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Pas vu de sujet sur ce domaine.

Bu un Nuits st Georges La Richemone 1990:

Nez sympa de vieille cerise et de prune mûrie tirant sur le pruneau, mais quand même bien évolué ; la bouche est plutôt fine mais trop maigre, le vin semblant un peu vieilli prématurément.
Très sympa, mais on en attendait plus.

Winer

Déc 99 :

DOMAINE ANDRÉ PERNIN-ROSSIN (14 vins)
Des vins assez déconcertants, atypiques, dotés de robes plutôt pâles, de tannins sévères, parfois déséquilibrés, un peu répétitifs, souvent pourvus d'arômes et de goûts violents (au nez, notes récurrentes et entêtantes de bourgeon de cassis), désagréables même, dans leur jeunesse. En bouche, les vins sont durs et expriment la rafle. Ils montrent par contre une aptitude certaine à la garde, on a l'impression que leurs tannins les rendent indestructibles, on notera aussi qu'avec l'âge les arômes s'apaisent et se complexifient. Des vins de garde peu éraflés, qui séjournent 23 mois en fût : trouverait-on ici le fameux "Bourgogne à l'ancienne" ?
Meilleures cuvées sur le millésime : Nuits St-Georges 1er cru La Richemone.

NUITS-SAINT-GEORGES 1er cru "La Richemone" vieilles vignes 1990. Notes : DS15,5 - PC16 - LG15 - CS15.
Robe brillante, rouge-orangée, évoluée mais intense. Nez complexe et puissant, beau fruit un peu confit de pinot (betterave cuite au four), notes de fourrure, de lièvre, de beurre, racé. Grosse matière très mûre en bouche, tannins présents mais fins qui se raidissent en finale (légèrement asséchante), bonne longueur.

J'ai l'impression qu'on a à peu près croisé le même vin au nez, mais pas vraiment en bouche ... peut être les 6 ans d'écart ?

Winer

Dégustés lors d'un même repas d'Automne et ouvertes à midi pour le soir!:

Vosne Romanée 1er cru les Beaumonts 1988
Très jolis arômes fruités (cerise) et cacaotés tirant sur Chambolle, avec une touche d'amande amère en profondeur. Matière suave, ample, ronde et volumineuse. Texture veloutée séduisante. Si je devais associer un parfum à ce vin à l'harmonie parfaite et pénétrante, ce serait Nocturne de Caron... Mais non, c'est à un canard en cocotte qu'il est associé et l'accord est superbe!

Vosne Romanée 1er cru les Reignots
La lumière qui joue sur cette robe rubis foncée, légèrement évoluée a quelque chose de mystérieux, comme celle qui filtre à travers un vitrail en fin de journée. Et ce vin, à la profondeur insondable (dans ses arômes comme dans sa couleur) l'est , en effet, mystérieux. Est-ce son terroir, situé au dessus de la Romanée, qui lui confère cette race et cette complexité ? Le nez ne s'épanche pas comme celui du Beaumont mais paraît plus riche de multiples nuances: humus, minéral, civette, le tout dans une harmonie très élégante. La matière est extrèmement dense, sans pour autant être très volumineuse, elle traverse longuement la bouche en l'imprégnant de sa tension, de sa structure puissante, de sa texture soyeuse. Un vin admirable, intemporel, que l'on goûte sans le posséder vraiment...

Nuits Saint Georges 1er cru la Richemone
La robe, plus rouge que celle des 2 Vosne, nous ramène vers une Bourgogne plus truculente ! Nez expressif et puissant de fruits noirs et de fleurs, dominé par des notes végétales (roncier chauffé au soleil), dont la densité pulpeuse et minérale me fait penser à une belle syrah rhodanienne. On retrouve en bouche les mêmes arômes qu'au nez avec beaucoup de fraicheur. La matière est très riche, de belle et grande structure, avec un peu moins de race que les Reignots.

Voilà donc 3 vins de 17 ans, magnifiques (à condition je pense de les ouvrir suffisamment à l'avance) parfaitement à point et qui malgré leur parenté évidente illustrent parfaitement les subtilités qui distinguent les différents terroirs bourguignons.

Le 1990 présenté par Laurent m'avait paru un peu jeune l'an dernier et j'ai fait depuis le même constat avec d'autres bourgognes rouges 1990.

Passetoutgrain

Je suis passé au domaine il y a quelques semaines et ai goûté l'ensemble des vins de ce domaine. Tout du moins ce qu'il en reste puisque M Pernin a pris sa retraite il y a bientôt 10 ans.

Il a conservé un bel éventail de sa gamme qu'il continue à vendre tranquillement.

Il ne lui reste plus "que" des Nuits 1er Cru "la Richemone" et des Morey 1er cru "monts luisants" et sur les deux millésimes uniquement entre les années 1991 et 1998.

C'est effectivement des bourgogne à l'ancienne! J'imagine ce que cela pouvait donner jeune... sans doute des vins durs à boire!

Mais aujourd'hui, même les petites années comme 1994 ne m'ont pas déçu!!!

Plus de tanin asséchant, un joli fruit est encore présent sur tous les millésimes! J'ai vraiment beaucoup aimé!

Un coup de coeur pour le Morey St Denis 1er cru "les monts luisants" 1991!

Pernin Rossin - Nuits St Georges 1er Cru la Richemone 1990

Bonjour,

Bu lors d'une dégustation Oenoschool sur le thème année 1990 le mois dernier.

Robe : Grenat presque opaque
Nez : nez sur le gibier, les fruits noirs (cassis, mûre) avec un côté mentholé. Assez complexe.
Bouche : c'est encore bien tannique (petit côté asséchant) et on a l'impression d'une forte concentration, l'alcool se fait également bien (trop?) sentir. Pas mal de notes torréfiées pour accompagner les fruits noirs.

Pas ma tasse de thé, mais peut-être était-ce encore trop jeune...?

Assez bien ++

c'était les grands débuts de la macération sulfitique..., à mon avis, rien à attendre de plus au niveau du vieillissement...
Gérard

J'ai ouvert cette bouteille pour faire plaisir à un ami amateur et que je n'avais pas vu depuis longtemps...

Je m'attendais à un grand vin, nous avons bu un bon bourgogne... pas plus!!!

C'est rageant, j'ai été obligé d'ouvrir un Gevrey de geantet...

korthal,

cela ne devait pas être très différent, du cassis de macération sulfitique........
des vins d'écoles pour ceux qui aiment les aômes monolithiques de cassis, rien à voir avec un bon pinot noir....
Gérard

Quelque chose me dit qu'il va y avoir une bagarre... -
JC

mais non, pourquoi bagarre, c'est juste que Pernin-Rossin fut le premier à utiliser la méthode libanaise.....
j'ai des Reignots 90 (et oui, j'en avais acheté ) et le cassis , mais alors la, je devrais plutôt dire le kirr, ne s'est jamais fondu....
G

Vosne Romanée 1er cru Les Beaumonts 1997

Robe encore très sombre. Bonne surprise, le nez est moins monolithique que dans sa jeunesse. Fruits noirs (Mûre, cassis), mais surtout des notes assez lourdes d'encens, de fumée, de musc et de torréfaction (café très marqué), chocolat. La bouche est assez fraiche, plutôt équilibrée, mais sur un équilibre très sudiste assez déstabilisant. Pas trop mon style de bourgogne, mais plus complexe que dans sa jeunesse et somme toute une assez bonne surprise

Bourgogne
Le Cas Pernin Rossin et la « méthode » Accad 1978/1998.

www.mybettanedesseau...
www.mybettanedesseau...
www.worldoffinewine....

La robe présente un aspect d'évolution avec de beaux reflets orangés.
Au nez les arômes tertiaires prédominent avec des arômes de champignon (truffe), civette, fumés, viandés.
Le vin "pinote". La réglisse et la cannelle sont également présentes.
La bouche est veloutée et complexe et la finale est d'environ 15 caudalies.
C'est un beau vin arrivé à maturité et où le vigneron montre tout son savoir-faire.

Bu à cette occasion

Domaine Pernin-Rossin - 1er cru les Monts Luisants 1997 - Morey-Saint-Denis

Robe rubis en son centre, évoluant sur des dégradés d'orangés en allant vers la périphérie
Nez fin et complexe sur les fleurs séchées et la cerise macérée.
La bouche est fondue et présente un caractère terreux avec toutefois un manque de chair, avec une légère sensation de dilution en son milieu.
Cela reste malgré tout fin, la fraîcheur du jus le maintient sur ses rails et lui donne une belle allonge en finale.

Domaine Pernin Rossin - Vosne Romanée Premier Cru - Les Reigniots 1995

Robe sombre, beaucoup d'intensité, tuilée malgré tout.
Nez d'abord très fruité. On n'est pas à l'aveugle et on est surpris par tant de jeunesse. On s'attendait à plus d'évolution. Plus tard, des effluves d'humus, de sous-bois viennent complexifier un bel ensemble qui ne fait pas son âge.
La bouche paraît elle aussi très jeune. Quelle santé ! La matière est pleine, intense, encore puissante. On est loin du pinot acidulé aérien, de la délicate infusion de fruits rouges. C'est un vin de chasseur qui appelle le gibier. Les tanins, certes intégrés, se font toujours sentir, confirmant la jeunesse de ce vin de 26 ans. La finale fruitée prend son temps avant de s'éclipser.

C'est très bon mais on n'est pas certain d'avoir ouvert cette bouteille au bon moment. En jeunesse, elle devait être difficilement approchable. Il y a quelques années, la charge tannique était sans doute encore conséquente. Demain, le vin sera peut-être plus fin.
On a tout de même pris bien du plaisir aujourd'hui. C'est l'essentiel.