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CR: Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

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Bonjour à tous,

Donc, suite de notre périple estival chez Marie et Nico, en Dordogne, ou nous avons composé nos menus avec soins, en choisissant bien sûr, pour chacun, les vins qui conviennent le mieux. Par contre, pas pris de notes sur le moment, donc je vous donne mes ressentis de mémoire, ou les quelques notes écrites sur Fb, pour les plus marquants.

Une première soirée d'arrivée avec de beaux poulets rôtis, on a donc sorti les vins AOC poulets rôtis.



CR: En apéro, le CdR Les Gendrines de Gaillard 2015 est une super entrée de gamme. Belle subtilité au nez, bouche ronde bien soutenue, arôme fenouil, garrigue, finale précise. Très joli vin TB 89 15,5.

CR: Le Gevrey Cherbaudes de Rossignol Trapet 2011 fût un très agréable compagnon de table, sapide, gourmand en bouche, bien tenu par la fraicheur du millésime, qui, par contre ne lui a pas apporté le fond caractéristiques des grands vins TB-Excellent 90+

CR: Le Vosne Les Barreaux 2006 d'Anne Gros ne m'a pas laissé un grand souvenir, voir était un peu décevant si je me rappelle bien (assez mutique, austère...)


Le lendemain, sur de beaux maigres cuits au bbq, service de vins AOC poisson blanc de mer. (Le maigre est proche du bar, la chair étant un peu moins ferme, nécessitant une cuisson précise)



CR: Très joli Muscat du domaine Gross 2015, gardant finesse, structure et tonicité avec de beaux aromes classiques, floral, fruité typé pêche de vigne, et la pointe fruit exotique qui va bien.

CR: Le Riesling Schlumberger Kitterle 2014 a tenu ses promesses. De la matière, de la droiture, c'est fin, délicat sans tomber dasn le fluide. Beaux aromes agrumes, pétrole. Excellent 91 (16,5)
Le Chassagne Boillot 2007 était oxydé, sur le caramel au lait, le curry, l'olive verte, rien a en tirer.


Sur les pizzas intégralement faites maison (surtout la pate bien sûr, avec la farine du boulanger), il fallait des vins AOC Top Pizzas



CR: Le Faugères Clos Fantine 2011 a bien faut son oeuvre dans son style "contemporain", bio/nature, vrai, plein, dont les marqueurs (réduction) s'atténuent un peu à l'aération, sur le fruit, un peu sucré/gourmand, c'est pas un vin compliqué, mais on identifie plus facilement son mode de culture et de fabrication que son origine... TB 88 15

CR: Le Morgon La Voute Saint Vincent de LC Desvignes 2015 est un excellent vin, joli complexité au nez, bouche dense aux tanins soyeux, précis, presque puissante et tonique, belle finale enlevé. TB-Excellent 91 (16,5)

CR: La Cote Rotie Jamet 2007 a été égale a elle même, quoiqu'un peu moins austère que d'autres millésimes. Beau vin, droit, profond, expressif, présentant les classiques aromes cassis, épice poivre, bacon roti dans une bouche puissante dans sa finale, et offrant une très belle persistance. Excellent 93 (17)

CR: Le Saint Nicolas de Bourgueil, Talluau VV 2005, ouvert pour surprendre Nicolas, n'a surpris personne. Le cabernet franc fut facilement identifié ainsi que l'appellation. Et le vin était agréable, bien fait, dans un style plutôt brut. B-TB 88 (15)


Après un approvisionnement maousse costaud de légumes d'été du beau André (maraicher voisin bio), il a fallu sortir les vins de crudités et légumes grillés, une appellation pas simple à trouver...



CR: Le Muscadet Sèvre-et-Maine, Les Vignerons du Pallet Jubilation Le Pallet 2007 nous a un peu baladé. Faut dire que les notes de buis, d'acacia, la pointe citron faisait très Sauvignon, et la bouche ronde, avec un peu de gras, et cette belle tension faisait élevage typé du coin, connaissant l'ami David, on voyait bien un joli Bergerac.... perdu mais très joli vin TB 90 (16), comme quoi, il y a vraiment des pépites dans ce coin là.

CR: Riesling Schlossberg Mann 2006. Autant vous dire que si le beau Riesling granitique a vite été identifié, je suis parti sur le Brand mais jamais je n'aurai imaginé ce vin en 2006. Complexe, droit, de la tension, bel enrobage d'une matière cristalline et longue finale agrume, terpénique très classe. Excellent 94 (17,5). Le plus grand Alsace sec 2006 bu probablement ! Quelle réussite des frères Barthelmé.

CR: Vin de Table, Trevallon 2004 : une légère déviance serpillière (bouchon ?) nous empêchera de profiter pleinement de ce toujours très beau vin aux belles notes d'épices, d'orange sanguine sur ce fond droit, profond mais avec amplitude et tanins soyeux.

CR: Le Montbazillac, La Robertie Vendanges de Brumaire 2011, premier liquoreux des vacances, va placer la barre très haut. Superbe nez fin et gourmand, de fruit exotiques, d'épices, pointe florale, bouche parfaitement équilibrée par l'acidité, c'est digeste, complexe, gourmand, un gout de "reviens y" redoutable, dont la bouteille vide en sera la preuve irréfutable le lendemain. Excellent 94 (17,5)


Sur l'étal du poissonnier, nous avons trouvé un superbe Saumon sauvage du pacifique, que nous avons doucement grillé sur les 2 faces en brevetant une méthode es champion pour ne pas l'abimer en le retournant. Il fallait bien sûr trouver des vins AOC Saumon mais en plus avec la mention Grillé. Pas simple.



CR: Ce Chablis Vaudésir de Buisson Charles 2012 a bien trompé son monde concernant son origine géographique mais son géniteur a vite été identifié. Même si au nez, à étiquette découverte, on peut capter les notes coquilles d'huitre, foin, fougère, la rondeur de la bouche, le côté amande, aubépine, l'élevage classe mais discret et la finale plus crayeuse que coquille d'huitre a emmené tout le monde du côte de Meursault. Très joli vin dans un style Chablis élevé à Beaune. Excellent 92 (17)

CR: Le Gros-Plant, La part du Colibri 2015, m'a scotché. Je ne pensais pas qu'un gros plant ça pouvait donner ce vin, classiquement tendu et droit, mais bien enrobé, belle matière ronde, précise, c'est plein sur le citron, la pomme granny, note miel acacia et un fond de roche, de cailloux, qui s'illustre dans une finale saline. TB+ 90+ 16+

Ensuite, repas royal avec l'Aloyau charollais de belle maturité. On a fait simple, on a pioché dans l'AOC Boeuf Exception pour l'occasion.



CR: Côte Rôtie Guigal Landonne 2007 : Un nez superbe, classe, distingué de cassis, d'épice, de fleur, violette, pointe bacon grillé, fond léger moka fumé. La bouche, d'une précision diabolique, est ample et profonde a la fois, dense et précise, tanins soyeux enveloppant, profondeur d'école, pfiuouf… Finale profonde, ample queue de paon et persistance immense... Le grand vin quoi 98 (19). Impossible de remettre la main sur les autres vins bus, mais celui-ci doit y être pour quelque chose....

Bon, pour la saucisse party (Chipolatas, Toulouse, Merguez), on a été direct sur les vins de saucisses.



CR: Saint-Emilion, Chateau Figeac 2014 : Un nez délicat après 12H d'ouverture puis le boisé, sur le fumé, tabac, se fond apportant une certaine classe, laissant la prune, le cassis, puis des notes fruits rouges frais, d'épice, donne un côté gourmand, tandis que les notes de cèdres de bois précieux, de graphite, apportent la profondeur. La bouche est superbe, charpentée, ample, profonde avec des tanins fins, précis, denses, sur la prune, le cassis, note fruit rouge puis épice, bois précieux, fond fumé tabac classe. La finale est fraiche, puissante mais délicate, précise et très belle persistance de prune, de fruit noir, note épice puis bois précieux, cèdre, fond boisé fumé classe. Excellent, + pour son devenir ? 93-95 (17,5-18,5). Nico qui a dégusté à 12H a meme hésité à le placer sur un très grand Loire, tant l'élevage était bien intégré, avant de revenir sur StEm...

CR: Le Moulis Chasse Splean 2002 a fait son oeuvre. Joli vin aux aromes de cassis, de poivron rouge grillé offrant la profondeur, et la fraicheur attendu en bouche, encadré de tanins ronds mais un peu rustique (permettant de l'identifier d'ailleurs) et a la jolie finale. Très bien dans le contexte du millésime et ça marche avec les saucisses. TB 89 (15,5)

Avec cette masse de légumes, nous sommes passés aux légumes farcis. Les vins AOC Légumes farcis ont été sélectionnés en fonction de leur Label : tomate, poivron, aubergine (même si cette dernière n'a pas eu droit à un label particulier par exemple du Rhone)



CR: Le Volnay Cailleret Rebourgeon Mure 2010 est un super vin, profond, droit, puissant, très franc, essence de pinot pure, sur la cerise, note végétale noble, fond fumé, bouche ample droite structuré, beaux tanins fins et soyeux, denses, sur la cerise, note ronce sous bois fond noyau et léger fumé, finale droite puissante précise et belle persistance. excellent 92 (17). Pour les amateurs de pinots "purs" cherchant l'accord idéal avec la tomate farcie :-)

CR: Margaux, Giscours 2003 est à l'image du millésime, chaud, gourmand, soyeux mais gardant une structure, une fraicheur surprenante lui donnant la digestibilité. Personne ne l'a mis en 2003, mais tout le monde était sur Margaux. Très joli vin Excellent 92 (17) et parfait sur les poivrons rouge farcis.

CR: Le Talbot 98 s'est montré assez rigide, et austère, le millésime a vite été identifié. cela reste un bon vin mais a qui il manque de la gourmandise.

Pour Soutard 2002, qui a été bu après 6H de carafe, les notes d'évolution oxydation gâchaient un peu le plaisir même si la strcuture en, bouche gardait toute sa cohérence.

Bien sûr, nous avons aussi cuisiné des pates, ce soir là ce fût fusilli à la Puttanesca. Les vins d'AOC Puttanesca ont vite était remontés de la cave.



L'apéro CR: Sancerre, Monts Damnés de Boulay 2010 a été magique. Grand vin, très élégant au nez, sur le fruit blanc mûr, le citron, belle note classe de buis, d'acacia, c'est franc et frais, bouche droite, profonde et ample, matière précise, dense, cristalline, finale tonique, profonde, empreinte superbe… Excellent 93 (17)

Le Riesling Brand Boxler 2004 ne m'a pas laissé de souvenir particulier (je me demande même si elle n'a pas fait partie des bouchonnées ?)

CR: Le Châteauneuf du Pape Charvin 2014 a été très vite identifié tant sosn profil est conforme a tout ce qu'on attend de ce vin. Beau nez pas marqué alcool mais déjà complexe, bouche gourmande mais droite et précise dans ses tanins, joli finale tonique, musclé certes (effet 2014 ?) mais offrant une belle persistance tout en élégance d'épice, et de cacao. Excellent 91-93. Et super accord avec la Puttanesca.


Pour les enfants, nous avons fait une Fajitas party avec Guacamole maison. Les vins AOC Fajitas Mexique ont été sortis de cave ou acheté pour l'occasion chez le caviste (Les sorcières)



CR: Bourgueil, Chevalerie Bussardières 2005 : Whaou, super nez de fruit rouge, léger confiture, note épice réglisse, patchouli, pointe fraiche bourgeon de cassis, fond cacao. La bouche est l'avenant, gourmande, belle structure tanins denses soyeux, c'est rond, gourmand et la finale fraiche sur la structure garde une certaine délicatesse, finesse, tout en montrant de la puissance. Comme d'hab, j'hésite mais finit sur Chatauneuf en 2005 :-) ! Une fois de plus je suis eu. Mais ces Cabernets francs mûrs et bien travaillés j'adore. je ne les trouve pas variétaux et systématiquement je pars a Châteauneuf... Excellent vin 93 (17) et je suis bien content d'en avoir quelques unes en millésime chaud en cave.

CR: Cote du Roussillon, Les Sorcières (Clos des fées) 2014 : un vin qui fait très bien le job. Joli nez de fruit noir et rouge, épice, fond cacao/noyau. Bouche droite, beaux tanins soyeux, c'est structuré droit, et la finale qui s'appuie sur cette structure offre un côté friand très agréable et une honnête persistance. Encore une fois, un vin qui assure chez Bizeul (mais je ne suis pas surpris, voir d'ailleurs plutôt conforté, rarement eu des déceptions sur le Clos des Fées). TB 90 (16)


Puis ce fût le déjeuner chez Isabelle et Daniel. Super repas, pas pris de notes mais quelques souvenirs. le menu concocté par isabelle (Merci !). Carpaccio multiple : noix de Saint Jacques à l'aneth, Langoustine à la vanille et Flétan au fruit de la passion. Puis Homard grillé aux sarments de vignes. Pintade rôti et cèpes. Fromage et salde de mangue. Les vins d'entrée :



CR: Le Riesling, Rosacker de L'agapé 2010 est un joli Riesling vite identifié illustrant très bien son sol et son millésime, beau vin, matière délicate, strcuture tendu, droit, plutôt sur la finesse. Excellent 91 16,5

CR: Le Corton Bouchard 2006, clin d'œil a de précédentes dégustation, a malheureusement un début d'oxydation empêchant d'en profiter pleinement.

CR: Le Kintzler Osterberg 2007 s'est montré a la hauteur des attentes, voir même surprenant. Pas l'austérité attendu, mais plutôt un joli nez profond, d'agrume mûr, note florale, fond pétrole pointe tourbé, bouche droite ample, de la fraicheur et de la profondeur, mais aussi de la gourmandise presque !!!, sur l'agrume pamplemousse, orange, note citron, puis plus florale, fond de roche. La finale est fraiche, pointe acidulée mais ça goutte sec, belle persistance d'agrume, de fleur, fond de pétrole, de roche. Excellent la meilleure bue 92 (17)

Puis les rouges et les vins de fromage et dessert :



Le premier rouge m'a tout de suite positionné en rive gauche sur 2000 ou 2003. Après quelques hésitations, je finis par Pauillac Lynch Bages 2000. Pas mal mais la gourmandise et la rondeur qui n'était pas accompagné par la puissance (caractéristique de Lynch) aurait dû me guider pour identifier plutôt ce beau CR: Pontet Canet 2000, au joli nez de cassis mûr, de tabac, de poivron rouge grillé, à la bouche soyeuse, ample gourmande et à la finale bien structurée, d'intéressante persistance. Un gout de "reviens y" encore assez redoutable 92 (17)

Sur le 2eme, je suis hésitant au départ entre rive droite et gauche mais le vin est assez discret, puis dans le verre, il finit pas libérer des fragrances de tabac, de graphite, de bois précieux qui m'emmène à Pauillac, par contre, la bouche droite, tendue, dense, très profond, à la matière encore retenue, serrée, mais précise, concentrée nous fait dire que le vin est encore à attendre et probablement un grand, et moi je suis en 96, voir en 99. Une fois acquis que c'est un grand, je dit Lafitte car c'est plus l'image que je m'en fais, mais non c'est CR: Mouton Rothschild 2002 et j'en ai l'image inverse (rond, sexy, charmeur...). Un vin qui n'est pas encore ouvert mais qui a tout ce qu'il faut pour être grand. Merci @daniel. Excellent 91-94 même si aujourd'hui c'est plus le potentiel qui s'exprime.

CR: Le Riesling Drei Exa Ginglinger 2010 a fait l'unanimité sur la table, moi, même avec toute l'amitié que j'ai pour Michel, je l'ai trouvé quand même très vif, la matière peinant a enrobé cette vivacité, c'est puissant et long, certes, mais un peu agressif a mon gout. TB 89 (15,5)

CR: Enfin, ce Gewurtraminer Furstentum VV Mann 2008 est magnifique. nico à peine le nez au dessus du verre s'écrit Furstentum tandis que je suis moi juste sur un Gewurz. Le nez est génial de complexité, de gourmandise mais aussi de finesse, sur les fruit exotiques, le litchi, les épices, les fleurs... La bouche est magistrale d'équilibre entre l'acidité et la matière taffetas, les aromes exotiques, floraux sur fond de roche, salin. la finale est d'une persistance intense et longue. Excellent 95+ (18+) car le vin a encore du potentiel...


Retour aux Rivets avec Nico pour un diner avec François (de Ligneris) sur le thème andouillette AAAAA et vins d'andouillette en vue d'un potentiel mariage à l'andouillette :-).... Evidemment on a été cherché les vins AOC Andouillette et François lui a apporté des vins AOC un peu d'histoire et beaucoup d'amitié.



Vins d'apéros, lepinot blanc de Boxler et le Muscat de Ginglinger était très bien.

CR: Le Puligny Pucelle 2007 de Thibault (Morey Coffinet) offre un nez plutôt discret, mais fin, élégant de fruit blanc, note fumé, brioche grillé, puis chevrefeuille, fond crayeux amende très séduisant. La bouche attaque ample puis c'est droit, tendue, profond, de la longueur enrobée d'une matière ciselée, la finale est fraiche, tendue bien enrobé d'une touche grasse, longue persistance délicate et aérienne. Comme je m'en doutais, un peu trop délicat et fin pour l'andouillette même AAAAA :-)



CR: Ces 2eme Cherbaudes, Gevrey Rossignol Trapet 2006 est conforme à son pédigrée. A point, joli friandise au nez, bouche ronde large, beaux tanins soyeux et finale plus qu'honorable et très pinotante. Excellent 91 (16,5)

Le vin suivant, c'est Nico qui a trouvé le millésime, et le bouchon nous l'a confirmé. Car effectivement, ce nez très évolué de vieux Bordeaux, cette bouche acidulé mais encore bien vivace, avec du fruit, et cette finale tonique et longue se devait d'être issu d'un grand millésime ! j'étais dans les années 60 (64) mais non c'est un 59, et ce Saint-Emilion Chateau Faurie de Souchard 59 a tenu ses promesses pour qui aime les vieux vins. Merci à François. tout comme le suivant, très surprenant Graves Supérieur, La Tour de Boyron, millésime inconnu, assemblage basé sur le sauvignon, sec, avec un côté Rancio très agréable et une finale redoutable de vie encore (devait pas y aller mollo sur le souffre à l'époque :-)


Enfin pour cette dernière soirée aux Rivets, nous avons bu les vins pour eux même avec une nouvelle tradition instituée, chaque couple a choisi dans les bouteilles de l'autre ce qu'il avait envie de gouter. Après le choix d'un Pomerol Beuregard 2005 bouchonné, Marie a opté pour le Morey. Sylvia et moi avons choisi ce Santenots de BC pour aussi avoir une pensée pour nos amis et pour Filduf, figure emblématique de DC.



CR: Le Morey Les Loups 2005 du Clos des Lambrays est très bon, la grande Bourgogne dans son classicisme "aristocratique" (meilleur que les 2 GC bus du domaine mais c'était il y a quelques années). Un nez classe sur le fruit mûr (et non confitiuré), belle note épice typé girofle, fond fumé, moka. La bouche est sphérique, corpulente, beaux tanins soyeux, pas d'une grande concentration/densité, mais cela reste tonique, pas de "surmaturité", et une jolie finale classe, de pinot de noble élevage, et de persistance intéressante. Excellent 92 (16,5+)

CR: Le Volnay Santenots 2005 de Buisson Charles raconte une autre histoire, droit, profond aux belles notes d'évolution, cèpes, sur un fond tourbé, roche, moins marqué de son élevage, plus concentré, précis, fins, tonique, presque puissant en finale et longue persistance de fruit rouge mûr, puis les notes d'évolution complexes et un fond tourbé, fumé... Un vin plus tellurique. Excellent 93 (17) sur cette 5eme bouteille commentée.

Ensuite, départ pour le soleil, et la chaleur, enfin :-) à Perpignan.

Super visite au domaine des schistes, commenté ici .

Découverte d'un super caviste à Collioure, approvisionnement en vins de la région des domaines que je ne pouvais pas visité : Olivier Pithon, Coume del Mas, La Rectorie, Madeloc (Gaillard), Gauby, etc CR à venir bientôt.

CR: Sinon sur place, un Lagrange 96 a son niveau, donc plutôt très bon, (mais loin de ce qu'il avait donné dans ce béni des dieux ), à maturité, sur le cassis, note évolué cèpe sous bois et fond fumé tabac, bouche corpulente droite profonde, tanins soyeux précis, c'est profond, frais sur le cassis, note champignon cèpe, sous bois, pointe graphite, cèdre, fond tabac et fumé, finale fraiche, tonique, bien dessiné, persistance intéressante de cassis, de sous bois, de cèpe fond fumé tabac. TB-Excellent 91 (16+)

CR: Par contre, super Crozes Hermitage Clos des Grives de Combier 2009, gourmand a souhait et gardant suffisamment de structure pour offrir une belle persistance de Syrah mûr. Excellent 92 (17)

Voilà, fin des vacances, retour Montreuil, et au prochain Numéro, CR des vins de Roussillon rapporté à la maison. Bravo à ceux qui ont eu le courage d'aller jusqu'au bout de cet article fort peu digeste...

Amicalement, Matthieu
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11 Sep 2017 22:27 #1

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Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

c'est tout ?
- )

Il ne sera pas dit en tout cas que les étiquettes t'impressionnent ! bravo pour cet éclectisme.

Jérôme Pérez
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12 Sep 2017 06:52 #2

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Réponse de LADIDE78 sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Merci Mathieu (tu) , que les vacances on du être faitguantes :D
didier

Mal-voyant depuis 31 ans et passionné de vins comme vous tous
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12 Sep 2017 06:57 #3

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Réponse de Frisette sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Jolies vacances ! Par contre, dans les vins d'AOC Andouillette, il faut tenter Chablis!!!

Flo (Florian) LPV Forez
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12 Sep 2017 08:52 #4

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Réponse de AgrippA sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Fichtre, la belle série que voilà..
Comme les vins accompagnaient des repas, je présume qu'ils n'ont pas été recrachés. Quel travail !
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12 Sep 2017 11:13 #5

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Réponse de mgtusi sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Figeac, un vin de saucisse/merguez. En voilà de l'impertinence Mat !

Michel
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12 Sep 2017 11:50 #6

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Réponse de jean-luc javaux sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Félicitations!
Il y en a vraiment pour tous les goûts, de régions diverses et de millésimes d'âges variés!
Et en plus, tu n'as pas lésiné sur les tags! On n'aura bientôt plus de boulot... :)

jlj
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12 Sep 2017 13:30 #7

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Réponse de jclqu sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Et bien !
Entre toi et Hyllos, vous partez avec une remorque chargée de bouteilles pour les vacances !! :D
Si j'arrive à placer 2 cartons de 6 dans le coffre, c'est un miracle ^^

JC
LPV Lutèce
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12 Sep 2017 13:39 #8

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Réponse de leteckel sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Par contre, pas pris de notes sur le moment, donc je vous donne mes ressentis de mémoire,

Matthieu,

Si je peux me permettre, j'ai eu grand plaisir à lire tes notes et ressentis "de mémoire".
C'est pour moi beaucoup plus parlant et éclairant que des CR très détaillés.
N'hésite pas à faire travailler ta mémoire, elle me semble plutôt bien fonctionner ;)

ArnoulD avec un D comme Dusse
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12 Sep 2017 21:38 #9

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Réponse de matlebat sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Bonsoir,

Merci à tous pour vos commentaires.

@Jerome J'aime le vin, d'où qu'ils viennent... enfin, surtout quand il est bon ;-)

@Didier Fatigant n'est pas le mot que j'utiliserai, mais plutôt enveloppant (oublié les régimes durant cette parenthèse)

@Flo, Ah les vins AOC Andouillette, une vrai passion ! Nombreuses discussions, nombreux essais et je suis d'accord le Chablis est aussi un bon vin AOC Andouillette :-) Mais pour moi le Grand Cru Classé AOC andouillette, c'est le chardonay générique de Thibault. Ensuite des Chardonnay village rond (Chassagne Meursault St AUbin...), puis effectivement Chablis, Macon... Par contre, je ne suis pas fan des rouges (sauf éventuellement vieux millésime)

@Agrippa, Nous étions nombreux à table ! Et certains repas, nécessitant une conduite en retour, nous ont fait craché bien sûr

@Michel, AhAHAH oui,.. Et d'ailleurs intéressant les réactions sur Fb, où je postais en direct. Le monde s'est divisé en deux... ceux qui était outrés par La CR Jamet et la pizza, et ceux qui ont réagi sur Figeac et les saucisses; Bien évidemment, j'au un immense respect pour ces 2 vins (comme j'en ai pour les saucisses d'ailleurs), et c'est, en effet, plutôt de la provoc, pour rire (et pas se prenre toujours au sérieux) ;-) Mais pas que... Car, ce Figeac est tout jeune, tout juste embouteillé, il est encore dans sa gangue d'élevage (même si finalement pas tant que ça !) Puissant, imposant, ce type de vin s'accorde bien avec les saucisses (type chipo, toulouse...), et d'ailleurs l'accord a bien marché ! D'habitude, je mets plutôt du Languedoc, de la Loire, du Sud ouest, et toujours jeune ! Pour la merguez, Cote du rhone bien épicé mais sans conviction (je ne suis pas grand fan de toute façon)

@Jean-Luc, Merci, oui j'ai vu et lu qu'il fallait tagguer...

@JCLU, cette année je suis arrivé à caser 4 cartons de 6. 3 plats et un Alsacien... Car si on ne boit pas ses divins flacons avec les potes en vacance...

@Arnould. Très intéressant ta remarque. Bon, déjà, j'ai pu récupérer pas mal de notes prises en direct (sur Fb, dans mon livre de cave....), cela doit faire partie des CRs ci-dessus, qui te conviennent moins. Pour autant, moi, ce sont ceux qui m'intéressent, car ils sont issus d'un vrai exercice de dégustation... Les autres, basés sur ma mémoire, sont plus un exercice "littéraire" selon moi. Beaucoup moins précis, voir peu informatif sur le fond. il manque les détails qui me semblent essentiels pour capter la subtilité des crus. Je m'explique, dire d'un cru de Chablis qu'il est tendu, droit avec des notes de coquille d'huitre, n'apporte pas grand chose je trouve. Les seuls cas ou cela est intéressant c'est pour les déviances et défaut évident. Car 6 dégustations en 10 ans qui répètent peu ou prou la même chose ne m'apporte pas grand chose pour comprendre le vin... et ses mystères, sa magie. Par contre lorsque je relis mes précédentes dégustation (une fois mon nouveau CR écrit), j'y trouve des points de convergence (arome, strcuture) et des divergences (évolution du vin, évolution de mon interprétation, ou de mes connaissances). or ceci ne peut exister que dans le détail... Enfin je crois.
Alors certes, c'est plus lourd, plus verbieux... mais c'est ce qui me plait et m'intéresse (a faire...)

Amicalement, Matthieu
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12 Sep 2017 22:52 #10

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Réponse de Psylo sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Beaux CR
Un peu comme Arnould je suis adepte des CR cours qui mettent plus en avant le ressenti que les détails qui peuvent même parfois faire sourir

En tout cas merci pour le partage

Samuel
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13 Sep 2017 06:59 #11

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Réponse de matlebat sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Merci @Samuel,
Et tant mieux si les détails de mes CRs te font sourire, c'est, parait-il, meilleur pour la santé que de les déguster :-)
Amicalement, Matthieu
14 Sep 2017 21:14 #12

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Réponse de mgtusi sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Il y a aussi cette volonté de voir des marqueurs d'appellation partout (ex: Pauillac) alors que c'est une vue de l'esprit notoire. Pour des dégustateurs chevronnés, je ne comprends pas bien.

Michel
14 Sep 2017 21:21 #13

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Réponse de matlebat sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Salut Michel,

D'où tiens-tu que c'est "notoire" qu'il n'y a pas de marqueurs ???? A priori j'espère quand même qu'il y a bien des différences et donc des marqueurs entre un cabernet franc de Loire et un pinot bourguignon, en tout cas j'en ressens quand je les goute (pas toujours mais souvent...). Après entre un Pauillac et un Margaux, c'est sûr que ce n'est pas toujours le cas... Ou que ce que j'interprète comme un marqueur n'en est pas un. Pour autant, j'aime à penser que la notion de terroir donne une identité et donc des différences, que le vigneron peut (ou non) tenter de révéler selon son interprétation.
Car évidemment entre les marqueurs, image d'Epinal, tel qu'ils sont projetés/communiqués/hsitorisés, du genre les Volnays féminins, les Chablis tendus, les Languedocs rustiques, et la réalité, il y a un monde de complexité (qu'on nomme souvent le terroir)... Et c'est bien celui qui m'intéresse. Et je n'ai pas l'impression d'être le seul...

Edit : Et au fait, ils font comment alors les dégustateurs chevronnés pour identifier les crus ?

Amicalement, Matthieu
14 Sep 2017 23:27 #14

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Réponse de mgtusi sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

matlebat écrit: Salut Michel,

D'où tiens-tu que c'est "notoire" qu'il n'y a pas de marqueurs ???? A priori j'espère quand même qu'il y a bien des différences et donc des marqueurs entre un cabernet franc de Loire et un pinot bourguignon, en tout cas j'en ressens quand je les goute (pas toujours mais souvent...). Après entre un Pauillac et un Margaux, c'est sûr que ce n'est pas toujours le cas... Ou que ce que j'interprète comme un marqueur n'en est pas un. Pour autant, j'aime à penser que la notion de terroir donne une identité et donc des différences, que le vigneron peut (ou non) tenter de révéler selon son interprétation.
Car évidemment entre les marqueurs, image d'Epinal, tel qu'ils sont projetés/communiqués/hsitorisés, du genre les Volnays féminins, les Chablis tendus, les Languedocs rustiques, et la réalité, il y a un monde de complexité (qu'on nomme souvent le terroir)... Et c'est bien celui qui m'intéresse. Et je n'ai pas l'impression d'être le seul...

Edit : Et au fait, ils font comment alors les dégustateurs chevronnés pour identifier les crus ?

Amicalement, Matthieu


Je parlais de marqueurs d'appellations et là je vois que nous sommes d'accord ; reconnaître un Pauillac à l'aveugle c'est tout simplement un coup de chance.
Dire "je pars sur Pauillac" c'est sans fondement

Michel
15 Sep 2017 08:31 #15

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Réponse de matlebat sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Euh, non Michel, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, et ce n'est pas ce que j'ai écrit. Mais je n'ai pas le temps là, je compléterai demain car, pour moi, il existe bien des différences et des marqueurs entre appellations et jusqu'au cru même, mais pas toujours, pas facilement détectable et surtout, pas constant.... J'illustrerai ma pensée.
Amicalement, Matthieu
15 Sep 2017 13:59 #16

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Réponse de matlebat sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Bonjour Michel,

Donc, non, je pense qu'il existe des marqueurs d'appellations mais pas toujours. Exemple basique pour moi, un 100% chardonay de Chablis ou de la côte Beaunoise (donc 2 appellations différentes sur un même cépage), ont bien des marqueurs identifiés et communément, assez partagés. J'ai même une anecdote que j'aime bien et qui va me permettre d'illustrer le propos. Lors d'un diner, avec les responsables de feu cave privée, j'ai gouté pour la première fois, en total aveugle, un Chablis de Raveneau. Et J'avais dit : c'est étonnant/marrant, on dirait un Chablis mais élevé à Beaune... Cela avait bien fait sourire les convives.

J'essaye de détecter les "marqueurs" sur 3 axes (ce qui est déjà réducteur d'ailleurs) qui peuvent influer fortement le vin. Le premier c'est le plus évident, les cépages. (déjà ceux-ci ont un lien avec l'appellation bien souvent). Le climat (au sens : millésime, sols,...). Les méthodes et donc le type de vigneron ("maturité", type de vinif, type d'élevage,...). Au moins 2 axes sont bien liés aux appellations, le 3eme tient plus de la notion de terroir, de l'influence de l'homme.

Par contre, si effectivement mon premier exemple parle assez je pense, pour rebondir sur le tien. Je n'irai pas te contester qu'identifier sur des marqueurs évidents, la différence entre un Pauillac et un Saint Julien tient plutot de la chance ou de la mémoire "enfouie" (cela arrive parfois lorsque tu as déjà dégusté le vin), car il n'existe pas de marqueurs évidents entre ces 2 appellations (du moins je ne les ai pas trouvé et si tant est qu'ils en existent). Car les cépages sont proches, les mode vinif aussi et les climats peuvent être commun. Après, je reste persuadé que certains chateaux cultivent une vision commune de leur appellation, et que celles-ci peut s'identifier. On dit classiquement, la puissance de Pauillac, l'élégance des Saint Julien. J'aime à penser que cela peut être vrai, même si le vigneron peut penser et réaliser un Saint Julien puissant (on en connaît) ou un Pauillac plutôt élégant. Et qu'ensuite ces interprétations sont très personnels, autant côté vigneron que côté dégustateur.

Pour aller, un peu dans ton sens, cette fois en mono cépage, reconnaître déjà la côte entre un pinot nuiton ou beaunois, n'est pas simple, mais l'appellation c'est encore plus difficile. Non pas qu'il n'existe pas de marqueurs selon moi, mais que ceux-ci peuvent être communs (en tout cas à mon niveau de connaissance), ou masqués/neutralisé. Ainsi, je trouve plutôt amusant de placer un Pommard Epenots du côté de Chambolle ou de Vosne, ou un Volnay Santenots ou Cailleret à Gevrey/Morey...

Pour finir, je suis tout à fait conscient que ces réflexions, discussions,... peuvent ressembler pour certains, à de la branl... intellectuelle, et qu'elles peuvent être plus saoulantes que la dégustation des dits crus.

Mais, pour autant, a tous ceux qui reviennent sur mes CRs parce que ils sont trop ceci, pas assez cela... bref qu'ils ne leur conviennent pas, etc. C'est bon, je vous ai ENTENDU et plusieurs fois. Par contre, avec plaisir pour discuter des vins (en l'occurrence ici avec toi Michel).

Amicalement, Matthieu
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16 Sep 2017 12:52 #17

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Réponse de mgtusi sur le sujet Retour de vacance Part 2 et 3, orgie de CRs

Matthieu

Nous sommes globalement d'accord. Il y a effectivement des marqueurs de cépages mais attention dès que le vin a un peu d'âge, ces marqueurs variétaux disparaissent (qui n'a pas déjà pris un vieux pinot pour du grenache et réciproquement) et par ce fait, il y a quelques AOP (très minoritaires) qui précisément se reconnaissent grâce à la particularité de leur(s) cépage(s). De par le fait, on exclue Bordeaux, Bourgogne, Rhône, et Loire (les AOP en cabernet franc Chinon/Bourgueil/Saumur), Le Languedoc et le Roussillon. Il reste donc les Cahors que l'on peut trouver (lorsqu'ils sont jeunes) grâce au malbec, les madirans grâce au tannat et peut-être les Côtes de Provence grâce à l'assemblage Nord/Sud (et encore si on te sert un Côte de Provence et un Cabardès ça va se compliquer).
Pour les blancs, c'est peut-être un peu plus simple avec effectivement le terroir de Chablis (et l'élevage !) assez caractéristique mais pour la Côte de Beaune c'est une autre paire de manches car distinguer à coup à peu près sûr un meursault d'un Saint-Aubin et même d'un Puligny, ce n'est pas possible.
J'avais cru identifier l'ananas comme marqueur du Corton-Charlemagne, MAIS :
- l'ananas disparait ou s'estompe au vieillissement
- il y a des CC sas ananas
- il y a de l'ananas en dehors des CC.
Sinon je n'ai rien contre d'intellectualiser (un peu) le vin tant que l'humilité est présente mais hélas c'est rarement le cas.
Je suis également d'accord pour dire qu'il y a des marqueurs de producteurs (Coche, Reynaud par exemple) ; je crois également que l'Alsace est un bon terrain à marqueur de cru : les vins du Sommerberg (ou de Rangen) ont certainement des marqueurs identifiables mais il faut en boire très souvent et régulièrement et là je veux bien croire qu'on les retrouve à l'aveugle avec un pourcentage de réussite significatf. Mais le gars qui s'écrie "Saint Julien" en goûtant un vin des années 50 comme j'ai lu il n'y a pas si longtemps, il faut qu'il joue au loto !
Pour la reconnaissance par les "chevronnés", l'esprit humain a la faculté de retenir bien mieux les réussites que les échecs :)

Michel
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16 Sep 2017 15:05 #18

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matlebat écrit: J'essaye de détecter les "marqueurs" sur 3 axes (ce qui est déjà réducteur d'ailleurs) qui peuvent influer fortement le vin. Le premier c'est le plus évident, les cépages. (déjà ceux-ci ont un lien avec l'appellation bien souvent). Le climat (au sens : millésime, sols,...). Les méthodes et donc le type de vigneron ("maturité", type de vinif, type d'élevage,...). Au moins 2 axes sont bien liés aux appellations, le 3eme tient plus de la notion de terroir, de l'influence de l'homme.


Ah oui, dans les trois axes que tu cites :
- le(s) cépage(s) identifi(en)t très rarement l'appellation (et encore, il y a bien souvent des IGP à base du ou des cépages de l'appellation). Il y a bien le Cour-Cheverny (romorantin), le Pouilly sur Loire (chasselas) mais ça reste ultra-marginal de pouvoir associer de manière unique un cépage à une appellation.
- le climat : là encore, un terroir est loin d'être mono-appellation en règle général.
- les méthodes : à part le vin jaune, je ne vois pas.

Michel
16 Sep 2017 19:48 #19

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