Domaine Sarda Malet, Côtes du Roussillon, Terroir Mailloles, 2001
La chaleur actuelle n'en fait pas vraiment un vin de circonstance, mais les circonstances m'ont donné envie d'ouvrir quelques uns des flacons qui ont été les chouchous de LPV à un moment donné.
Et celui-ci ne pas m'a pas déçu. Le mot qui me vient à l'esprit pour ce vin c'est "Sève". Sève qui supplée l'acidité et qui donne de la vigueur. Voilà le ponant exact qui fait l'équilibre des vins sudistes : cette vigueur, ils la trouvent dans leur richesse même, pourvu qu'il y ait ce "je ne sais quoi" qui en fait la profondeur. Si le nez est un peu évolué, la bouche est superbe de jeunesse et de punch, même si on est loin d'un équilibre septentrional : et alors ? et tant mieux d'ailleurs ! Très grande qualité de tannin et une palette aromatique qui sent bon le Roussillon : même avec moins de grenache que de mourvèdre, on est en plein cœur du terroir Mailloles. Un vin que j'aime infiniment.

Bonjour à tous,

je me permet de conseiller vivement le rouge 2008 du domaine de Fontbonau (Cotes du Rhône).

Récemment acquis par Jérôme Malet, le domaine est situé sous le massif de la Lance, à 350 mètres d'altitude. Les 14 hectares de vignes enracinées dans un sol argilo-calcaire y bénéficient de souffle assainissant du mistral.

Depuis l'acquisition du domaine, Jérôme et son associé n'ont eu de cesse de le valoriser, aussi ont-ils planté un hectare de roussanne, de viogner et de cabernets sauvignons cette année.

Terroir d'exception et vin plus que prometteur!

Bonjour,

Super d'avoir déjà de vos commentaires sur cette toute nouvelle cuvée Fontbonau 2008. Premier millésime, petite récolte ou nous avons n'avons récolté que des échantillons de chacune de nos parcelles, le nouveau cuvier n'étant pas encore construit. On attend donc beaucoup aussi du 2009 encore en barriques, et pour 2010 les vendanges devraient débuter dans une semaine avec syrah et vieux grenaches (70 ans).

Sylvine
(Fontbonau / Sarda-Malet / Marius)

Pour l'info, il me semblait que l'appellation "Rivesaltes" concernait des vins rouges, et que les blancs étaient qualifiés d "ambré" !
C'est moi qui me trompe ou c'est une exception ?

Domaine Sarda Malet - Le Serrat 1998
Ouverte hier soir devant la télé,
Le nez est.......muet !
Puis avec l'aération des notes oxydatives, de raisins secs, abricot, mais c'est timide et manque d'originalité.
En bouche, l'alcool domine, un sucre léger, une bonne longueur
Pour le coup, on ne parlera pas de fraîcheur, mais de chaleur !

Bref, je suis déçu, surtout que je l'ai payé au prix fort chez un caviste, près de 20€ je crois.
La cuvée "Al-Vi Real" de Caladroy m'avait largement plus emballé, et je l'avais payé 5,20€ chez Leclerc !

Terroir Mailloles blanc 2005

Après carafage d'1h30, la robe se révèle d'un or peu marqué et le nez est peu expressif, principalement sur l'amande.
Très beau volume en bouche, riche, boisé encore bien présent, alcool également, finale avec pointe d'amertume bienvenue.
Bon accord avec un clafoutis de cabillaud au basilic et aux olives.
Devrait s'améliorer, à attendre au moins deux ans.

Jean-Loup

Le Serrat 1970

Voir ci-dessus le placement de ce vin dans la dégustation.

La bouteille a été carafée juste avant service (il ne faut pas bousculer les vieilles dames ).
La robe est plus qu'ambrée, elle est d'un cuivre magnifique.
Le nez est sur un beau rancio, avec des raisins secs très présents, la noix et d'autres fruits secs encore.
Quel magnifique équilibre en bouche entre le sucre, l'alcool et le fruité secondaire ! On retrouve du pruneau, et à nouveau des raisins secs et de la noix, sur une bouche qui s'étire indéfiniment.
Accord superbe avec un bleu de Laqueille.

Jean-Loup

Domaine Sarda Malet, Côtes du Roussillon, Terroir Mailloles rouge, 2002

ouvert deux heures avant le repas (épaule d'agneau au four)

Robe grenat très foncée
Nez poivré, fruits noirs et un poil d'alcool.
Bouche veloutée avec de la rondeur,de la matière et du fruit. Une petite pointe d'alcool en final mais pas gênant pour moi.

Un vin qui me semble à maturité. J'ai beaucoup aimé.

Pierre

Terroir Mailloles rouge 2001

Nouvelle chance pour ce vin, car la grande soeur de cette bouteille, ouverte en février, était bouchonnée ...
Carafée environ une heure avant service.

La robe est presque noire et encore assez jeune !
Le nez est intense, sur la réglisse et les fruits noirs.
La bouche est dense et charpentée, je vous vois craindre le vin body-buildé , mais non, le soyeux est magnifique (je l'avais même ressenti fortement sur la bouteille bouchonnée) et la finesse complète le plaisir.

Grand vin, très apprécié par tous, qui de plus se marie fort bien avec une excellente terrine de canard aux noix : 17,5 / 20.
Mauvaise nouvelle : c'était ma dernière bouteille , bonne nouvelle : j'ai du 2005 dans la cave (voir commentaire en février 2010).
Mes invités me demandent quand aura lieu ma prochaine commande ...

Jean-Loup

Domaine Sarda Malet Terroir Mailloles rouge 2005 55% mourvèdre - 40% syrah - 5% grenache noir

Bouteille bue hier soir, ouverte 3 heures avant consommation.

La robe est impénétrable, presque noire.

Le nez est plutôt discret plutôt typé mourvèdre que syrah ; en bouche, le vin montre une structure importante mais l'ensemble reste équilibré.

Un vin qui n'offre pas un immense plaisir auourd'hui ; à attendre encore quelques années...

Domaine Sarda Malet Terroir Mailloles rouge 2001

Ouvert ce soir et bue dans la foulée.

A l'ouverture ça fleure bon mais la bouche est en retrait, presque fluette. Et puis tout cela s'ouvre, c'est sanguin, plein d'herbes, avec une bouche ample et fondue, le tout étant remarquablement équilibré. La longueur est bonne. Il me semble à son apogée. Beaucoup de plaisir. Il m'en reste 3, chic !

Benji

Benji, cela confirme qu'il est préférable de carafer ce vin (voir mon post 3 messages plus haut avec carafage 1h).

Jean-Loup

Sarda-Malet l’Intransigeant 2006 – Vin de table de France

Prix: 20€ au Repaire de Bacchus

vin carafé 3 heures.

Nez intense, sur les fruits noirs, le menthol et quelques notes de nèfles
En bouche, c’est frais et profond, avec un beau grain de tanins et une belle matière
Finale longue et équilibrée, sur les fruits noirs.

Un vin à qui le carafage a fait du bien, et qui a su séduire les convives, malgré une position de passage peu évidente, quand le palais commence souvent à saturer. C’est une belle expression du mourvèdre en Roussillon.

Aurélien.

Domaine Sarda Malet, Côtes du Roussillon, Terroir Maillole blanc, 2006
1er contact avec ce blanc de Sarda Malet alors que je suis un grand fan de la cuvée du même nom en rouge (ainsi que la réserve). Je dois avouer être un peu déçu; certes le vin est opulent avec un bois bien fondu mais il "s'évade" vite et manque d'arômes. Je ne pense pas que quelques années de plus le bonifieraient. On verra si la bouteille qui reste est du même acabit.

Domaine Sarda Malet, Le Serrat 2000

beau rivesalte belle couleur cuivré orangé limpide et brillante

le nez est sur la noix, l'orange confite, le raisin de corynthe magnifique très rancio

La bouche est très imposante, complexe, sur les fruits à coque, l'orange, le kumquat, très belle amertume en fin de bouche! le tout est d'une longueur impressionante!

avis pas mal du tout au vu du prix 12e

tom

MON BLOG

Domaine Sarda Malet, Côtes du Roussillon, Terroir Mailloles rouge, 2005

Robe noire, sans marque de jeunesse ni d'évolution.
Nez intense évoquant une corbeille de fruits (griottes, framboises, fraises) avec une douceur vanillée et épicée.
Très grande finesse en bouche malgré la matière, tanins soyeux, belle longueur.

Un (presque) grand vin qui s'est bien amélioré depuis février 2010 et devrait aller encore plus loin. 17 / 20.

Jean-Loup

Rivesaltes La Carbasse 2005

Robe noire et assez jeune.
Nez ouvert et fin, sur la framboise et les épices.
Bel équilibre en bouche, avec une douceur contenue, du fruit, du chocolat, du pruneau. C'est rond et fin. 16 / 20.

Bon accord avec des fraises au sucre.

Jean-Loup

Jean-Loup Guerrin écrivait:

---

Le Serrat 1970

> La bouteille a été carafée juste avant service (il ne faut pas bousculer les vieilles dames ).
> La robe est plus qu'ambrée, elle est d'un cuivre magnifique. Le nez est sur un beau rancio, avec des raisins> secs très présents, la noix et d'autres fruits> secs encore.
> Quel magnifique équilibre en bouche entre le> sucre, l'alcool et le fruité secondaire ! On retrouve du pruneau, et à nouveau des raisins secs et de la noix, sur une bouche qui s'éire indéfiniment.
> Accord superbe avec un bleu de Laqueille.
>
> Jean-Loup

Je me permets de citer le commentaire de JL Guerin car il est l'exact reflet de la bouteille que j’ai fait gouter à l’aveugle lors d’un repas familial ce week-end.

Ce vin a proprement sidéré toute la table par son allonge en bouche, son équilibre souverain, sa complexité aromatique.Et il passait derrière de gros "poids lourds" en rouge.

Il n’a pas été identifié ( on m’a cité Beaume de Venise de 10/15 ans d’âge). Quand j’ai annoncé un vin de 41 ans il y a eu comme un grand silence ! Tout le monde a voulu voir la bouteille ensuite tellement ce Rivesaltes 1970 domaine Sarda Malet était à mille lieues de l’idée même que l’on peut avoir du Rivesaltes.

J’ai adoré ce vin, indubitablement une grande bouteille pour moi. A 41 ans on ne peut plus tricher.

YR

Je suis vraiment de plus en plus fan des rivesaltes de sarda malet. Ils sont d'un bon rapport Q/P et propose une bell complexité ! Je suis tenté de goutter le 70 présent chez mon caviste !

TOM

LE BLOG DE MON CLUB

Dégustation d'excellents vins du Languedoc – Roussillon jeudi dernier chez mon « caviste sur internet » préféré. L’assistance était très jeune (pas grâce à moi ) et avisée : cela fait plaisir.

L'Insouciant blanc 9

Robe or clair, reflets roses !
Nez très intense, sur les raisins secs.
Bouche très riche, grasse, bois présent mais équilibré par la matière et le fruit. Très beaux grenaches gris et blancs.
Vin de gastronomie, à attendre pour en tirer la substancifique moelle ... 16, 5 / 20.

Réserve rouge 2006

Robe assez claire, ni jeune, ni évoluée.
Nez expressif et d'une grande finesse, très floral, avec des fruits compotés.
Bouche d'une grande digestibilité, très fine et très longue.
Un beau vin à point. 16 / 20.

L'Insouciant rouge 6

Robe claire marquant un début d'évolution.
Nez puissant, d'un fruit éclatant ; on dirait un nez de VDN : normal, c'est un 100 % grenache !
Bouche charnue et capiteuse, sur le chocolat et les fruits noirs, avec une belle finale fraîche et longue.
Un beau vin, très beau pour qui ne craint pas les degrés alcooliques (en tout cas ressentis), également à point. 16,5 / 20.

Fandango 7

Robe sombre et assez jeune.
Premier nez peu intense, qui s'ouvre à l'aération et montre une certaine complexité : fruits noirs (myrtille), fumé, cuir.
Bouche encore très jeune, avec des tanins fermes mais pas durs. Il y a de la structure, de l'alcool, du fruit ... mais cela manque un peu de fraîcheur. Un 100 % syrah : un exercice difficile en Roussillon ?
A part ce petit écueil (qui peut gêner certains), ce flacon a pas mal d'atouts et devrait s'améliorer. 16 / 20.

L'Intransigeant 7

Robe sombre et assez jeune.
Le nez n'est pas puissant mais fin et assez complexe : cuir, fruits noirs, notes animales.
C'est la bouche qui emporte tous les suffrages : très charpentée, belle matière, équilibrée par une fine acidité, tanins enrobés, superbe longueur.
Un grand vin. 17 / 20 mais je table sur 17,5 / 20 dans 3 ou 4 ans.

Jean-Loup

Sarda Malet
Muscat Rivesaltes 2005
VDN (blanc)

Un nez un peu citronné et une bouche solide, du coing, un bel accord avec la tarte aux groseilles ramassées le matin même.
C'est un vin bien fait complexe, qui gagne en assurance le lendemain : date, épices, l'élégance s'installe.

Je ne suis pas bon public pour les VDN, en tout cas pas si jeunes, mais je dois admettre qu'il est très difficile de trouver des accords avec les tartes aux fruits rouges qui ne sortent pas vaincus ou décalés. Ici, le choix (qui n'étais pas le mien) était judicieux, le vin a mis ses qualités au service du dessert sans capituler!

Domaine Sarda Malet, Côtes du Roussillon, Terroir Mailloles blanc 2005

La robe est or soutenu, à reflet cuivré. Surprenant.

Le nez est complexe, envoutant , assez évolué. Sur la noix, le coing, les fruits exotique ( mangue ), les épices ( curry , safran ). Très surprenant, çà fait penser à un vin légèrement oxydé.

En bouche, la claque, le vin n’est pas du tout oxydé, avec une texture grasse, porté par une bonne acidité pour contre balancer et donnant un vin très équilibré. La longueur est très bonne sur la noix, les fruits exotiques et petits fruits confits.

Avis : Très surprenant à voir sur des crevettes thaï, ou une cuisine assez épicée pour faire un bel accord. Belle complexité.

TOM

LE BLOG DE MON CLUB

Domaine Sarda Malet, Côtes du Roussillon, Terroir Mailloles rouge, 2005

Je ne suis pas aussi enthousiaste que Jean-Loup sur cette bouteille.

A l'ouverture, j'ai trouvée ce vin massif, sec et très tannique. Mais pour un jeune vin du Roussillon, ce n'est pas choquant et j'ai laissé le vin tranquillement prendre l'air dans la bouteille.

Le lendemain, le vin se montre beaucoup plus avenant : au nez, il est sur les fruits noirs avec une fraîcheur mentholée - en bouche, plus intense avec un fruité doux et toujours une bonne fraîcheur. Mais des tannins encore assez épais en finale. La persistance sur le fruit est excellente.

Pour moi, ce vin est clairement encore trop jeune (je le savais mais je voulais goûter pour éventuellement racheter) mais montre un beau potentiel si les tannins se fondent. B/TB aujourd'hui. A manger avec un plat costaud !

Ralf

OK Ralf,

notre sensation ne diffère que sur les tanins. Cela dépend peut-être du plat d'accompagnement (pour moi je ne me rappelle plus !).
J'ai prévu d'en regoûter une l'an prochain et d'attendre pour les autres.
Nous pourrons donc à nouveau échanger !

Jean-Loup

Cela passait avec le confit de canard (c'est la discussion sur le Madiran qui m'a inspiré) - mais il faut au moins ça, aujourd'hui !

Après c'est bien sûr une question de goût (et de référentiel) : depuis que je ne bois plus de Bordeaux (ou alors de vingt ans), je supporte de moins en moins les tannins et le bois

Bonjour,

Dégusté un Fandango 6 ce midi.
Oeil : sombre pourpre et reflet violine sur le bord du verre
Nez: assez discret au début, pointe de fruits noirs (mures et myrtilles) et une légère note fumée. 2ieme nez : les épices et le poivre sont vraiment ressentis
Bouche : on sent bien le côté poivré, un poil austère (petit manque de fruité). Les tannins sont présents mais pas difficiles. La fin de bouche se termine sur une belle fraîcheur. Et, il y a une belle longueur.

Il manque à mon goût un peu de fruité mais en accompagnement d'un repas, cela passe bien.

Cordialement,

=small%PS : J'ai fini la bouteille sur plusieurs jours (vin avec bouchon pompe à vide et mis au frais) et le vin se portait plutôt bien, plus assoupli, le côté austère disparaissait petit à petit. Donc je pense qu'un carafage doit être bénéfique!

Terroir Mailloles rouge 2001

Bu sans carafage, ouvert 1 heures avant le repas, robe grenat légèrement foncé, plaisante, ca donne envie de tremper ses lèvres, le nez est frais fruité, encore une fois plaisant, attaque fruité avec tannins fins et complétement fondus, le milieux de bouche est puissant et ca tire sur une excellent longueur, sur la première impression un très bon vin, gouteux et équilibré, la suite confirme.

Légère déception en fin de repas, le vin semble tourner très vite et montre des signes de début d'oxydation.

Domaine Sarda Malet Terroir Mailloles rouge 2001

Bouteille bue hier soir avec un canard aux olives.
Ouvrant la bouteille 3h à l'avance environ, j'ai trouvé le vin relativement ouvert et fondu, je ne l'ai donc pas carafé.
C'est effectivement tout-à fait fondu, mais j'avoue une légère déception car j'attendais un peu plus de fond, de complexité. Peut-être a-t-il été écrasé par le plat.
A revoir avec la dernière ou les 2 dernières bouteilles qui me restent.

Benji

Domaine Sarda Malet, Côtes du Roussillon, Terroir Mailloles rouge, 2001
Un vin que j'ai trouvé encore trés en forme. Racé et harmonieux, fruits noirs en bouche et belle mâche. J'ai bien aimé. Pour ma part, il ne s'est pas effondré en fin de repas et m'a régalé. Je pense qu'il a encore des choses à dire ...

Domaine Sarda Malet Terroir Mailloles 1999

Echaudé quelque peu par mes premières bouteilles bues j'avais laissé dormir celle ci quelques années .
On retrouve cette belle matière très sombre .
Le temps a adoucit les tanins mais le vin, velouté, reste puissant , charnu .
La sensation alcooleuse bien que moins gênante, est toujours perceptible , de même qu'un fond d'amertume .
L'âge aidant ,ça reste un beau vin qui n'est pas en fin de vie mais, d'après ce que je lis , je n'ai visiblement pas eu la chance de boire un 2001 !

Une dégustation qui parcourt l’essentiel de la gamme du domaine Sarda Malet, quel bonheur ! Et quand en plus on a droit aux commentaires éclairés de Laurent Moinet, responsable commercial du domaine, c’est super !
Voilà à quoi nous avons eu droit pour le dernier thème abordé par mon club de dégustation "Amphores".
Tous les rouges ont été carafés entre une et deux heures.

Côtes du Roussillon Sarda Malet blanc 2010

85 % de grenache blanc, 15 % de malvoisie. Elevage pour 30 % en barriques de 2 à 3 vins.
Robe paille assez soutenue, légèrement rosée.
Nez assez fermé, sur les fleurs blanches, l’anis, avec des notes grillées.
Bouche assez grasse, fraîche, simple (l’anis ressort, venant en grande partie de la malvoisie), avec une fine amertume qui tend le vin.
Parfait pour l’apéritif. 14,5 / 20.

Vin de France L’Insouciant blanc 9 (2009)

Grenaches gris et blancs complantés. Elevage pour 30 % en barriques de 2 à 3 vins.
Robe or clair.
Nez intense montrant de beaux arômes de fleurs blanches, de bruits blancs bien mûrs et de miel.
Belle matière en bouche (environ 15 hl/ha, ceci explique cela), un boisé élégant, une minéralité assez tranchante et une finale longue et dynamique : on est monté de plusieurs crans. 16 / 20.

Côtes du Roussillon Terroir Mailloles blanc 2007

50 % roussanne, 30 % marsanne, 20 % grenache blanc. Elevage pour 30 % en barriques de 2 à 3 vins.
Robe d’un bel or jaune.
Nez puissant et très expressif, d’une belle complexité, sur les fruits exotiques et la brioche, avec de fines notes minérales.
La bouche est charnue et dévoile un volume énorme. La texture très fine tapisse littéralement le palais, l’élevage est encore présent mais classieux (épices douces) et bien intégré par cette superbe matière.
La finale réglissée est d’une bonne persistance ;
Un grand vin de gastronomie, pour moi le plus grand de la soirée. 17,5 / 20.

Côtes du Roussillon Sarda Malet rouge 2009

50 % grenache, 30 % syrah, 20 % mourvèdre.
Robe sombre avec quelques reflets violacés.
Nez intense de fruits noirs (mûre), un peu de fumé.
L’attaque est gourmande, sur les fruits rouges, l’acidité présente oriente vers la groseille. Quelques tanins taquins montrent que l’on peut attendre encore ce vin deux ou trois ans. 15,5 / 20.

Côtes du Roussillon Réserve 2008

45 % syrah, 35 % mourvèdre, 20 % grenache. Elevage pour 90 % en barriques de 2 à 3 vins.
Robe très sombre avec encore quelques reflets de jeunesse.
Nez expressif, basé sur un panier de fruits noirs (cerise burlat, pruneau) mais avec également du cuir et de jolies notes chocolatées.
Ronde et structurée, la bouche dévoile une texture tapissante. Les arômes sont de nouveau sur les fruits noirs qui luttent pour l’emporter sur des tanins serrés, avant la finale réglissée.
Un vin encore sur sa jeunesse, à attendre impérativement. 16 / 20 maintenant si on le boit à table, 16,5 / 20 sans doute dans deux ou trois ans.

Vin de France L’Intransigeant 8 (2008)

Intransigeant, c’est le qualificatif classique pour le mourvèdre qui constitue le cépage unique de cette cuvée. Mais ici il prend un habit fruité très inattendu et pour tout dire méconnaissable.
Robe sombre marquant un début d’évolution.
Nez très ouvert sur un fruité éclatant (framboise) et quelques épices, mais un peu monolithique.
En bouche le fruit là également, soutenu par une certaine tension, avec une finale où l’acidité domine.
Un vin étonnant sur le fruit, d’une grande buvabilité. 15 / 20.

Côtes du Roussillon Terroir Mailloles rouge 2006

65 % mourvèdre, 35 % syrah.
Robe noire, ni jeune, ni évoluée.
Nez puissant et complexe : on part sur le grillé et la suie, puis sur le cuir et la girofle mais ce sont les fruits noirs que révèlent l’aération supplémentaire dans le verre.
Grosse matière en bouche, beaucoup de mâche, sur une trame aromatique de fruits noirs, de garrigue et d’épices. Cette fois-ci on reconnaît le mourvèdre ! L’alcool est équilibré par une belle fraîcheur, la longueur est remarquable.
Un beau bébé qui devient grand avec l’âge. 16,5 / 20 maintenant, sans doute 17,5 dans cinq ans.

Rivesaltes La Carbasse 2007

100 % grenache noir. 80 g de SR.
Robe très sombre parée de quelques reflets violacés.
De façon étonnante, le nez est assez ouvert, mais loin d’être explosif comme souvent sur les VDN de type vintage. On reconnaît la mûre et le cassis.
L’équilibre de la bouche favorise, c’est une volonté du domaine, le fruit (cassis) et l’acidité au sucre. Belle finale énergique et vibrante. 15,5 / 20.

Rivesaltes ambré Le Serrat 2000

50 % grenache blanc, 50 % grenache gris.
Quelle belle robe ! D’un bel or ambré, on ne se lasse pas de l’admirer.
Quel beau nez ! Puissant, il dégage des arômes complexes de cédrat, raisins de Corinthe et miel.
Une douceur alanguissante envahit la bouche sur la même gamme aromatique, complétée par des épices, avant que la noix n’apparaisse en finale.
Un très beau VDN. 17 / 20.

Cette soirée a ravi la plupart des dégustateurs, par sa qualité et sa diversité. On est dans le sud, avec beaucoup de concentration et d’alcool mais la fraîcheur est toujours présente pour apporter l’équilibre nécessaire.

Merci à Jérôme Malet, toujours à la recherche du perfectionnement, et à Laurent Moinet qui a su faire le lien entre le domaine et des amateurs éclairés.

PS : je crée quelques posts ci-dessous pour faciliter les recherches automatiques.

Jean-Loup