Je suis entièrement d'accord avec toi sur le fait de trouver du très bon pour moins cher qu'une Romanée St Vivant en Bourgogne. Mais le Clos du Roi est déjà une bouteille aux alentours de 60 euros il me semble, je voulais simplement mettre en avant l'excellent rapport qualité prix et surtout le bas prix de ces bouteilles.

Cordialement

Oliv,

Même ressenti que toi sur cette bouteille bu il y a deux ans a peu près. Impossible d'identifier le cépage à cause d'un élevage trop marqué (et grande déception surtout au regard du prix).

J'en avais parlé à Michel G à l'époque qui partageait ce ressenti. C'est dommage surtout que l'Altesse est assurément un grand cépage. Ma préférence va à celle de Magnin qui nous a déjà fait partir à l'aveugle sur un Chenin ou même un Riesling.

Dimitri

Bonsoir

Existe t il un restaurant atant du Prieuré Saint-Chistophe prestige 1989 à sa carte de vins?

Cordialement

M

www.restaurant-grand...

Domaine du Prieuré Saint Christophe, Mondeuse, Tradition, 2010 et Prestige 2009

Bu en parallèle, la Tradition 2010 est en l'état actuel des choses, beaucoup plus ouvert et juteux que le Prestige 2009, assez cadenassé il faut bien le dire. Au nez, la Tradition 2010 est assez exubérante, le fruit rouge légèrement acide (on pense à la groseille et à la cerise) vient immédiatement aux narines tandis que le 2009, assez mutique, doit être bien aéré dans le verre pour livrer quelques arômes de fruits noirs, notamment de cassis et de mures. La bouche conduit au même verdict : la Tradition 2010 livre une très belle participation sur les fruits rouges et un côté orange sanguine / jus de viande de toute beauté, avec une acidité qui vient équilibrer l'ensemble de façon remarquable. La finale, d'une longueur tout à fait honnête, en fait un vin juteux qui amène à se resservir (trop rapidement). La Prestige 2009 se livre d'un seul tenant : c'est, sur cette bouteille (et je pense que c'est une phase du millésime), un "bloc" concentré, une matière dense essentiellement sur les fruits noirs et le zan, sans autre réelle expressivité ni côté gourmand. Finale correcte. C'est une bouteille, annoncée sur certains sites de référence (en tout cas pour moi) comme une des plus grandes mondeuses jamais vinifiées : il faut donc l'attendre, car, en l'état, elle est à des années lumières des 2003 et 2002 goutées plus tôt dans l'année.

Tradition 2010 : très bien + en l'état.
Prestige 2009 : bien en l'état, pour la concentration.

Cordialement,

Seb

nsa38.casimages.com/...

Salut à tous,

je ne voudrai pas me planter sur une mondeuse prestige 2002 de M. Grisard. Comme c' est une première pour le domaine et quasi sur le
cépage, j' aimerai votre avis sur la température de service et l' aération préalable.

Bonjour Paul,
je l'avais carafé une heure et servi vers 15/16° et c'était parfait. Le mieux est sans doute que tu débouches une à deux heures avant le repas et que tu goûtes : si c'est ouvert, pas besoin de carafage ; dans le cas contraire, une heure de carafe devrait suffire pour que la bouteille s'exprime bien.

Bien cordialement,

Seb

Domaine du Prieuré Saint Christophe - Mondeuse Tradition 2004

Mon avant-dernière bouteille du millésimé et j'en suis bien triste, ce vin a pour moi été LE vin de la soirée de ce samedi (avec pourtant quelques quilles sympas à côté). Une définition parfaite du tannin, présent et fondu à la fois, des arômes secondaires bien développés, en finesse (poivre, poivres même je dirais, fruités, des odeurs très légèrements de sous-bois aussi... bref du complexe!). L'acidité, trop vive sur ma dernière expérience, était ici parfaite, et parfaitement intégrée, qui donnait en compagnie de la matière une sensation fine et enveloppante à la fois. Le vin donnait l'impression d'être totalement délié, peut-être à son apogée?

Bref, magnifique bouteille.

domaine Prieuré Saint-Christophe multi-millésimes Roussette de Savoie altesse

Il y a des CR qui donnent envie, et celui de Quentin m'a sans doute poussé à craquer pour cette bouteille, la tire-bouchonnite aigüe du samedi soir se chargeant du reste (après12h d'incubation, bouteille ouverte à peine épaulée)

Pas de millésime sur la bouteille, on aurait affaire à ce vin là. il s'agit d'un assemblage 2010-2011.

Le vin est d'une couleur or marquée, avec beaucoup d'éclat.
Le nez est d'une belle richesse, marqué par l’agrume et la noisette. On balance également entre des notes iodées-pétrolées et un peu d'élevage.
Non seulement c'est très pur, relativement complexe, mais aussi très jeune.
En bouche, le vin est d'une belle richesse, suave, prenante mais qui se déroule bien, sans excès.
L'acidité est douce sur le palais, accompagne bien les amers, ce qui donne un côté fruité assez jouissif, dans un thème plutôt fruit jaune/minéral.
Une très belle bouteille, qui peut s'attendre encore à mon sens.

Accord au top avec ce cabillaud mariné dans la mandarine et la sauce de soja.

Timo

Hello Timo

Il y a bien écrit "Roussette de Savoie" sur la bouteille, ou "Son altesse le refus"? : si c'est le premier cas, on est sur un assemblage de Roussette 2010 / 2011.
Si c'est "Son altesse le refus", on est sur 2005 / 2006

Pour info, le lien que tu mentionne fait référence à l'assemblage 2005 / 2006.

Il y a eu également un autre "Son altesse le refus" 2009, sans assemblage de milésime donc.

Amicalement

Romain.

Merci pour l'info, j'ai revu la photo, il s'agit alors d'un assemblage 10-11.

Timo

Domaine du Prieuré Saint Christophe, mondeuse prestige 2002

J'avais été plus que conquis par cette cuvée lors de ma dernière rencontre (voir CR page précédente) : bu la semaine dernière, le vin a cette fois montré des signes de fatigue évidents, l'oxygénation ne lui ayant de plus pas fait du bien. Dès l'ouverture, la gamme aromatique est clairement sur des fruits cuits, du cuir, le tabac et n'évolue pas. Au bout d'une heure, dans le verre, le vin va vers un côté terreux, mais garde cependant des notes de cerise confite. Pas d'acidité ressentie, je verrais comment les autres se comportent dans un proche avenir . Cela reste tout de même bon, faut pas pousser, mais à des années-lumière de la précédente bouteille bue.

Bien + en l'état,

Cordialement,

Seb

Domaine du Prieuré Saint-Christophe, Vin de Savoie, Mondeuse 1983

Le vin est évolué avec une finale un peu métallique par contre avec le gras d'un cassoulet l'accord se fait et donne une impression de jeunesse assez agréable. Ca manque quand même d'un peu de puissance.

Domaine du Prieuré Saint Christophe, Mondeuse Prestige 2003

nsa38.casimages.com/...

J’avais été particulièrement séduit par ma dernière rencontre avec cette bouteille (voir ICI ): j’ai trouvé de nouveau que, décidément, cette cuvée est belle : nez très expressif dès l’ouverture sur les fruits rouges (cerise, fraise) puis ça part sur les pruneaux et la pivoine : on y plonge et replonge.
Bouche de la même veine : les fruits rouges laissent la place aux fruits noirs un peu compotés, et le pruneau se mêle de nouveau à la cerise. Les tanins sont polis (avec un plat, car une toute petite sécheresse en dégustation pure est à noter), la longueur est dans la moyenne haute, fond de verre sur la cerise et la pivoine : on croirait à l’aveugle être en bourgogne puis en Rhône nord : cette bouteille a l’élégance des grands vins de ces deux régions.
Excellent en l’état,

Cordialement,

Seb

Bu chez les sudistes

Domaine du Prieuré Saint Christophe, Mondeuse Prestige, 2003



Robe marquée de notes rouille acajou assez fortes.
Nez fatigué, sur le bouillon Kub, le vieux cuir mouillé.
Confirmation en bouche que ce vin est oxydé, n'offrant qu'une structure décharnée qui n'a plus rien à offrir.
Curieux car le bouchon était parfait !

Domaine du Prieuré Saint Christophe, Mondeuse Tradition 2003

Ouverte pour supporter un match de foot [size=small](comme à chaque fois)[/size]

Robe assez évolué, avec des reflets pourpres-orangés.
Nez assez chaud, sur la cerise, la mûre, le cassis, des notes végétales et épicées. La puissance de ce nez, un peu rustaude au début, s'affine après 1/2 heure de l'air libre (épaulée)
En bouche c'est à la fois puissant de goût et fin de structure. L'acidité guide bien la dégustation, on retrouve bien les arômes corsés de fruits rouges et un peu de ronce. En texture on pourrait presque trouver ça fluide en milieu de bouche mais les tannins remette le jus en présence. Une grosse rétro-olfaction légèrement évanescente, donne un côté baroque à l'ensemble.
C'est un vin en contraste entre la maturité poussée et la finesse.

Belle bouteille.

Timo

Hello

Bu pour accompagner un filet mignon de porc tandoori une
Mondeuse Tradition 2005 de Michel GRISARD

Bouteille ouverte et épaulée 2H30 avant dégustation.

Dans le verre, un premier nez un peu réduit, puis à l'aération encore de beau reste de fruits. Robe très claire, on dirait presque un poulsard du jura !

Bouche dans un premier temps assez stricte, avec des tannins très présents et une très forte acidité. Le vin se détendra à l'aération : j'aurais du le carafer un moment avant...(pour ma défense j'ai toujours trouvé les vins de M. Grisard très ouverts dès l'ouverture, comme cette superbe mondeuse prestige 2003 dégustée il y a quelques mois...).

Au final, une bonne bouteille, pas la meilleure ni la plus gourmande goutée chez Michel, mais très intéressante et loin d'avoir tout dis (potentiel de garde encore certain).

Amicalement

Romain

Romain,

merci pour ce CR du millésime 2005, j'hésitais justement à en ouvrir une dans les prochains jours mais je pense que je vais attendre encore un peu . Sinon, par simple curiosité, comment était l'accord avec le porc tandoori ? Car j'ai toujours privilégié un gamay (Savoie ou Beaujolais de type Chiroubles ou Fleurie) sur ce type de plat.

Amicalement,

Romain aussi

Hello Romain

Désolé pour réponse tardive.

L'accord avec le porc tandoori n'était pas forcement prévu pour être franc. Mais le côté poivré de la mondeuse a bien répondu aux épices du plat.
Au final accord intéressant.

Pour le vin, pas forcément utile de l'attendre encore, mais une aération prolongée est nécessaire.

Amicalement

Romain

[size=x-small] Bu lors des 50 ans d'Enzo [/size]

Domaine du Prieuré Saint Christophe, Mondeuse, Tradition, 2005

images.glop.fr/OlivL...
Oliv
Robe grenat clair, quasi translucide sur l'extérieur du disque.
Nez magnifique de précision et de délicatesse, compromis de notes de fleurs séchées (bouton de rose, pot pourri), de gelée de fruits rouges, d'encens et d'épices douces.
L'ensemble est superbement expressif, à la fois net, précis et d'une grande complexité.
Bouche moins à mon goût, alors que le nez laisse attendre un jus velouté, le vin démarre sur une acidité légère mais est comme plombé par un creux important en milieu de bouche, sur une matière qui manque de fond et une amertume assez forte qui lui fait considérablement perdre en gourmandise.
Sa délicatesse aromatique et sa fraicheur font qu'on le boit avec un certain plaisir quand même mais le décalage entre le nez magnifique et cette bouche plus faible crée un point de déception.
Finale aux jolis goûts de soupe de fruits épicés mais toujours marquée d'une amertume certaine.
Plus un vin de nez que de bouche à mon goût.
Bien.

Domaine Prieuré Saint Christophe, Mondeuse Prestige 2002

J’attends dorénavant énormément de ce vin, sans doute trop. Sur cette bouteille, le vin présente les traits d’un grand vin sans atteindre toutefois les sommets d’une précédente rencontre : nez et bouche sur les fruits rouges et noirs mais aussi une touche de végétale, de paille, accompagnant une fraicheur mentholée et le zan. En se réchauffant dans le verre, le vin acquiert un côté gourmand et la fraise est bien présente avec la groseille. Légèrement astringent en dégustation pure, le vin se comporte beaucoup mieux sur la viande. Finale pas monstrueuse de longueur sur la confiture de fraise et le végétal (on doit être en vendange entière, j’ai oublié). C’est une très bonne bouteille, à défaut d’être ici sublime.

Très bien + en l’état.

Seb

Visite au Domaine du Prieuré Saint Christophe et rencontre avec Michel Grisard.

Rendez-vous est pris pour aller visiter ce domaine emblématique de la Savoie. Michel Grisard est un vigneron très sympathique, accueillant, et peu avare de son temps et de ses explications ! On a passé 1h30 en sa compagnie et le temps a filé : tous les thèmes y sont passés, de l’introduction de la biodynamie à la certification, des pesticides au fait de traiter les vignes avec du petit lait (oui, oui, je sens poindre ici quelques commentaires de lpviens intervenant principalement sur un autre fil du forum, mais je ne rentre pas dans le débat, je ne fais que retranscrire les propos et c’est un autre sujet), de la dynamique de certains vignerons en Savoie, des pétavins, de l’agriculture intensive : un moment passionnant.

Sur le fond (des vins), plus grand chose à vendre : les 2011, 2012 et 13 ne sont pas encore embouteillées si j’ai bien compris.
On part donc sur Mondeuse Tradition 06, 04 et 05 (dans l’ordre de dégustation ; précisons qu’il fait froid ce 19 décembre, et la cave de Michel Grisard n’est pas le lieu parfait pour déguster) :

Mondeuse Tradition 2006 : Le vin est froid mais le nez part directement sur les fruits noirs, cassis et mûre, puis un certain côté poivré. Bouche un peu fermée mais sur la même gamme aromatique. Pas d’astringence, on sent à peine la charge tannique, le vin semble être prêt à être bu. Finale sur le fruit noir, longueur correcte. A priori je crois, pas de vendange entière sur cette cuvée.
Très bien en l’état

Mondeuse Tradition 2004 : Une parenté certaine avec le 06. Malgré le froid, le vin se livre plutôt pas mal sur le fruit rouge, un côté herbacé puis les fruits noirs notamment le cassis. Même impression en bouche où existe une grosse matière, peu serrée, allant des fruits noirs à la garrigue avec une pointe végétale (signature de la vendange entière, reconnue lors de la dégustation et qui sera nettement plus marquée sur 2005) : le vin est prêt à boire, pas sûr qu’il gagne beaucoup à être attendu.
Très bien + en l’état

Mondeuse Tradition 2005 : Le nez est nettement différent des deux précédents, où le cassis est concurrencé par une trace végétale type foin puis glycérine. La bouche confirme cette impression : le fruit laisse place en milieu de bouche au côté herbacé venant de la vendange entière (là encore reconnue en dégustation), ce qui donne un profil différent à ce vin. Finale sur le fruit noir de nouveau, sans astringence et avec une acidité bien maîtrisée. Aucune idée du potentiel de garde, ça se boit bien déjà.
Très bien – en l’état

Au final, une très intéressante rencontre, une grande générosité et disponibilité de la part du vigneron. Seul regret : le manque de bouteilles proposées, tout est presque déjà vendu.
Un grand merci à Michel Grisard.

Cordialement,

Seb

Mondeuse Tradition 2009

Ayant dégusté une interprétation helvétique de ce cépage rare relatée sur ce lien Domaine Mermetus, mondeuse noire "Le Vin du Bacouni" 2010 , j’avais hâte de découvrir « la mère des mondeuses » d’un producteur cultissime dont j’avais lu le plus grand bien sur LPV et sur d’autres sites.

La robe n’est pas extrêmement colorée, on dirait que cette mondeuse été filtrée, cette impression me semblant confirmée par le fait que la bouteille vide ne contenait aucune trace de dépôt.

Le nez est envoûtant : des arômes de groseilles et de fraises écrasées enrobés dans des notes balsamiques subtiles. Je trouve le nez dans son intégralité élégant, gracieux, très classe. La bouche est suave et ne présente aucun caractère rustique ou poivré. Ni d’acidité saillante. Les notes fruitées dominent. L’ensemble est cohérent, mais je regrette un manque de profondeur, de matière. La lecture du nez m’avait laissé penser que cette mondeuse m’entraînerait plus loin en bouche, alors que je trouve que son empreinte aromatique trop faible.

Cette dernière impression n’a pas été partagée par ma tendre moitié, absolument conquise par ce vin et qui m’a suggéré d’essayer de mettre la main sur la cuvée Prestige de ce producteur. Ce que je vais faire, tant il m'a paru évident sur cette bouteille que Michel Grisard est un orfèvre en matière d'élevage.

JFRDZ,
les 2009 (que ce soit Tradition ou Prestige) ne se présentent pas sous leur meilleur aspect en ce moment, probablement une phase de fermeture : les matières sont denses, concentrées, mais ne se livrent pas, en tout cas en bouche. Les CR laissés sur les fils 5&6 en témoignent : si tu en as, penche davantage pour 03, 04, 05 et 06 en Tradition et 02 et 03 en Prestige : elles sont à point (aussi bien au nez qu'en bouche).

Cordialement,

Seb

Merci, Seb, pour tes conseils. Je retiens qu'on peut privilégier sans crainte des millésimes plus anciens des mondeuses de Michel Grisard. Je vais vérifier quels millésimes sont disponibles en Suisse. Sinon, une visite aux voisins savoyards s'imposera.

Mrls slts
jfrdz

domaine Prieuré Saint-Christophe 2002 Roussette de Savoie altesse

Le nez montre pas mal d'évolution avec un coté champignon, on a aussi de la truffe blanche, je lui trouve un coté vieux jurançon.
La bouche montre un beau volume avec à nouveau un coté évolué assez présent. Ca ne me dérange pas du tout et il y a une belle complexité avec une pointe de fruits exotiques mais surtout du citron confit qui finit sur une longue finale avec une acidité tranchante qui me séduit à fond. Belle bouteille.

Roussette de Savoie Domaine du Prieuré Saint-Christophe 1991
Bu à l’aveugle
Passé quelques notes de champignon de réduction, le nez s’ouvre sur de miel, de pain d’épices, de fruits secs, d’encaustique, de menthol avec une belle impression de fraicheur pour ce vin évolué.
La bouche est plus gourmande qu’énergique mais sans défaut d’équilibre, aucune lourdeur et au contraire beaucoup de confort lié à son gras et son moelleux (bien que le vin goute sec). C’est pur aromatiquement, cela apporte beaucoup de plaisir jusqu’à la finale qui elle se révèle un peu plus abrupt avec des amers un peu pointus qui s’effacent en mangeant. Un vin qui fait son âge et qui sur cette bouteille laisse un vrai beau témoignage de savoir faire et de plaisir donné sur un millésime difficile. Très Bien +.

Mondeuse Tradition 2010

Je voulais offrir a un ami une grisard tradition 2010.

je pensais qu'il lui faillait encore 4-5 ans en cave à cette bouteille!
Finalement infanticide il veut l'ouvrir à notre petite balade en altitude !
Ben purée, la claque, délicat et fin, prêt à boire
un panier de fruit rouge au nez comme en bouche, une acidité magnifique qui porte le fruit sur une énorme longueur !
wahou
Tous le monde pensait a un bourgogne, quand j'ai dit mondeuse..
C’était vraiment, vraiment magnifique !


Dommage que j'avais pas les moyens d'en acheter des cartons, quelques heures plus tard au frais, l'équilibre était moins bon
je pense que c'est à boire et sur cette bouteille prêt à donner un max de plaisir et de souvenirs

Bu lors de ce repas

Domaine Prieuré Saint-Christophe - Vin de Savoie Mondeuse " Tradition " 2004



Fred
Robe légère, couleur grenadine.
Nez poivré puis sur les fruits rouges.
En bouche, le vin se pose tel du velours, il se déploie tout en souplesse et en délicatesse et sa fraîcheur est savoureuse.
Son caractère poivré pourrait évoquer la syrah mais sa couleur est plutôt celle d'un pinot. Aidé par oliv et procédant par élimination, je tente mondeuse d'une dizaine d'années. Très beau vin à maturité.

Oliv
Bouchon comme neuf, juste taché sur le miroir.
Robe assez claire mais sans trace d'évolution notable, sur un grenat rubis net.
Nez élégant et sans réelle évolution, sur le poivre vert et les fruits rouges frais.
Attaque sur une matière fluide, avec de la fraîcheur et qui joue sur un charme aromatique certain, compromis de notes poivrées bien présentes et de beaux goûts de framboise.
Le vin manque toutefois un peu de volume à compter du milieu de bouche pour se relancer et passer le cap du seul plaisir simple.
Finale assez courte mais dotée d'une vraie buvabilité.
Bien à très bien.

Bu lors du réveillon ,
pour accompagner une poularde cuite "à la Colette", d'ordinaire une de mes cuvées préférées : Domaine du Prieuré Saint Christophe, Vin de Savoie, Mondeuse Prestige 2003. Que de belles rencontres par le passé, et celle-ci ne restera pas dans ma mémoire : je trouve le vin dès le nez assez austère, végétal, ronce, voire métallique. Pas gourmand donc. Impression similaire en bouche où les fruits peinent à s’imposer, et où la verdeur, la ronce, un sentiment de vendange entière qui a dérapé, ou d’un millésime trop frais, et encore une fois cet aspect métallique m’empêchent de prendre du plaisir. Tanins un brin astringents en finale, aucune gourmandise. Pas de défaut réel, mais je ne l’avais jamais aussi mal goûté. A noter que la tablée est beaucoup moins sévère que moi mais Fedor, avec qui j’avais bu la cuvée la dernière fois, reconnaît un fruit en retrait.
Bien (–) en l’état
image: lapassionduvin.com/f...

Cordialement,
Seb