demande à mon épouse qu'elle type de vin elle voudrait boire...réponse: Rhône Sud ou Languedoc
Je reviens de la cave avec un pradel 2012 en carafe.
Elle me dit : c'est bon, on a pas l'habitude d'en boire
Moi: oui et non , je lui demande de m'en dire plus.
Elle: c'est très capiteux
Moi: c'est pradel, on en a déjà bu pas mal , mais je voulais tester 2012
Elle : c'est bon, mais différent de ceux des autres millésimes déjà bus

Bilan: madame rejoint pas mal d'avis sur LPV , sur le caractère un peu plus riche de ce millésime.

Moi j'ai trouvé effectivement un vin, un peu plus monolithique qu'à l'habitude, très marqué par le fruit ( confiture:S),mais moins d'épices, moins de finesse...
J'ai trouvé un rapprochement avec l'enclos 2011 ( avec bien entendu ses différences)

Bref, je me joins aux autres constats sur cette cuvée et ce millésime.(la bouteille est tout de,même descendue moins rapidement que d'habitude) 24h après pas de signe d'évolution.

Laurent