Stéphane Tissot 2007 arbois "savagnin"

nous sommes les enviables victimes d'un complot perpétré par gildas et pierre

je cite gildas qui se vante (en plus) d'avoir demandé un vin typique du "jaune" et de la puissance, on a été servis !

pierre content de son coup se marre comme un bossu, on ne va pas s'en plaindre !

le nez est en effet marqué par un superbe jaune, des notes de curry et de morille, du caractère et du peps à mort ! ça envoie du lourd de puissance sans oublier une diablesse finesse, du plaisir à l'état pur !

la bouche est un monument de puissance magnifiquement construite sur une belle acidité, le milieu est ample et complexe, profond et charleur

ajoutez une superbe longueur et vous comprendrez le plaisir non-dissimulé d'un néophyte comme moi !

un vin magnifique qui n'est qu'au début de sa vie !

très bien+ (décidément tissot...)

Stéphane Tissot 2007 arbois "les graviers" chardonnay

si il y a des choses qui m'énervent c'est bien quand des vins se goutent mal à la maison et bien chez les autres...

là ce fût clairement le cas tellement il fût magnifique ce jour et tellement il a été foiré la dernière fois ou je l'ai bu (enfin tenté de le boire) à la maison

le nez est magnifique de fraicheur avec des notes de noisettes fraiches, de fruits blancs avec une note grillée et une sensation de pureté et de profondeur magnifiques...

la bouche est ciselée et d'une précision que j'ai rarement resssentie dans la région tout en gardant son caractère, la petite pointe grillée restera tout le long de la dégust mais c'est vraiment une légère note !

le vin est tendu, construit sur une belle acidité, conservant une fraicheur indéniable et un peps du tonnerre

grande longueur qui fait perdurer le plaisir, immense

je n'ose imaginer ce flacon dans quelques années !

très bien+

Stéphane Tissot (Domaine André et Mireille Tissot) Crémant du Jura

Le vin est assez typé chardonnay, on a des fruits blancs, c’est mûr, une bulle fine et des agrumes. Il y a une belle tension et de la finesse (notamment pour les bulles), le vin finit un peu sec et c’est pas très long mais c’est bon. Il y a une belle maturité et des épices en finale. Une gorgée en appelle une autre.
Ce vin plait beaucoup mais, personnellement, j'ai préféré la cuvée indigène bue il y a un mois, plus vineuse.

Bouteille bue lors de la dégustation LPV Loire

Vin 3
Robe jaune soutenu, limpide et brillante
Nez assez discret, l’agitation révèle fruits jaunes, voir fruits exotiques
Bouche en deux temps, c’est gras et assez équilibré, avec les même arômes qu’au nez, avant un petit creux en milieu de bouche, la finale est par contre longue avec pas mal d’amertume et une petite pointe de chaleur.
J’avais placé ça dans le sud mais il s’agit de :
Stéphane et Bénédicte Tissot – Arbois Traminer 2010 100% Savagnin

Beau vin qui m’aura étonné.

Je compte ouvrir samedi une bouteille de BBF sur d'une part des petits toasts de foie gras et truffe également des pop corn au comté... Cela vous semble-t-il en accord avec le vin, pour ceux qui le connaissent ? Un très grand merci... Momus

L'idée me paraît originale (notamment les pop-corn au comté), mais je pense que ça peut être pas mal.

D'instinct je servirais les toasts assez frais (en tout cas le foie gras, et on dépose la lamelle de truffe au dernier moment).

J'ai bu un BBF il y a très peu de temps, il était sur des notes grillées, noisette, pomme verte, très vineux, il m'a un peu fait penser aux Graviers 2005 avec des bulles. Très joli vin, en tout cas. Et oui, je pense que les accords que tu proposes peuvent fonctionner.

img201.imageshack.us...

Mathieu

C'est en effet ce que je pensais faire... Merci beaucoup !

Un grand merci ! Stéphane

momus87 écrivait:
Cela
> vous semble-t-il en accord avec le vin, pour ceux
> qui le connaissent ? Un très grand merci... Momus

Il est très bon !
Attention de ne pas le servir trop froid.

J'y veillerai, naturellement. Je compte le carafer également... Merci beaucoup. Stéphane Lavauzelle

momus87 écrivait:

---

> J'y veillerai, naturellement. Je compte le carafer
> également... Merci beaucoup. Stéphane Lavauzelle

Pour l'avoir dégusté à plusieurs reprises, je ne suis pas sûr que la carafe l'améliore.

Parfait. Cela tombe bien, car j'avais un petit problème de carafes en nombre insuffisant... Je suis impatient de le goûter !!!

Stéphane Tissot (Domaine André et Mireille Tissot) Crémant du Jura Indigène 2010

Je ne ferai pas de cr précis sur cette bouteille mais, à l'aveugle face à un champagne (André Jacquart), la majorité du groupe à préféré ce crémant. Même les champenois l'on placé en champagne .
Le seul aspect un peu original c'est qu'il y avait quelques notes de fruits rouges accompagnant une légère oxydation maîtrisée.
On l'a ensuite comparé au crémant prestige de Muré et là il y avait une classe d'écart surtout au niveau de la finesse de la bulle en faveur du Tissot.
Personnellement j'ai préféré le champagne mais je n'était pas à l'aveugle...
En tout cas une bien belle bouteille.

Arbois Vin Jaune Domaine Stéphane Tissot 1997
[size=x-small]bu 5 jours après ouverture (pour Oliv)[/size]

Enzo:
Nez de noix, de feuille morte, d’humus et d’alcool sensible.
La bouche me semble dure sur la noix même s’il y a du gras à cause d’une acidité très haute. Longue finale persistante sur la noisette et l’amande. Pas mal sur le comté mais comme souvent avec moi, pour amateur que je ne suis pas. Bien.

Oliv:
La robe est sur le vieil or.
Le nez est puissant et complexe, sur des notes de cuir, de peau d'orange séchée et de curry.
L'ensemble est remarquable de netteté et d'évidence !
La bouche est large, construite autour d'une belle acidité, avec un corps puissant et gras.
La tenue en bouche est superlative et la finale superbement longue et parfaitement fraiche.
Très beau vin !

Visite au caveau de dégustation du domaine Tissot à Arbois :
- Poulsard VV 2011 : petits fruits rouges, très doux, très frais mais manque de longueur Moyen
- Trousseau 2011 : les mêmes fruits rouges, mais un peu plus de puissance, plus de matière, plus tannique et épicé. Bien
- Macvin Pinot Noir : plus rien à voir avec les précédents, les fruits sont plus mûrs ici, beaucoup de cerise, longueur incroyable TB++

Stéphane Tissot, Arbois, Trousseau Singulier, 2007



Le bouchon n'est pas parfait, avec deux saignées qui le traversent mais sans trace apparente de coulure.
La robe est très claire, sur de jolies notes rubis, avec une très légère turbidité.
Le nez est superbe et le sera encore plus le lendemain.
Du verre exhalent des belles notes de fraises au poivre, d'herbes médicinales avec le lendemain une nette touche de graphite.
Curieusement, l'aération dans le verre révèle un côté moins net, avec quelques notes de cidre (disparues après 24h).
L'attaque en bouche est finement frisottante, ce qui disparait après un petit secouage pas trop viril.
La bouche est alors délicate, attaquant sur une jolie rondeur gourmande qui me ferait peut être partir bien plus au sud sur un domaine connu pour sa capacité à faire parler la fraise, la rose et les notes poivrées si je goutais ce vin à l'aveugle !
Le vin possède toutefois une acidité nordiste qui lui confère beaucoup d'allant.
L'aromatique est vraiment délicieuse et seule une petite pointe d'amertume provoque un très léger déséquilibre sur la finale en dégustation seule.
C'est vraiment de la très belle ouvrage !

Bravo à Stéphane Tissot pour ce grand trousseau !

Stéphane Tissot (domaine André & Mireille Tissot) – Arbois poulsard ‘Les Bruyères’ 2005

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[size=x-small]Le bouchon, très souple, ne résiste pas à l’ouverture, et se brise aux trois quarts…[/size]

Robe grenat assez foncée, début d’évolution, assez forte turbidité. Rarement vu une robe pareille sur un poulsard !

Le nez part un peu dans tous les sens, fruits rouges, terre chaude, un peu animal, poivre (et un poil de volatile ?).

La bouche est assez massive, avec une structure tannique affirmée, mais les tannins restent joliment définis (là encore, jamais vu une masse tannique pareille dans un poulsard). L’acidité est assez élevée, elle participe à un équilibre plutôt convaincant.

C’est plutôt bon, et l’exercice de style est intéressant, mais l’aromatique un peu incertaine m’empêche d’être totalement convaincu.

Assez bien +

Mathieu

Stéphane Tissot blanc "En Barberon" 2006

Coup double jurassien ce we
voir rubrique "les Dolomies"

Robe dorée magnifique
Nez élégant, fruits jaunes avec des notes grillées
C'est surtout en bouche que l'on reconnait la patte "Tissot" avec un équilibre formidable
Elle allie nervosité et grande profondeur. Il y a un côté explosif, immédiat, évident, puis le fond prend le relais, gras, longueur, rémanence arômatique.

Magistral (comme souvent!!)
J'ai peu d'expérience bourguignonne, mais j'ai rarement bu des chardonnay qui avait autant d'énergie et d'équilibre

" Rarement vu une robe pareille sur un poulsard ! "

Vu une fois sur un Poulsard de la même année de Puffeney. ça ne m'avait pas convaincu ( ceci n'engageant que moi )

'Chardonnay Tour de Curon 2009 Stéphane Tissot (Domaine André et Mireille Tissot)
Le nez est plus discret.
La bouche a une belle fraicheur avec une belle tension. On a pas mal d'épices et des agrumes. C'est très long (assez impressionnant).
C'est bon mais la différence de prix avec le précédent ne me semble pas justifié. (52,47 euros au lieu de 15,63 euros).'

ce fil (page précédente) et les nombreux éloges (sans aucun doute mérités) qui entourent la production de ce domaine, m'ont conduit à rechercher l'achat de quelques bouteilles de vin blanc...mais en faisant une 'fixation' sur l'année 2005, dont on dit partout qu'elle produisit des vins 'exceptionnel'

Oui mais voilà...les sites qui vendent du Tissot sont rares, et je n'ai finalement trouvé que LAVINIA ; le chardonnais Clos de la Tour de Curon 2005 proposé à 83 euros...

Et bien ce sera sans moi trouvant ce prix très exagéré (je préfère un Calon Ségur d'une bonne année) vous me direz que je troque pour du rouge...()

Arbois. Les Graviers 2000. Stéphane Tissot.
[size=x-small]cr tiré de : une soirée exploratoire autour d' un curry coco crevettes .[/size]

J' adore, tout le monde a adoré le grain aromatique et fin du nez de ce vin qui, à l' aveugle, pourrait évoquer le nez d' un Meursault, voire d' un Corton Charlemagne, son empreinte fumée, grillée, légèrement beurrée dont les senteurs d' argiles séchés laissent apparaitre de beaux arômes de poire, de citronnelle, d' autres plus floraux avec une discrète touche de miel, le tout fondu en une caresse singulière, émouvante, toute en strates subtiles.
La bouche dense et pleine est comme tapissée de cette trame calcaire gorgée de fruit dont le fil acide citronné et la tension pleine de fraicheur qu' il procure, évoque pour moi, un cousinage avec le vin goûté précédemment ( un Irouleguy Hexoguri 2007), au même titre qu' une cuvée Marie 2000 ( le Jurançon de Charles Hours) m' avait déjà semblé proche dans sa structure d' une Bruyère 2000 de Tissot goutée en parallèle.

Et c' est ce rapprochement d' un équilibre tout en jeu de tensions, transposé à l' Irouleguy, qui favorise à nouveau, un accord passionnant avec l' empreinte forte, presque intense, mais goûteuse du curry sur lequel nous goutions les deux vins. Avec peut être plus de complexité et de minéralité prégnante en faveur de l' Arbois, plus âgé, qui semble élever l' impossible alliance encore plus haut !

Je ne cesse de m' étonner de la complexité que l' âge fait prendre aux parcellaires de Tissot. Mais que c' est dur de patienter !

Daniel

Tissot Arbois les Graviers 2005

Cela faisait 5 ans que je n'avais pas ouvert ce vin. Il n'a pas pris une ride. J'ai l'impression qu'il peut tenir encore de longues années. Toujours ce nez puissant sur le pétard du 14 juillet (le 13, il a pas la même odeur), le bacon et la noisette grillée. Bouche d'une grande ampleur, avec une matière douce, subtile, caressante et une acidité sous-jacente qui tend et allonge le vin. La puissance aromatique est impressionnante, si bien que j'ai dû modifier ma recette pour qu'elle puisse tenir le choc face à ce "monstre" qui écrase tout sur son passage.. Finale à l'avenant très persistante sur les notes fumées/grillées.

Un vin qui peut vraiment déplaire tant sa personnalité est forte. On adore ou on déteste. Moi, j'adore X(

salut Eric, marrant de nous voir à quelques minutes près, commenter un Graviers, toi sur 2005, moi sur 2000 ! C' est vrai qu' en les carafant, on peut boire ces vins relativement jeunes, mais je t' avoue vraiment hésiter à ouvrir les Graviers 2006 ou les Bruyères 2005 qui me restent, tant leur capacité de vieillissement me porte à les garder quelques années de plus. Si j' en avais 12 ou 6, çà serait différent, mais si j' achetais tout ce que je goute par 6, faudrait que je change de maison !

hé, on a testé ta recette de rillettes aériennes de saumon à la roquette, hier soir ! Simplissiment top.

Au plaisir de te revoir !

Daniel

Bonsoir,

Dégusté BBF de chez Tissot:

Au nez des notes discrètes de pains grillés. Moyennement expréssif.

En bouche l'attaque est vive sure une bulle fine et abondante. En milieux de bouche ça prend de l’ampleur sur des notes de pains grillés également. A noté une sensation crayeuse qui tend le vin et l'assèche légèrement. La finale est courte.

L'ensemble apparait très sec et salivent. Il y a de l'âme dans ce vin. C'est bien fait, très vivant et franc.

Un seul point négatif: j'ai trouvé l'approche aromatique assez monolithique.

Dimitri

Stéphane Tissot - Domaine André et Mireille Tissot - Arbois - les Graviers -2008

Robe : Belle robe, soutenue, limpide et très brillante. Couleur Jaune citron aux reflets or blanc.

Nez : Nez agréable (+), aromatique et fin. Sur les fruits frais et sans bois ressenti. Arômes complexes d’épices (curry, safran), de fruits blanc (poire), d’agrumes, fruits secs et notes fumées.

Bouche : Bouche agréable (+). L’attaque est droite. Belle matière soyeuse, ciselée, mais qui ne manque de rondeur. Belle tension dans le vin qui le rend longiligne et cristallin. La bouche est assez puissante et élégante. Belle finale, très très longue. Saline, fraiche et ciselée.

Conclusion : J’avais déjà eu l’occasion de goûter le traminer 2009 du domaine Tissot il y a quelques mois, et il ne m’avait pas emballé plus que ça ! On joue ici dans une toute autre catégorie ! Cette cuvée de Chardonnay – Les Graviers – 2008 de Bénédicte et Stéphane Tissot est d’une grande pureté. Aromatique, sur des arômes complexes d’épices (curry, safran), de noisettes, d’agrumes et fruits blancs. La bouche est longiligne, saline et ciselé sur une très longue finale. A ne peut être pas à confier à toutes les dents, car pour certains, elle risquerait de grincer un peu ! A carafer 2 heures pour arrondir les angles, à ne pas boire trop frais et à garder une bonne dizaine d’années facilement !

bonjour Sylvain,

je ne connais pas bien les vins de chez Tissot, mais j'ai bu le traminer 2008, et il est très fin et tendu, comme les graviers 2008 que tu décris. Il est peut-être possible qu'il s'agisse plus d'un effet millésime entre 2008 et 2009, plutôt qu'une différence de cuvée.
Si un connaisseur peut nous nous éclairer, c'est avec plaisir...

cordialement

Eric

[size=x-small] Bu lors du WWS 2012 [/size]

images.glop.fr/OlivL...
Stéphane Tissot, Arbois, Savagnin, 2001
La robe est très dorée.
Le nez est puissant, complexe, sur des notes de curry, de raisins secs et de peau d'orange séchée.
La bouche est construit sur un équilibre impeccable entre une matière large et une grande acidité structurante.
Le vin semble encore très jeune, presque massif, notamment par une aromatique puissante, sur le céleri et la noix fraiche et un toucher de bouche tannique.
La finale est longue et en remontrerait sans aucun doute à quelques vins jaunes moins bien nés.
Très beau vin !

oliv écrivait:

---

> La finale est longue et en remontrerait sans aucun
> doute à quelques vins jaunes moins bien nés.

Mieux nés, je presume ?

Ben non ?
Pour traduire mes circonvolutions, je pense que nombre de jaunes aux arguments de naissance moindres rendraient les armes face à ce simple savagnin de 3 ans de voile.
Un peu comme si un Village qui en remontrerait à des GC.

Oliv