Domaine Christophe Bouvier - Marsannay Clos du Roy 2012
Les Bouvier a Marsannay c'est comme les Ramonet a Chassagne, on tape dans un pied de vigne, y en a 10 qui tombent



Robe a mi chemin entre le rubis et le grenat mat.
Nez sur une trame épicée majoritaire avec des nuances végétales. Laurier, léger poivre agrémenté de cerise noire confite pour le fruit. Quand même !
Attaque en bouche corpulente et massive. La matière est dense, les tannins encore "carrés" et légèrement asséchant.
Sapidité sur les fines épices avec des saveurs fumées et un peu de prunelle sauvage. Dans l'ensemble, assez peu de fruit ressenti !
Final serré.
Le vin reste a ce jour encore noué et manque un peu d'éclat a mon goût.
Il en reste, néanmoins, un vin bien constitué et au caractère bien trempé; qui avec l'âge, peut être ....
En tout cas, pas mon style de pinot

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Edit: Oups ! Après lecture de la contre étiquette, ce soir je viens de voir que ce vin a été vinifié en grappes entières. Donc 100% vendange non éraflée !
Je me disais bien, aussi, d'ou pouvait provenir cette structure particulière et ce nez végétal

Domaine Christophe Bouvier - Marsannay Clos du Roy 2015

Un essai de curiosité glané dans un linéaire de GMS. Après tout, Bouvier est un patronyme prometteur, même si ce n’est pas René ou Bernard. Et la parcelle Clos du Roy est également alléchante sur le terroir de Marsannay. Donc, pourquoi pas ?
Petit domaine (5 hectares) de création assez récente. Un vigneron qui prend ses marques avec de faibles moyens et le recours à des bénévoles et amis pour réaliser les vendanges, cela mérite aussi un petit soutien.
L’étiquette annonce des vendanges entières (étonnantes pour un domaine disposant de moyens modestes).
Ouverture sur un apéro visio, le bouchon est net, d’une bonne qualité de liège : il est à peine marqué sur le disque.
Le nez est relativement discret sur des notes peu lisibles qui oscillent entre la fumée, la viande et les fruits noirs.
L’attaque est sur le fruit vite rattrapé par la réglisse et des amers marqués par la rafle. Au fur et à mesure, cette amertume couvre l’aromatique et perturbe nettement le plaisir. La finale est courte, hormis l’amertume qui s’accroche à la langue.
Au bout d’une heure, le vin se fait plus fluide, maigre, et les fruits noirs s’effacent derrière la prune et des arômes viandés.
Pas convaincu.