Rachid,

Tu as raison.
Je n'ai malheureusement pas encavé beaucoup de 1996 à l'époque mais cette quille est un témoignage des belles réussites du millésime.
J'ignore si il y en a eu beaucoup en blanc mais franchement, celle-là était de toute beauté et à tous les âges.

Olivier

"ce qui n'est pas oxydé est souvent de toute beauté"
Tout à fait d'accord avec Rachid. Récemment encore (dernier grand tasting), le Chablis Grenouille 1996 de la chablisienne était absolument superbe ! Et quelques jours avant c'était un chassagne embrazées de chez B Morey. Des vins très jeunes, puissants, tendus. Mais aussi que de bouteilles oxydées (Puligny combettes Sauzet, presque toute la caisse, Chassagne Grande Montagne P Pillot....).
Quant à Grivault, je n'ai pas eu la patience de Fred : les Perrières et Clos des Perrières 2004 sont déjà tous bus. C'était de très bon à excellent, surtout clos des Perrières, mais l'impression que cela aurait été encore meilleur dans 5 ou 10 ans. J'avoue que la crainte de l'oxydation me pousse à ouvrir assez rapidement : si la première bouteille ouverte est mon goût, les autres suivent assez rapidement derrière. C'est sans doute un peu dommage, mais au moins les bouteilles ne finissent pas dans l'évier....

Paul

Quant à Grivault, je n'ai pas eu la patience de Fred écrit:

loi non plus, je n'ai ce flacon en cave que depuis quelques mois (merci dudule)

Rachid ,
La dernière bouteille que j'ai bu avec Charles et Christophe était morte. Ça confirme quand même la grande hétérogénéité du millésime , même à l'intérieur d'un même domaine .
Il y a encore quelques grandes bouteilles mais globalement je pense qu'il faut se méfier du millésime ....

Je ne dis pas le contraire mais j'ai eu de la chance mes 96 (je n'en ai pas eu beaucoup car la récolte n'a pas été abondante, JM Raveneau m'a lâché que la moitié de ce que j'avais habituellement par exemple) étaient tous sans exceptions bons voire plus. Il me reste des flacons , on verra bien!

R

Les quelques 96 que j'ai eu l'occasion d'ouvrir se sont avérés morts (Bonneau du Martray, Perrières de chez Drouhin...moins étonnant,...). Il est vrai que je ne connaissais pas leur état de conservation puisqu' achetés en seconde main.

Quand j'ai raconté cela à Charles BALLOT (Domaine Ballot Millot), il a eu la grande gentillesse de m'offrir un Perrières 96 en magnum issu de sa cave et le vin était GRAND ! Donc oui, quand ce n'est pas oxydé, cela peut être excellent au minimun !

Pour revenir au fil, j'ai bu plusieurs millésimes de Grivault dont des 2001 très bons et des 2002 crâmés (perrières et clos) issus de la même cave...la loterie quoi, et c'est dommage pour ce niveau de prix !

Arnould

Rien de nouveau sur l'oxydation des blancs, le suspens maintenant concerne les millésimes récents car j'ai vu beaucoup de tergiversations et d'avis multiples sur les causes de ces oxydations prématurées...comme l'impression qu'on est pas encore dans la certitude que cette faille soit éradiquée.
Clos des Perrière de chez Grivault a été l'un des achats prioritaires et ciblés depuis quelques millésimes ( pour Fred, je les garde.... ), pour l'heure, bu trois 2007 ( dont l'une avant Noël) superbes et impeccables.

Jmm

Les 2007 sont en effet très bons, mais je rappelle mon expérience avec mes deux derniers Clos des Perrières 2006, l'an dernier.
lapassionduvin.com/p....
Suite à cela, je n'ai pas acheté le millésime 2011.
J'espère que mes 2007, 2008, 2009, 2010 sauront vieillir en gardant fraîcheur et élégance.

Oui et cette expérience montre aussi que le défaut ne vient pas forcément avec plus de temps en bouteille. On peut avoir sur un même millésime une bouteille morte tôt et une magnifique quelques années après. Ce qui me fait dire que même avec la peur de l'oxydation prématurée, on peut laisser quelques bouteilles vieillir sans hésitation.

Jmm

En plus sur 96 le problème bouteille est amplifié puisque le facteur acidité lié au millésime à engendré des problème à la vinif , transmis ensuite à la bouteille , notamment liés à la Malo compliquée et pas toujours finie à la mise en bouteille pour ceux qui ne font que 12 mois d'élevage . Chaque bouteille à donc pu réagir différemment .
Çe n'est qu'un point de vue ....

pour Fred, je les garde.... écrit:

et m.....
jusqu'alors sur 1996 en blancs j'ai eu la main plutot heureuse avec 2 cch de bouchard superbes, ce flacon franchement grand et un chassagne grande montagne de paul pillot cramé lui par contre...

Bonjour Thierry,

Ne soit pas trop inquiet pour tes 2008, j'ai bu 2 Clos des Perrières chez un ami à six mois d'intervalle qui étaient très beaux !

C'était certes jeunes mais ça se goûtait déjà très bien.

Arnould

Arnould,

Chez moi, un Clos des Perrières 2006, il y a 2 ou 3 ans, avait dominé d'autres grands Meursault du millésime, dont le très beau Perrières du Domaine Bouchard.
Et j'ai vu le résultat fin 2013.
On verra bien

Hé oui...quelques bouteilles faibles certes, mais les toutes belles surclassent 90% de la production de la région. Je ne me suis pas encore fait une idée définitive, en fait...

90% de la région , rien que ça .....
On ne pourra pas te reprocher de ne pas être un fidèle du domaine !

Plutôt que "région", j'aurais dû dire "appellation semblable" car de fait, ça peut paraître un peu lyrique, sinon. Les vraiment bonnes bouteilles sont réellement sublimes, mais non...je ne suis pas spécialement fidèle au domaine, car cette irrégularité m'énerve: si j'avais une cave de 3000 bouteilles ça serait moins grave, mais ce n'est pas le cas. A chaque fois que je bois une bouteille plus faible, je me dis que j'ai bien fait de ne pas en prendre trop. Et à chaque fois que je tombe sur un flacon sublime (comme un Clos des Perrières 1999 très récemment), je regrette de ne pas en avoir pris plus...bref, c'est un peu du je t'aime moi non plus et je suis plus régulier chez Henri Germain, par exemple, où la régularité est sans faille et la quelité impressionnante

Bonjour

Bu il y a quelques jours un Bourgogne 2008 domaine Albert Grivault.

Chaque bouteille que j ai bu de ce millesime m ont apporter satisfaction. Celle ci ne deroge pas a la regle.

Le nez est sur les agrumes, la pivoine avec une touche beurre sale. En bouche, c 'est tonic, grande acidité contrebalancé par un superbe gras, genial a ce niveau d appelation. On percoit des notes de pierre a fusils , de citrus, d'ecorce d orange avec un elevage bien maitrise. L equilibre est top a ce niveau et n aurait rien a envier a certaines bouteilles d'appelation plus prestigieuse. Seule la finale un peu courte nous rappelle qu on se trouve dans une appellation regionale.

Beaucoup de plaisir sur ce vin comme d habitude. Mais mon stock diminue !

Je pense que je vais me laisser tenter par un meursault ou un perrieres d ici peu.

Une vue du Clos des Perrières (ceinte de murs) monopole du domaine Grivault

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Ouvert pour ce midi, un Meursault Clos des Perrières 2009

Le nez est sur les fruits jaunes, le beurre, la brioche.
La bouche est savoureuse, sur les fruits et de beaux amers, elle est concentrée, assez grasse, ample et possède une belle longueur. La finale est fraîche et offre des nuances de fruits exotiques.
Un beau 2009 qui a assez d'acidité pour éviter toute impression de mollesse.

Est-ce à dire Thierry que ce Clos des Perrières 2009 se déguste déjà comme il se doit pour ce niveau de cru, c'est à dire que son équilibre et sa complexité sont déjà bien là?
Ou est-ce que tu préconises fortement d'attendre encore, même si l'on aime le vin sur la fraîcheur des arômes?

Jan,

"Se déguste déjà comme il se doit", je ne sais pas. Le vin est élégant et frais.
J'ai ouvert cette bouteille pour voir où il en était.
Je ne voulais pas renouveler l'expérience de mes derniers Clos des Perrières 2006, oxydés après avoir été très grands quelques années plus tôt.

OK, merci Thierry. Tu as bien raison de boire les vins blancs sur leur jeunesse s'ils sont déjà bons. Leur vieillissement est finalement risqué, pour un résultat qui n'est pas toujours heureux, surtout si l'on aime la vivacité.

A mon avis, 2009 réservera de sacrées surprises sur le terroir des Perrières. Tant chez Bouchard P&F, que chez Henri Germain ou sur le Clos des Perrières, je trouve une fraîcheur à laquelle on pourrait ne pas s'attendre au vu du millésime, avec des vins délicieux aujourd'hui (J'ai goûté le Henri Germain chez un ami le mois dernier...une bouteille pour 6, malheureusement...et je l'ai trouvé étonnament ouvert vu les caractéristiques habituelles des vins jeunes de ce domaine), mais qui me donnent l'impression qu'un vieillissement "raisonnable" les rendra extraordinaires, tant l'équilibre et la matière sont au top.

Je n'avais malheureusement que 4 Clos des Perrières 2009 et ai, comme d'habitude, assez rapidement goûté le première il y a approximativement un an et même constat: irrésistible aujourd'hui, mais intéressant à attendre aussi. Au vu de mes goûts personnels, j'essaierai de ne pas toucher aux suivantes avant 2 ans, mais ça va être dur. Autant dire que si j'en avais 12, au moins la moitié partirait dans les 2 ans qui viennent.

Et idem pour le Bouchard P&F, que je n'ai pas la chance d'avoir en cave mais que j'ai bu dans un excellent resto en février

Mais...M. Debaisieux...si je ne confonds pas...ce n'est pas votre première déception sur 2006: n'avez-vous pas eu des déconvenues avec des Bouchard P&F? ça m'intéresse non pas pour moi (pas de 2006 en cave, ni rouge ni blanc), mais pour un ami qui a acheté 6 Puligny Folatières de chez Drouhin et auquel il serait peut-être opportun de conseiller d'en craquer une sans trop tarder pour voir...

Bonsoir, Laurent.

Pour pouvoir faire "le tour du problème", j'avais acheté 6 Clos des Perrières 2009, il m'en reste 4.
Nous sommes d'accord, c'est très bien.
J'ai 6 Perrières Bouchard de ce millésime, je vais pouvoir comparer dans les années prochaines.

Pour les 2006, je n'ai eu des problèmes qu'avec deux cuvées:
-Perrières 2006 de Bouchard.
-Clos des Perrières 2006 de Grivault.
Dans les deux cas, achat de 6 bouteilles et 2/3 superbes + 1/3 oxydé.
J'ai posé la question au Domaine Bouchard, d'une extrême courtoisie, pour eux, ce n'est pas un problème de vinification mais de bouchon, ils ont changé le type de celui-ci.
J'ai répondu que je n'avais eu aucun problème sur les bouchons des autres cuvées 2006 du Domaine (un certain nombre, en rouge comme en blanc), que j'avais ouvertes. La dernière rencontre est un magnifique Corton-Charlemagne 2006. il y avait eu, de mémoire, trois bouteilles avant celle-ci, du même niveau qualitatif.

Merci pour l'info, M. Debaisieux.
Bonne soirée,

laurent

J'ai eu envie de comparer, ce midi, un Meursault Premier Cru Clos des Perrières 2009 d'A. Grivault avec le Meursault Premier Cru Perrières 2009 de M. Bouzereau, ouvert hier soir.

Face au Clos des Perrières de Grivault, mes impressions sont très proches de celles décrites le 27 avril dernier.

Le nez est toujours sur les fruits jaunes, le beurre frais et la brioche. Des nuances de mangue dominent l'ensemble frais et très agréable.
La bouche offre des fruits, surtout de la mangue et de beaux amers. La matière concentrée et l'acidité se rencontrent pour donner une impression d'équilibre. Ce vin, ample, gras mais frais possède une belle et longue finale sur les fruits jaunes et une délicate amertume..

Face au Perrières de Bouzereau, je retrouve mes sensations d'hier soir.

Le nez frais a, cette fois encore, des nuances d'orange, de citron, de beurre frais et de noisette verte. La minéralité me semble plus discrète et l'agitation libère aujourd'hui des touches de fruits jaunes.
La bouche ronde a toujours des nuances d'orange mûre presque confite, le vin concentré et ample offre une belle finale à la délicate amertume, mais il me semble, cette fois encore, manquer de "tension" et être un peu mou, surtout en comparaison du Clos des Perrières qui a, je pense, un meilleur équilibre et plus de fraîcheur.

Un Clos des Perrières 2007 d'A. Grivault le 14 août.
lapassionduvin.com/p...

Ce meursault est superbe.
Il est frais, jeune et élégant.
Il offre des notes d'agrumes, de noisette verte et de beurre frais.
Il est concentré, ample, un peu gras.
Son équilibre est remarquable.
La finale est très longue.

Une très belle bouteille !

Domaine Albert Grivault - Meursault 1er Cru Perrières 2008

Un nez très élégant sur la poire, la noisette, la brioche, du citron et une petite touche de cire.

En bouche, ça débute tout en finesse avec une matière douce et mure, puis le vin gagne en ampleur et intensité grâce notamment à une acidité bien enrobée par un léger gras. La finale offre une fine amertume et une très belle persistance sur le citron, le miel. Très bien

Seul bémol, le vin terminé le lendemain (pourtant transféré dans une demi-bouteille vidée de son air et mise au frais) était méconnaissable. Il était très abîmé tel un fond de bouteille ouvert depuis plusieurs jours.

Guillaume

Les fêtes de fin d’année…ahhh quelle belle occasion de boire de bonnes bouteilles (bon d’accord, j’entends déjà ceux qui vont me dire que toutes les occasions sont bonnes pour boire de bonnes bouteilles…:)o).

Meursault 1er cru "Le Clos des Perrières" 2009 d’Albert Grivault

Carafé environ 2 heures, dégusté à 12°C. J’ai préféré ouvrir ce 2009 avant les 2008 de ce domaine qui je pense sont plus à attendre.
Une belle robe très claire, cristalline dirons certains qui ne fait pas forcement penser à un bourgogne. Par contre, plus de doute au nez : bien ouvert sur les fleurs blanches, citron, amandes, pointe de miel. En bouche, c’est la classe. On marche sur un fil, il y a de tout mais pas trop… de la concentration, mais pas trop, du gras, mais pas trop, du minéral, mais pas trop, de la vanille, du beurre, mais pas trop…une subtilité incroyable dans les aromes. Un vin superbe dès aujourd’hui selon moi, tout en fraîcheur et délicatesse.
Du grand art ! : 18/20

Meursault 1er cru "Le Clos des Perrières" 2002- domaine Albert Grivault

Grosse déception ce soir avec ce vin , au vu du pedigree et du millesime : passablement oxydé , juste avant le stade de la madérisation !!