Les blancs « sec » 10 ans après (pour les nuls il s’agit de l’année 2007)
Ce soir c’est P-O qui s’y colle et reçoit l’équipe des Turons avec en supplément la présence de quelques Orléanais (dont le plus célèbre d'entre eux). Au passage encore merci pour l’organisation, qui comme d’habitude et peu importe le foyer, fût au top !!!
On attaque par deux bulles, un Champagne et un truc un peu bizarre du Rhône mais n’ayant pas pris de notes, je laisse aux copains le soin de compléter (mais de mémoire c’était Champagne sympa, truc bizarre vraiment bizarre).
Début de la thématique:
Vin 1 : Nez poussiéreux/champi, bouche grasse avec de l’acidité et quelques amers. Rétro sur la poire. Je pars sur un Chenin un peu barré. Il s’agissait de
Foreau sec 2007 (bon après avec le domaine on ne peut jamais savoir si c’est à cause du vin ou à cause des bouchons pourris. Heureusement depuis 2015, le domaine est passé à des bouchons de qualités ce qui en fait désormais un achat plus sûr). 10/20
Vin 2 : Nez assez ouvert sur l’ananas et le citron vert (Jurançon ?), en bouche quelques notes d’anis. Egalement une belle acidité, du gras et des amers un peu plus présents. Longueur en bouche moyenne. Je reste sur Jurançon. Il s’agissait de
Richard Leroy Noel de Montbenault. 17/20
Vin 3 : Nez pas complètement net avec une légère oxydation et un coté alcool à brulé. Bouche puissante, dynamique et belle longueur. Qualités indéniable en bouche contrairement au nez. Il s’agissait du domaine du
Collier, Antoine Foucault. 14/20
Vin 4 : Nez ouvert, très floral, pointe de miel et de beurre. Bouche chaude, sensation minéral/calcaire forte. Finale saline, grosse longueur en bouche. Pour moi la plus belle quille de la soirée. Il s’agissait de
Michel Bouzereau le Cailleret. 18.5-19/20
Vin 5 : gros pet, dommage car c’était
Bouchard « Perrières » ….
Vin 6 : Nez typé Chablis, iodé. En bouche de l’aubépine, c’est tendu et belle longueur. Le souffre se fait par contre nettement ressentir et durcit le vin. Quasi tout le monde annonce un Raveneau. Perdu. Il s’agissait de
Meursault « Perrières » de chez Grivault. 16.5-17/20
Vin 7 : Nez très sauvignon sur l’herbe coupée. En bouche je trouve qu’il a des qualités mais l’aromatique ne m’emballe pas vraiment. Il s’agissait de
Vincent Pinard « Harmonie ». 15/20
Vin 8 : Ca sauvignonne encore mais en plus mûre. Cette impression se retrouve en bouche et ce supplément de richesse gomme d’avantage le coté variétal. J’aime mieux. Il s’agissait de
Dagueneau mais j’ai oublié de noter la cuvée. 15.5/20
Vin 9 : Bouchon et pas noté ce que c’était
Vin 10 : Nez terpénique très typé Riesling. Bouche impactante, grosse acidité et très belle longueur. Encore jeune et monolithique (déjà eu cette sensation sur le dernier Riesling de la soirée chez Nico). Je pense que les grosses cuvées de Riesling sont à attendre en 2007.
Clos Windsbuhl de chez Zind. 16.5-17.5/20
Vin 11 : Nez de Riesling encore une fois, très pure et moins mûr que le précédent. Sensation forte d’extraits secs. Bouche encore plus puissante que le précèdent, plus large avec plus d’amers. C’était
Trimbach Frédéric Emile. 16.5-17/20
Vin 12 : Encore une fois un vin qui Riesling. Arômes d’orange et de pamplemousse. Grosse acidité et présence d’amers. Equilibre demi-sec. C’est très bon. Il s’agissait d’un vin de chez
Egon Muller (mon 1er) et pas noté la cuvée. 17/20
Vin 13 : Nez de moelleux chenin un peu barré. Vraiment bof bof. Il s’agit d’un domaine qui a toutes les années en cave et qui peut vous vendre n’importe quoi (dès le moment ou vous lui laisser quelques instants pour aller coller une étiquette). C’était vendu pour du 1947 avec une couleur bien jeune pour cette année. 10/20
Très bon moment comme d’habitude et vivement la prochaine. D’ailleurs c’est pour quand ?
Dimitri