Le moment de la première rencontre entre membres d’un nouveau cercle, c’est toujours un moment dont on se souviendra. Et au vu de cette soirée, ce sera un bon souvenir pour tous !

Pour cette première, je me suis demandé ce qui nous réunira tous, et la réponse a été relativement rapide à trouver.

Le thème doit illustrer pour cette première le plaisir du partage que le vin représente, alors le thème a été défini ainsi :

Le plaisir partagé : “La bouteille que j’aime“
Emmenez une bouteille de vin que vous affectionnez boire ( et que vous avez à la maison ou à portée de caviste). : "J'emmène cette bouteille parce qu'elle me plait beaucoup, je la connais, et fort à parier que les autres l'aimeront aussi". Vous avez envie de la faire découvrir aux autres, rouge, blanc, rosé, champagne, bordeaux, bourgogne ou autre, peu importe le flacon..

C’était une première et un vrai plaisir d'organiser cette soirée

Mon doute résidait plutôt sur la définition des séquences, et les choix qui ont été faits m’ont facilité la tâche je dois dire.

J’avais envie de partir sur une dégustation à l’aveugle et en doublette, qui ont été composées soit par opposition de style, ou de région/appellation, par la proximité du/des cépages ou bien par choix de dernière minute... J

Place donc aux CR et aux découvertes des vins qui ont été emmenés par chacun. Les étiquettes ont été découvertes après chaque doublette, j’avais demandé à chacun de préparer la bouteille à l’avance si nécessaire ou possible.

Je précise que nous étions dans une salle avec un faible éclairage, l’appréciation des robes n’a pas toujours été simple, mais on s’adapte.

Premier vin de la soirée : dégusté seul (l’autre vin qui devait composer la doublette est resté à l’étranger…)

Matthias : La robe est très claire, presque transparente. Au nez, on retrouve des fruits blancs, une pointe de lys et des agrumes. La bouche révèle une belle attaque ponctuée par une belle acidité et un bel équilibre. C'est simple mais très bon. Mon vin blanc préféré de la soirée.

JC : Robe : très claire, légers reflets verts. Nez : qui dégage qui arômes floraux légers, des fruits jaunes, de l’agrume. En bouche : l’attaque est nette, une jolie acidité sans agressivité, on retrouve l’agrume, un vin bien équilibré qui finit avec une longueur correcte. Un bon vin.


Domaine de la Croix Saint Laurent 2015, Sancerre

Première doublette :
Vin n°2 :
Matthias : Dès la robe, on se dit que quelque chose ne va pas. En effet, elle présente une robe avec des reflets bruns, signe d'un âge avancé ou d'une oxydation prématurée. Au nez aussi, on sent beaucoup la pâte de coing, une sensation de fumé (une personne parle d'encens). La bouche est déséquilibré et je note aussi des arômes de noix et des arômes oxydés. Pas vraiment appréciable à ce moment-là mais à la fin de la soirée, le vin semble plus équilibré et les traces d'oxydation sont moins présentes mais cet arôme de noix est toujours présent. La bouteille devait avoir un problème.

JC : la Robe est ambrée, orangée, on dirait un vin d’un âge certain. Comme je sais ce que c’est je trouve ça très curieux.. Nez : qui déboule sur la noix, légèrement alcooleux, on sent le vin oxydé. En bouche : la noix se confirme, l’acidité est discrète, je pense que la bouteille est HS et je classe ce vin défectueux… A suivre...

Vin n°3 :
Matthias : Encore une fois, la robe est jaune claire, assez jeune. Contrairement à la plupart des personnes présentes, le nez me semble mutique, très simple et rien de transcendant. En bouche, c'est frais, rond et équilibré mais il manque ce petit éclat pour me faire chavirer. En bref, un vin bien fait mais je suis passé au travers.

JC :Robe jaune claire et lumineuse, je sais qu'il a de petits reflets verts mais on ne les vois pas ^^. Le vin dégage au nez des arômes floraux légers et discrets sur des fruits blancs. On sent bien le coté brioché et beurré mais pas exhubérant, juste ce qu'il faut pour donner envie de passer le verre du nez à la bouche... Arrivent quelques touches de poires et ensuite on goute.. La bouche est équilibrée, une jolie attaque ciselée, on retrouve un coté agrume puis un peu de poire. Une belle longueur finale, je suis fan (c'est mon apport, en rapport avec le thème). J'ai vraiment du mal à laisser vieillir ces vins. Très bon pour moi.


Vin n°2 : François Villard, Deponcins 2010 Condrieu

En fin de repas, l’un d’entre nous ramène les bouteilles à table et goûte à nouveau ce vin. « goutez-moi ça ! » : plus rien à voir.... Des arômes plus sur le caramel léger, de petites touches miellées apparaissent, en bouche de petites notes d'agrumes arrivent. Le vin me paraît presque bien (vesrsus ce qu'il était avant), il reste quand même un peu lourd. Il aurait mérité d'attendre un peu plus au frais...


Vin n°3 : Buisson Charles, Meursault Vieilles Vignes 2013

Doublette n° 2 :
Vin n°4 :
Matthias : La robe est grenat. Au nez, on est clairement sur du Bordeaux avec des arômes de cassis et de fruits noirs. En bouche aussi, la crème de cassis se retrouve avec un très bon équilibre. Les tannins sont fondus et très doux et une touche de sucrosité se fait sentir. Je propose un Saint-Emilion d'un millésime chaud (2003) à cause d'une faible acidité car il me rappelle un Chateau Bellevue 2003 bue il y a quelques mois. Raté…On ne peut pas gagner à tous les coups.

JC : Le vin coule et on aperçoit un jus rubis bien violet et brillant qui se déverse dans le verre. La robe se confirme, et de jolies touches lumineuse avec la faible lumière rende ce vin beau à voir (ça rappelle l'ambiance des caves mal éclairées). Aucune trace d'évolution, un joli verre. Au nez, on sent bien que nous sommes sur du Bordeaux, les fruits noirs, la mûre, le cassis, les épices. Une note d'élevage présente mais qui s'estompe, qui laisse penser un certain age mais pas trop reculé. La bouche est agréable, bien présente avec des tanins présents et soyeux, aucune astringence, un léger retour d'amertume en finale après une longueur moyenne mais suffisante. Très bon vin.

Vin n°5 :
Matthias : On est sur une robe un peu plus sombre que le vin précédent. Au nez, on est encore sur des arômes de fruits noirs (mûre) très sympathique. Au début de la dégustation, une petite amertume se fait sentir en début de bouche. Je n'arrive pas à trouver la région et j'hésite entre Bordeaux et une autre région sans savoir laquelle. Lorsque le vin se réchauffe, il devient plus équilibré et sympathique, gouleyant. C'est très bon et pour le coup, après découverte de l’étiquette et de son prix, un très bon R Q/P.

JC : Mon deuxième apport. une belle robe noire, on dirait du jus de mûres. Aussi la faible luminosité n'aide pas à bien voir :-). Au nez, le vin est un petit peu frais, et discret. Mais on sent bien sa touche de cassis et de boite à cigare, il fait hésiter tout le monde, d'où vient ce vin, bordelais ? tentant puisqu'il est en doublette avec le précédent qui est certainement un Bordeaux. Il vient d'ailleurs ?...
Au fur et à mesure que le vin se réchauffera, il dégagera de plus beaux arômes de fruits noirs, intenses mais également un coté alcooleux plus présents. En bouche le vin est aussi un peu frais, il est bien fruité, très digeste, aucune lourdeur en bouche, c'est bien vivant avec une bonne finale. Vin très agréable. J'annonce à tous que la bouteille vaut env. 10€... (ce qui explique le commentaire de Matthias ci-dessus).


Vin n°4 : Domaine de Chevalier 2007, Pessac-Leognan


Vin n°5 : Chateau du Cèdre 2011, Cahors

Doublette n° 3 :
Vin n°6 :
Matthias : La robe est grenat et présente une toute petite évolution. Le nez est entêtant avec des traces de vanille et de praline. On voudrait garder son nez dans le verre tellement c'est bon ! Le vin emplit tout le palais et présente un équilibre superbe, une grande longueur. Je n'ai pas relevé d'arômes particuliers. Les tannins sont fondus mais le vin semble terriblement jeune et promis à une longue vie. Le vin de la soirée selon moi !

JC : Une robe qui rappelle la première bouteille de la doublette précédente. Joli grenat lumineux, avec les touches de lumière jaune de faible intensité, c'est du plus bel effet. Aucune trace d'évolution. Le nez est très présent, on sent qu'on a affaire à un gaillard matur, il est fort, mais doux, épicé et vanillé, quel bel équilibre ! En bouche, l'attaque est fraiche et douce à la fois, soyeuse comme les tannins. Le vin remplit le palais et vous régale. Une jolie acidité bien équilibrée est encore présente, et une légère amertume en finale laisse présager que ce vin a de belles années devant lui. Superbe.

Vin n°7 :
Matthias : Comme c'était mon apport, je suis plus critique envers ce vin. La robe est là aussi exceptionnelle, presque sans aucune trace d'évolution. Le nez est correct sur des arômes de cuir, de sous-bois. On sent que l'on est en présence d'un vin âgé. En bouche, le vin est encore plein de vie avec des arômes de cuir, une très belle acidité, des tannins fondus, une longueur correcte sans être exceptionnelle. Par contre, au bout de 3-4 heures d'ouverture, le vin s'effondre et prend des accents métalliques désagréables.

JC : Difficile d’observer la robe précisément, on ne distingue pas de trace d’évolution, ce qui m’étonne, je connais l’âge de ce vin… Le nez dégage des arômes de sous-bois, de cuir, j’évoque les pieds de champignons un peu terreux, l’âge avancé de ce vin se sent bien là. En bouche, l'attaque est douce, et le vin agréable. Les tanins sont complètement polis (j'ai du mal à lire mes notes pour les arômes ^^), la longueur est assez courte (2sec). L'apogée de cette quille est passée et on est au début de la phase descendante selon moi (ce qui lui laisse encore qq temps de buvabilité) mais il est encore très bon et il a beaucoup plu à la table.


Vin n°6 : Chateau Rauzan Segla, Margaux, 1998


Vin n°7 : Les Ormes de Pez, Saint Estephe, 1986

Doublette n° 4 :
Vin n°8 :
Matthias : Pas de notes de la robe ou du nez. En bouche, on est sur un vin équilibré et des épices en finale. C'est jeune mais très bon. Je pense à un Clos des Fées Vieilles Vignes avec moins de fraicheur.

JC : le vin se pare d'une robe violine et brillante. des reflets rouge violacés. Le nez est très présent, y a du monde là-dedans, ça se bouscule ^^ Les fruits rouges, les épices, un pointe de fruits noirs, une pointe de vanille parmi quelques touches mentholées. En bouche, l'attaque est fraiche, vive, c'est équilibré, on retrouve les touches fruitées en finale, avec une bonne longueur. Un retour avec une légère amertume et une pointe d'astringeance. Une belle bouteille plaisir qui donnera satisfaction encore pour pas mal d'année.

Vin N°9 :
Matthias : La robe est très sombre, très jeune. Le nez est sympathique (rien marqué d'autre...) et la bouche est jeune. Pas beaucoup de notes sur ce vin donc, un ovni promis à vivre de longues années.

JC : Une robe grenat, sombre, et un nez sur les fruits noirs. Ca sent bon aussi. Le cassis ressort. En bouche, l'attaque est fraiche, des tanins bien présents, encore un peu serrés, on retrouve les fruits noirs, et une certaine astringeance en finale. C'est bon mais j'attendais plus, je suis curieux de voir ce qu'elle va donner dans quelques années celle-là.


Vin n°8 : Domaine Modat, Comme avant, Côtes du Roussillon Villages, 2011


Vin N°9 : Monestario de la Vinas, Gran Reserva, 2005 (Espagne)

Dernier vin de la soirée :

Matthias : La robe montre des signes d'un Sauternes évolué et âgé. Le nez est magique : miel, un peu d'épices et de l'ananas écrasé. En bouche, le vin est très gras et emplit un peu la bouche. On a une belle acidité, un sucre encore très présent et une finale sur les ananas. Un grand Sauternes selon moi.

JC : Une belle robe ambrée vieil or qui scintille, superbe. Au nez, remontent des arômes de cire d'abeille, de miel, quelque chose qui m'évoque le rhum et l'ananas rôti, Ça sent très très bon ça... En bouche, l'attaque est ample et douce à la fois, le vin remplit tout le volume, nous fait ressentir ses fruits jaune-orange (abricot. l'ananas), on a encore de l'acidité présente qui permet au vin de rester équilibré. Une belle persistance en finale. Canon.


Vin N°10 : Chateau Lafaurie Peyraguey, Sauternes, 1983

Le vin de la soirée pour l'ensemble des convives:
Rauzan-Segla 1998,
talonné par les Ormes 86 et le Chevalier 07

A lire les commentaires, j'aurais classé le 10 avant le 7

Les commentaires ne reflètent les avis que de 2 convives, le classement reflète celui des 8.

On vient de boire Chevalier 2007 hier, très jeune, on aurait du le carafer car je ne l'avais pas ouverte assez tôt.
Stéphane

Notre bouteille de Chevalier 2007 avait été préparée depuis la veille (je n'ai pas plus de détail), comme la Rauzan 98 et Lafaurie 83.

La bouteille d'Ormes de Pez 86 n'a été ouverte qu'à l'arrivée au restaurant, Matthias me signalant qu'au bout de quelques heures le vin s'effondrait.

JC pour ton premier compte rendu après tu seras rodé -D

a bientôt

didier

JC, je ne me lance pas (encore) sur un CR sui serait trop aventureux mais petite précision, certes un peu scolaire :-) sur la première de LPV Lutèce

le Rauzan Segla a été ouvert 4h , bon choix je pense

le Lafaurie Peyraguet 24 h avant, mauvais choix --> même s'il reste très honnête, le nez s'est légèrement assoupi et la longueur en bouche s'est effritée.
Pas de soucis, il reste la petite soeur pour une prochaine occasion

Le Chevalier Rouge 2007 m' a paru à maturité sans pour autant être passé en carafe . Cela fait plusieurs Bordeaux, parfois decriés sur 2007 qui me semblent plutôt pas mal à boire maintenant ( Montrose et Lynch bages notamment)

Chateau du Cèdre m'a beaucoup plus pour sa rondeur et son côté facile d'accès, je vais me pencher sur la région .

Cordialement,
Matthieu

Bonjour
C'était une chouette première expérience ! Merci pour l'organisation !
Mes notes mal griffonnées ne rendent pas forcément justice aux vins mais allons-y.

1. Domaine de la Croix saint Laurent, Sancerre 2015 blanc
Nez discret, d'agrumes, bonbon acidulé, fleurs blanches
La bouche est ronde, pleine, un peu sudiste, ca évoque une bonne maturité
Longueur correcte

2. François Villard, Deponcins Condrieu 2010
La robe est or sombre, impressionnante. Le nez est sur le caramel, la noix. La bouche est sèche avec une pointe d’alcool qui ressort.
étrange. (Sera bien changé après quelques heures d'aération)

3. Domaine Buisson-Charles, Meursault 2013
Robe pale, nez discret, un tout petit peu grillé, vin salin, finement boisé, finale acidulée poudrée.
Après aération, il y a du fruit de la passion et de l'ananas (léger) qui étoffe le vin.
Très bon, à laisser vieillir.

4. Domaine de Chevalier, Pessac-léognan 2007 rouge
Des fruit noirs, du café juste torréfié, un léger caramel
Les tanin sont fondus, légère amertume, court. Pas mal.

5. Château du Cèdre, Cahors 2011
Le nez démarre très sexy dans le jus de fruits rouges, puis des notes boisées se développent avec la montée en température du vin. De légers épices se font sentir également
La bouche est légère, le vin de demi corps, avec une grosse mâche pas rédhibitoire et un peu d'amertume.

6. Rauzan Segla, Margaux 1998
Nez mentholé, chocolat.
La bouche est structurée, super fruitée, soyeuse, très belle longueur. Encore jeune, c'est Le vin de la soirée.

7. Les Ormes de Pez, Saint-estèphe 1986
Robe tuilée évoluée, premier nez de carton humide, mais le vin revit et s’améliore avec l'aération. Une fois aérer, le nez se fait plutôt viandeux (rôti), poivré, avec du sous bois, du cuir.
Le vin montre une belle structure, c'est clairement agé mais avec élégance, très loin d’être mort.

8. Domaine Modat, Côte du Roussillon villages Comme avant 2011
On change de registre.
Nez praliné, vanille, fruits noirs, pruneau, cuir, bouche riche et fraiche.

9. Monasterio de las Viñas, Cariñena Gran Reserva 2005
Nez de menthol, bois neuf, gelée de mûre, cassis. Surprenant, mûr, gourmand et frais.

10. Lafaurie Peyraguey, Sauternes 1983
Jolie robe or orangé
Le nez, complexe, parle de rhum, de yaourt, d'ananas rôti, de tabac blond
La bouche est étale, il y a un gros moelleux. Termine sur une longueur correcte.

JD

Bravo pour cette première du LPV Lutece et à JC comme maestro.
CR nickel.

Vincent

Aïe, j'ai très vite délaissé mes notes et je suis incapable de faire aussi bien que JC, Mathias et JD.

Quelques impressions toutefois.

Comme la plupart des personnes présentes, je crois que j'ai été surtout marqué par les doublettes Domaine de Chevalier 2007 / Château du Cèdre 2011 et Rauzan Segla 1998 / Les Ormes de Pez 1986.

Domaine de Chevalier 2007: des tannins bien présents trahissent la jeunesse du vin, mais l'équilibre général et la structure du vin est à relever pour un millésime soi disant faible.

Château du Cèdre, Cahors 2011: je crois que, avant la découverte de l'étiquette, personne ne l'aurait mis à Cahors. A vraiment tenu tête au Domaine de Chevalier. Toutefois, comme cela a été précisé ci-dessus, au bout d'un certain moment, l'alcool a fini par prendre un peu trop le dessus.

Rauzan Segal 1998: Un vin extrêmement structuré et soyeux. Je ne peux que rejoindre les autres avis; ce fut le vin de la soirée. Par ailleurs, si les tannins sont déjà fondus, la matière laisse à penser que ce vin peut encore attendre de nombreuses années.

Les Ormes de Pez 1986: Si le Rauzan Segal était le vin de la soirée, Les Ormes de Pez 1986 a été mon coup de cœur. Personne n'aurait imaginer un vin si âgé. Par ailleurs, j'ai été séduit par la finesse et la délicatesse de ce vin; loin de l'idée que je peux me faire d'un Saint-Estèphe... Merci Mathias pour cette bouteille!!!

Concernant les autres vins, je n'ai guère été séduit par le Domaine Modat, Côte du Roussillon villages Comme avant 2011. En bouche, les épices sont trop présentes à mon goût.

Pour le François Villard, Condrieu Deponcins 2010 (mon apport...), la robe extrêmement évoluée et qui n'avait rien à voir avec celle constatée sur une bouteille bue il y a un an trahissait un vin oxydé touché par un défaut. Toutefois, une longue aération a étrangement fait évoluer positivement cette bouteille...

Bon, il faudra que je suis un peu plus sérieux et discipliné la prochaine fois...

Un grand merci à JC pour l'organisation de la soirée!

Yann