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Ce domaine me semblant pas encore être répertorié (et cela devient un exploit, vu le nombre impressionnant de renseignements figurant dans cette Encyclopedia LPVersalis - Je me permet de créer une nouvelle "rubrique".

Car ouvert ce soir pour le dîner (après avoir retrouver deux bouteilles en fond de cave) Domaine Pierre Richard - Côtes du Jura "Trousseau - Pinot" - 1988 :
Robe nettement évoluée sur des teintes orangée et tuilée - Nez assez discret à l'ouverture pour timidement développer à l'aération des notes de fruits rouges confits, de sous-bois humide (mais pas désagréable) - Bouche on joue sur le plus que discret, ainsi même si cela, n'est pas sec en finale, le vin finit doucement sa vie... Aurait dû (enfin je pense, car maintenant il est trop tard) être de meilleur niveau il y a 5 - 7 ans. En conclusion R.I.P.

PS : Toute ressemblance avec un acteur de cinéma officiant dans les Corbières (merci Eric) serait fortuite.

Eric

Après les Corbières, le Jura ?

Insatiable Pierre Richard

Bu lors des 50 ans d'Enzo

Domaine Pierre Richard, Côtes du Jura, Vin Jaune, 1988



Oliv
Robe bronze grisée et marquée d'une nette turbidité.
Nez puissant mais moche, sur le cuir mouillé, la noix verte, le caramel au beurre salé et un côté vieille boite à épices.
Bouche peu amène, stridente d'acidité avec un corps un peu dilué qui se laisse dévorer par ce côté cisaillant.
Le plateau de fromages, en particulier le monumental comté hors d'âge, tempère un peu l'affaire mais force est de constater que cette bouteille ne restera pas dans nos mémoires.
Finale creuse et aride et qui n'appelle pas à l'envie de se resservir.

Pierre Richard, Côtes du Jura, 2011

Pas certain pour une bouteille 2012 Badoz, mais avec cette bouteille on est bien en oxydatif de typicité jurassienne. L'étiquetage précise "savagnin" et "Elevage sous voile".
Bouchon liège de parfaite qualité simplement marqué "16 17 JL". Robe jaune or assez huileuse, très légers reflets bronze. Nez curry et tannerie. Joli rancio avec l'amertume douceâtre du savagnin. Moins concentré qu'un vin jaune mais bien parfumé et ce goût d'oléagineux, de noix. Bien apprécié.
Bu assez frais (10/14°) sur repas de galettes de sarrasin garnies; samossas et curry Madras de porc avec légumes et riz du Penjab, Conté 24 mois, sorbet pêche.

Domaine Pierre Richard, Côtes du Jura, Savagin (Elevage sous voile) 1998

Je sollicite mon beau-père pour l'apport d'un vin qui devra accompagner une boite chaude / Patates / Saucisses de Morteau (plat typique d'un petit déjeuner Franc-Comtois  ).

Le temps a fait son œuvre. La robe est d'un bel or évoluée.
Le nez est très beau, sur les raisins secs, le rhum...en plus des notes classiques de noix. 
La bouche est plutôt ronde, comme assagie par le temps, comme si le savagnin avait perdu de son acidité naturelle. Un petit jaune "fondu".
Voilà un vin qui a parfaitement fait le job sur le plat, dans un style "à l'ancienne" qui nous manquerait presque à certains égards et donne du plaisir avec ce plat traditionnel !

Ah Pierre Richard et le grand blanc…toute une histoire ;-)

Domaine Pierre Richard, Côtes du Jura, Savagnin & Chardonnay 1992

A la vue de la dernière expérience (réussie) sur un "vieux" vin du domaine, je ne rechigne pas à goûter à nouveau une bouteille exhumée de la cave de beau papa de ce domaine pas vraiment réputé.

Le nez est bien moins explosif que celui du savagnin sous voile (normal vous me direz), c'est même plutôt fin et discret.
Bouche longiligne, assez sèche, mais avec une matière suffisante pour supporter une acidité assez marquée. La persistance est notable pour ce vin "immuable" qui est bien entendu à boire mais dont l'évolution n'est pas inquiétante.

Un bon vin, sans plus. J'ai préféré le très traditionnel savagnin élevé sous voile.