Quelques mots sur mon ressenti. Brefs car je n'ai pas pris de notes. Grand merci à Vero et JM de l'accueil dans la France...reculée et au calme
On commence donc avec une "curiosité" à savoir le
crémant 1998 Pierre Frick avec le grignotage. Couleur évoluée et nez un peu oxydé qui pour le coup me dérange pas plus que ça. En revanche, c'est en bouche que j'ai trouvé le vin plat, court et amer en finale. Passons donc au suivant pour oublier, le
champagne Lefevre-Beuzart a une couleur bien plus jeune: le nez est vif et frais sur les agrumes. La bouche est traçante sans une grosse matière mais fraiche et bien équilibrée, la bulle est fine. Pas forcément le type de champagne que je préfère à l'heure actuelle mais c'est bien fait et ça rend le palais disponible!
On continue ensuite sur le
saumur Cormiers 2002 à la couleur évoluée. Le nez me rappelle furieusement certains blancs du Roussillon que j'ai bu avec un aspect pétrolé, herbacé que j'aurai du mal à décrire. La bouche ne m'a pas marqué plus que ça. Le
Jurançon Castéra 2005 a un nez bien plus expressif, puissant même sur le iodé, quelques fruits exotiques.
Malheureusement la bouche possède une acidité un poil trop haute à mon goût mais ça reste bien fait.
Le dernier blanc en revanche est un petit coup de coeur: une robe dorée et un nez superbe de complexité et de gourmandise. C'est mûr, ça pétrole avec classe et ça donne envie. La bouche n'est pas en reste avec un équilibre parfait pour moi...c'est rond, ample mais tendu et frais, long et gourmand. Superbe vin que ce
Hengst 1995 de Josmeyer.
Passons au premier rouge sur la charcuterie avec ce
poulsard 1999 de Tissot à la robe clair, tuilant légèrement. Nez épicé et poivré, quelques fruits noirs et une bouche fraiche, légère avec une finale un poil sèche mais qui va parfaitement sur la charcut' à mon goût, un bon vin de casse croute!
Ensuite, le
Saint-Joseph 1998 Graillot a vraiment un nez que j'ai adoré, melant à la fois complexité et fraicheur. On est sur les fruits noirs, l'olive, la garrigue et un p'tit côté sanguin. La bouche est vive, droite et presque minérale avec sa colonne, un peu de verdeur en finale mais c'est tout de même très bon!
Le suivant
(Mansenoble 1998) ne m'a pas marqué plus que ça hormis le nez certes moins complexe mais peut être plus franc, gourmand et une bouche bien équilibrée.
Le dernier rouge m'a vraiment semblé excellent. Une robe un peu plus claire, tuilée et un nez d'abord avec une pointe de sucrosité, balsamique qui ensuite s'ouvre sur la confiture de fraise, la mûre, quelques notes de sous bois, de feuilles sèches et une bouche à l'attaque douce, enveloppante mais bien équilibrée, plutôt longue et sans aucune sensation d'alcool. J'ai beaucoup apprécié ce
Chateauneuf 1990 Usséglio.
On continue sur le fromage avec l'estomac qui commence a doucement crier à la trêve (ce qu'on réalise avec une mini marche digestive dans les hauteurs de Chilhac). J'ai trouvé le
vin jaune 97 de Rolet plutôt puissant et monolithique pour le coup, mais je n'étais plus forcément dans les meilleures conditions.
Tout comme le
Maury 1993 du Mas amiel qui lui par contre avait vraiment un problème je pense avec un nez un peu oxydatif et plat, une bouche sans relief. Surement passé sur cette bouteille.
Pour les armes de destruction massive, je me contente de sentir les verres de mon voisin, étant définitivement sevré de la verveine par un précédent week end estudiantin...
Merci à tous pour cette soirée de retrouvailles qui m'a bien fait plaisir.
JM & Véro...
Julien