Salut!

En feuilletant le catalogue Auchan j'ai voulu regarder les différents notes pour les vins de 2015, m'attendant à voir souvent d'excellentes notes mais je m'aperçois qu'en fait certains vins sont aussi bien noté qu'en 2014 ( pour le même château)

Alors qu'en est-il? notes provisoires qui vont évoluer par la suite?

Clem R écrit: Salut!

En feuilletant le catalogue Auchan j'ai voulu regarder les différents notes pour les vins de 2015, m'attendant à voir souvent d'excellentes notes mais je m'aperçois qu'en fait certains vins sont aussi bien noté qu'en 2014 ( pour le même château)

Alors qu'en est-il? notes provisoires qui vont évoluer par la suite?

1) il faut savoir comment c'est noté. Souvent ce sont des notes relatives, id est, donnée pour le millésime, pas dans l'absolu (donc comparer 2014 à 2015 n'est pas possible).

2) il faut savoir pourquoi c'est noté. Le but de ton catalogue, c'est de vendre, et 2014 se vend moins bien que 2015, donc il vaut mieux monter la note.

3) Très souvent, les notes reprises dans ces catalogues sont fausses. Sans parler des notes pipeau (genre, on te met une note mais ça tombe du ciel comme ça.

4) Tu peux donner des exemples ?

Globalement, il ne faut jamais regarder les notes reprises dans les catalogues de ce type de magasins et aller vérifier les choses soi-même.

2014 est une bonne année au même titre que 2011, mais pas une grande année comme 2015 ou 2016 ( à vérifier dans les verres tout de même).
2012 annoncé comme petite année, belle découverte sur certains vins !

vaillant écrit: 2014 est une bonne année au même titre que 2011, mais pas une grande année comme 2015 ou 2016 ( à vérifier dans les verres tout de même).
2012 annoncé comme petite année, belle découverte sur certains vins !

Pour quelles régions, pour quelles couleurs, pour quels types de vin (sec/liquoreux) ?

Sinon ça ne veut rigoureusement rien dire !

désolé : bordeaux rouge !

Je remercie pour ma part Tout le business des critiques de surenchérir au sujet des "spectaculaires" millésimes 2015 et 2016 à Bordeaux.
Comme Mammouth, ils écrasent les prix de ces vilaines années que sont 2011, 2014 et 2012. (humour....)
En tout cas ça m'a permis de rentrer des vins très réussis sur ces années (ex: domaines de chevalier 2011 et 2014, Prieuré Lichine 2012 et 2014...) à des prix que je n'avais pas vu depuis 10 ans...
Et qui seront prêt bien plus tôt...

Laurent

Les notes s'apparentent aux médailles : rassurer l'acheteur sur la qualité et (particulièrement pour les hiérarchies bordelaises) le prix (intrinsèque à la propriété, l'appellation, le millésime).
L'idée de vraie/fausse note n'a pas beaucoup de sens appliquée au catalogue d'une foire aux vins avant tout commerciale.

Cependant on se trouve influencé facilement même si l'on s'en défend. Les rares 2013 Bordeaux et Bourgogne récemment bus m'ont contenté, alors que certains 2011 des mêmes régions m'ont comparativement déçu. Tout dépend aussi du type de vin et du style auquel on l'associe, du pouvoir de surprendre qu'on lui accorde.

supervedro écrit: Je remercie pour ma part Tout le business des critiques de surenchérir au sujet des "spectaculaires" millésimes 2015 et 2016 à Bordeaux.
Comme Mammouth, ils écrasent les prix de ces vilaines années que sont 2011, 2014 et 2012. (humour....)
En tout cas ça m'a permis de rentrer des vins très réussis sur ces années (ex: domaines de chevalier 2011 et 2014, Prieuré Lichine 2012 et 2014...) à des prix que je n'avais pas vu depuis 10 ans...
Et qui seront prêt bien plus tôt...

Laurent

Effectivement ce que je disais sont ce que les critiques disent !
Mais je ne suis pas d'accord avec cela, comme je l'ai dit, de belles découvertes en bordeaux rouge 2011, 2012 et 2013.
Je rejoins Dagau.

Pour savoir , se rendre compte comment est un millésime dans une région , je me suis fait un outil de travail perso , chaque année ,chaque mois je note les températures , l hydrométrie , note les intempéries qu il a pu y avoir dans l année , ( gel , grêle etc... ) , bien sur de nos jours la météo est tellement pointilleuse , que l on peut aller beaucoup plus loin ( village , parcelles etc ) .Mon tableau parle tout seul , je compare les années , bonnes ou mauvaises , déjà après les vendanges de l année en cours , je me fait une idée du millésime qui arrivera dans les années qui suivrons , bien sur mon approche est globale , mais çà aide pas mal . Bien sur que le travail du vigneron dans ces vignes , les nouvelles technologies , s ajoute à tout ceci . Je rigole souvent quand je lis les articles sur les millésimes , car mon petit tableau à parlé avant eux . Souvent sur les salons j en parle avec les professionnels du vin , personne jusque a maintenant ne m a donné tort , bien au contraire .
Voici l outil , et bon courage pour ceux qui veulent si coller , et oui la passion c est aussi la météo , et qu on peut se passé de note
www.infoclimat.fr/cl...
Conclusion La météo , des bons vignerons , une bonne dégustation avant d acheter , pas besoin de note
didier

Millésime 2017, pas si bien que cela ???

Je l attendais celles la , attendons la fin des vendantges que tout les raisins soit rentrés , en un mois il peut se passer beaucoup de choses , si tu veux savoir , fait toi des tableaux , l avis que j ai donné était personnel , chacun a ces méthodes , la on parle du millésime 2015 , et je respecte avant tout le travail de chaque vignerons
didier

On a pas du se comprendre - je disais justement préférer me concentrer sur des millésimes moins spéculatifs et moins ostentatoires (2011, 2012 et 2014)...

Laurent

hyllos écrit:

Clem R écrit: Salut!

En feuilletant le catalogue Auchan j'ai voulu regarder les différents notes pour les vins de 2015, m'attendant à voir souvent d'excellentes notes mais je m'aperçois qu'en fait certains vins sont aussi bien noté qu'en 2014 ( pour le même château)

Alors qu'en est-il? notes provisoires qui vont évoluer par la suite?

1) il faut savoir comment c'est noté. Souvent ce sont des notes relatives, id est, donnée pour le millésime, pas dans l'absolu (donc comparer 2014 à 2015 n'est pas possible).

2) il faut savoir pourquoi c'est noté. Le but de ton catalogue, c'est de vendre, et 2014 se vend moins bien que 2015, donc il vaut mieux monter la note.

3) Très souvent, les notes reprises dans ces catalogues sont fausses. Sans parler des notes pipeau (genre, on te met une note mais ça tombe du ciel comme ça.

4) Tu peux donner des exemples ?

Globalement, il ne faut jamais regarder les notes reprises dans les catalogues de ce type de magasins et aller vérifier les choses soi-même.

J'ai vérifier moi même les notes sur millesima.fr
Ce sont les notes de Parker/WA et J.Robinson

exemple sur le chasse spleen
2014 : Parker 91
2015 : Parker 87-89

DaGau écrit: Les notes s'apparentent aux médailles : rassurer l'acheteur sur la qualité et (particulièrement pour les hiérarchies bordelaises) le prix (intrinsèque à la propriété, l'appellation, le millésime).
L'idée de vraie/fausse note n'a pas beaucoup de sens appliquée au catalogue d'une foire aux vins avant tout commerciale.

Cependant on se trouve influencé facilement même si l'on s'en défend. Les rares 2013 Bordeaux et Bourgogne récemment bus m'ont contenté, alors que certains 2011 des mêmes régions m'ont comparativement déçu. Tout dépend aussi du type de vin et du style auquel on l'associe, du pouvoir de surprendre qu'on lui accorde.

Ok mais dans mon cas, si je ne prends pas en compte les notes, comment je fais pour pas me planter car les bouteilles que je regarde et qui tourne entre 20 et 30e ne seront pas à la dégustation.

La clé, c'est de ne pas regarder la note, mais plutôt les descriptions que tu pourras trouver. Les profils des 2014 sont très différents de 2015. Les premiers auront en général une fraîcheur plus marquée et plus de finesse. Ils devraient être rapidement abordable. Les 2015 auront plus de corps et de richesse, et gagneront à être attendus. Pour la synthèse des deux, il faudra attendre 2016

comment je fais pour pas me planter

Comme toi j'ai beaucoup lu de critiques et de notes positives sur le millésime 2015. Au point que c'est le millésime le plus conséquent en nombre dans mon stock désormais. Toutes les régions et différents vins produits sont dits réussis au vu d'une météorologie très favorable (bien sûr il y a toujours quelques nuances). Tout ce que j'ai bu jusqu'à présent m'a satisfait honorablement (Bordeaux Lussac et Medoc), pleinement (Côteau du Layon) ou semblé très prometteur (Côte de Nuits-Villages). Les vins blancs secs aussi mais dans un style "solaire" (là encore c'est une généralité que je ne fais que conforter ayant reconnu et acheté en quantité plutôt le millésime 2014 pour les blancs sec en finesse).
Mon conseil serait surtout de ne pas hésiter à acheter sur réputation des crus du Rhône et du Beaujolais sur le millésime 2015, c'est ce que je fais moi-même dans l'idée de me former le goût sur des vins que je connais finalement trop peu.

les bouteilles que je regarde et qui tourne entre 20 et 30e

Si c'est à Bordeaux que tu penses, voilà ce que m'écrivait un caviste pour la dernière campagne primeur :

2016 sera un très grand millésime. (...) Ces 3 dernières années constituent une trilogie allant crescendo avec 2016 comme point culminant.
Il restera un millésime d'anthologie pour l' homogénéité qualitative couvrant l'ensemble du vignoble.

Pour autant, je ne regrette pas mes achats 2015 (un peu) moins chers et dans un style pérenne et complet pour les liquoreux (du moins je l'espère). Ceci étant dit, à moins de se tourner vers les millésimes disponibles au meilleur prix (je pense à 2012 et 2014, mais aussi pourquoi pas avec plus de circonspection encore à 2013), 2016 est vanté sans beaucoup de reserves comme tout autant réussi (j'en ai privilégié l'achat pour des crus bourgeois, des vins dans la tranche de prix 10/15€).

La chose essentielle à savoir :
Un bon vigneron ne fera pas de miracle avec un mauvaise récolte.......... En revanche, même avec une bonne récolte un mauvais vigneron fera un mauvais vin ( "proverbe" d'un vigneron ).
Pour résumer : peu importe les dons et le savoir-faire, si le produit de base n'est pas bon, on arrive pas à grand chose ( pour preuve les grands chefs cuisiniers ) !

vaillant écrit: Pour résumer : peu importe les dons et le savoir-faire, si le produit de base n'est pas bon, on arrive pas à grand chose ( pour preuve les grands chefs cuisiniers ) !

C'est faux ; les bons vignerons arrivent à faire des vins superbes même dans une année moyenne ; et les bons cuisiniers peuvent faire un très bon plat à partir d'un morceau peu réputé.

En ce qui concerne la notation relative, elle reste illisible pour celui qui veut hiérarchiser tous les vins entre eux à partir de la note.
Ceux qui notent comme cela n’ont jamais étaient très clairs d’ailleurs, ils n’ont jamais été capable de préciser clairement le périmètre dans lequel elle permettait de hiérarchiser : j’ai souvent lu l’expression ‘entre pairs’ qui pour moi reste très floue !
Entre pairs par rapport à quoi ? L’appellation toute entière, une ‘appellation’ dans l’appellation, le classement en Grand Cru, Entre 1er, entre 2ème….
Ensuite, à propos du millésime : 12, 13, 14 ou 15…
Si je laisse la question du style de côté, je pense qu’il faut dépasser l’appréciation globale des millésimes et raisonner château par château : Il est toujours intéressant de savoir si, par exemple, des 2015 à 25 euros ne restent pas supérieur à des 2014 à 35 euros, bref rester dans l’appréciation ‘absolu’ et chercher ensuite le rapport qualité prix. Et cela, on ne peut le faire que château par château.
Exemple : Est-ce qu’un Fieuzal 2015 à 29 euros, ne reste-t-il pas meilleur qu’un 2014 à 50 ou 60 euros ….

"si le produit de base n'est pas bon, on arrive pas à grand chose" - "C'est faux ; les bons cuisiniers peuvent faire un très bon plat à partir d'un morceau peu réputé"

Aucun rapport entre "produit de base pas bon" et "morceau peu réputé" - Vaillant a bien raison.

Moi je veux bien mais qu'est-ce qu'un produit de base pas bon en cuisine ?
Et pour le vin, je maintiens que dans les années faibles, on peut faire d'excellents vins.

Je rebondis sur le message de jmm

J'ai bu des Côte de Beaune 1er cru 2012 payés entre 20 et 25€ qui me procurent moins de plaisir qu'un Hautes Côtes de Nuits ou un générique 2015 payés entre 12 et 16€.

Mais puisque le sujet semblait concerner Bordeaux, n'oublions pas que 2014 sera sans doute peut-être supérieur à 2015 sur Pauillac et St Estèphe.

Et puis pour rester sur Bordeaux, qu'en est-il des différentes mises ? Y a-t-il la même qualité dans le Giscours 2015 qui sera en tête de gondole chez Auchan dans quelques jours que dans les bouteilles livrées en primeur dans 8 mois ?

"qu'est-ce qu'un produit de base pas bon en cuisine"
Bon je t"explique par l'exemple : un morceau de gras de porc, c'est un produit de base. S'il est pas bon, le cuisinier n'en tirera rien. S'il est bon (ou excellent), c'est tout le contraire. Rien à voir avec la réputation du morceau, c'est la qualité qui compte.

Le morceau de porc de mauvaise qualité, le bon cuisinier va le sublimer par une cuisson parfaite; mais il l'aura auparavant préparé en enlevant les nerfs. Il va améliorer le goût de base en l'accompagnant des épices adéquates.
A l'arrivée, on aura quelque chose de bon dans l'assiette ; le cuisinier moyen ne va pas faire tout ça ou pas aussi bien et au résultat, son plat ne sera pas bon.

mgtusi écrit: Et pour le vin, je maintiens que dans les années faibles, on peut faire d'excellents vins.

Juste, mais ce n est pas ce que Vaillant a dit. Il a dit qu avec un produit de base qui n est pas bon, on peu pas faire des miracles. Et la, il a raison.
Des viticulteurs qui font d excellents vins dans les annees faibles font leur vin avec des raisins sains, grace a une selection rigoureuse et beaucoup de travail dans les vignes. Leur produit de base est bon.

vine.jo écrit: Des viticulteurs qui font d excellents vins dans les annees faibles font leur vin avec des raisins sains, grace a une selection rigoureuse et beaucoup de travail dans les vignes. Leur produit de base est bon.

Une récolte totalement pourrie ça n'existe pas car justement, les bons vignerons trient ; ils ont amélioré le produit de base.

Je viens de comprendre la définition de l'expression: " Discuter le bout de gras"

Et ce n est pas dans les millésimes médiatisés ou sur - médicalisés , que l on trouve les émotions ( car éxigeance de soi même , par rapport a ce que l on en attend , ou que l on a entendu ) par contre de belles surprises dans ceux que l on parle le moins )
didier

Y a-t-il la même qualité dans le Giscours 2015 qui sera en tête de gondole chez Auchan dans quelques jours que dans les bouteilles livrées en primeur dans 8 mois ?

euh... on parle du même vin et même si les volumes influent sur l'impossible uniformisation des lots, ils ne sont pas spécifiquement réévalués après la mise en bouteille pour être distribués en conséquence.
Je suis plus dubitatif quant à l'échantillonnage produit pour les dégustations primeur.