Ça c’est juste pour la variante du jeu de mots du titre, parce que dans la réalité c’est tout le contraire ! Nos synodes biannuels en terres jurassiennes sont en effet toujours attendus, anticipés, discutés, préparés avec grand soin - et force doodles - par la congrégation des juratouriens croyants et pratiquants en dogmatique oxydativienne (avec ouverture œcuménique vis-à-vis de l’ouillisme).
C’est ainsi durant le week-end des Rameaux, mi-mars dernier, qu’a eu lieu notre tournée du premier semestre 2016, une date qui avait à l'origine été choisie à la faveur-prétexte du salon du Nez dans le Vert, alias le «blair dans le gazon» (Tony soit qui mal y pense), event bio bobo/baba qui présente un assemblage de cépages socio-culturels assez... pittoresque ! .

Outre que nous logions dans un gîte très aGRÉAble (et chargé d'histoire), cette nouvelle session fut placée sous les meilleurs auspices (comme on dit à Beaune, oui bon) puisque nous n’avons en effet pas eu une seule minute de retard à chacun de nos divers rendez-vous !
Mais je ne vais pas récrire ici la présentation introductive de notre congrès, laquelle a déjà été narrée avec brio par le talentueux Chris-van-du .

Place au compte rendu de notre première soirée, dite “jurassique” (i.e. jurassico-jurassienne), tant pour ses composants solides que liquides. Le thème de la dégustation en était ainsi "côtes-du-jura Nord VS côtes-du-jura Sud", à l’exclusion impitoyable de toute autre appellation jurassienne, ce qui restreignait forcément l’aire de jeu. Pas de château-chalon ni l'étoile donc, mais surtout aucun arbois, ce qui explique au passage qu'on retrouve dans la sélection plusieurs bouteilles de mêmes producteurs (Bornard et Ganevat notamment), et que par ailleurs en soient absents divers domaines réputés, simplement parce qu'ils ne produisent pas en CdJ.
Cette rencontre amicale entre Nordistes et Sudistes des coteaux jurassiens ne se voulait pas un match comparatif, et encore moins compétitif : c’était, si je me souviens bien, juste une idée lancée pour varier les plaisirs ! Nous n’en avons donc tiré aucune conclusion qualitative, ni aucune conclusion tout court d’ailleurs. Nous n’avions en effet pas la prétention de "classer" des terroirs en fonction d’un critère plutôt aléatoire et subjectif. Déjà qu'on s’était presque fâchés pour décider où poser la frontière entre les vignobles du nord et du sud... Finalement, un certain bon sens ainsi que la recherche consensuelle d’une concorde fraternelle a fait opter le peuple juratourien pour une ligne de démarcation tracée - qui plus est assez naturellement - à Lons-le-Saunier.
Petit rappel géographique pour mémoire :

Une fois ce cadre strict initialement posé, nous avons - avec une logique imparable - débuté la soirée avec un thème de pré-before/apéro complètement HS, à savoir (je cite) : "vérifier la gouleyance des trousseaux du millésime 2011"... C’est donc en tenant compagnie aux cuistots du jour qui finissaient de saloper la cuisine marmitonner (et aussi en nous empiffrant gloutonnement de judru) que nous avons d’abord tasté :

- Arbois Pupillin Trousseau le Ginglet 2011 - Philippe Bornard
Phil : Robe rouge clair, un peu trouble. Chris, qui connaît ses gammes, lance aussitôt : "Quand c’est du trousseau qui a la couleur d'un ploussard, c’est du Bornard !" Bingo ! [size=small](lorsqu’on découvrira ensuite l’étiquette)[/size]. Le premier nez renardeux évolue après un petit moment sur un viandé agréable. La matière en bouche est hyper soyeuse, veloutée, avec une légère astringence en finale. Fidèle à lui-même, ce "Djinnglett" est du-qui-coule-tout-seul, qui gouleye tout bien.
Tophe : un peu sauvage, sur les petits fruits rouges, il « ploussarde » gaiement et montre une grande souplesse et buvabilité immédiate.

- Arbois Trousseau Cuvée « Les Bérangères » 2011 – Jacques Puffeney
Phil : La robe de ce second trousseau est bien plus foncée, de couleur rouge... normal, quoi. Son nez est moins expressif que le vin précédent, mais il s'ouvre à mesure en délicatesse. En bouche l’ensemble est encore jeune, un peu plus dur, astringent, sévère - même s’il s’assouplit et se déplie à l'aération ainsi qu'au contact de la charcuterie. Ce puffeney m’est apparu moins séduisant, moins sexy que le bornard : effet séquence peut-être, ou alors il traverse une phase de fermeture ?
Tophe : de grand classicisme, il présente encore un peu de tanins et est bâti sur une structure qui appelle quelques années de garde. Chacun de ces deux trousseaux est dans son rôle.

Le reste des notes ci-dessous, relatives à la sélection officielle de la dégustation thématique, sont également de Tophe et de moi-même, et accompagnées d'ânonnements télégraphiques et de mémoire de la part de Chris d'U (mais il avait une triple excuse, il avait la charge de l’ordUnnancement de la dégustation, et il était en outre simultanément au four et au toaster ).

Pâté de lotte en croûte, beurre fondu aux herbes [size=small](une création de Patricia, alias Pat, d’où cette formule facile : "le pâté de Papat’ nous épate"... faut dire qu’il était vachement bon, ce qui ne nous a d’ailleurs pas étonnés, ayant déjà eu à plus d’une occasion le privilège d’apprécier les talents culinaires remarquables de la dame)[/size]

1) Côtes du Jura Chardonnay à la Reine 2008 - Château d’Arlay
Phil : Les deux premiers vins du repas présentent deux jolies robes dorées. Celui-ci offre un nez fenouillé, de même que la bouche. Il est en outre plus vif que le second blanc servi en parallèle. MOYEN pour moi à ce moment-là : je n’ai pas reconnu ce chardo ouillé qui m'avait pourtant tapé dans les papilles il y a quatre ans, où il s’était présenté plus expressif, plus volumineux et plus mûr. Sans doute a-t-il manqué ce coup-ci d’un peu plus d’aération ?
Chris : Vif, semble un peu rustique, B+. Le dimanche midi, il semblait s’être affiné avec une longue aération et aurait mérité un TB à ce moment là.
Tophe : un style très jurassien, avec du peps, de l’ampleur, de l’acidité bien dosée et de la longueur. Un beau chardonnay du Château d’Arlay.

2) Côtes du Jura Les Grands Teppes Vieilles Vignes 2008 – Jean François Ganevat
Chris : Plus rond, fondu, excellent
Phil : premier nez de céleri qui évolue vers la surmaturité. Bouche plus mûre et plus ample que le vin précédent. Plus luxuriant, côté beurré, style plus bourguignon. TB
Tophe : Une pointe de CO2, une bouche très bourguignonne, du bois mais bien balancé par une acidité énergique. Belle longueur. Un très bon chardonnay, puissant, qu’on pourrait aller chercher du côté de Chassagne-Montrachet, y compris dans les premiers crus… Il écrase un peu le précédent qui ne démérite pourtant pas.

Un deuxième duo est servi pour accompagner l’excellent pâté de lotte en croûte avec plein d’autres bonnes choses dedans :

3) Côtes du Jura Savagnin ouillé, Les Chassagnes 2008 - Philippe Bornard
Phil : acidité assez sévère et bouche peu parfumée : pas terrible à mon goût.
Chris : nez anis, fenouil, bouche très tendue, peu expressif sur le citron, B+
Tophe : Nez levuréen, un peu fermé, bouche citronnée, bergamote, tension bien intégrée, une finale saline, mais un petit manque de netteté.

4) Côtes du Jura Les Chalasses Marnes Bleues, Savagnin 2011 - Jean François Ganevat
Tophe : On est à un niveau au-dessus avec la 2ème bouteille (aussi un savagnin ouillé), qui présente un nez très ouvert et complexe, de l’ampleur, de l’équilibre, de la rondeur, et où la tension est encore mieux enrobée que dans son challenger. Une bouteille très cohérente du premier nez à la finale, avec beaucoup de peps et de la longueur.
Phil : au début, l’acidité est tout aussi marquée dans ce vin que dans le précédent, et elle est doublée d'un perlant. D’abord anisé, l’ensemble s’arrondit à l'aération, laissant exhaler des notes douces d'agrume qui s'intensifient de plus en plus. Au vu de l'évolution dans le verre où il gagne en volume et en aromatique, ce savagnin ouillé aurait sans doute gagné à être carafé. Plutôt moyen pour moi
Chris : Très tendu aussi mais avec un peu de rondeur et du fruit en finale. TB

Rosace de rondelles de morteau au ploussard et de pommes de terre rôties sur un lit de fondue de poireaux, le tout judicieusement dynamisé par un trait de vinaigre balsamique de 12 ans d'âge ()

Sur ce plat über gut sont servis trois plouplous (ça on le savait à l’avance) aux robes rouges-orangées :

5) Côtes Du Jura Poulsard Rosé 1987 - Ganevat [size=small](le père de Fanfan, donc...)[/size]
Tophe : Malgré quelques derniers feux, le premier vin est passé du côté obscur de la force… L’acidité a pris le dessus sur la matière.
Phil : nez doux et bouche... indéfinissable – en tout cas pas bonne. DEAD (ou pas loin)
Chris : "il était quand même un peu vieux" (fin de la citation lapidaire )

6) Côtes du Jura Poulsard Vieilles Vignes 2003 - Domaine Labet
Chris : "un poil mou" (le vin, voyons, pas Chris d'U)
Tophe : Le deuxième vin présente un nez plat, une bouche plate, de la dilution, un manque cruel d’acidité et de peps. Voilà pour la première impression… Mais après quelques minutes d’aération, le vin revient sur le devant de la scène, il retrouve de manière assez spectaculaire un équilibre et une belle trame bien fondue.
Phil : robe à la couleur soutenue – pour un ploussard, s’entend. Premier nez méchamment renardant : une caserne qui se déchausse après une marche de 20 km... Heureusement, ça se dissipe à l'agitation pour évoluer sur le viandé, puis les fruits rouges. La bouche est discrètement parfumée, à la limite de la dilution, mais une "dilution élégante" en quelque sorte, avec beaucoup de finesse, et qui finit par s'étoffer en évoluant de très jolie manière dans le verre.
J'entretiens mon voisin de table le cousin Hub' du concept de dilution élégante^® : cette aromatique très discrète mais néanmoins présente et subtile, ce quelque chose de léger, d’aérien, d'évanescent... Hubert interrompt ma plaidoirie fervente par cette question impertinente - bien que perspicace : "Ce 2003, c'est ton apport ?..." Putain, comment il a deviné ??? :

7) Côtes Du Jura Poulsard Vieilles Vignes en Billat 2006 - Julien Labet
Chris : "de belle tenue" (toujours le vin, donc)
Phil : nez doux, un peu dilué (mais ce coup-ci, la dilution est « moins élégante » ) ; bouche picotante, qui s'assouplit à mesure.
Tophe : Une impression de jeunesse sur la troisième bouteille, avec un peu de gaz, une belle acidité, un vin fougueux, super équilibré, très gourmand mais avec de la matière.

« escarguiflettes » (tartines d'escargots) au comté, avec un duo d’oxydatifs :

8) Côtes du Jura Savagnin les Marnes 2006 - Philippe Bornard
Tophe : Le nez de ce premier vin m’évoque un savagnin de Jacques Puffeney, la longueur en moins… La noix verte, les épices douces, plutôt agréable mais un peu court.
Phil : nez sur la croûte de comté; bouche sur les épices douces, avec une matière puissante et énergique (Davy parle à juste titre d’un "mini-jaune" ). Longueur salivante et savoureusement rémanente. TRÈS BIEN
Chris : [size=small](pas de souvenir de ce vin)[/size]

9) Côtes du Jura Cuvée de Garde 2006 – Domaine Ganevat
(Assemblage 50% Chardonnay et 50% Savagnin)
Phil : nez plus confit, plus mûr – et donc plus séducteur de par son côté sucré –, qui évolue aussi vers la croûte de comté. Ce second bel oxy est très proche du bornard précédent, mais en étant plus rond et moins puissant. TRÈS BIEN itou
Chris : Difficile d’y voir un assemblage ni même un simple savagnin : ferait un beau jaune, fondu, vif et puissant.
Tophe : Dans cette deuxième bouteille, on retrouve une aromatique assez similaire à la première, sans la noix verte, avec plus de puissance et de longueur. Belle finale longue sur l’amertume, on est sur la rondeur plus que sur la tension, évoque plutôt un assemblage. Bel accord avec le plat.

ballotines de volaille farcies aux morilles [size=small](présenté initialement par Tophe comme "un plat à base de poulet, vin jaune et morilles, mais qui n'est pas un PVJM" (un peu comme le Canada Dry, à l'époque ), cette variante de nos ingrédients favoris, artistiquement accompagnée de virgules de courge, nous a notamment offert une sauce aux morilles bien goûtue )[/size]

10) Côtes du Jura Vin Jaune 1962 - Caveau des Byards
Phil : robe vieil or un peu trouble. Nez très mûr, évolué. Bouche en accord, plutôt douce, tout en gardant de la puissance.
Tophe : Avec un nez sur le bouillon, des notes d’évolution marquées, de la noix assez présente et une belle finale, on a un jaune qui ne cache pas ses années, mais encore en forme.
Chris : "Excellent vieux jaune 62 du Caveau des Byards (ça c’est du CR de classe internationale hein ?)" [size=small](l’auto-glose est de Chrisdudu himself)[/size]

11) Côtes du Jura Vin Jaune 1979 - Grand Frères
Phil : robe également vieil or, mais limpide. Nez plus fermé, et un peu brouillon. Bouche acide et puissante, sur la noix verte, que le plat adoucira et harmonisera. Ce jaune paraît très jeune, on lui donne 10-15 ans ! Stupeur à la découverte de l'étiquette : il en a 36... Une fois de plus le petit jeu de l’estimation de l’âge est piégeux !
Tophe : Le 2e clavelin montre beaucoup plus de finesse, c’est très équilibré, avec des arômes d’agrumes, pamplemousse, gingembre… Il semble encore jeune, et pourtant pas tant que ça.

plateau de fromages [size=small](dont un très bon morbier de la fromagerie du Fied, qui inclina Tophe à nous fredonner l'air du Morbier de Séville (oui, de Rossini)... je ne me rappelle plus si le temps était déjà à la pluie ce soir-là, mais en tous cas le lait des fromages était lui déjà caillé, donc il n'y avait pas de vrai risque à ce que l’un de nous se mette à chanter... )[/size]
... les affinés des Monts Jura (et d'ailleurs) donc, escortés par un truel [size=small](comme dirait Pabriiiick : Pabrique Truel oui, c'est vraiment de l'humour de maçon...)[/size]
truel donc, de jaunes :

12) Côtes du Jura Vin Jaune 2002 - Domaine Ganevat
Phil : nez puissant. Bouche plus harmonieuse, au début surtout, car en y revenant par la suite, ce jaune fougueux envoie vraiment ! ASSEZ BIEN
Chris : ce Jaune 02 confirme le carton plein de Ganevat ce soir: il est intense, avec une superbe énergie.
Tophe : il envoie un max au nez comme en bouche, grosse puissance sans lourdeur, qui s’appuie sur une acidité bien en avant… Ça a l’air relativement jeune. Beau vin.

13) Côtes Du Jura Vin Jaune 1990 – Château d’Arlay
Phil : belle robe dorée-orangée. Nez plus doux que le Ganevat servi en parallèle, sur le miel et les agrumes. La bouche est ronde, polissée, caressante... pour un jaune s'entend, car la puissance reste bien présente. TRÈS BEAU, Arlay s’impose de plus en plus comme mon best of régulier en vin jaune de 20-30 ans ! (le lendemain nous boirons encore un 93, tout simplement... magnifique)
Chris : excellent, avec une énergie qui rappelle le 89 en plus dompté, doux et superbe de finesse.
Tophe : ce deuxième clavelin délivre un nez d’agrume, de bergamote, avec une pointe de céleri… il est très équilibré, avec un toucher de bouche poli, une acidité discrète: un jaune dans la délicatesse.

14) Côtes du Jura Vin Jaune 1999 – Elisabeth et Bernard Clerc
Phil : ce troisième jaune de la série présente une robe plus claire, et surtout ce que j’appellerais une aquosité nasale : j’entends par là qu’il sent... rien, si ce n’est un peu d’amande, mais alors très fugace. La bouche se montre aussi un peu diluée et surtout brouillonne, pour un ensemble difficile à appréhender et qui m’a laissé un souvenir très MOYEN.
Chris : RAS sur le Clerc 99 qui faisait vraiment jeune et encore un peu brutal, surtout en comparaison des autres.
Tophe : celui-ci part un peu dans tous les sens, avec un premier nez très agréable d’amandes fraîches. Un peu trop fougueux encore, mais il s’assagit avec les comtés. Du potentiel.

Avant le dessert, un trou jurassien : Marc de Franche-Comté du Domaine Berthet-Bondet : une eau-de-vie très fruitée, agréable.

téméraire :
[size=small] [/size]
15) Côtes du Jura Vin de Paille 2006 - François Mossu
Phil : nez "sucré" (ben oui) et bouche sirupeuse : très riche, mais ensemble équilibré. Un paille de Mossu, donc rien d’étonnant à ce qu’il soit TRÈS BIEN .
Tophe : excellent vin de paille, avec de la fraîcheur au nez, de la datte, de la figue, pas mal de sucre mais très bien équilibré par une acidité traçante.

16) Côtes du Jura Vin De Paille 2002, Xavier Reverchon
Phil : nez de graphite, et bouche très sèche qui a mangé ses sucres. Ce paille de 13 ans d’âge fait (déjà) assez vieux. MEZZO
Tophe : celui-ci a mangé ses sucres, il manque un peu de complexité, sur le caramel, mais présente une belle longueur.

17) Vieux Macvin du Jura - Jean François Ganevat
Phil : un macvin alcooleux, plus au nez qu'en bouche, mais enfin il n’est pas ce qu’on pourrait appeler fondu.
Tophe : ce « Vieux macvin » (sans indication de millésime) a un nez particulier, un peu caoutchouteux, il aurait peut-être gagné à être aéré quelques heures ?

Encore un grand merci aux cuistots de la soirée, ainsi qu’à chacun pour ses apports vineux, la générosité, le plaisir de se retrouver, la bonne humeur, les jeux de mots honorablement affligeants, l’amitié...

Et vive encore et toujours le Jura, qu’il soit du nord ou du sud, de l’est ou de l’ouest, de côtes-du ou pas, de hautes-côtes, de basse côte, de plat de côte ou de macreuse, tout est bien chez les Jurassiens !

Superbe CR, Philippe!!! Quelle passion vous avez pour cette Jura, je suis sûr que notre JB (notre Juraddict forézien) doit en saliver!!!
Juste une question de béotien concernant cette région: pas de Macle, c'est voulu? C'est un oubli?

encore une fois, grande performance et superbe CR (j'imagine le nombre d'heures pour rédiger tout ça)
les jeux de mots, quelle proportion lors de la rédaction ?

Oui moi aussi, malgré les sarcasmes subtilement distillés je reste Van DU, ni Vandamme ni Dux , je suis fan du CR à la Phildu mais je prends note...

Concernant l'absence de Macle, une fois éliminés les hors-sujets d'Arbois de Chalon ou de l'Etoile qu'on m'a proposés, j'ai composé l'assortiment avec ce qui restait et pour rester sur une thématique nord vs sud je n'ai pas eu l'occasion de caser un petit CDJ de chez eux

super CR , en vous lisant et connaissant la gourmandise de TOPHE je comprends mieux pourquoi il était quelque peu fatigué pour faire un saut au nez dans le verre.X(

Avec retard... merci Messieurs de vos appréciations !

letournaisien écrivait:

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> (j'imagine le nombre d'heures pour rédiger tout ça)

Julien, oui, c'est du boulot (tu le sais bien), et c'est pour cela que j'admire avec reconnaissance ta discipline - et celle de l'ami Chrisdu aussi d'ailleurs - à rendre compte rigoureusement de chaque vin que tu dégustes. Perso j'ai du mal à suivre le rythme, y a qu'à voir la rapidité avec laquelle je te réponds...

Julien