J'ai dégusté ce Bollinger RD 90 avec Eric Pedoya, il possède avant tout une structure impressionnnante.
Plus que les arômes, c'est cette structure qui est phénoménale.
Une colonne vertébrale sans faille, avec une acidité vive mais cohérente dans une telle matière.
C'est long, c'est élégant, c'est parfait.
Sur le plan des arômes, j'ai noté un nez sur des notes profondes de pommes vertes très puissantes et d'une fraîcheur incroyable, un jus de pomme d'une pureté cristalline comme je n'en avait jamais senti. S'ajoutait des notes d'oxydation et de grillé légères et élégantes.

Pour moi, cette bouteille est encore très jeune, 5 ans au moins seraient nécessaires pour atteindre une compléxité à la mesure de sa strcuture.

Jmm

Bollinger Grande Année 1999

Dégusté au "Grand tasting"
Constamment comparé au 1996 avec un peu de condescendance, ce Champagne est en fait excellent avec une belle palette aromatique sur la poire, pomme au four, une finale épicée, et toujours l'acidité,la minéralité, les bulles fines Bollinger.

On en ferait bien son quotidien

Salut Raymond,

Même impression sur le GA 95 en magnum bu chez Alain ...
Il lui faut du temps pour se déployer (je parle du Champagne, pas d'Alain).

Je dis souvent que pour l'apéritif, un bon champagne est toujours proposé en trop petite quantité : je trouve que c'est vrai aussi pour un magnum ...

GA99 commence à se révéler. Il y a un an, je le trouvais simplement quelconque. Inexpressif.
Bu il y a trois semaines. Déjà bien meilleur, mais je le trouve pour l'instant moins agréable que le 97, qui lui, a vraiment subi l'effet 96!

Bollinger Spécial Cuvée - Déc 2007 :

Arômes de pommes et de noisettes. C'est un vin droit et racé. Les bulles sont vives mais pas agressives. Belle longueur pour ce champagne vineux, sans les défauts d'acidité ou d'amertume si courants chez les Bruts non millésimés. Moins complexe et profond que ses grands frères plus coûteux mais bien dans le style de la maison. ***(*)/****

Champagne : Bollinger grande année 1990 : 17/20 - 16/12/07
• Pour une fois, le pinot noir me semble vraiment manifeste, en raison de ses notes prononcées de fraise, de pêche jaune. Notes complémentaires de grande qualité : épices, léger rancio (fruits secs).
• Après l’asthénie relative de Dom Pérignon 1990, on a ici affaire à un vin frais, vigoureux, parfaitement en place, procurant un intense plaisir gustatif.
Le style maison, vineux, corsé, corpulent et un champagne qui bénéficie des vertus de l'âge.

2003 by Bollinger : parfait sur un foie gras poélé aux épices !!
Mon père qui a horreur des bulles en a repris : signe indéniable de qualité !!
Ce vin atypique mériterais à mon avis d'être conservé quelques mois car Bollinger a expédié ce vin chez les cavistes en quelquers semaines et il est encore un peu chamboulé... Je pense que les accords sur le sucré/salé peuvent être interressants ...et même à essayer sur la lotte à la moresque...
Bonne fêtes à tous!!

pourquoi atypique ?

Moi, j'ai trouvé un dosage plus marqué sur Bollinger SC (dominante 2003).

On vient de m'offrir un spécial cuvée 2002.
Je ne connaissais pas ce vin (la maison, si, de réputation) jusqu'à ce midi
Ce que j'ai lu ici me fait bougrmement envie...
Je bois, je garde?
Je mets mes palmes, casse la glace et vais dans ma mare capturer un homard?

Le Spécial Cuvee est un Brut Non Millésimé !!!
Que veux-tu dire par SC 2002 ?

Autant pour moi...le cadeau comportait une deuxième (belle) bouteille, un fleuron 2002 de chez Gimonnet
Et j'ai vu double...
la spéciale cuvée n'est pas millésimée (sauf la référence à la fondation de cette maison, 1829... on peut rêver....

Jean-François,

Vous avez raison de préciser (belle)...

Alors, nul doute que ce Bollinger SC peut être bu dès maintenant

Bonjour,

Je rêve de gouter un Bollinger VVF. Je vois que le 1999 est actuellement dispo chez Lavinia. Qqun a t il déjà gouté ce millésime? Que peut on en attendre? Où peut on trouver ailleurs qu'à Lavinia du VVF? Quels millésimes sont conseillés? Suis je obligé de lacher 600€ pour gouter ce mythe?

A l'aide!

Essaie ICI ou ICI ou encore ICI , ça peut éventuellement réduire un peu ta facture.
Si ces bouteilles sont disponibles...

Les 98 devaient êtres bcp moins cher à la base, pour info le prix de sortie ht est plus élevé que ces 98...

Merci Oliv, mais sais tu par hasard si ces sites sont sûrs?
Les prix ne vont pas s'arrêter de gonfler pour les cuvées prestiges champenoises, et j'imagine que la différence entre le 98 et le 99 n'a rien à voire avec la qualité des produits.

Bollinger Grande Année 1996

Accompagné de Jabugo, le champagne qui vous redonne gout au champagne

Mélange de puissance, de finesse et de vinosité Bollinger.Bien meilleur qu'il y a un an. Incontestablement supérieur au 1999 très bon bu récemment.

Beaucoup plus prêt à boire que Salon 1996 et une fois encore plaisir au rendez vous de cette bt bue pour elle même sans confrontation !

Raymond,

J'ai ouvert bien trop tôt (il y a 2 ans) un très prometeur GA 1996.

Bu cette année en présence d'un représentant Bollinger pour le Sud-Ouest un GA 1999 un peu décevant (16,5/20, tout de même).

Raymond, Laurent,
Même impression pour la comparaison 1996/1999.
J'ai ouvert ma première bouteille de GA 1996 il y a un an tout juste... très (très) grand champagne qui (ce jour là) a surpassé la Grande Cuvée de Krug pour les 3 dégustateurs présents.
A votre avis, le vin est-il à son top actuellement ou faut-il l'attendre encore ?
Amicalement,
Vincent

96 à attendre (j'ai patienté avec un superbe GA 1990)

Raymond,

Je ne suis pas surpris par ta comparaison entre la bouteille de BOLLINGER GA 1996 et celle de SALON 1996. Car il me semble pas facile de comparer deux champagnes qui sont vraiment très différent l'un de l'autre. D'un coté (Bollinger) plutôt axé sur les pinots avec un élevage en fût. Pour l'autre (Salon) exclusivement Chardonnay issu du Mesnil sur Oger (connu pour ses capacités de garde et son coté fermé au départ) avec un élevage uniquement en cuve.

Avec, je pense, un grand potentiel encore pour les deux champagnes.

Eric

BOLLINGER RD 88 (carafé 1/2 heure avant service):

Pour accompagner un velouté d'asperges (recette veyrat) et un oeuf à la coque aux truffes (recette passard avec notamment les blancs montés en neige):

C'est ma première rencontre avec un champagne aussi vieux, qui plus est un RD.

Robe Or Brun, le nez est de l'essence de truffe d'une intensité aromatique incroyable. A l'aération on retrouve la brioche.
En bouche très belle complexité avec une pointe d'acidité en fin de bouche. La longueur est très bonne sans être exceptionnelle.

Bilan: c'est un champagne magique par son odeur et son intensité. Je suis bluffé et l'accord avec l'oeuf aux truffes est excellent.

J'avais lu un sujet dont le thème était: Y a t'il encore des grands champagnes. En buvant celui ci, je suis convaincu que oui !

Arnaud

Enorme deception à Noel avec un Bollinger GA 1990. La 1ere bouteille bue en 2005etait somptueuse. Celle ci imbuvable: robe tirant sur l'orangé-acajou. Nez de Savagnin (rustique) de noix rance, en bouche cet arome de noix persiste, sur un rancio vulgaire....direction l'evier. Vraissemblablement un pb oxydatif, je ne sais quoi penser de celle qui me reste, ce GA etait donné par Bollinger pour au moins 2010. Apres un mail "sans reponse" chez Bolliger, j'ai telephoné hier: on me demande si j'ai gardé la bouteille, helas non, si j'ai encore mon ticket de caisse: achat en 1999 on se moque un peu du monde. Envoi d'un courrier à Ay. On verra . Affaire à suivre. Bonne année a tous et au site.

Tu ne crois quand même pas qu'ils vont te renvoyer une bouteille sans justificatifs ?

Il y qlq mois de cela,j'ai un un pb de "gout de lumière"caracteristique, sur des 1/2 bouteilles de Ruinart blanc de blanc. (3 ou 4 1/2 bouteilles) apres un mail infructueux j'ai téléphoné, on m'a passer directement Jean-Philippe MOULIN (oui....le chef de cave) qui après avoir écouté mon explication (j'ai evidement utilisé des termes bien choisis: aromes de foxé-viandé par exemple) a tout de suite diagnostiqué le pb. Bilan 12 1/2 bouteilles de Ruinart Blanc de Blanc. Chapeau Ruinart...très grande classe. Etant sans doute soutenu par mon caviste a Reims chez qui j'achete depuis 12 ans mes Champagne, je ne desespere pas

Et bien si, mon cher Mettero: je viens de recevoir un message de Bollinger qui s'excuse pour ce problème et me propose de m'envoyer une GA 1999 (le 90 est épuisé du moins pour la vente) de plus le Monsieur que j'ai eu au tel ne conseil pas de garder encore longtemps les GA 90. Les RD ont eux encore un potentiel de garde. Très belle reaction de cette maison, qu'il etait normale de signaler . jeanphilippe

Bollinger Grande Année Rosé 1995

Robe exceptionnelle, rose ambré.
Nez somptueux, entre claque et révélation car alliant élégance et originalité : céleri, curry, minéralité saline, noyau d’abricot, cerise, et un fruité de vieux pinot noir.
Bouche soyeuse en attaque avec des bulles sensuelles de grande finesse ; plus incisive ensuite avec un équilibre jeune, sans oxydation, une acidité de vieux bourgogne et un riche fruité autour de la cerise (cerise, noyaux et queues comme dans une bonne confiture préservant la fraicheur) le tout est rehaussé admirablement par une touche de gingembre, de ginseng qui complètent un tableau superbe.
Longueur qui « pinote » par l’action conjuguée d’une acidité exemplaire et le fruité de vieux bourgogne (cerise, noyau d’abricot) qui n’est pas sans rappeler de grands pinots noirs bourguignons.

Conclusion : Un vin rare.

Bonjour Bebert,

La GA Rosé 99 m'a mis sur les fesses au domaine dernièrement. Je l'avais préféré à la GA 99 et même à RD 1996.

Je suis fan de cette puissance, de ces notes de cerises qui tu as aussi décrit sur le 95.

Bref, j'adore aussi !

Pour Jean-Philippe :

On ne peut pas tirer de conclusion absolue sur la garde, néanmoins,

En général, les amateurs de vieux Bollinger, affirment que le G.A. se comporte mieux que le R.D. sur la longue garde en bouteille. Mais il y a des cas particuliers.

Tu dois aussi tenir compte de ton goût personnel, les "type au téléphone" ayant les leurs, et leur intérêt n'est pas toujours le tien... G.A. 90, je n'en ai hélas pas (j'ai que R.D.) et je ne peux pas te conseiller, mais si j'en avais je le garderais encore. Parce que je pense que GA sur un tel millésime a l'étoffe, et que quitte à sacrifier un petit peu de fraicheur, les grands champagnes de ce type développent en vieillissant des arômes incroyables, qui valent la peine de prendre un peu de risque. La seule chose qui pourrait vraiment le tuer, c'est si il s'oxyde anormalement (les inquiétudes du "type au téléphone" trahissent-elles un problème de bouchons sur ce millésime?). Mais sans cela, il ne va pas "plonger", virtuellement il peut probablement affronter encore de nombreuses années.

Ceci dit c'est un goût personnel. On peut aussi dire que les R.D. et G.A. 90 sont à boire parce que superbes en ce moment, et préférer garder nos 88 qui ont une force énorme et n'ont peut-être pas encore atteint leur apogée.

Le mieux ce serait de prévoir une caisse de chaque et d'aviser au fur et à mesure, mais aux prix actuels, hélas, on doit se contenter de ce qu'on peut acheter.
Si ta bouteille était en si piteux état, c'est je crois un problème d'oxydation, causé par un bouchon défectueux, et c'est vrai que c'est pas rassurant.