Pour la nouvelle soirée c'est Julien (alias Iceteayer) qui sort les bouteilles, il nous reçoit chez Pascal (qui du coup a sorti quelques bouteilles supplémentaires) faute de place. Au menu : pompes aux grattons et noix/bleu, poisson avec une superbe sauce beurre blanc, joues de boeuf, salade de fruit. Accords classique et très efficaces.
Lafage – Côtes du Roussillon blanc cuvée Centenaire 2014 : or pâle, nez fruité et sympa sur la pêche, la poire, les agrumes. La bouche est fruitée aussi, bonne vivacité en attaque, mais un peu chaude sur la finale, légère amertume. Manque un peu de longueur. B.
Chartogne-Taillet – Champagne Extra-Brut Couarres Château : (100% pinot noir, vendange 2010, mise en bouteille juillet 2011, 4gr/L) robe assez foncée, nez expressif à l’ouverture, avec de la poire, de la pomme granny, un côté légèrement oxydatif de noix/noisette. Très bien en bouche, avec des bulles très fines, une bonne matière, un peu trop de gaz à l’ouverture mais parfait après quelques minutes, on retrouve l’aromatique très légèrement oxydative de Chartogne, une belle tension derrière, de la longueur. Beau champagne. TB.
Albert Mann – Riesling Schlossberg 2013 : CR conservé pour
lapassionduvin.com/p...
Marc Colin – Saint-Aubin La Châtenière 2010 : robe or, nez un peu trop boisé, vanillé, sur les fruits jaunes et le beurre. La bouche est grasse, beaucoup de matière, sur le beurre, la vanille, avec un élevage encore trop présent. Bonne longueur, mais peu de plaisir au final à cause de l’élevage. B-.
Marc Colin – Saint Aubin En Remilly 2010 : robe or aussi, un élevage un peu moins présent, plus de fruits du coup, agrumes, pêche, fruits jaunes, un petit côté noisette/brioche et vanille en se réchauffant, bouche grasse, volumineuse, avec de la longueur. Bien mieux que Châtenière, mais il manque un peu de tension par rapport à Remilly 2008 bu récemment. B+.
Amiot-Servelle – Chambolle-Musigny Les Fuées 2010 : robe rubis foncé, nez expressif, qui pinote bien, sur la mûre, la cerise, la grenadine avec pas mal d’épices (liées à l’élevage) et un très léger boisé dans le fond. La bouche est gourmande, fruitée, avec une belle acidité, quand même assez puissante et épicée pour les Fuées (je partais plus sur Gevrey à l’aveugle), des tannins bien fondus, et toujours ce côté bois/épices. Belle longueur. C’est encore un peu jeune mais déjà excellent en l’état. TB.
Pierre Gonon – Saint-Joseph 2012 : robe très sombre avec des contours violets, le nez est très marqué olive, anchois, avec des fruits noirs confiturés, de la violette, du menthol. La bouche présente une très belle matière, de la fraîcheur, il n'y a pas la réduction ni le côté vert que j'avais trouvé dans ce vin il y a un an, c'est encore très marqué anchois et olive, belle longueur. Très original, avec beaucoup de personnalité, il peut offrir des accords mets/vins très intéressants. TB+.
Trévallon 2005 : robe sombre là aussi, fruits noirs et fruits rouges assez mûrs, des épices, menthol. En bouche on a un vin assez puissant avec des tannins encore présents mais de belle qualité (qui me font penser à ceux du Mas Jullien), beaucoup de fraîcheur, c'est assez droit, une fois l'étiquette découverte je sens le côté végétal du cabernet sauvignon. Très long. Excellent, bien qu'encore tout jeune. TB.
Trévallon 1985 : bouchon, dommage, beau fruité et tannins fins derrière.
Pichon baron 2002 : robe très sombre, nez sur le cassis, fruits noirs, cèdre, tabac, très noble, bien moins tertiaire qu'une autre bouteille bue il y a un an. Bouche encore jeune, avec des tannins présents mais de grande qualité, très frais, mentholé, assez droit, long. Un excellent Pauillac, dans un style très classique. TB+.
J.J. Prüm Riesling Auslese Wehlener Sonnehur 2010 : robe paille, nez expressif très fruité, agrumes, un côté litchi, ananas, passion, quelques notes de terpène, très élégant. Bouche légère, très facile avec ses 8% d'alcool, le sucre est parfaitement équilibré, c'est plein de fruits, très frais, pas du tout de soufre, manque un poil de longueur pour chipoter. TB+.
Mis à part les Colin, une très belle série avec des vins allant du très bon à l'excellent, une régularité qu'on n'avait pas vue depuis longtemps dans nos soirées LPV. Bien joué Julien !