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Après la Sauvagine j'ai dégusté Roucaillat toujours sur les conseils de la Cave de St Chinian et encore une bouteille plutôt agréable.

Hautes Terres de Comberousse Roucaillat 1999 Blanc
Robe : Jaune légèrement doré
Nez : Tout en finesse présentant des arômes de Miel, Pêche, Abricot et citron en final.
Bouche : Légèrement gras tout en présentant une acidité. La bouche fait apparaître des notes fumé et d'épices. Longueur moyenne mais ensemble très agréable. Se développe encore après plusieurs heures. Beaucoup apprécié à  l'apéritif.
Note : 8.5/10

Quelqu'un connait-il ce domaine pour me donner plus d'info?
Merci

Didier

Didier,

J'ai également découvert ce vin grâce à  un des cavistes que je fréquente à  Bruxelles. Il a été cité dans le Guide Hachette 2002, qui est cependant peu dissert sur le domaine lui-même :

Propriétaire : Alain Reder, Comberousse, route de Gignac, à  34660 Cournonterral (tél/fax : 04.67.85.05.18) visite sur rdv.
le Roucaillat blanc : 3,5 ha - 14.000 btes - élevage en cuves et fûts - thermorégulation.

Voici mon CRD du 7 juillet 2002 :

Robe jaune dorée limpide et brillante; nez d'agrumes et de fleurs. A l'attaque se manifestent d'abord les agrumes, puis les fleurs suivent et tiennent la finale. Une légère amertume en fin de bouche.

On aurait pu craindre une certaine mollesse accentuée par le taux élevé d'alcool : il n'en est rien. Ce possède un beau gras, se révèle équilibré, a de la tenue et de la structure.

Peut encore sommeiller quelque temps en cave.

Michel.

Merci Michel! C'est étonnant tu as senti l'agrume en premier et moi en finale (Citron)! J'avais carafé la bouteille.

C'ets bien cela les mystères de la dégustation!

Cordialement,
Didier

Encore un vin déniché à  L'espace Vin de St Chinian:

Pour accompagné des Supions "à  la Corse". Le nez est puissant et offre des arômes de fruits exotiques, le vin présente une superbe robe ensoleillée et en bouche, un gras et une souplesse qui ma laisse sur le c.. et met remarquablement en valeur le plat. Au prix proposé (6.8 euros), une belle affaire !!

Cordialement.

Jean Claude

Roucaillat 1999

J'abonde dans tout ce qui est dit plus haut, mais en ajoutant un côté minéral qui m'a beaucoup plu et qui donne sans doute ce côté épicé dont parle Didier.
C'est très bon, puissant équilibré et long. Une belle découverte.
Assemblage de grenache gris et de marsanne.

Il faudra que je pousse plus avant cette histoire de berger devenu vigneron, sûremement encore une belle histoire...

Dans mon souvenir un bon vin blanc du L.-R- au prix très très avantageux (28FF à  l'époque maxi, soit un des vins les moins chers jamais acheté).

Je l'avais découvert en 97 ou 98 au Mas de Saporta à  Lattes, à  côté de Montpellier.

laurent

Auteur: Didiert
Date: 22-09-2002 18:14

Sur le conseil de la Cave de St Chinian j'ai dégusté cette belle bouteille :

Hautes Terres de Comberrousse Sauvagine 2000 Coteaux du Languedoc
Septembre 2002
Robe : Jaune pale
Nez : Minérale, fleurs blanches et fruits type pêche blanche
Bouche : Beaucoup de fraîcheur et de plaisir avec une attaque franche. Longueur moyenne. Bouteille très agréable à  l'apéritif.
Note : 8/10. Bon rapport qualité prix.

Vin sans prétention mais de plaisir. Je voudrai remercié Jerome pour la recommendation de ce caviste. Une accueil téléphonique (dans mon cas) rare, avec une recherche du meilleur conseil possible suivant vos goûts, tout en proposant une sélection des vins du Languedoc - Roussillon très large à  des prix raisonnables. Bon fini pour la pub, mais il le mérite.

Amicalement,
Didier

J'ai acheté du 1999 chez un caviste récemment. Ce vin hors norme était parfait sur un aligot!!

Hautes Terres de Camberousse
Coteaux du Languedoc
Roucaillat
1996

Robe jaune clair mais grasse.
Nez lactique et à peine oxydatif (une particularité du domaine qui disparait quelque peu après aération)
Bouche en ampleur et en puissance, l'oxydatif du début est surprenant pour la région, mais élégant, l'ensemble est droit structuré. L'accord est fameux avec des fromages au goût de "rance".

Aéré quelques heures, le vin a beaucoup gagné : les notes oxydatives se sont fondues pour faire un bonbon sec résineux aux parfums de miel. La garrigue est apparue, avec du romarin, et quelques épices, notamment le cumin, et on sent des fruits rouges de grand charme.

Un vin hors norme et de qualité exceptionnelle, qui va encore s'améliorer et durer de nombreuses années.

Roucaillat 2004

Probablement encore beaucoup trop jeune. J'y trouve toujours le même plaisir au nez (quoique un peu trop alcooleux), ces notes délicieuses de cire d'abeille qui promettent une rondeur qu'on ne retrouve pas en bouche, où les notes oxydatives dominent, mais sans saveur particulière. Un vin presque "délavé". En tant que novice, et n'ayant goûté que le Roucaillat 2002 (que j'adore), ais-je une chance de voir ce vin bien évoluer?

Je ne connais pas le vin mais"où les notes oxydatives dominent" ne me disent rien qui vaille...
Par contre en lisant des commentaires plus haut cela semble être une "particularité" du domaine, étrange...

Je ne connais pas très bien les conditions d'élevage de ce vin. A vrai dire, les notes oxydatives ne me gênent pas pour les vins du Jura, ni pour le millésime 2002 du Roucaillat, qui arrive à associer cette particularité à une vraie richesse olfactive et guturale. Je crois que d'autres vins du Languedoc, comme les blancs de chez Barral, présentent les mêmes caractéristiques. Je suppose que c'est, avant tout, la recherche d'une vinification "bio" qui motive le vigneron.

lowtek écrivait:

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> une vraie richesse olfactive et guturale.

Gustative tu veux dire, non ?

Quelques commentaires suite aux dégustations de Vinum Nostrum et Saporta

Les Roucaillat 2004 et 2005 sont magnifiques et vieilliront à merveille comme ont vieilli les prédécesseurs, j'ai un gout personnel pour la rigueur du 04, sa longueur superbe et épicée; le 05 cependant, sera pour beaucoup d'amateurs plus plaisant par son opulence. Ils ont un creux durant le printemps qu'on a pu voir à Saporta. Les vins de ce domaine vieillissent à merveille, leur seconde vie est très différente, toute en longueur et pleine de subtilités qu'on a du mal à deviner dans leur jeunesse où l'équilibre est superbe mais dans un registre de grande vivacité sauvage.

Le Roucaillat 2000 est une merveille, déjà pleinement installé dans sa seconde vie (a-t-il eu une période de fermeture avant?) et il a encore de très longues années devant lui -si le bouchon tient le coup- (ils sont de qualité correcte, mais n'étaient pas à l'époque prévus pour la longue garde)
On est dans la même lignée d'excellence que le 96.

Sauvagine 2006 m'avait semblé vif à Vinum Nostrum, bénéficiant du climat/terroir favorable au blanc, mais paraissait terne et mou à Saporta. Je ne me prononce pas encore sur cette cuvée qui ne m'enchante pas particulièrement pour le moment.

Conclusion :
Le domaine continue de faire un excellent travail qu'il faut considérer parmi les meilleurs du blanc en Roussillon. Par goût personnel je m'oriente plus sur la garde avec ces vins, espérant que le domaine aura fait le nécessaire pour installer des bouchons à la hauteur du breuvage en vue des longues gardes.

Domaine Hautes Terres de Comberousse, Roucaillat, 2004

1ere rencontre pour ma part avec cette ovni de l hérault oxydatif ou pas?
Beaucoup de question me trotte dans la tête mais la vérité est dans le verre non?allez on ouvre cela 1ere inquiétude nez fermé ou seulement quelques notes oxydative pointe,un carafage s impose 1h après nous y voila.
Nez toujours fermé ou pointe quelques notes de cires, de miel un coté oxydatif peu dérangeant et peu marqué,un côté minérales présent pour un nez très solaire à l'aération quelques notes de garrigues apparaissent également.
En bouche attaque franche matière presente mais fugace,on sent que le vin voudrait eclatez mais non,une bouche comme le nnez en phase de fermeture dommage le coté minérale très present en rétro.
un vin en phase de fermeture actuellement dommage à revoir il m en reste encore un peu on verra après 24h d ouverture.
demi deception pour l'instant.

Grigri 2008
Vin rosé issu d'aramon gris... Nous étions trois à table, jamais bu une bouteille aussi rapidement, un vin à foutre en l'air tous les voeux d'abstinence.

En revanche, je n'ai pas accroché sur la cuvée Sauvagine jusqu'à présent (vraiment trop vif).

Domaine Hautes Terres de Comberousse, Roucaillat, 2008

Premier contact avec le nouveau millesime

La robe est or foncé tirant légèrement sur le cuivré.

Le nez est exubérant, sur la pèche, l'abricot, légères touches oxydatives une pointe de miel

La bouche est massive, faisant penser à un vin oxydatif, cependant c'est gorgé de fruit et d'épices. Finale agréable sur le miel.

TOM

Le blog de mon club

Domaine Hautes Terres de Comberousse, Roucaillat, 2008

C'est curieux j'ai ouvert un 2008 récemment pour une dégustation et autant j'ai été surpris par le relatif manque de tension de ce millésime que j'attendais un peu plus droit, autant sur les 20 personnes présentes, aucun n'a perçu de notes d'oxydation.

Un nez expressif voire très expressif, avec des fruits et ce coté florale sur le chèvrefeuille très réjouissant puis ce miel d'acacia et la pêche. Un coté très mielleux en bouche, sur une matière grasse très ample et tapissante.

Bref rien ni d'oxydé ni d'oxydatif dans ce vin de Reder. Je me demande TOM si ta bouteille n'aurait pas pris un coup?
Alex6

Hautes Terres de Comberousse Vin blanc cuvée Sauvagine 2010 13%vol

A l'oeil: couleur jaune foncé
Au nez: on sent un côté herbacé
En bouche: cela se confirme un côté herbacé loin d'être désagréable.
Il est à la fois vif, tendu avec de la fraicheur.
Un vin atypique, singulier pour ma part mais qui est loin d'être déplaisant.
Conseillé par un caviste cette bouteille fut une réelle découverte pour ce domaine.
A confirmer sur d'autres cuvées.
Cordialement.
Marc

Domaine Hautes Terres de Comberousse, Sauvagine, 2010

Je viens de goûter ce vin, acheté chez un caviste "bio" à Breda (NL).
En lisant le commentaire, ci-haut, de Marc, je me rends compte comme tout est question de référence. N'étant pas très familier avec les vins (blancs) de cette région, mon appréciation dévie quelque peu.
A l'oeuil: pas championne en limpidité, maints voltigeurs, reste une belle couleur jaune, une mesure de gras.
Au nez: alors là, moi j'ai recèlé des fruits blancs mûrs: pêche, abricot, sur fond d'une pointe d'herbacité. Quand-même les arômes "riches" qui l'emportent sur "la garrigue", et plutôt "naturel oxydatif" que (pas du tout!) "aromatique inox fermentation à température basse".
En bouche: équilibré, sec, avec une certaine maturité, fraicheur enveloppé dans un volume, légère amertume à la fin.
Agréable, ne pas le boire trop froid, c'est sans aucun doute un vin d'accompagnement de mets tels le poisson grillé, plats de la méditerranée, du maroc: lentilles, aubergines, poix chiches, amendes, mechoui...j'en passe (ouf!).
Ce vin n'est pas un spectacle ni feu d'artifice, mais il reste long en bouche, son arôme "colle" au palais, il enveloppe...
Je parie qu'il vieillit bien.
Ce soir je gouterai la seconde moitié de la bouteille...
Paul

Hautes Terres de Comberousse - Rocalhan 2007 -
Roussanne dominant, rolle

Ma dernière bouteille a connu 2013 sans aucun problème de conservation. A table, c'est un vin de haute tenue, qui a, entre autres, enchanté un réfractaire des blancs sous voile du Jura. Sa note oxydative ressemble a un boisé classieux, oui mais voilà, il parait que c'est un élevage en cuve...!

Je dirais, un blanc complexe, difficile à décrire, je peine à trouver les termes précis pour vous faire partager mon plaisir. Je retiens dans la richesse du bouquet, les fruits jaunes, le miel, et plein d'autres saveurs. La longueur pertinente laisse transparaître un fin boisé, ou est-ce la touche oxydative ?

Peu importe, c'est un vin qui m'a charmé, et je ne suis pas le seul dans ce cas...

Sauvagine 2011 - Coteaux du Languedoc - Domaine Hautes Terres de Comberousse

Un nez "pommadé", qui "muscate" intensément, aux fins effluves de poire, très trop sudiste dans l'âme. Un perlant généreux, un "gras-sudiste-mollasson" assez peu sexy, fatigant pour mon palais. *

Hautes Terres de Comberousse, Rocalhan 2002, Coteaux du Languedoc

Encore une petite "vieillerie" dénichée dans la cave de campagne. J'avais oublié que j'en avais laissée, pour voir son évolution. Il est temps de connaître la réponse.

Dans mon souvenir, cuvée issue d'un assemblage de Roussanne et de Rolle (vermentino). Je ne connais pas les proportions exactes, peut-être 50-50.

Robe jaune dorée, aux reflets cuivrés, ces derniers prenant de l'importance à l'aération (j'ai bu ce vin sur près d'une semaine).
Nez baroque et riche dès l'ouverture. Cohérent avec mon souvenir de cette cuvée, dégustée pour la dernière fois il y a au mois 6/7 ans. Fruits jaunes mûrs, épices forment un ensemble atypique, plutôt dans la puissance et vers une oxydation maîtrisée (ménagée), plaisante.
La bouche est riche également, équilibrée par une acidité et une matière assez fine. Longueur correcte sans plus.
La tenue à l'air est bonne, seule la couleur du vin évolue nettement vers le cuivre, sinon le vin reste cohérent et plaisant, quoique déclinant au bout de 3/4 jours.
J'ai bien fait de l'ouvrir cette année.

Hautes Terres de Comberousse - Reder - GriGri - Vin de France 2016

Ce vin avait été refusé à l'agrément par ma chère et tendre: "trop acide". La bouteille avait été remisée au frigo. Il aura droit à une contre visite.
Robe rose orangé, un peu trouble.
Nez sur la grenadine, un peu de fraise, pas très exubérant.
Bouche inchangée, vive, sur un fruit rouge primaire avec une acidité prononcée. Je trouve le vin assez monolithique sur ces caractéristiques. J'ai du mal à l'accorder à table et seul, c'est pas fou non plus. Peut être en été...
C'est peu dire que je n'ai pas été emballé, bof, bof, bof, pas d'émotion avec ce vin ...

Dispensable

Salut à toutes et à tous,

J'ai une bouteille de Roucaillat 2000 dans ma cave qui me fait de l'oeil depuis un moment. Toutefois n'en ayant jamais goûté je ne sais pas avec quoi l'accompagner.
Fromage de chèvre ? Grillades, poisson en sauce ? escargots ?
Sur le site ils parlent des "mets le plus invraisemblables"
Rognons de girafe ?  terrine de zèbre ? espadon à la ficelle ?
Si vous avez des idées je suis preneur. 

Merci 

 

On est plus sur un vin de méditation à boire en fin de repas. En plat, pourquoi pas des ris de veau bien caramélisés.