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Il ne fallait pas rater le Coche chez Arnould

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Comment ne pas dire non lorsqu'Arnould (leteckel sur LPV) me propose de passer la soirée en compagnie d'Oliv' chez lui du côté de Besançon, franchement ?
C'était donc jeudi 30 que nous nous sommes réunis dans la joie et la bonne humeur autour que quelques (très) jolies bouteilles. Le beau temps étant avec nous, le début de soirée s'est fait en terrasse et avec le soleil. Que demander de plus ?
Oliv' et moi dormions sur place et le crachoir n'a pas souvent dû voir le bout de mon nez :)

Arnould s'est occupé des blancs, Oliv' de l'unique rouge et moi d'une bulle. J'avais également sous le coude un sucre pour la fin du repas.

Vin n°1
Petite réduction au nez, c'est légèrement beurré, citronné. De la pomme également.
La bulle est très fine et la bouche s'explique plutôt en largeur qu'en longueur, je retrouve la pomme et ce côté légèrement salin du nez. Très bel équilibre entre une acidité plutôt en début de bouche et de légers amers en final.
C'est bon mais je m'attendais à quelque chose de plus complexe pour mon premier "Grand Cru" en Champagne. C'est peut-être trop jeune également.
Domaine Francis Boulard - Champagne Grande Montagne Grand Cru (60% pinot noir + 40% chardonnay - vendange 2010 + 30% de 2008 et 2009 - date de dégorgement : 05/2015)





Vin n°2
Nez très beurré, avec le côté too much d'un vieux chardo. Le citron apparait très légèrement après une bonne aération.
Beau début de bouche, l'acidité est fine, subtile. Le vin est assez riche, presque lourd au fur et à mesure qu'il se réchauffe.
Bien +
Il s'agit du Vignoble Guillaume "Collection Réserve" 2010




Vin n°3
Nez très salin, iodé dans un premier temps mais cela s'estompe très vite pour laisser place aux fruits jaunes bien mures. C'est très beau.
En bouche, la matière est imposante (fruits jaunes ++), l'attaque est douce mais le vin se déploie avec force. Très bel équilibre en milieu de bouche entre l'acidité bien présente et de beaux amers. La finale est puissante, acide (citronnée). Quelle quille ! C'est très très beau, avec un sacré caractère, j'adore.
Nous y sommes revenu plusieurs fois et le vin avait gagné en amertume.
Domaine Marc Colin - Saint Aubin 1er Cru En Remilly 2005



Je suis parti sur Chablis dès le nez mais la bouche me faisait plutôt penser à Meursault. A ce petit jeu, je vais me vautrer lamentablement toute la soirée :)



Vin n°4
Magnifique nez qui pétrole à fond, hydrocarbure. Par contre j'ai du mal à y déceller autre chose tellement il ne joue que sur ce seul registre.
La bouche est superbe, très concentrée (citron), mais tellement acide que la fin de bouche parait pétillante, wahou. Comme on dit chez moi "y'a des watts !!!" on frôle l'excessif mais étant amateur de grosses acidités, j'aime beaucoup. S'il y avait quelque chose à redire de ce vin, je dirais qu'il ne montre qu'une facette : son acidité ou alors je suis passé à côté des autres. Très bien.
Domaine Weinbach - Riesling Schlossberg Grand Cru Cuvée Ste Catherine 2008




Vin n°5
Nez sur les fruits jaunes, citronné légèrement miellé.
En bouche c'est complexe, dense, on retrouve le citron et les fruits jaunes, le texture est superbe - huilé -
Acidité très large avec une longueur phénoménale, saline. Equilibre magistrale avec un léger gras avec aération qui arrondi l'ensemble. C'est une sacré quille que nous buvons là.
Forcément étiquette découverte et après discussion je décèle un côté sésame grillé ( :whistle: ) du plus bel effet.
Superbe et d'une insolente jeunesse !
Domaine Coche-Dury - Meursault 1er Cru Les Caillerets 2002




On passe au rouge.


Vin n°6
Jolie nez ou fraises et framboises ressortent, cela reste léger.
On retrouve surtout la framboise en bouche c'est fruité dans un premier temps, agréable mais cette sensation s'efface vite devant une acidité excessive en milieu de bouche. Finale courte et chaleureuse (dans le mauvais sens du terme) avec des tanins âpres.
L'ensemble reste tout de même agréable à boire.
Bien.
Domaine Armand Rousseau - Clos de la Roche Grand Cru 2008

Déception tout de même à la levé de la bouteille, j'ai lu beaucoup de choses négatives sur les 2008 bourguignons et pour l'instant je ne peux qu'être d'accord.
Heureusement il y avait le ris de veau à cuisson parfait d'Arnould pour se consoler :)




Vin n°7:
Nez boisé, fumé intense qui me fait irrémédiablement penser à Tissot. Pierre à fusil et agrumes par la suite.
La bouche est pleine, ample puissante avec les agrumes des fruits jaunes qui ressortent nettement avec peut-être moins d'équilibre et de tension pour soutenir toute cette puissance par rapport au Coche et au Colin. La longueur est moyenne, dans un premier temps mais cela s'est amélioré au cours du repas (avec une belle salinité).
Très bien + (pour Tissot, je repasserai...)
Domaine Ganevat - Les Vignes de mon Père 2003




Vin n°8:
Nez sur la café, les raisins de corinthe intense.
La bouche est grasse, épaisse c'est costaud mais équilibré. Finale avec une acidité présente mais bizarrement timide, je m'attendais à plus de tension.
Bien +
Domaine Mossu - Vin de Paille 2010




Un immense merci à Arnould qui nous a reçu comme des Rois, ce fut une belle soirée de partage et d'anecdotes. Le réveil fut compliqué (couché 2h30 levé 6h30) et je comprends pourquoi à la relecture (ou au déchiffrage, c'est selon) de mes notes. Pour la prochaine, c'est quand vous voulez messieurs !

Rémy
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02 Avr 2017 14:56 #1

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Réponse de leteckel sur le sujet Il ne fallait pas rater le Coche chez Arnould

Merci Rémy d'avoir ouvert le bal. Il faut dire que vous êtes, Oliv' et toi, des stakhanovistes du carnet / stylo / photos. J'en suis incapable, ça viendra peut-être, déjà que j'apprends à cracher...:whistle:
Globalement, nos ressentis se rejoignent, et je crois ne pas trop m'avancer en disant qu'Oliv ne doit pas en être très éloigné non plus. Il nous dira.
Quelques commentaires, de mémoire donc, sur des vins qui goûtaient quand même plutôt bien ce soir là, et ça tombe pas mal avec la venue en terre Franc Comtoise du "meilleur d'entre nous " ;)
Pour info, tous les blancs secs ont été ouverts et épaulés entre 4 et 6 heures avant dégustation (+ un coup de carafe pour le Coche, juste avant le service, et le Ganevat)

Je suis assez peu connaisseur en Champagne et assez "bon client" donc perso j'ai trouvé plus que bon ce Boulard, qui est également le premier pour moi. Une belle bulle fine, une bouche assez large mais je trouve ça bien équilibré et très agréable à boire au coucher du soleil. La fin de la bouteille bue le lendemain a gagnée encore en finesse, et c'est devenu vraiment très bien, ce qui m'amène à me poser la question d'une (large) aération préalable : ça vaut le coup de tenter je pense.

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas regoûté ce VDP de Franche-Comté (Haute-Saône) du Domaine Guillaume et l'occasion était belle de le faire découvrir à l'aveugle à mes 2 convives. Perso, je l'ai trouvé très bon, un nez de chardo assez beurré et une bouche large et riche. C'est un chouia mou pour moi. Ca fait un peu Meursault "old school" et c'est vrai qu'au réchauffement ça s'alourdit un peu, surtout quand on y revient après le Colin...
Mais au final, un joli vin qui passerait facilement pour un chardo de la Côte de Beaune.
A noter que le domaine est lié aux pépinières Guillaume dont l'activité principale est la production et la vente de ceps dans le monde entier et compte parmi ses clients l'illustre DRC par ex.

Le Saint-Aubin de Marc Colin 2005 était vraiment au top, une légère réduction au nez mais qui disparaît rapidement, une bouche puissante, c'est super expressif et à mon avis en pleine apogée mais aucune trace d'oxydation. Une fois de plus, j'adore ce domaine qui a géré à merveille ce millésime. Il me semble qu'Oliv était parti sur Meursault ou Puligny. Regouté 2 jours après (enfin le peu qui restait), le vin est toujours aussi bon.

J'ai beaucoup aimé le Riesling de Weinbach, pas dérangé le moins du monde par le niveau d'acidité. Inutile de cacher la forme de la bouteille tant le nez amène irrémédiablement sur le Riesling. En plus, l'accord avec les St Jacques juste poêlées fonctionnait bien. Regôuté le lendemain sur des sushis, je kiffe toujours cette bouche taillée au laser.

Bon bah pour le Cailleret de Coche, que dire, à part que c'est encore du haut niveau : nez puissant (mais pas stéréotypé Coche), bouche magistrale d'équilibre et longueur infinie qui pourrait être celle d'un cru encore plus prestigieux. Grand vin, que j'avais déjà goûté une fois, mais pas à ce niveau. L'accord fonctionne bien avec les ris, avec cette bouche "huileuse" du début qui va se transformer rapidement vers plus de finesse : étonnant.
Pas pu vérifier comment le vin avait évolué le lendemain B)

A l'aveugle pour moi, ce Clos de la Roche de Rousseau (mon dépucelage du domaine) n'est certes pas au niveau où on pourrait l'attendre mais je trouve dur Oliv qui fait rapidement la mou dès le nez plongé dans le verre. Perso, je trouve ça pas si mal, un nez qui pinote gentiment, y a du fruit mais c'est vrai que la bouche tourne court, et rien dans ce vin ne peut nous emmener vers son véritable niveau d'appellation. Pas simple 2008 en rouge pour la Bourgogne...

Je commence à avoir bu un certain nombre de Vignes de mon père 2003 de Ganevat. Alors qu'habituellement, il me fait irrémédiablement penser à du chardo, là il faut reconnaître qu'après le Colin et le Coche, on est clairement ailleurs. Oliv remarque un léger manque de netteté du nez, et c'est vrai qu'une fois entendu ça et surtout après la sensation de pureté des autres blancs, ça dénote un peu. Cela dit, ça reste un très bon blanc, complexe et expressif. Sur le coup, je ne suis pas Rémy, pour moi ça ne fait pas du tout Tissot, je n'ai pas ressenti ce côté fumé/tourbé souvent entêtant chez Tissot.

J'ai pas grand chose à dire sur le Vin de Paille de Mossu, c'est pas trop mon trip, vraiment trop de sucre et on devait commencer à fatiguer.
Par contre, j'aurais beaucoup à dire sur la tarte citron meringuée apportée par Rémy : juste une tuerie, et très difficile de m'en sauver une part le lendemain...

Très belle soirée de partage et d'amitié naissante, comme seule LPV peut nous procurer. Merci.
Et à tout bientôt Rémy pour la future session LPV FRANCHE COMTE : si ça pouvait goûter aussi bien, on serait pas fâché hein :woohoo: !?
Oliv, tu reviens quand tu veux te perdre en haute patate.

ArnoulD avec un D comme Dusse
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02 Avr 2017 16:42 #2

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Réponse de LoneWD sur le sujet Il ne fallait pas rater le Coche chez Arnould

Pour le Ganevat, c'est une impression qui n'a pas duré mais le premier nez faisait effectivement assez Tissot :?

Ensuite, je me demande s'il ne faudrait pas que j'ouvre ma prochaine "Grande Montagne" de chez Boulard quelques heures avant puisque l'aération, d'après toi, lui a été bénéfique...

Rémy
02 Avr 2017 17:47 #3

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Réponse de oliv sur le sujet Il ne fallait pas rater le Coche chez Arnould

Ici aussi, les amis, c'est la vie !

Pour l'enrobage, c'est par ici .


Gougères


Champagne Francis Boulard, Grand Cru Grande Montagne



Robe très peu teintée, sur un léger gris vert.
Nez brouillon, sur une réduction tenace, sur le chou fleur en début de cuisson.
Et tout le monde connait la phrase de Céline dans Le Voyage... :oops:
La bouche est en revanche très bien construite, sur une impeccable trame acide avec beaucoup de tonus et de relance, quand la tension s'équilibre autour d'une matière pleine et d'une jolie bulle fine.
L'équilibre est réussi et ne manque vraiment à ce vin qu'un peu de charme aromatique pour provoquer plus de plaisir.
Jolie finale étirée par une très fine amertume.
Si le vin s'épure à la garde, ça peut donner un grand moment.
En l'état, pour la bouche en tout cas, c'est déjà très bien !


Vignoble Guillaume, Chardonnay, Collection Réserve, 2010



Robe sur un doré net.
Nez riche et ample, d'une grande complexité mais un peu mastard, avec un côté très solaire et élevé, quand les fruits jaunes répondent à de puissantes notes fumées dans un ensemble puissant mais pas vulgaire.
La bouche confirme que ce vin ne joue pas dans le registre de la délicatesse mais de la largeur et de l'ampleur, tant en matière qu'en aromatique. Le vin possède une texture grasse et glycérinée qui tapisse le palais et verserait dans la lourdeur si n'était la présence d'une très belle trame acide qui mobilise l'ensemble.
La richesse de l'élevage s'exprime assez nettement et les notes fumées sont un peu entêtantes.
Mais force est de constater que l'ensemble tient bien la route dans son registre riche et costaud même si la finale manque un peu de délicatesse à mon goût.
Jolie découverte pour un vin vineux qui me semble doté d'un beau potentiel de garde.




Foie gras poêlé, asperges vertes




Domaine Marc Colin, Saint Aubin 1er Cru En Rémilly, 2005



Robe sur un doré léger.
Changement de registre avec un nez ultra classique, précis, d'une construction remarquable de maîtrise, où de jolies notes florales très élégantes et qui tirent sur la guimauve s'ébrouent dans un pointe fumée et minérale du plus bel effet.
Bouche à l'avenant, structurée et précise, d'un équilibre entre matière et acidité quasi parfait, sur un volume à la fois profond et frais à peine chahuté par une anicroche amère qui s'efface immédiatement sur le plat.
Goûts très classiques de chardonnay bien mûr et bien élevé.
Finale délicieuse d'évidence et de fraîcheur pour un vin qui n'a comme défaut que de se vider trop vite.
Beaucoup de plaisir ! (tu)




Noix de Saint Jacques snackées




Domaine Weinbach - Riesling Schlossberg Grand Cru Cuvée Ste Catherine, 2008



Belle robe dorée bien brillante.
Nez élégant, jeune, presque primaire, quand le citron confit répond à des notes terpéniques assez présentes, sur le pétrole et la naphte.
Bouche racée, tranchante en attaque et moins équilibrée et confortable que le St Aubin, sur une acidité très élevée en limite de morsure. L'ensemble n'en reste pas moins doté d'une grande capacité de relance et se propulse dans une finale très citrique dont la jeunesse me semble appeler la garde pour gagner en complexité aromatique et en fondu.
Très bien mais à attendre encore.


Domaine Coche-Dury, Meursault 1er Cru Les Caillerets, 2002



Robe jaune dorée.
Nez classique et pas très complexe encore, sur le beurre frais, les fruits jaunes, de jolies notes de fougère. C'est posé, bien fait mais d'une jeunesse évidente (sic... :whistle: ) qui le rend un peu simple encore.
Bouche impressionnante et qui va se jouer en deux temps. L'attaque est d'un volume énorme, sur une matière quasi huileuse d'une grande richesse. Mais au moment où on pourrait redouter que le vin se vautre dans la mollesse, un impact génial à la fois d'acidité et de concentration de matière prend le relais et vous en met littéralement plein la bouche !
Le vin rebondit et se relance encore encore dans un ensemble aussi puissant que caréné, tout en allonge, en impact et en rythme.
Finale impressionnante de puissance et de persistance, à la limite du virulent tellement les extraits secs laissent comme une mâche en bouche. Whaou !
La seule réserve à avoir serait un certain manque de complexité aromatique mais rien que de plus normal sur... un Bâtard-Montrachet 2010 ? Niet ? Un 2008 alors ?
Comment ça, c'est pas ça ? Ni ça ? Dites moi pas qu'c'est pas vrai ?!
Tombe ton benard, Gunthard, voilà que j'ai raté l'Coche !! :oops:

Le genre de bouteille qui justifie à elle seule et s'il en était encore nécessaire la réputation du domaine !
Car celle-là, avec 10 ans de plus et les notes d'évolution, il y a un monument au bout de l'attente !
Excellent ! (tu) (tu)



Ris de veau à la crème



Domaine Armand Rousseau, Clos de la Roche, 2008



Robe assez claire et évoluée, sur un rubis qui tirent sur le brique.
Nez agréable, léger, sur les petits fruits rouges enrobés dans un trait légèrement fumé.
Bouche assez simple, sur une matière fluide un peu vite grignotée par une acidité très haute.
Les goûts sont agréables, sur la groseille, la grenade fraîche mais le vin manque de générosité pour apporter plus de plaisir.
Finale simple et un peu stricte, avec une légère amertume.
Assez bien sans plus.


Domaine Ganevat, Côtes du Jura, Les Vignes de mon Père, 2003



Robe dorée.
Nez curieux, un peu brouillon et qui oscille entre de jolies notes florales (fleurs blanches) et d'agrumes (mandarine) et une pointe bizarre nettement moins avenante et qui m'évoque l'étable.
Bouche très puissante, à la limite de la dureté, sur une acidité saillante et acérée et une matière riche et marquée d'une certaine amertume.
J'ai un mal de chien à me faire un avis sur ce vin, qui va et vient de l'opulent au virulent en équilibre, du floral au douteux en aromatique.
La finale en revanche est d'une indéniable persistance.
"Non, je ne peux pas dire que je n'aime pas" comme disait Thérèse. Mais resterait pas du Coche par hasard... :oops:



Fromages jurassiens (et un ami du Chambertin qui passait par là... :whistle: )




Domaine François Mossu - Vin de Paille 2010



Robe ambrée d'une certaine épaisseur.
Nez très classique d'un Paille à l'ancienne, quand une petite pointe oxydative et des notes de marc enrobent des senteurs de confiture de fruits rouges, de poires tapées, de raisins secs.
Bouche fraîche sur une attaque acide puissante qui prend un peu le pas sur une liqueur pas très imposante.
L'ensemble est rythmé et absolument pas saturant.
L'aromatique est en revanche un peu marquée par des notes épicées qui tirent sur le cognac et fait perdre un peu de gourmandise au vin.
Finale agréable mais moins construite et longue que sur le millésime 2009 dans mes souvenirs.
Bien.





Arnould (et les tiens, qui ont subi avec gentillesse notre intrusion toute en décibels ), Rémy, un énorme merci pour ce moment superbe !
Portez vous fort et vivement le prochain.

Oliv
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Alex, LoneWD
12 Avr 2017 14:23 #4

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck