Qu'est-ce qui fait la "patte" d'un producteur ?
Qu'est-ce qui fait qu'on reconnaît à coup presque sûr le producteur de certains vins ?

On voit régulièrement des notes qui parlent de reconnaître la patte d'un producteur, forcément je pense à Reynaud mais pas que (je l'ai entendu pour Chidaine par exemple).
Pouvez-vous m'aider à comprendre à quoi peut être dûe cette spécificité d'un domaine ? Et surtout pourquoi ce ne serait pas reproductible par d'autres ?

J'y ai déjà un peu réfléchi mais je ne trouve rien de concluant pour l'instant :
- Un terroir spécifique pourquoi pas, mais dans ce cas on parlerait d'un vin spécifique et pas d'une xxx's touch.
- L'utilisation de certaines techniques de culture, de vinification, de certains types de fût (ou pas de fût), pourquoi pas mais surtout pourquoi d'autres ne pourraient pas s'en rapprocher ?
- Vendanges entières ou égrappées, c'est tout pareil d'autres peuvent le faire...
- Pour le jus de fraise de Reynaud, est-ce que ça pourrait être sa sélection de levures ?

Merci pour idées et vos lumières !

Benoit,

Bonne question. Et quel est l'acte qui donne la différence? J'en ai aucune idée mais il existe des choses distinctes perceptibles.

Une nez avec de l'anchois, une GDP n'est pas loin.
Un fraise marquante : Reynaud et parfois BAMA
Un nez particulier sur le cèdre ou un je ne sais quoi de bois précieux : Gauby
Un certain fumet, caramel, framboise, montcalmes 2009
Etc...

Mais ceci à l'aveugle, je me planterai grave !!!!

Néanmoins, j'ai bu un St Jo de Chapoutier et de Guigal. Celui de Guigal est beaucoup plus marqué par l'élevage (ce qui est souvent le dans la jeunesse)....

Mais savoir le pourquoi du comment, aucune idée!

Attention, ce que je viens d'écrire est á prendre avec des pincettes car avec des généralités, on peut s'éloigner de la réalité.

A suivre donc dans les échanges et au verre!

Cordialement,

Sylvain

Qu'est-ce qui fait la "patte" d'un producteur ?

outre ses techniques de vinif' et son terroir..etc..
Pourquoi pas tout simplement son propre goût ?

Slts Cédric

Cédric42120 écrivait:

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> Qu'est-ce qui fait la "patte" d'un
> producteur ?
> outre ses techniques de vinif' et son terroir..etc..
> Pourquoi pas tout simplement son propre goût ?
> Slts Cédric

Mais dans ce cas, qu'est-ce qui empêcherai les autres de faire du copier / coller si ils voient que les vins d'un autre plaisent ?
On trouverai de la fraise écrasée dans tout le Rhône méridional !

Mais en même temps, tout le monde n'a pas été à la même école et aussi, tout le monde ne travaille pas de la même manière.
C'est comme Picasso et Matisse!

Sylvain

Mais dans ce cas, qu'est-ce qui empêcherai les autres de faire du copier / coller si ils voient que les vins d'un autre plaisent ?

Mais en même temps, tout le monde n'a pas été à la même école et aussi, tout le monde ne travaille pas de la même manière.

En même temps, c'est pas comme si tous les chateaux du bordelais faisaient des vins pour plaire à un seul homme ..

Slts Cédric

En même temps, c'est pas comme si tous les chateaux du bordelais faisaient des vins pour plaire à un seul homme ...

Ouf, il reste le Gaulois BAMA !

N'empêche que ma question n'a pas suscité beaucoup de réactions... A moins que le sujet n'ait déjà été traité maintes fois ?
[size=x-small]J'ai cherché sur le moteur de recherche je vous promets ![/size]

Pas d'idées ?

1- C"est quoi le Gaullois Bama ?

2- Ta signature en sur-brillance "cliquable" LPV Lyon 2 elle sert à quoi ?

Je suis complètement largué...

C"est quoi le Gaullois Bama ?

Bel Air Marquis d'Aligre

La réponse à la première question était encore assez évidente mais je me demande qui va se risquer à la deuxième...

jlj

Bama, je connais. Mais Gaullois, l'évidence de jlj m'échappe encore...

Le peu de réponses vient, à mon sens, de la compléxité de la chose vu qu'un vin dépend d'un nombre incalculable de paramètres.

En gros, il faut distinguer les paramètres où l'homme à son mot à dire, ceux où l'homme n'a pas son mot à dire et ceux qui sont entre les deux.

Mais c'est vrai que la question est intéressante.

La première réponse qui me vient à l'idée est quand même celle-ci : l'idée que le vigneron a du vin qu'il veut faire si elle se démarque du lot avec la capacité reproductible année après année à arriver à la mettre en place, capacité qui dépend du talent ( si le vin est bon ) et du matériel à disposition ( terroir/climat, élevage, cépage .... ).

Jmm

jmm, je pense que l'homme a toujours son mot à dire en matière de vin.

J'arrive, j'arrive !

Pour la première question c'est effectivement Bel Air Marquis d'Alligre. Gaulois parce qu'il fait de la résistance...

Pour la deuxième, c'était juste pour vous motiver à mettre à jour vos vieilles signatures !

[size=x-small]Mheu non, c'est une erreur de lien lorsque j'ai voulu faire ma signature et aiguiller vers le second cercle de dégustation de Lyon. Au moins je sais maintenant que certains vont cliquer sur ces liens... Je corrige.[/size]

Merci Benoît

enzo d'aviolo écrivait:

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> jmm, je pense que l'homme a toujours son mot à
> dire en matière de vin.

Toujours son mot à dire mais pas toujours la possibilité de concrétiser ses aspirations. Difficile de faire du 2010 avec du 2013. Reynaud parle souvent d'infusion des grappes, donc certainement une extraction douce avec un contrôle des températures ( lesquelles températures jouent sur le type des arômes ). Mais il est vrai que je fais parti des amateurs qui aimerait en savoir un peu plus sur les méthodes de Reynaud. Peu de documentations sur le net. En Rhône sud il y a quelques domaines qui proposent des vins qui s'en rapprochent clairement ( peu tanniques, très aromatiques sur les agrumes, les fruits rouges et les épices). J'attends la contradiction avec plaisir, mais j'ai le sentiment qu'avec du grenache, du cinsault, en vendangeant mûr, en ayant une extraction douce, fraîche et en ne matraquant pas avec des fûts apportant tanins et arômes, on peut chaque année sortir des vins typés Domaine des Tours sans user de levures ou autre procédés oenologiques...