Franchement, je suis surpris qu'un LPvien puisse encore se faire avoir par une bouteille de Nicolas Feuillatte... Champagne parmi les plus inintéressant/mauvais que j'ai eu l'occasion de goûter!
Alexis

A ce sujet, pour les administrateurs : de nombreux messages et fil sur cette coop se trouvent dans "coin de l'acheteur", et j'ai bien eu du mal hier à poster dans le bon fil, pourrais t-on regrouper tous les messages de dégustations du fil acheteur dans celui ci ?
Merci d'avance, si cela est en temps et en technique possible bien sûr.

[size=small]Ce "Champagne" a été ouvert lors du Réveillon de Noël par les enfants de ma gentille voisine. Ils avaient aussi du Ruinart, mais ont préféré nous servir ce Champagne. Gloups...[/size]

Bulles, y'en a. Même beaucoup et pas très fines, mais ça passe.
Nez assez mutique, pas de complexité, c'est en fait plutôt compliqué de trouver quelque chose dans le verre, autre que du gaz carbonique. Feraient bien de mettre un peu d'hélium dedans, au moins, ça nous ferait marrer quand on parlerait après injection du "breuvage".
Bouche... de l'eau légèrement sucrée avec de moyennes bulles moyennes. Persistance proche de l'eau plate pétillante (oxymore ?), échographie plate elle aussi, commentaire idoine.
Bref, je me suis permis unepetite question (je les connais bien et ils m'avaient exhibé le Ruinart quelques heures avant) : "vous avez ouvert le Ruinart ? non ? bon, ben je vais revenir à l'eau... "

C'est quand même une honte d'appeler ce truc, du Champagne. C'est même pas mauvais, c'est nul et inintéressant. Ca sert à rien.
Autant acheter un Champagne de producteur ou mieux et moins cher, un bon Vouvray en Méthode traditionnelle de Pinon ou de Foreau ou quelque autre bon vigneron, d'ici ou là-bas, on en trouve même des Champagnes très corrects à mois de 20 € chez des cavistes, c'est dire !

Merci quand même aux voisins, on a passé un bon moment ensemble, c'est bien cela l'essentiel.

Heureusement que le 733 DT de Jacquesson m'a remis le bon goût de Champagne aux lèvres le lendemain.

Phil

Et ça , cela ne vous fait pas rêver?

pfffft !!!

Ludovic

Champagne Nicolas Feuillate, Brut

Ouverture immédiate.
La robe est jaune très claire, à reflets gris. Un cordon de bulle assez fin. Au nez, on a que du CO2 et une impression de soufre. Pas une note de fruit, rien, nada...En bouche, on retrouve une bulle grossière, assez rare mais très impactante. Une matière très faible, avec une sensation de sous maturité forte (herbacée, ronce, verdeur, raisin vert...), globalement très désésquilibré, avec une finale, heureusement pas très longue, mais très soufrée et amère. Même pas un peu de sucre pour amener un peu de douceur...C'est un "Champagne" (si l'on peut dire...) qui ne présente absolument aucun intérêt. Mauvais:

J'ai plus souvent qu'à mon tour noté l'indicible transparence des cuvées d'entrée de gamme de cette coopérative.

Raison de plus de noter quand l'excellence est là.

Car ce Champagne Nicolas Feuillate, Palmes D'Or 1996 est excellent, un nez finement oxydatif qui prépare une bouche douce et complète, en demi corps mais très agréable.
Dégorgée il y a plus de 10 ans, le vin n'a pas pris une ride. Je l'avais dégusté avec le chef de cave en 2000 pour la première fois et...ce nez qui paraissait évolué pour une bouche d'une insigne jeunesse était très dérangeant.
L'olfactif est toujours le même, et la maturité est désormais aussi là en bouche....enfin très bien. Un supplément de puissance l'aurait donné pour le vin de la soirée.

Ah, ces 96 et leur évolution si particulière...et difficilement prévisible !

Bouteille dégustée avec des chocolats.
Robe dorée, reflets brillants.
Nez acidulé, frais, sur la pomme. Notes florales.
Bouche fraîche, acidité correcte. Petite note acidulé, bonbon, pomme granny. Longueur correcte, bulle assez fine et pas ostentatoire.
Pas mal
13/20

Maxime

Champagne Nicolas Feuillate, Brut cuvée spéciale millésime 2008

Nez discret, floral. La bulle est un poil grossière, mais la bouche est belle, fruité avec pas mal de tension et une belle longueur et persistance. Très bon rapport qualité/prix.

J'ai vraiment aimé ce champagne

Dégusté ce soir pour un anniversaire de mariage (le 2em ! ), une bouteille du champagne
Palme d'Or de Nicolas Feuillatte, millésime 2006.

Le nez est très floral et aérien, où l'on retrouve des notes de pétales de rose, mirabelle, pain toasté, pain d'épice et une légère touche vanillée.

La bouche est complexe avec une jolie matière : les notes florales et de pain d'épice se retrouve immédiatement en bouche. La bulle est fine et la finale de toute beauté. Des notes d'amère complete le tout.

Bref un très beau champagne.

Excellent,
Nicolas

Champagne Nicolas Feuillate, Brut cuvée spéciale millésime 2008

Sensation légèrement différente qu'en 2016. Même sensation pour le nez, pour la bouche, mais une finale assez belle sur de leger amer (noisette par exemple). C'est très bien.

kalmah écrit: Champagne Nicolas Feuillate, Brut cuvée spéciale millésime 2008

Nez discret, floral. La bulle est un poil grossière, mais la bouche est belle, fruité avec pas mal de tension et une belle longueur et persistance. Très bon rapport qualité/prix.

J'ai vraiment aimé ce champagne

François Roquebrune et Luc Hyvernat rejoignent les directions de Nicolas Feuillatte :

www.vitisphere.com/a...


Philippe

Champagne Nicolas Feuillate - Cuvée Spéciale 2014

Mon beau-frère a voulu nous faire plaisir en nous offrant ce champagne. Je l'ai évité à Noël, mais pas pu au Nouvel An… Au lieu de l'Origin'elle de Françoise Bedel, on a eu droit à cette bouteille, j'ai rien pu faire, tant pis. J'ai ouvert le Bedel le lendemain.

40% chardonnay, 40% pinot noir, 20% pinot meunier. Vieillissement minimum de 5 ans en cave.

Robe jaune, dorée. Bulles relativement grosses, plus que sur le précédent, effervescence marquée et moins régulière que le Vieilles Vignes de la maison Baudin Fils que nous venions de finir à l'apéritif.

Nez transparent, discret, ne révélant que quelques notes florales et de poire, assez pommadé et "sucré". Je n'ai pas l'info sur le dosage mais nous devrions être au moins à 5 voire 8g/L ?

Je retrouve en bouche des bulles pas très agréables, ce n'est certes pas mauvais et il y a quelques arômes de fruits jaunes pas désagréables, mais ce champagne manque de longueur et de tenue, la finale est fuyante.
J'ai essayé de ne pas avoir d'a priori (si si !), cependant ce Champagne s'avère très oubliable, pas mal fait en soi, mais pommadé, lisse, sans vraiment de tenue ni de longueur et avec un manque de volume et des bulles plus grossières que le Champagne que j'avais apporté à l'apéritif, un délicieux Vieilles Vignes de la maison Baudin Fils, payé au moins deux fois moins cher (environ 15 €) que le Feuillate 2014. le VV a fait l'unanimité en sa faveur, de loin.

et maintenant, si ce n'était pas encore le cas, ton beau-frère te hait ...

Champagne Nicolas Feuillate, cuvée Réserve Particulière ou Brut Réserve

Pour faire simple, c'est le Nicolas Feuillatte étiquette bleu que j'ai gouté ce midi sur la foire de Chalons où cette union de coopérative a ses habitudes, et moi des amis coopérateurs qui ne manquent pas une occasion de rigoler en me casant dans les mains une flute de ce dispensable breuvage.

C'est court, sec, floral (tilleul, brioche légère) en première intention puis doucereux en fin de bouche, où le dosage ne m'a pas paru si fort que par le passé mais au contraire donnait le peu d'intérêt que je peux relever sur ce vin. On voit bien là l'énorme travail œnologique qui est fait par les équipes techniques du centre vinicole, qui travaillent parfois des vins d'une sous maturité évidente. L'archétype du Champagne de négociant très régulier mais à fuir dès que l'on a le moindre bagage vineux.

Champagne Nicolas Feuillate, Brut rosé 

Robe orangée qui tire vers le grenadine.
Le nez est assez brouillon et évoque le bonbon assez typé fraise tagada.
Bouche ample où le dosage se fait ressentir, plutôt agréable pour un verre mais qui sature le palais rapidement.

pas mal comme mise en bouche , le genre de champagne à boire en préparant le repas ou l’apéritif sans trop de soucier de ce qu’il ya dans le verre.

Tu vends du rêve à 25€ la bouteille

Je viens de voir que c’est plutôt 35 euros …. Mais bon y’a pas que les grands champagnes qui méritent un compte rendu ici !

JulienG. écrit:

Je viens de voir que c’est plutôt 35 euros …. Mais bon y’a pas que les grands champagnes qui méritent un compte rendu ici !

Effectivement, pour ceux qui pourraient avoir un doute, ça évitera clairement une dépense inutile.

Blague à part, je trouve que les Champagne de Feuillatte sont très décevant au vu du prix SAUF en avion. Ils passent particulièrement bien en altitude. Je pense que c'est lié à leur dosage assez marqué et leur matière plutôt large, qui se plaît dans cet environnement difficile.

Mais il est clair que 35€ sur un vin qui semble si limité, c'est pour le moins décevant.

Halàlà, que vous en avez du courage pour évoquer nicolas feuillatte sur LPV, du moins dans les multiples cuvées d'entrée de gamme...et pourquoi pas möet brut impérial ou demoiselle de vranken pendant que vous y êtes à nous esbaudir de tant de médiocrité liquide ? Z'avez remarqué, pas mis une seule majuscule, hein, y'a pas un nom propre là dedans !
Mais c'est vrai que la Noyelle approche avec sa cohorte de bulles festives z'a souhait...tiens je vais boire un fond de liquoreux pour me préparer au sur-dosage du champagne de tata georgette

Mais ma bonne dame, allons-y en effet, causons du Moët et même au diable, allons jusqu'à Mumm ou Mercier ! 

hyllos écrit:

Blague à part, je trouve que les Champagne de Feuillatte sont très décevant au vu du prix SAUF en avion. 

J'avoue ne pas bien comprendre. Un avion est pressurisé, les conditions de température, pression et hygrométrie étant semblables à celles que l'on trouve sur le plancher des vaches. Hormis une vue de l'esprit, je ne vois pas bien ce qui pourrait changer en termes de dégustation dans un avion, mis à part le cadre...

pourtant

www.lefigaro.fr/voya...

(et s'envoyer en l'air alors? euh ça peut mal finir et le nouvel ordre moral veille).

Frisette écrit:

hyllos écrit:

Blague à part, je trouve que les Champagne de Feuillatte sont très décevant au vu du prix SAUF en avion. 

J'avoue ne pas bien comprendre. Un avion est pressurisé, les conditions de température, pression et hygrométrie étant semblables à celles que l'on trouve sur le plancher des vaches. Hormis une vue de l'esprit, je ne vois pas bien ce qui pourrait changer en termes de dégustation dans un avion, mis à part le cadre...

Non, la pressurisation n'est pas la même que sur le plancher des vaches, ni même l'hygrométrie et il a été mis en évidence que le goût est altéré en avion. On apprécie notamment la présence de plus de sucre dans les boissons par exemple. En tout cas, il est assez clair que les boissons n'ont pas le même goût. L'effervescence est aussi différente.

Je serais curieux de lire ces études, en profondeur (méthodologie, statistiques, échantillonnage, mesures effectuées...).

Franchement, si ça t'amuse de douter, tu peux y aller. 

Mais si déjà tu me dis que la pression dans un avion est la même que sur le sol, tu te fourvoies sérieusement, elle est équivalente à 2000-2500m d'altitude et je pense que tu ne peux que reconnaître que le vin ne goûte pas pareil non plus à la montagne. L'hygrométrie en avion est de l'ordre de 10% ce qui n'arrive jamais au sol. En France on doit être à 60% en moyenne. Or ce sont des parametres suffisamment important pour penser que ça va avoir un impact sérieux sur la perception des aliments.

Tu peux chercher, il y a une étude qui a été faite par la Lufthansa, il me semble, car il s'intérogeaient sur le succès des jus de tomates, alors que c'est une boisson que personne ne consomme au sol.

Par contre, il semble que les avions les plus modernes se rapprochent de plus en plus des conditions de pression et d'humidité du sol... donc dans un avenir peut-être proche, la situation pourra effectivement évoluer. Pour le moment, la vue de l'esprit n'est qu'une conséquence de ton manque de connaissance du sujet (les conditions de pression et qualité de l'air en cabine). 

Sans doute. Mais je ne suis pas persuadé qu'un Feuillatte rosé soit perçu bien meilleur à 2000-2500 mètres d'altitude. Je ne dis pas que c'est faux, mais simplement j'aimerais des études sérieuses que je pourrais lire, car je suis un peu dubitatif. Par exemple, quels étaient les verres testés dans les aéronefs? Peut être que ça vient juste de cela...

Rien n'est pareil à 30.000 pieds !

"Am I crazy or did we have a moment?"

Frisette écrit:

Sans doute. Mais je ne suis pas persuadé qu'un Feuillatte rosé soit perçu bien meilleur à 2000-2500 mètres d'altitude. Je ne dis pas que c'est faux, mais simplement j'aimerais des études sérieuses que je pourrais lire, car je suis un peu dubitatif. Par exemple, quels étaient les verres testés dans les aéronefs? Peut être que ça vient juste de cela...

Ah là, je n'ai pas d'étude sur ce vin spécifiquement, c'était une petite boutade. J'ai bu beaucoup de Feuillate en avion et j'ai simplement noté que je trouve ce vin désequilibré et déplaisant en condition normale mais je l'apprécie systématiquement en avion. Je pense que c'est lié à la perception du dosage. Feuillate était jusqu'il y a peu le champagne de la compagnie Finnair que j'utilise systématiquement.

Ce qui est certain c'est que la différence de goût des aliments en altitude est documenté.

 Champagne Nicolas Feuillate - Cuvée Spéciale 2017

Apport d'un convive hier, le nez est plutôt sympa légèrement toasté brioché, en revanche la bouche est faible, acide, pas de longueur...tout ce qu'on n'aime pas dans les champagnes de grande distribution...Assez bien