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Bugey, recherche de bonnes adresses

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Bugey, recherche de bonnes adresses a été créé par Cornalin

Cher co-listier du site,

J'envisage prochainement de faire une visite dans ce vignoble tout proche de la frontière helvético-française. Quels sont les bons vignerons de cette région assez confidentielle et peu connue, entre Savoie et Jura.

Y-a-t'il un bon site Internet sur les possibilités oenphiliques-gastronomiques-touristiques de cette région.

Merci de toute information. (bbb)

RV

HK
27 Fév 2005 16:20 #1

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Réponse de Olif sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Le Bugey, voilà  bien une région viticole méconnue qui fait la transition entre le Jura et la Savoie, empruntant aux deux régions certains de leurs cépages. Altesse, jacquère et mondeuse y côtoient ainsi le chardonnay, le poulsard et le pinot noir.

On y produit également un vin mousseux fruité et agréable, le cerdon, qui a fait l'objet de quelques requêtes sur LPV, sous ce lien:

.

Murielle Galmiche est également citée de façon élogieuse dans un autre post :

ce qui en fait certainement un domaine intéressant à  découvrir.

Il me semble qu'il y a également un autre vigneron intéressant, qui travaille de façon très naturelle, mais dont j'ai oublié le nom. Peut-être que cela me reviendra! Ou peut-être que Vincent viendra à  mon secours!

Olif
27 Fév 2005 18:40 #2

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Réponse de arvine sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

bonjour cornalin

je vais rendre visite régulièrement à  ma famille dans le bugey. découvrir du bon vin dans cette région est je crois assez difficile. neanmoins sur jongieux il y a la famille dupasquier qui produit des blancs interessants. la roussette ( marestel) se déguste très bien.
eugene et fils carrel produise une bonne mondeuse sur le meme village.
du coté de belley tu as le caveau manicle qui a une bonne réputation mais les anciens de la région racontent que la qualité a baissé depuis le rachat de caveau.
si tu aimes le cerdon à  boyeux- saint jérome le domaine marjorie guinet et bernard rondeau est très bien.
il me semble que les terres sont bien plus propices à  la vigne du coté de chambery ou tu trouveras d'excellente mondeuse et de très bon chignin-bergeron mais nous ne sommes plus dans le bugey. bonne dégustation.
27 Fév 2005 18:43 #3

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Réponse de milleret sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Je pense que le caveau Bugiste propose de jolis vins . Je n'ai jamais apprécié le Manicle ....mais comme Arvine je te recommande la maison Dupasquier à  Jongieux , surtout aprés le beau message de notre bien aimé OLIF sur la Roussette de ce domaine ....pour moi le plus grand vin blanc de notre région ...je conserve une bouteille de 83 en cave ...!
27 Fév 2005 20:50 #4

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Bonjour,

en producteur bio, il y a François Grinand sur Villebois (01)
il a un Chardonnay très agréable

Nico
03 Mar 2005 15:32 #5

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Réponse de Nico sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Bonjour,

pour les vins du Bugey, le caveau de Vongnes est très représentatif.
Il y a de nombreux producteur dont Ducollomb à  Lhuis

Les vins du Bugey sont vraiment à  découvrir. Je vous conseil particulièrement au printemps la commune de Montagneux qui surplombe le Rhône et où l'on trouve un une methode champenoise du même nom.

Nico
08 Mar 2005 14:30 #6

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Bonjour,

Le cerdon de raphael bartucci est très réussi.

Mr Raphael Bartucci

Chemin du Paradis

01450 Mérignat

France

Tél/Fax : (00.33).04.74.39.95.94
08 Mar 2005 17:29 #7

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Réponse de Bablein sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Complément d'infos, pour le domaine de François Grinand récupéré sur le net :
vin de table de l'Ain ou du Bugey de François Grinand : La vigne du Perron.
Couleur rouge foncée avec des reflets violets.
Nez de zan (les bonbons noirs) + rose / pivoine + fruits rouges.
Bouche soyeuse sur des notes de roses et de cerises
Très très joli vin "sans soufre" ou légèrement sulfité à  la mise avec
une belle longueur et beaucoup de charmes. Base Gamay Ou mondeuse ?
pour un rapport Q/P/P excellent.

Fabien

Simple amateur
17 Mar 2005 16:06 #8

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Maison Angelot (GAEC)
Chef Lieu 01300 MARIGNIEU 04 79 42 18 84
fax : 04 79 42 13 61

qui produit de belles roussettes, mondeuses et méthodes traditionnelles(hhh)
21 Mar 2005 15:45 #9

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Réponse de Olif sur le sujet François Grinand

La Vigne du Perron est une Mondeuse dont j'ai pu récupérer une bouteille lors de mon passage aux Zinzins du Vin à  Besançon. Vin nature, sans soufre, que je n'ai pas encore goûté, mais ça ne devrait plus tarder! C'est bien François Grinand auquel je faisais référence dans mon premier message, le vigneron "nature"dont je n'avais pas retenu le nom!

Olif
24 Mar 2005 22:07 #10

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Réponse de Cornalin sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Un grand merci pour toutes ces adresses que j'aurai probablement l'occasion d'exploiter lors du week-end de l'Ascencion ou de Pentecôte.

Joyeuses Pâques à  tous.

RV

HK
25 Mar 2005 11:06 #11

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Réponse de Nico sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Bonjour,

comme je suis dans le bugey et comme ces vins sont assez peu connu, un peu de pub :

www.vinsdubugey.net/

Ce week end à l'apéro, j'ai dégusté un Montagneux de Maison Duport à Groslée dans l'ain.
31 Mai 2005 10:10 #12

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Réponse de Cornalin sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Les tribulations de deux Helvètes en Pays bugiste

Comme promis, après avoir sollicité quelques conseils et adresses sur ce même site, voici mon long CR de voyage dans le Bugey. Ce périple a été effectué en compagnie de mon camarade habituel de virées oenophiliques, Anton, durant le week-end pentecôtien. Ci-dessous un lien utile, soit celui du site internet des vins du Bugey. www.vinsdubugey.net/

Nos attentes oenophiliques étaient modestes ; Bugey VDQS, vin délimité de qualité supérieure, voici qui n’avait a priori rien de très enthousiasmant. Et bien, nous avons été déçus en bien, comme on dirait sur les bords vaudois du Léman. Faute de temps, deux jours et demi, nous n’avons pas visité le vignoble de l’AOC Seyssel, pourtant en grande partie bugiste, car situé majoritairement sur la rive droite du Rhône.

Tout d’abord, bien que faisant très France profonde à bien des égards, la région vaut largement le détour. Cette extrémité méridionale de la chaîne jurassienne offre des somptueux paysages et très variés de surcroît. Entre les hauteurs désolées et très ventées, presque arctiques, du Grand Colombier, 1531 m d’altitude et la plaine du secteur Belley-Culoz, à environ 250 m, le contraste du climat et de la flore est très marqué. Le Bugey est en effet caractérisé par de très fort dénivelés, sur quelques centaines de mètres, on passe non rarement de 1000 m, voire de 1500 m à 200 ou 300 d’altitude ; d’importantes falaises, cluses et des cirques karstiques donnent aux paysages, calcaires à 150 %..., une très forte personnalité. La nature y est dans l’ensemble très belle, parfois sauvage. De vastes et belles forêts variées alternant avec des prairies, des parcelles cultivées, des vergers, de superbes villages anciens, le tout très bocagé, les nombreuses rivières et ruisseaux, le fleuve Rhône, font du Bugey un grandiose pays de randonnées, à pied, à cheval ou à vélo, pour ceux qui n’ont pas peur des côtes souvent très raides…

Si les hauteurs jurassiennes sont souvent fraîches, le pied des montagnes et des nombreuses falaises présente souvent un climat quasi-méditerranéen, à la flore très odorante. Les abricotiers et pêchers semblent s’y plaire et on trouve ici et là, au détour d’un jardin, quelques figuiers, voire un amandier.

C’est au milieu de cette nature foisonnante, que l’on découvre, souvent bien cachés, au détour d’un virage, quelques lopins de vigne. En effet, mis à part certains secteurs de Cerdon et de Marignieu-Vongnes, le vignoble est dans l’ensemble très disséminé en de très nombreuses parcelles, souvent bien cachées et peu visibles depuis les grands axes routiers. La région qui a appartenu successivement à la Bourgogne, puis à la Savoie avant de rejoindre le royaume de France au XVIIe siècle, emprunte tout son encépagement aux anciennes provinces voisines ; la Savoie pour les mondeuses blanches et noires, ainsi que pour la roussette (alias altesse), voire le chasselas ; Bourgogne, Jura et Beaujolais, pour le reste, soit gamay, pinots noir et gris, poulsard, aligoté et chardonnay.

L’appellation VDQS Bugey, c’est un peu plus de 500 ha ; quatre crus peuvent revendiquer de figurer sur les étiquettes, il s’agit de Cerdon au nord-ouest (uniquement pour le célèbre mousseux demi-sec) Montagnieu (pour sa roussette et ses méthodes traditionnelles) au sud-ouest, Manicle (seulement pour le pinot noir et le chardonnay) et Virieu-le-Grand (pour la seule roussette) au sud-est. La vigne est surtout présente dans trois régions, au sud-est, dans le secteur Culoz-Belley, au sud-ouest, sur le secteur Lhuis, Groslée, Montagnieu, Ambérieu, le long du Rhône, et au nord-ouest, soit le vignoble de Cerdon (180 ha), sur les contreforts bressans du Revermont.

Une grosse partie des raisins de la région (plus de 50 %) finit dans une importante production de mousseux, en méthodes traditionnelle et ancestrale, dans les appellations Cerdon, Bugey et Montagnieu. Le reste est vinifié en rouge, blanc et rosé, sec, même si l’on trouve ici ou là des tentatives de vinification de raisins issus de vendanges tardives ou passerillées, essentiellement sur la roussette et le chardonnay, en vin de table…, l’appellation ne reconnaissant pas de tels produits. L’utilisation de barriques est encore assez peu répandue. C’est probablement tant mieux.

Depuis près de 25 ans, la région aspire au graal de l’AOC. Il semble qu’après bien des tergiversations, l’INAO soit enfin prêt à accéder à cette requête prochainement. Il est vrai que la région est assez hétérogène de par son encépagement, ses différentes aires de production et par la qualité très variable de sa production, même si le climat et le sous-sol sont assez homogènes, calcaire et argile en proportions variables.

Dans l’ensemble, les cépages qui nous ont paru les plus intéressants sont dans l’ordre de préférence, la roussette, surtout sur les crus de Montagnieu et Virieu, la mondeuse noire, le pinot noir et le gamay ; dans l’ensemble les chardonnays nous ont plutôt déçus, souvent très tendres, voire mous, lactiques et peu expressifs en général, (mais nous n’avons toutefois pas eu l’occasion de déguster un Manicle blanc…) sauf pour certains mousseux ; nous avons eu une très belle surprise avec un aligoté. La seule mondeuse blanche et le seul pinot gris dégustés nous ont semblé également plutôt fades. Aucun poulsard n’a malheureusement figuré au menu de nos quatre dégustations. Pour combler cette lacune, il faudra retourner une fois pour explorer de façon plus approfondie le terroir de Cerdon….

De manière générale, l’accueil dans les caves a été excellent, attentif, compétent, disponible et patient. Les prix des vins, sauf pour le cru Manicle, sont doux, de 3,50 à 8 euros. Les millésimes dégustés ont été essentiellement 2004 pour les blancs, 2003 pour les rouges et certains rosés, parfois 2001 ou 2002 sur des mousseux, qui n’indiquent en principe pas de millésime, mais qui sont le plus souvent issus d’une seule année. Voici pour les généralités, passons à l’appréciation cave par cave.

Notre première visite a été pour Franck Peillot à 01470 Montagnieu. Ce fut probablement la visite la plus authentique et la plus compétente de notre périple. Accueil au premier abord un rien réservé, prudence « montagnarde » oblige, mais le personnage s’anime très vite lorsqu’il nous amène à deux ou trois cent mètres de là pour voir ses vignes très pentues au bord de la route à la sortie du village. Le lieu est très beau, perché au dessus du Rhône, avec vue également sur la centrale nucléaire de Creys-Malville….

Nous débutons la dégustation par un Montagnieu méthode traditionnelle, altesse et chardonnay, assemblage de vins de 2002, à 6,30 euros. Belle robe jaune moyen, jolie bulle, nez assez aromatique, typé roussette, néanmoins avec élégance, en bouche bel équilibre, mousse un peu abondante, mais persistante, un beau gras, une fine acidité, de la concentration, une très légère amertume finale, une grande longueur ; un très bon mousseux de repas, plus que d’apéritif, excellent rapport qualité-prix.

Le second vin est la réserve de Jean, Montagnieu méthode traditionnelle, mais pur chardonnay, tjrs en 2002, 7,50 euros, malheureusement épuisé. Robe pâle, bulle fine, nez très élégant et racé, typé du chardonnay, une bouche d’un très bel équilibre entre gras, acidité et effervescence, un peu moins typée que la précédente cuvée, mais plus racée et très nette, jolie longueur, un très beau mousseux pour l’apéritif qui laisse la bouche fraîche et nette. Excellent rapport qualité-prix.

Vient le tour des roussettes de Montagnieu, 7,50 euros ; la 2004, jaune moyen, grasse, est superbe, racée, équilibrée, belle concentration, typée, belle longueur encore un peu fermée au nez, laissant apparaître des nuances minérales, de fruits blancs et d’épices, mais pleine de promesses. Superbe rapport qualité-prix. Devrait bien évoluer sur les cinq prochaines années, voire au-delà. La 2003 plus épanouie, a moins emballé, jaune moyen, très grasse, nez épanoui, mais moins net et racé que la précédente, bouche grasse et volumineuse, acidité en retrait, légère amertume finale, c’est bon, pour un plaisir immédiat, mais elle n’a pas l’élégance et les perspectives de garde de la 2004. Bon rapport qualité-prix néanmoins.

Le Chardonnay Bugey 2004, 5,20 euros, nous a paru bon également, robe pâle, nez élégant, en bouche, gras, minéral, structuré, un rien austère, évidemment moins original et typé que la roussette ; bon rapport qualité-prix.

Le rosé du Bugey 2004, 4.60 euros, essentiellement ou uniquement mondeuse, est très typé, rosé assez foncé, jeune, brillant, nez puissant bien que retenu, droit comme un « i », avec nuances de fruits rouges et de poivre, en bouche, attaque ample, évolution marquée par une acidité sensible, bonne longueur, un rosé solidement campé, vinifié pour la table avec des mets plutôt gras, rapport qualité-prix correct.

Le Pinot noir du Bugey 2004, 5,20 euros, couleur rubis moyennement foncé, jeune et brillante, nez qui pinote agréablement, mais simple et unidimensionnel, du gras, acidité sensible, trame tannique moyenne, bon équilibre, un peu court en finale, en définitive un rouge très austère et sans grande expression. Il semble qu’il s’agisse d’un vin issu d’un clone de pinot droit, d’origine champenoise ( ?) que notre hôte a plutôt planté dans la perspective d’en faire du mousseux.

Nous attaquons ensuite les mondeuses du Bugey ; la 2004, 6,70 euros, violacée presque noire, grasse, nez typique, laissant timidement apparaître des nuances sauvages entre l’épicé (poivre), les fruits noirs et une touche végétale évoquant le lierre, riche de promesse, mais présentement fermé à quadruple tour ; la bouche présente une attaque plutôt grasse, une acidité solide, mais fine et des tanins très fermes, une belle longueur ; un vin dense et tannique, qu’il va falloir attendre ou aérer longuement en carafe. Un vin pour des viandes rouges en sauce, le gibier, du chamois ? des mets solides et roboratifs, à laisser vieillir impérativement au minimum quatre ou cinq ans. Un cru élaboré pour les amateurs de mondeuse traditionnelle, virile et très solide. Bon rapport qualité-prix. La 2000, couleur presque identique, à peine évoluée, grasse, le nez commence seulement à laisser entrevoir des arômes plus épanouis, plus profonds et complexes, la bouche un peu plus fondue, entame son déverrouillage et devrait devenir tout à fait accessible d’ici deux ou trois ans. Une très belle mondeuse, mais qui n’est plus disponible à la vente.

Nous avons encore dégusté une « vendange d’antan » de roussette, issue de raisin passerillé, vendue comme vin de table ; un peu déroutante, avec un nez très instable, évoluant de manière très aléatoire entre les fruits blancs, un peu de volatil et des nuances presque oxydatives : la bouche présente une attaque grasse, une acidité plutôt basse, une longueur moyenne ; essai intéressant, mais qui ne nous paraît pas complètement stabilisé et achevé ; le style intermédiaire et un peu rustique hésitant entre le demi-doux et le doux (environ 40 g de sucre résiduel) manque à notre goût d’équilibre et de concentration. Une curiosité vendue en bt de 50 cl, qui cherche visiblement encore ses marques. A suivre, car Franck Peillot est à l’évidence un vigneron expérimenté, bien que modeste, mais qui a visiblement encore soif d’apprendre et d’expérimenter…

En résumé, une très bonne adresse pour la roussette, les mousseux, la mondeuse, pour qui recherche des vins bien typés, de bonne garde et solidement ancrés dans leur terroir.

Notre seconde visite a été pour la maison Angelot à Marignieu. La cave est située au cœur de ce très bucolique et traditionnel village bugiste, tout proche de la capitale historique du Bugey, Belley. L’accueil y est également excellent, patient et attentif, en l’occurrence par le père, Maxime Angelot.

Nous avons entamé la dégustation par les deux mousseux du Bugey, méthode traditionnelle, sur millésime 2002, qui ne nous ont pas déplu, mais sans plus, que ce soit le brut, 6 euros, ou l’extra brut, 8,20 euros, ce dernier pur chardonnay. Ils ont tous deux une jolie robe pâle, une bonne concentration, de l’expression au nez, ils présentent une mousse plutôt fine et persistante, toutefois le premier nous a laissé toutefois une légère impression d’amertume et les deux nous ont paru avoir une acidité bien pointue, un rien tranchante, à la limite de la verdeur.

A propos des deux chardonnays, la Bugey 2004, la cuvée générique, 5 euros, nous a paru plutôt anodine, vinifiée proprement, mais plutôt fluide, souple et peu sapide. La cuvée Maxime 2004, 6.30 euros, est un cran au-dessus, nez typé du cépage, fin, un rien lactique, mais sans beaucoup d’expression, bouche grasse et relativement longue, mais dans un registre très (trop) tendre à notre goût, rapport qualité-prix correct.

L’aligoté du Bugey 2004, 4,80, nous a beaucoup plu, robe pâle à reflets verts, gras, nez très expressif, fin, typé, au fruité acidulé (groseille à maquereau), un tout petit peu végétal, mais sous-tendu par une superbe minéralité ; la bouche ne dépare pas, attaque ample, très bel équilibre, bonne concentration et très bonne longueur ; un aligoté d’apéritif, frais, digeste, finement structuré et minéral, qu’il serait dommage de massacrer avec de la liqueur de cassis….. Excellent rapport qualité-prix.

La roussette du Bugey 2004, 5,40, se défend pas mal, sans atteindre la race de celle de Montagnieu ou de Virieu. Robe moyenne, grasse, nez typé, un rien acidulé, manquant un rien de netteté, bouche ample, acidité sensible, longueur moyenne, pour un vin qui manque au final un peu d’expression et de concentration. Rapport qualité-prix correct.

Le rosé du Bugey 2003, 3,85 euros, en fait du gamay, nous a paru très gourmand, rose moyen, gras, lumineux, au nez explosif, très fruité, un rien de volatil, à la bouche grasse, acidité en retrait, mais pas mou, bonne concentration, très belle longueur, fort bon rapport qualité-prix.

Le Bugey gamay, 2004, 3,80 euros, est un vin sympa, sans grande prétention, mais bien agréable, rubis moyen, assez gras, au nez primesautier, fruité un peu sauvage, presque un peu épicé, en bouche, gouleyant à souhait, un rien acidulé et de longueur moyenne, bon rapport qualité-prix ; un rouge pour l’apéritif ou idéal sur un casse-croûte rustique.

Le Bugey « reflet du terroir », 2004 4,75 euros, 80 % du gamay, 20 % mondeuse, sans être très concentré et très complexe, était fort gourmand et superbement typé à la fois ; rubis moyen, gras, au nez très marqué par le coté épicé de la mondeuse, mais sur un joli fond de fruits rouges, très original, en bouche, à l’attaque ample, à l’évolution bien balancée, un rien rustique et canaille, à la longueur étonnante, il nous a plus par sa simplicité, son côté très nature, son fruité percutant et sa digestibilité. Un vin parfait pour accompagner des charcuteries campagnardes. Bon rapport qualité-prix.

Les pinots noirs, Bugey, 2003, que ce soit en version normale, à 5,90 euros, ou en fût, pour 6.50 euros, nous ont très agréablement surpris. Loin de la dilution et de la mollesse que nous avons rencontrées ailleurs dans le Bugey, sans le côté cuit, sec, voire amer de certains pinots 2003 issus d’autres contrées, voici deux vins, bien colorés, rubis intense, gras, aux nez expressifs, typés, densément fruités, plutôt élégants, aux bouches amples, grasses, à l’acidité fine en retrait, avec une jolie trame tannique soyeuse, de bonne concentration et de belle persistance. La version fût présente en plus un joli vanillé sans aucun excès et des tanins un peu plus denses, mais bien fondus. Deux excellents rapports qualité-prix.

La mondeuse du Bugey 2004 5,90 euros, se présente dans un style puissant, un peu rustique, mais accessible immédiatement, car d’un approche plus abordable (peut-être plus commerciale ?) que celle Peillot. Violacée, très grasse, nez plus puissant que fin, fruits rouges et noirs, poivre, un rien végétal, poivron, bien typé ; en bouche l’attaque est très ample, les tanins moyennement fermes, un rien accrocheur, l’acidité plutôt basse, la finale longue, chaude et un rien alcooleuse. Au final, une mondeuse plutôt flatteuse, avec un peu d’embonpoint, rustique, plus pulpeuse et exubérante que racée, mais savoureuse néanmoins. Elle sera parfaite avec des mets ruraux, comme un pot au feu, un ragoût ou sur une volaille grillée. Bon rapport qualité-prix.

Nous avons fini notre programme par une vendange à l’ancienne, passerillée, de roussette, en vin de table, 9 euros ; plus nette, plus intense et plus typée au nez que celle de Peillot, fruits blancs, un rien de pourriture noble, elle joue aussi dans un registre moins doux, plus demi-sec, mais aussi plus équilibré. Exercice de style intéressant, mais au sujet duquel la réflexion et l’expérimentation paraît être là également à ses premiers balbutiements.

En résumé, une maison intéressante, tout particulièrement pour son aligoté, son assemblage rouge et ses pinots noirs, ces derniers qui ne souffrent aucunement de la comparaison avec bien des appellations communales de l’archétype bourguignon…, à prix plus doux de surcroît.

La troisième visite a été pour le Caveau bugiste à Vongnes, entre Belley et Culoz. Grande structure, à l’échelle, il est vrai, modeste de la région, regroupant plusieurs vignerons, lieu de visite très touristique. L’accueil s’en ressent quelque peu, pas mauvais, mais beaucoup plus impersonnel et désinvolte, à l’évidence plus habitué à recevoir des cars de touristes que des oenophiles pointus, voulant faire un tour complet de la gamme…. Plus de 25 vins au menu, ce qui constitue sans nulle doute, la gamme de cépages et de terroirs la plus vaste de la région. Nous sommes contentés d’aborder une quinzaine de vins….

Le Bugey mousseux blanc de blancs, 6,30 euros, ne nous pas enthousiasmé, à l’inverse du Bugey brut de chardonnay, 7,30 euros, élégant, finement aromatique, bien équilibré et plutôt racé en bouche, de bonnes concentration et longueur. Bon rapport qualité-prix.

Le chardonnay tradition du Bugey 2004, 5.30 euros, nous a paru plutôt fluide et fade ; les vieilles vignes, 6,50 euros, du même cépage étaient beaucoup plus intéressantes, finement bouqueté, gras, avec une jolie structure, de la longueur, bon rapport qualité-prix. Le chardonnay exception, doux, à 9,40 euros les 50 cl, n’a pas non plus convaincu du tout, aromatiquement un peu flou et chiffonné, en bouche souple, voire mou et peu expressif.

La roussette du Bugey 2004, 5,70 est pas mal, même si le nez n’est pas non d’une netteté à toute épreuve, la bouche a une concentration satisfaisante, un joli équilibre, légèrement acidulé, rapport qualité-prix correct.

La roussette de Virieu 2004 ?, 10,10 euros, est par contre d’un tout autre calibre, robe moyenne, grasse, un nez dense, complexe et propre, fruits blancs évoquant la poire et la banane, une nuance épicée et un fin boisé dû à un élevage partiel en barriques. L’attaque est ample, concentration et équilibre, la finale est longue et nette ; le tout donne une version de la roussette peut-être un peu plus internationale par sa vinification moderne, mais très réussie. Le prix est peu habituel pour la région, mais paraît justifié, bon rapport qualité-prix quand même. A l’évidence, la roussette n’excelle jamais autant que sur les deux terroirs où elle peut accoler la désignation d’un cru à son nom, à savoir Virieu et Montagnieu, soit sur des terroirs très pentus d’éboulis calcaires. Dans ces deux situations, elle survole, et de très loin, les roussettes génériques du Bugey.

La mondeuse blanche du Bugey 2004, 5,30 euros, difficile à juger, car nous manquons totalement de repère. Robe plutôt pâle, grasse, nez plus floral que fruité, pourrait faire penser à certains chasselas, en bouche, attaque plutôt ample et souple, joli équilibre gras/acidité, mais un rien fluide, finale de longueur moyenne, peu typée et plutôt acidulée, au final un vin original, rustique, désaltérant, mais sans prétention ; rapport qualité-prix correct.

Le pinot gris du Bugey 2004, 6 euros, est pas mal sans plus ; robe jaune moyen, très gras, nez assez peu expressif, fruits blancs, légèrement épicé, la bouche est ample, souple, de bonne concentration, mais manque de puissance aromatique. Bien vinifié, le tout manque néanmoins de feu et d’expression que ce soit du terroir et/ou du cépage. On est là très loin des meilleurs pinots gris du modèle alsacien.

Le gamay, cuvée spéciale, du Bugey 2003, 5.10 euros, robe rubis assez intense, gras, au nez, puissant, fruité, presque un peu viandé, en bouche, puissance, concentration moyenne, acidité basse, un peu alcooleux ; le tout est très chaud, bien typé 2003, plus puissant que fruité, il présente néanmoins un rapport qualité-prix satisfaisant.

Les deux pinots noirs rouges du Bugey, en tradition à 5.10 euros, ou cuvée spéciale, 5.90, nous ont paru bien décevants, des robes pâles, à la limite du clairet ou du rosé foncé, des nez peu intenses et fatigués, un bouche souple, voire creuse et sans relief. Bof….

La mondeuse du Bugey 2003, 5.30 euros, est résolument dans l’esprit de l’année. ; robe violacée moyenne, du gras, le nez typé est inhabituellement mûr, plus puissant qu’élégant, fruits noirs, un peu confits, poivre, un peu marqué par l’alcool, la bouche présente de la rondeur, du gras, l’acidité semble basse, mais le tout sur des tanins assez denses, fermes et plutôt pas mal intégrés. La finale est longue, mais un peu rustique et alcooleuse. Une mondeuse néanmoins sympa, flatteuse et un rien rustique, mais qui ne devrait pas aller très loin dans le temps, à boire dans les cinq ans. Rapport qualité-prix satisfaisant.

Heureusement, les deux crus Manicle 2003 sont parvenus de façon très convaincante à sauver la mise des pinots noirs de la maison. Nous avons trouvé, tant dans le cru Manicle, 10.10 euros, que dans le cru Manicle, cuvée de la Truffière, 12,80 euros, des pinots d’une belle couleur rubis intense, avec du gras, des nez fruités, typés, plutôt fins, complexes et d’une belle intensité, avec un boisé bien intégré dans la cuvée la Truffière. En bouche, les deux cuvées présentaient aussi une attaque ample, un joli gras soutenu par une acidité fine, en retrait, de la concentration, une très jolie trame tannique (ces deux derniers éléments, plus marqués dans la Truffière), mais néanmoins fort bien fondue et des finales savoureuses et longues. Les prix sont élevés pour la région, mais paraissent justifié à nos yeux, bon rapport qualité-prix.

La dernière visite nous a permis de découvrir sous un tenace crachin bressan, la région de Cerdon. Nous nous sommes arrêtés chez Bernard et Marjorie Rondeau, dans le hameau perdu en pleine nature de Cornelle, sur la commune de Boyeux St-Jérôme. Des pentes fortes pour un vignoble très bucolique, entre forêts, prairies et vergers, paysage où la couleur verte, avec toutes ses nuances, domine résolument. Ce couple de viticulteurs travaille en étroite connexité avec les beaux-parents de Bernard, les deux familles présentant leurs produits dans le même caveau, notamment un peu de chardonnay mousseux et tranquille ; nous nous sommes plus particulièrement penchés sur les produits Rondeau, issus du cépage gamay. Pas de poulsard sur cette exploitation, comme le permet pourtant la législation, mais qui cultive aussi des pommes... L’accueil est très cordial, sans façon, mais très compétent et attentif, n’hésitant pas à recommander l’adresse d’autres viticulteurs de la région, notamment pour suivre la piste du poulsard.

Le Bugey Cerdon, 5,50 euros, issu du seul millésime 2004, pur gamay nous a bien plus. Une robe rose pâle, jeune, brillante, une mousse abondante, un nez explosif de fruits rouges, fin, mais très pénétrant, diablement fruité, sans façon, mais alléchant, en bouche, attaque moyennement ample, un légère douceur en retrait (malgré la quarantaine de grammes de sucre résiduel), car très bien contrebalancée par une acidité sensible (pas de malo sur les Cerdons), mais bien intégrée, une effervescence abondante, mais fine, une belle matière présentant une bonne densité, mais sans lourdeur, finale longue et très fruitée. A nouveau un mousseux qui laisse la bouche bien nette et fraîche. Un style de vin résolument frais et sans complexité, mais justement d’une simplicité et d’une immédiateté, ma foi, fort gourmande, à boire jeune. Bon rapport qualité-prix. Excellent à l’apéritif, il accompagnera parfaitement également tous les desserts aux fruits rouges, voire noirs.

Second vin dégusté, un Bugey gamay rouge, cuvée Emile, 4 euros, sans indication d’année, mais en fait pur 2004. La robe est d’un beau rubis lumineux, jeune, densité moyenne, le nez est frais, éclatant, fruité et bien typé du cépage, notes de fruits rouges, une très belle minéralité, avec des accents presque un peu épicés ; la bouche est franche, bien équilibrée, gourmande, avec des tanins plutôt légers, mais présente une belle densité, avec une finale fraîche, densément fruitée et longue. Un rouge sans façon, mais fort bien fait. Un très bon rapport qualité-prix, pour un premier essai de gamay rouge tranquille chez ce viticulteur, cuvée qui pourrait encore progresser à l’avenir, c’est qu’envisage en tout cas Bernard Rondeau.

Au final de ces trois journées dans le Bugey, nous pouvons tirer un bilan très positif de ce périple, le coffre de la voiture bien chargé au retour en a témoigné. Assurément, nous n’avons dégusté aucun vin susceptible de faire partie des tout grands de l’élite mondiale ; nous avons toutefois découvert une très belle région, des producteurs intéressants, passionnés et attachants et pour l’essentiel des produits savoureux, authentiques, originaux, sincères et souvent bien faits, qui plus est n’écorchant pas le porte-monnaie. Je ne peux donc que vous encourager à découvrir cette région si proche et si mal connue.

Lausanne, le 20 mai 2005

Hervé

HK
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31 Mai 2005 23:22 #13

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Réponse de Yves Zermatten sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Cornalin

merci pour ce remarquable reportage sur une appellation que je connaissais très mal.

cordialement

Yves Zermatten

Yves Zermatten
31 Mai 2005 23:29 #14

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Réponse de Nico sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Bonjour,

habitant dans le bugey (Villebois) je suis scotché par ce compte-rendu.
Je 'empresse de l'imprimer pour en discuter avec mon ami Jacques, avec qui on aime bien partager quelques verres.
Merci

Nicolas
01 Jui 2005 17:02 #15

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Réponse de RaymondM sur le sujet CR:Montagnieu mousseux Pierre Guignard

A signaler leCR: MONTAGNIEU mousseux de Pierre GUIGNARD à Lhuis, probablement un des meilleurs.
Certaines années ( car il y a malheureusement des variantes sur ce type de vin) c'est une vraie petite merveille à prix doux !
C'est ce genre de vin que les restaurateurs devraient pouvoir proposer en aperitif vif et rafraichissant à moins de 3€ la flute!
01 Jui 2005 17:46 #16

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Réponse de Bablein sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Merci pour ce CR tres interressant!

Je souhaiterais par contre, obtenir des adresses de producteurs de Poulsard issus de cette region.

Enfin, je voudrais connaitre d'autres experiences de botrytis ou de vins passerillés de la région.

Merci encore pour tout,

Fabien

Simple amateur
02 Jui 2005 11:01 #17

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Réponse de Gael sur le sujet Re: François Grinand

Bu du Francois Grinad à 2 reprises ces derniers temps, parmi les dernières bouteilles car je pense que ce domaine n'est plus.

Nez tres fort et désagréable à l'ouverture mais au bout de 5 minutes, après quelques hésitations on y trempe les lèvres et la surprise est belle. C'est frais, fruité, simple et on sait qu'on n'aura pas mal à la tête le lendemain.

Un vin plaisir
18 Jan 2008 22:45 #18

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Réponse de sideway sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Roussette du Bugey 2006, Maison Angelot.

Plus je goûte ce vin (découvert en FAV au Lafayette Gourmet de Besançon, et que je suis apparemment le seul à acheter, étant donné que le stock ne bouge pas en dehors de mes apparitions :D), plus j'en deviens adepte : nez à la fois discrètement floral et très fin de noisette, voire légèrement fumé ; bouche d'une bonne sapidité, et d'une longueur correcte.

Ce n'est certes pas grandiose, mais je rends les armes devant le côté " tout en retenue " du vin. Je ne suis pas fan du poisson, mais je le vois bien accompagner un beau poisson de rivière, simplement grillé pour en révéler tout la saveur.

Frèdè
14 Nov 2008 21:57 #19

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Réponse de Philippipipourrah sur le sujet Réf. : Bugey, recherche de bonnes adresses

Bu récemment le Bugey Les Batardes 2005 du Domaine Monin, un Chardonnay Vieilles Vignes très bien fait, ample et parfumé (fleurs blanches). Il m’a rappelé le Chardonnay N°1 Vieilles Vignes (lui aussi) du Caveau Bugiste, dont je m’étais régalé à plusieurs reprises par le passé. Pour un prix très modeste (autour de 6-7 euros), voilà un vin étonnamment bon.

Une bien agréable surprise, après avoir été déçu plus d’une fois, et sur deux millésimes récents (2005 et 2006), par la cuvée d’entrée de gamme "La Serranne" de ce même domaine Monin : un vin trop souvent fluet et plat, même en accompagnement -royal- d’une plantureuse quenelle de brochet sauce Nantua dégustée au bord de son lac.

:), Philippe
16 Jui 2009 18:32 #20

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Réponse de Cornalin sur le sujet CR: Bugey, Maison Angelot, Aligoté 2004

CR: Bugey, Maison Angelot, Aligoté 2004

Il est toujours intéressant de revenir sur un vin que l'on a beaucoup apprécié, après quelques années (cf mon long CR ci-dessus). C'est évidemment plus difficile avec des cépages à la garde réputée faible et dans une région à la réputation plutôt modeste, bien que...

Visuel, jaune assez intense, trahissant l'évolution, légers reflets verts, gras. Le nez démarre sur des impressions un peu végétales, tomates vertes, un rien d'amande amère, mais évolue bien sur la groseille à maquereau, une impression citronnée, de la minéralité, avec juste une once de très légère oxydation. En bouche, l'attaque est souple, l'évolution est marquée par un gras assez voluptueux, une acidité en retrait, néanmoins une belle concentration, à nouveau la minéralité en rétro-olfaction et une fort belle longueur. Voici un vin qui affiche quelques cheveux blancs et qu'il faut certes boire dans les prochains mois, mais qui a de fort beaux restes. Bon. Il a fort bien donné la réplique à une quiche aux poireaux et à des fromages à pâte dure.

Hervé

HK
21 Nov 2009 20:05 #21

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Réponse de Ryan sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Bonsoir,

Nous avons bu ce soir une roussette du Bugey 2005 du domaine Plantaz à Chavillieu (Pugieu), accompagnant une lasagne au saumon.

A l'ouverture, le nez est sur la poire et l'ananas, pour évoluer très nettement vers le bonbon anglais et la framboise après une petite heure . La robe est d'une belle couleur miel.

En bouche, l'élevage en barriques est d'abord présent, mais discret, et laisse la place aux arômes fruités (poire, lichis). A mesure que le vin s'aère, les tanins se fondent et la bouche évolue vers des arômes d'anis et de pin.

Lors de notre passage dans la région, nous avions eu l'occasion de partager quelques instants très sympathiques avec Gael Gros, qui nous avait fait goûter quelques vins de son domaine. Cette conversation à bâtons rompus autours de quelques verres de vins nous a laissé le souvenir d'un personnage attachant, tout comme le sont ses vins. C'est certain que nous lui rendrons visite la prochaine fois que nous irons en Bugey.

Yan
30 Déc 2010 22:35 #22

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CR: Maison Angelot, Pinot noir, réserve de fût, 2003

Retour sur un vin déjà commenté plus haut, le 31 mai 2005.

Aspect : rubis foncé un rien évolué, gras, un très léger trouble. Nez : typé du cépage, épanoui, assez fin et complexe, fruits rouges, impression presque viandée, nuance minérale évoquant le graphite. Bouche : belle attaque ample, un joli gras, de la concentration, de la fraîcheur malgré le millésime, des tanins moyennement denses, un rien rustiques, mais bien enrobés par une bonne matière ; la finale, de longueur moyenne, est dense, fruitée et laisse la bouche fraîche. Belle bouteille que ce pinot noir bugiste, sapide, sincère, joliment équilibré et qui malgré quelques cheveux blancs tient fort bien la route. BIEN(tu). Rétrospectivement, le rapport qualité-prix est bluffant. A boire dans les deux ou trois ans.

J'ignore où en cette cave, 8 ans plus tard, mais je suis preneur de commentaire sur des vins plus récents.Je garde le souvenir d'un aligoté et de pinots noirs extra.

Hervé

HK
13 Mai 2011 16:31 #23

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Réponse de sideway sur le sujet CR:Maison Angelot - Roussette du Bugey 2009

CR:Maison Angelot - Roussette du Bugey 2009 :

Belle robe dorée avec du gras, au nez citron presque confit, noisette, poivre blanc, le tout soutenu par une belle acidité : c'est assez complexe. En bouche, volume et longueur corrects. En revanche la finale est un peu courte. Mais je pense que ce vin n'a pas dit son dernier mot, je le trouve pour l'instant encore un peu jeune.

Bien sur une raclette. Très bon rapport Q/P (5,00 €).

[nsa21.casimages.com/...

Frèdè
11 Jan 2012 10:17 #24

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Réponse de Ryan sur le sujet Re: Bugey, recherche de bonnes adresses

Bonsoir,

Bonne impression également sur les Batardes VV de 2009 du domaine Monin, un joli Chardonnay au nez d'ananas et d'épices, bouche agréable, fruitée, finale sur le poivre avec une petite note de girofle. Apprécié avec quelques crudités.

Je me souviens de quelques bouteilles de Manicle rouge du même domaine, un expression intéressante du pinot noir, assez musclée.

Yan
24 Mai 2012 21:26 #25

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Réponse de Philippipipourrah sur le sujet hommage aux vins du Bugey

Un hommage amoureusement appuyé aux vins du Bugey par Jean-Robert Pitte :

www.caveau-bugiste.f...

:), Philippe
19 Mai 2016 17:04 #26

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Réponse de Philippipipourrah sur le sujet CR: André Miraillet - Bugey cru Manicle, blanc et rouge 2015

André Miraillet - Manicle blanc 2015

Une rareté, une toute petite production vendue quasiment sur le pied de vigne :D. Comme le dit André Miraillet lui-même, le plus ancien des trois seuls producteurs de manicle : "A partir de février, en un mois et demi, je n’ai plus de blanc à vendre. Je suis obligé de limiter les clients." [size=small](source : www.leprogres.fr/loi...)[/size]. Deux à trois bouteilles tout au plus, mais qui valent la peine, surtout sur le superbe millésime 2015 :

(cépage chardonnay)
Robe de couleur or clair
Bouquet net et prenant d'abricot, mêlé d’amandes grillées, de noisette et d’acacia
La bouche est ronde, ample, expressive et fruitée, où on retrouve l'abricot, allongé d'une cuillère de miel, dans un ensemble élargi par la richesse du sucre résiduel et du... magnifique millésime 2015 ;)
Persistance plantureuse

André Miraillet - Manicle rouge 2015

(cépage pinot noir)
Moins luxuriant, le rouge présente une expression plus habituelle du pinot noir cultivé dans le terroir bugiste : la matière est fluide sans être légère ni diluée, avec des arômes classiques de petits fruits rouges – et ici une trame acide certaine qui rappelle que ce vin est encore bien jeune !

:), Philippe
20 Mai 2016 22:46 #27

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Réponse de a spurs fan sur le sujet Printemps des vins du Bugey

A noter qu'aujourd'hui à Vaux En Bugey les principaux producteurs de l'appellation ( une quarantaine ) présentent leurs vins dans la manifestation annuelle "le printemps des vins du Bugey"

Frédéric
21 Mai 2016 07:56 #28

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Réponse de oliv sur le sujet Re: Printemps des vins du Bugey

Bugey
Chaude ambiance à la 8e édition du Printemps des vins du Bugey.

www.leprogres.fr/eco...
22 Mai 2016 22:41 #29

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Réponse de Fred01 sur le sujet vins du bugey

Bonjour à tous,

et si on ouvrait un sujet sur les différents caveaux existant dans la région de BELLEY: caveau bugiste, domaine monin (racheté depuis peu), caveau quinard, maison angelot, caveau fusillet...
que conseilleriez-vous ?

au caveau bugiste à VONGNES j'aime bien le pinot noir et le blanc de blanc
au caveau QUINARD la perle de rose est idéale en apéritif
01 Jui 2016 15:44 #30

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck