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Domaine Albert Grivault, Meursault

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Domaine Albert Grivault, Meursault a été créé par Olivier Mottard

DOMAINE ALBERT GRIVAULT



Domaine Albert Grivault
7, place du Murger
21190 Meursault
Tél. : +33 (0)3 80 21 23 12
Fax : +33 (0)3 80 21 24 70
Mail : albert.grivault@wanadoo. fr

* Facebook ages consacrées au Domaine Albert Grivault




CR: Domaine Albert Grivault - Meursault Perrières 1er Cru 1996

Robe : bel or, jaune clair avec des reflets verts. Peu évoluée.

Nez : très élégant, sur des notes minérales, de fruits secs et légère touche d'agrumes et de miel.

Bouche : belle attaque marquée par le gras. On retrouve en bouche les mêmes arômes qu'au nez. Elle est marquée par un bel équilibre et la finale est relevée par une belle acidité garante de l'évolution du vin.

En conclusion :
Un vin que l'on peut encore attendre de 3 à  5 ans.
Étant donné l'acidité encore marquée sur sa finale et qui doit se fondre, je proposerais de le déguster sur un poisson noble accompagné d'une sauce assez riche.
16 Nov 2004 19:32 #1
Pièces jointes :

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

L'acidité des 96 ne se fondra pas car les maliques du millésime étaient trop hautes. Le millésime est surfait.
Et puis l'acidité dans un blanc sec ne se fond jamais, le blanc vieillit , s'oxyde et reste acide...
16 Nov 2004 22:58 #2

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11/6/2004 (IVV Toulouse) :

CR: Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1996 :
DS16,5 PP16 LG15,5/16. Note moyenne : 16 - Prix : 50€
- Intensité colorante moindre.
- Nez bien plus convaincant par sa noblesse, sa subtilité et sa complexité, alliant des odeurs de fleurs, de fruits secs, d'agrumes, de fruits (poire, pêche), de miel, d'épices (curry).
- Bouche complète, à  tous points de vue (équilibre, pureté, persistance), savoureuse et durable. D'avenantes pointes végétale, réglissée et amère (pamplemousse) s'associent pour judicieusement prolonger la finale.

Réusi, comme le 95, mais (et il y avait eu débat), série de 17 millésimes de petit niveau.

Laurent
17 Nov 2004 10:02 #3

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

Message à  Patessa

... il falait couper les pinots noirs dès le 22/08, rentrer les premiers crus entre le 24 et 30/08 avant la pluie qui a dilué des baies concentrées et couper les villages de vignes gelées le 10/09 ...

Cela s'applique-t-il au secteur de Meursault ou à  toute la Côte d'Or ?


Pourriez-vous apporter une réponse à  la question que j'avais déposé dans le mail consacré au domaine Coche Bizouard.

Cordialement,

Olivier
17 Nov 2004 13:18 #4

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

Bonjour!

Je me permets d'apporter une précision importante quant aux impressions de Patrick Essa à  propos du Clos des Perrières 1996... et de quelques autres.
Voici donc un lien vers son site.

www.degustateurs.com...

Bonne dégustation!

Patessa
20 Déc 2004 14:32 #5

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

Acame,

Merci pour les infos.
Suite à  la réponse d'Essa à  mon post que je pourrais qualifier d'assez tranchante comme l'acidité des 1996 :), notammnent que ces vins étaient surfaits, je suis heureux de constater qu'il n'y que les imbéciles qui ne change pas d'avis ! :)

Pour le reste des réponses à ses affirmations, je laisse tomber.

Cordialement,

Olivier
20 Déc 2004 19:15 #6

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Réponse de bouhi sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

Oui, et bien j'ai goutté (il y a 15 J) du Meursault 96 de chez Bouchard PF et franchement, je ne l'ai pas trouvé extra, contrairement au 99.

Certes, il était gras, mais il m'a semblé "lourd", la vivacité était réduite. Et cela m'étonnerait beaucoup que la vivacité revienne...

Donc tout dépend de comment on apprécie le meursault : jeune, vif et fruité ou plus vieux, plus gras, mais moins vif.

François
20 Déc 2004 20:04 #7

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Réponse de bouhi sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

Un lieu dit : clos des corvées de citeaux

François
20 Déc 2004 20:12 #8

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

Tu penses qu'il est passé ou qu'il s'agit d'un élevage "marqué" que le vin n'a pas bien digéré ?
20 Déc 2004 20:20 #9

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Réponse de bouhi sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

Il n'est pas à  proprement passé. Simplement, le gras a pris le dessus sur le fruit et la vivacité.

Il y a encore de belles sensations en bouche et au nez, la finale est encore bien présente, bien que l'on ressente plus l'acidité et le gras que les arômes. Le bois n'est pas trop perceptible pour répondre un peu à  ta question.

Mais personnellement, je préfère les meursault moins "évolués". D'un autre côté, je suis à  peu près sur que le 99 ira plus loin... Il a "écrasé" le 96.
Je préfère les Meursault "jeunes" et les chablis "vieux" (je ne les aime pas trop jeunes)

PS : je n'ai pas d'explication technique ou météorologique sur mes goûts : c'est comme ça...

François
20 Déc 2004 20:31 #10

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

François,

Etait-ce un simple Meursault Villages ?
20 Déc 2004 21:09 #11

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

C'était juste à  titre d'infos.

J'aime aussi le Chardonnay jeune et moyennement âgé.

J'apprécie pas trop les très vieux vins. Ce sont mes goûts aussi ! ;)

Olivier
20 Déc 2004 21:09 #12

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Réponse de Hamitan sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

Je m'inquiète, je suis ce thread depuis deux trois jours et il doit y avoir un trou noir dans les parages. J'envoie moi-même un petite sonde dans cette région apparemment très courbe de l'espace temps. (aaa)

Je ne suis pas sû que vous parlez du même vin. Olivier du Perrières et P Essa + Laurent Ganesh du Clos des Perrières. Même si la différence d'appréciation entre les deux n'est sans doute pas colossale.
Meursault Perrières est un très très grand climat et, par suite, vin. Normal donc d'y trouver d'excellentes bouteilles même en année imparfaite.
Je crois également 96 un peu surfait sur la côte de Beaune, justement pour cause d'acidité un peu élevée. Il est cependant heureux qu'il y ait de grandes réussites. Sans manifester de talent inné pour la dégustation mais par comparaison à  d'autres années, je me permets une vue plus nuancée de 96, trop vite portée aux nues à  mon sens.

Cordialement,
Hamitan
22 Déc 2004 11:19 #13

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

D'ailleurs j'ai la même vision que Patrick quant à  l'appréciation des 96 …transposée en Alsace… les mêmes causes donnant les mêmes effets !!

Alors le sempiternel "y'a de l'acidité donc ça va se garder"… pas si simple !!
22 Déc 2004 11:39 #14

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

moi je reste confiant pour certaines bouteilles de 96 ...j'ai dégusté un M . village de D Lafon qui se présentait dans la bonne voie .....je suis plus réservé pour ma caisse du domaine SAUZET suite à  la dégustation " cata" du Puligny Perrières 89 ..je viens de poster une lettre pour le responsable mr Boudot car j'envisage une dégustation sur les vins du domaine en 96....si vous avez des notes sur les 96 du domaine ...!
22 Déc 2004 12:51 #15

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

Il y a effectivement certains posts qui sont passés à  la trappe.
Pour infos, je "règlais mes comptes" avec M. Essa.

Dans mon CR concernant Grivault, l'acidité relevée sur le 96 était garante de la conservation du vin. J'ai commis l'erreur d'avancer qu'elle se fondrait. Ok, je lui ai répondu que je le reconnaissais sans peine.

Mais ce que je lui reprochais, c'était de généraliser sur 96 alors que quelques jours plus tard je vois sur son site des CR assez éloquents sur le domaine et sur le même millésime en question.

J'ai jamais mentionné que 96 était une grande année non plus.

Mais le post d'Essa hier qui traitait Bouhi (François) et moi-même de "petits débutants ne connaissant rien au vin" m'a un peu énervé.
Ce post concernait le CR de Bouhi sur le Meursault de Bouchard et sur le fait qu'apparemment, Essa ne pige pas qu'on puisse aimer un chardonnay à  son jeune âge ou à  son âge moyen.

Le ton était très condescendant (c'est le moins qu'on puisse dire).
Si je devais décoder son intervention entre les lignes, Bouhi et moi sommes deux jeunes blancs becs n'y connaissant rien et devant s'incliner face à  la science infuse du Grand Maître Murisaltien. Pas demain la veille, ça !

De plus, je lui avais demandé des réponses à  ses affirmations sur quelques threads.
Par politesse, je réponds toujours aux questions qui me sont posées.
M. Essa pensait probablement que mes réflexions étaient, de son point de vue idiotes.
Même si ce fût le cas, la moindre des politesses était d'y répondre.

Et les réponses, je les attends et les attendrais sûrement encore longtemps.

Olivier
22 Déc 2004 17:08 #16

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Réponse de bouhi sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

Philippe,

En philosophant longuement, les avocats et/ou les psychologues arrivent à  expliquer qu'un meurtre de sang froid, prémédité et dûment préparé est "excusable" car il peut être dû à  un "léger trouble" comportemental...

Alors... dans chaque phrase, il doit y avoir du vrai, comme tu le dis !

François.

PS : notez parfois les différences d'écritures entre certains pseudo "identiques"... (minuscules, majuscules, espaces...). Il peut y avoir plusieurs auteurs.

Message edité (22-12-2004 20:52)
22 Déc 2004 20:49 #17

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT

Philippe,

Je suis un intervenant récent sur ce site (08/2004).

J'ai bien compris à présent le profond complexe et la grande paranoïa qui animent Essa.

Bien que les posts aient été effacés, je tenais quand-même à  ajouter mon "ordonnance" personnelle, histoire que le psy qui va s'en occuper constatent l'ampleur des dégâts.

Cordialement,

Olivier

P.S. : si je devinais encore son intervention au travers de pseudo +/- douteux, je ne prendrais plus la peine de fatiguer mes phalanges pour lui répondre !
23 Déc 2004 16:38 #18

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Réponse de Hamitan sur le sujet Re: Domaine Albert GRIVAULT


Cordialement,
Hamitan
23 Déc 2004 17:03 #19

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Domaine Albert Grivault : les notes IVV

Copié-collé des notes de dégustation du club toulousain In Vino Veritas :

Le célèbre Clos des Perrières est considéré comme le plus grand terroir du finage de Meursault ; Le domaine Albert Grivault en a le monopole. L'accueil de Michel Bardet, l'actuel propriétaire et petit-fils d'Albert Grivault, fut particulièrement attentionné et chaleureux, le maître des lieux étant prodigue en informations techniques et historiques sur le vignoble et les vins. Les trois cuvées de Meursault s'expriment avec beaucoup de plénitude et de classicisme. La cuvée en appellation village se montre intensément fruitée. Dans une autre sphère, celle de la très grande race minérale, la comparaison sur les mêmes millésimes des Perrières et du Clos des Perrières, issus de terroirs légèrement dissemblables et de vignes d'un âge différent, est vraiment passionnante. Les 2002 sont particulièrement éblouissants. Le Pommard du Clos Blanc gagne lui aussi à  être connu. Nous avons observé sur l'ensemble de cette remarquable production une certaine irrégularité, en fonction de millésimes, des bouteilles… une irrégularité peut-être imputable à  la présence discontinue de Monsieur Bardet sur son domaine.

CR:

Domaine Albert Grivault - Bourgogne blanc 2003

Notes : DS14 - PC13,5/14

Noisette, crème fraîche, meringue : séduction aromatique et gourmandise d'une matière qui s'éclipse rapidement en bouche. Bien réussi.

Domaine Albert Grivault - Meursault 2003

Notes : DS14,5 - PC14

Crémeux, flatteur, large en bouche, avec des saveurs de fruits exotiques.

Domaine Albert Grivault - Meursault 2002

Notes : DS14,5 - PC15,5

Beau nez citronné, bien mûr, généreux (pêche, mangue…). Bouche évidemment plus vive que celle du Meursault 2003, minérale, propre, bien typée.

Domaine Albert Grivault - Meursault 2001

Notes : DS15 - PC15

Nez retenu, fin, minéral, exprimant une belle race murisaltienne. Bouche riche mais tendue (un peu moins de perception acide que le 2002 toutefois), touche saline en finale.

Domaine Albert Grivault - Meursault 2000

Notes : DS14,5 - PC14,5

Matière concentrée, solide, moins dynamique que les deux précédentes, qui évolue vers une perception miellée.

Domaine Albert Grivault - Meursault 1999

Notes : DS15,5 - PC15,5

Le nez est dominé par un fruité vif (groseille blanche), pur et expressif. Bouche ronde, assez chaleureuse, mais dense et minérale.

Domaine Albert Grivault - Meursault 1991

Notes : DS14 - PC12,5

Nez intéressant dans un genre oxydatif : reine-claude, pomme cuite, pain d'épices, fruits confits. Matière évoluée, décharnée et chaude, avec une saveur terpénique rémanente en finale.

Domaine Albert Grivault - Meursault premier cru "Perrières" 2003

Notes : DS15,5 - PC15,5

Nez racé, floral, capiteux, légèrement beurré et grillé mais évoquant surtout le raisin frais. Matière crémeuse, avec une belle minéralité sous-jacente en deuxième partie de bouche.

Domaine Albert Grivault - Meursault premier cru "Perrières" 2002

Notes : DS17/17,5 - PC17

Nez fermé, profond, intense, incisif, citronné. Très belle bouche concentrée et svelte, possédant une minéralité vibrante.

Domaine Albert Grivault - Meursault premier cru "Perrières" 2001

Notes : DS16 - PC16

Nez à  nouveau plus exotique, plus exubérant, abricoté (botrytisé ?). Bouche dense, charnue, d'une profonde saveur fruitée, toujours exotique (ananas) ; l'acidité est moins vibrante, moins salivante, que celle des Perrières 2002.

Domaine Albert Grivault - Meursault premier cru "Perrières" 2000

Notes : DS16 - PC16,5/17

Nez serré, citronné, profond, racé. Bouche remarquable, harmonieuse, dense, minérale, encore sur la réserve.

Domaine Albert Grivault - Meursault premier cru "Perrières" 1998

Notes : DS16 - PC15

Joli nez sur les fruits confits, qui tient bien à  l'air. Matière concentrée, encore serrée, animée par une belle vivacité ; la finale se montre un peu brûlante.

Domaine Albert Grivault - Meursault premier cru "Perrières" 1991

Notes : DS16/15,5 - PC11

Robe d'un doré très soutenu. Nez mentholé, oxydé, poussiéreux. Plate et oxydée, pour moi, la matière n'est plus en vie.

Domaine Albert Grivault - Meursault premier cru "Clos des Perrières" 2003

Notes : DS16,5 - PC16+

Premier nez crémeux, lactique, marqué par le bois ; un fruit très mûr mais bien défini s'exprime à  l'aération. Matière très riche, intense, une chair presque un peu lourde, mais un fond minéral bien présent. Atypique mais pleinement racé.

Domaine Albert Grivault - Meursault premier cru "Clos des Perrières" 2002

Notes : DS17,5 - PC17

Nez pur, très profond, marqué par une note fumée ; s'ouvre avec amplitude sur un fruit évoquant une poire williams bien juteuse. La matière est tout aussi vibrante, dense et harmonieuse que celle des Perrières 2002, peut-être un peu plus grasse, mais pas forcément plus longue lorsqu'on goûte les deux cuvées côte à  côte.

Domaine Albert Grivault - Meursault premier cru "Clos des Perrières" 2001

Notes : DS17/17,5 - PC17

Nez très pur, serré, intense et direct, évoquant principalement pour l'instant le fruit, le raisin frais. Matière dense, vertébrée par une minéralité profonde, à  laquelle s'attachent des notes épicées, camphrées (pétrolées ?) ; l'acidité est peut-être un peu moins tranchante que celle du 2002.

Domaine Albert Grivault - Meursault premier cru "Clos des Perrières" 2000

Notes : DS16,5/17 - PC15,5

Nez assez réduit, qui s'exprime de façon inhabituelle, avec des notes végétales de menthe et de feuille de cassis. Ces arômes mentholés (proche de ceux rencontrés chez Ramonet) persistent en bouche, la matière est toujours dense et minérale, profonde, assez peu expressive.

Domaine Albert Grivault - Meursault premier cru "Clos des Perrières" 1996

Notes : DS17/17,5 - PC17,5

Robe dorée pleine et brillante. Nez très classique, racé ; fruité profond d'où émergent des notes aromatiques entraînantes qui commencent à  laisser entrevoir la maturité du vin : jaune d'Å“uf, beurre, noisette grillée, tarte au citron… Grande matière, ample, très minérale, parcourue par une acidité savoureuse, fraîche mais sans agressivité. La saveur d'agrumes frais lui confère beaucoup de jeunesse.

Domaine Albert Grivault - Pommard premier cru "Clos Blanc" 2003

Notes : DS15 - PC13,5

Fruit très mûr, dégagé mais assez lourd, compoté ; matière ample, structurée, marquée par la présence de l'alcool.

Domaine Albert Grivault - Pommard premier cru "Clos Blanc" 2002

Notes : DS14 - PC(12,5)

Plus de fraîcheur dans l'expression fruitée du nez. La matière est sérieuse, renfrognée, les tannins saillants. Il me semble déceler un léger goût de moisi en fin de bouche.

Domaine Albert Grivault - Pommard premier cru "Clos Blanc" 2001

Notes : DS15/15,5 - PC15

Nez propre, un peu sanguin, fruit bien exprimé, framboise et griotte. Vif en bouche, saveurs pures et définies, fraîches, tannins vraiment austères, saillants mais sans sécheresse. Un profil de misanthrope, selon Monsieur Bardet.

Domaine Albert Grivault - Pommard premier cru "Clos Blanc" 2000

Notes : DS14,5 - PC14

Nez propre, pas trop évolué, fruit framboisé un peu timide. Assez mince, tannins fins, réelle élégance. Une réussite dans le contexte du millésime.

Domaine Albert Grivault - Pommard premier cru "Clos Blanc" 1999

Notes : DS15,5/16 - PC15+

Nez plus riche, épicé, vanillé. Belle matière, présente et harmonieuse, terrienne ; la saveur fumée et humique ne manque pas de race.

Domaine Albert Grivault - Pommard premier cru "Clos Blanc" 1990

Notes : DS16 - PC16

Robe peu évoluée, on dirait même qu'elle a repris de la couleur. Beau nez racé, tertiaire, automnal, évocation de feuilles mortes et de cuir. Bouche assez svelte, bien présente, pas usée, possédant de l'allonge et une appréciable plénitude de saveur.
28 Fév 2005 17:27 #20

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Domaine Albert Grivault

IVV, juin 2004, clos de Perrières d'Albert Grivault (nomreux flacons bouchonnées et pas répétés ici) :

1. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 2002 :

DS15 – PP15 – LG14. Note moyenne : 14,5 - Prix : 47 €

- Robe dorée, d'intensité moyenne.

- Olfaction caractérisée par des senteurs typées de floral, de minéral, d'agrumes (citron, citron vert, mandarine), de calisson, de fruits exotiques discrets (ananas en tête).

- Bouche corsée, épicée, dense et nerveuse, pour des goûts d'agrumes, de craie et de menthol. Encore sur la réserve. Bien mais sans plus (en termes de puissance, de vibration, de race).

5. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1998 :

DS15,5 – PP15,5 – LG14,5. Note moyenne : 15 - Prix : 50 €

- Robe jaune fluo, dans un registre quelque peu exhibitionniste.

- Nez cette fois-ci plus net (mais sans totalement convaincre !), simple, citronné, avec des notes complémentaires de mandarine, de champignons de Paris et d'épices. On n'observe pour autant pas la pureté légitimement attendue sur un tel cru.

- Après la funeste et déconcertante série précédente, on profite ici d'une bouche mûre, corsée, relativement chaleureuse, à  la finale amère. Elle reste toutefois trop hésitante dans sa définition aromatique.

6. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1997 :

DS14 – PP12,5 – LG12,5. Note moyenne : 13 - Prix : 48 €

- Robe jaune fluo, intense aussi.

- Tendance organique (surmaturité ?) dans ce nez délivrant des notes de rillettes (de serpillière, pour ses détracteurs), de fruits blancs et exotiques, de champignon. Somme toute grossier.

- Bouche citronnée, par trop vulgaire, manquant de netteté et de cohérence, simple et de densité juste convenable, malmenée par une acidité bien suspecte.

7. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1996 :

DS16,5 – PP16 – LG15,5/16. Note moyenne : 16 - Prix : 50 €

- Intensité colorante moindre.

- Nez bien plus convaincant par sa noblesse, sa subtilité et sa complexité, alliant des odeurs de fleurs, de fruits secs, d'agrumes, de fruits (poire, pêche), de miel, d'épices (curry).

- Bouche complète, à  tous points de vue (équilibre, pureté, persistance), savoureuse et durable. D'avenantes pointes végétale, réglissée et amère (pamplemousse) s'associent pour judicieusement prolonger la finale.

8. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1995 :

DS16,5+ - PP16,5 – LG15,5. Note moyenne : 16 - Prix : 52 €

- Nez particulièrement puissant, fruité et balsamique : champignon, fruits exotiques, poire pochée, complété par une belle minéralité crayeuse.

- Bouche tendue, virile, minérale et vive, pour des flaveurs d'agrumes, d'épices, de réglisse. Goûteuse, elle possède un beau calibre agrémenté d'une revigorante fraîcheur mentholée. Plus massive que la précédente, plus austère également.

9. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1994 :

DS14,5 – PP14 – LG15. Note moyenne : 14,5 - Prix : 50 €

- Nez mûr, corsé et minéral, tout en finesse, profitant de la complexification liée à  l'âge : orange, fruits exotiques, champignons, miel.

- La bouche, subtilement citronnée, ne possède qu'une densité moyenne mais elle s'avère cohérente, digeste. Une réussite pour le millésime, en apogée et à  boire sans trop tarder.

10. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1993 :

DS11 – PP11,5 – LG11. Note moyenne : 11 - Prix : Offerte par le domaine

- Bel ensemble olfactif évolué, exotique et prodigue, composé de senteurs de fruits, de minéral, de cire, d'épices.

- Malheureusement, la bouche déçoit fortement, décharnée et ne délivrant qu'un message indigne et violent, amer et agressif, affublé d'une acidité hégémonique.

11. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1992 :

DS17,5 – PP17 – LG17. Note moyenne : 17 - Prix : 55 €

- Jaune fluo, baroque, de nouveau.

- Nez intense et complexe, corsé, qui recèle d'agréables parfums : pêche rôtie, pomme, orange, champignon, abricot sec, menthol, cire, genêt. La minéralité se met toute entière au service du vin.

- Bouche profitant pleinement des largesses du millésime, riche et caressante (grosse maturité des baies), profonde, cohérente, parfaitement équilibrée (y compris en termes de chaleur alcoolique, vis-à -vis de certains légers excès constatés dans les vins précédents). Goûts de verveine citronnelle, d'agrumes, d'épices (poivre blanc) pour une expression désormais épanouie et pérenne.

12. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1991 :

DS15,5/16 – PP15,5 – LG16. Note moyenne : 15,75 - Prix : 53 €

- Nez avenant, net, fruité et épicé, dans un registre un brin doucereux (notes de jaune d'Å“uf).

- La bouche ressemble à  la précédente ; elle se révèle fine mais possède moins de tout en même temps (comme si elle constituait une sphère incluse dans la précédente). Bonne tenue minérale, belle amertume, goûts d'agrumes et de tisane.

13. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1990 :

DS13,5 – PP13,5 – LG13. Note moyenne : 13,5 - Prix : 55 €

- Fragrances évoluées : minéral, citron, champignon.

- En revanche, la bouche n'offre qu'une interprétation destructivement acide du Chardonnay.

15. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1986:

DS13,5 – PP13 – LG13. Note moyenne : 13 - Prix : Offerte par le domaine

- Nez pur, intense, très frais et juvénile, qui conjugue des notes fougueuses d'agrumes, de mélisse citronnelle, de miel, de minéral.

- Encore une fois, une bouche désunie et violemment acide fauche le dégustateur pourtant avide de voir se concrétiser la promesse olfactive.

16. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1979 :

DS16 – PP15,5 – LG15. Note moyenne : 15,5 - Prix : 60 €

- Belle prestation aromatique, originale, développant des notes de touron, de pâtisserie (un côté « russe » avec ces notes de beurre, de crème, d'amandes grillées effilées), d'agrumes, de verveine, de café, de cire.

- Bouche fringante, persistante, à  la verticalité minérale, intégrant cette fois-ci de manière bien plus satisfaisante son acidité (même si certains dégustateurs émettent encore un doute sur une possible acidification excessive au chai). On peut penser à  un vieux champagne blanc de blancs qui aurait perdu toute son effervescence.

17. Meursault 1er cru "Clos des Perrières" 1973 :

DS16 – PP15 – LG15,5. Note moyenne : 15,5 - Prix : Offerte par le domaine.

- Nez baroque, déluré, oxydé (à  la manière d'un vin jaune mais en moins marqué), musqué, qui entremêle des senteurs complexes et bien définies de marc, de cire, de figue, de coing, de safran, de pomme au four, d'orange fraîche, d'abricot sec.

- La bouche, patinée, a clairement vécu mais elle reste parfumée et nette, dopée par une acidité vaillante.

Laurent
07 Mar 2005 15:30 #21

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CR:Meursault Clos des Perrières 1er Crû 1991

La bouteille est dégustée sur 2 jours à raison d'une moitié le 1er jour et rebouchée simplement en attendant le second jour.

La robe est d'un beau jaune or étincellant.
Le nez évolue successivement sur le pain grillé, l'amande (1er jour) puis le miel, l'abricot confit, une note épicée-vanillée (2nd jour). Les arômes sont emprunts de beaucoup de finesse et d'élégance.

La bouche, sur les deux jours, présente une belle architecture sur l'ampleur et l'onctuosité mais sans oublier le très bel équilibre. Beaucoup de longueur sur une finale très élégante marquée par une légère amertume.
J'ai beaucoup aimé.

Cordialement,

Olivier
08 Nov 2005 23:27 #22

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet CR:Domaine Albert Grivault

CR:Meursault Clos des Perrières 1er Crû 1996 ***** et plus...

La bouteille est dégustée à température de cave (11-12 °C).
Dégustation après ouverture. Bouchon impeccable. Vin non carafé.

La robe est d'un jaune or clair très brillant et étincellant.
D'emblée, le nez propose des arômes nobles et élégants d'un vin qui entre dans sa pleine maturité sur des notes de pâtes d'amande et de miel. Plus tard à l'aération apparaissent des notes de citron confits.
La bouche présente un gras entêtant dès l'entrée.
Elle est parcourue par une superbe minéralité totalement intégrée dans un équilibre souverain.
La rétrolfaction, sur des notes miellées, se prolonge très longtemps.

Un vin superbe, parfait reflet de son appellation, qui entre dans son âge mûr et pour longtemps.

Cordialement,

Olivier
20 Jan 2006 15:48 #23

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Réponse de Alain Hinant sur le sujet Re: Domaine Albert Grivault

Je n'ai qu'un mot à ajouter: c'était grandiose. Merci Monsieur Mottard.

Amicalement,
Alain Hinant
20 Jan 2006 18:43 #24

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Réponse de François St-T sur le sujet Re: Domaine Albert Grivault

Bonjour,

Je viens d'acheter 3 Meursault clos des perrières et 3 Meursault perrières 2004.
Quelqu'un a-t-il goûté ces deux vins ?

Merci

cdlt

François
03 Juil 2006 18:11 #25

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Réponse de gerardmansoif sur le sujet Re: Domaine Albert Grivault

Samedi 18 novembre, village de Meursault, nous avons rendez vous au domaine, Mr Bardet nous accueille, il commence par nous retracer l'histoire du domaine, il nous indique en nous emmenant dans les vignes, les différentes positions des parcelles que le domaine détient.

Le domaine compte 5 appellations : Bourgogne dont les vignes ont moins de 5 ans, Meursault village, Meursault 1er cru Perrières, Meursault 1er cru Clos des Perrières (monopole) et Pommard 1er cru Clos Blanc.

Bourgogne Blanc :

Bourgogne 2006 sur fût (n°73) : arômes de pomme verte de type granny smith et d’agrumes.

Bourgogne 2005 : nez d’un Condrieu mais plus élaboré, des notes d’agrumes, ananas, du gras en bouche, pâte d’amande, un vin généreux.

Bourgogne 2004 : nez sur la brioche froide du saucisson brioché, bouche fine et légère, citronnée et grasse, ce vin est voluptueux.

Bourgogne 2003 : nez discret, bouche grasse, nervosité en fin de bouche, rétro d’amande et de frangipane.

Meursault :

Meursault 2006 sur fût : nez sur la chair blanche, savon et brioche.

Meursault 2005 : nez réduit, SO², bouche grasse et citronnée, finale tendue.

Meursault 2004 : nez discret, milieu de bouche grasse, rétro sur l’amande.

Meursault 2003 : nez discret, note de poires au sirop, bouche grasse, minéralité, notes de toasté et de grillé.

Meursault 1er cru :

Meursault 1er cru Perrières 2006 sur fût : nez champenois sur la brioche.

Meursault 1er cru Perrières 2005 : nez discret, bouche ample, grasse et nerveuse, notes de toasté et grillé, un vin très élégant.

Meursault 1er cru Perrières 2004 : nez discret, bouche tendue et longue, rétro de pâte d’amande.

Meursault 1er cru Perrières 2003 : nez discret, bouche ample et grasse, acidité, l’impression de croquer une brochette de fruits exotiques, note de citron.

Meursault 1er cru Perrières 2001 : nez discret, arômes de mandarines, bouche peu grasse, tension en finale.

Meursault 1er cru Perrières 1998 (1ère bouteille) : nez brioché, notes de compote, bouche grasse.
Meursault 1er cru Perrières 1998 (2ème bouteille) : nez sur le gras et le beurre, bouche grasse et tendue.

Meursault Clos des Perrières 2006 sur fût : bouche sucré, ample et aboutie.

Meursault Clos des Perrières 2005 : nez fin, bouche longue, marquée par le bois.

Meursault Clos des Perrières 2004 : nez réduit, attaque souple et longue, gras dominant en bouche, finale très longue.

Meursault Clos des Perrières 2003 : nez complexe et riche, bouche grasse et fraîcheur, acidité, équilibre, finale nette.

Meursault Clos des Perrières 2001 : nez fin, bouche nerveuse, acidité, peu marqué par le gras.

Meursault Clos des Perrières 1959 : robe dorée tirant vers l’orange abricot, au nez, expression de cire et de miel, notes d’abricot confit, de la fraîcheur.

Pommard 1er cru Clos Blanc :

Pommard 1er cru Clos Blanc 2006 sur fût : jus de raisin

Pommard 1er cru Clos Blanc 2004 : fraîcheur, tanins bien fondus, notes de framboises glacées.

Pommard 1er cru Clos Blanc 2003 : nez sur les fruits rouges, épices, la bouche est très ample, superbe.

Pommard 1er cru Clos Blanc 2002 : fraîcheur, trame fine, tanins bien fondus, belle matière.

Pommard 1er cru Clos Blanc 2000 : nez aux arômes tertiaires, musc, eau croupie, en bouche du fruits rouges, tannique.

Pommard 1er cru Clos Blanc 1990 : arômes de crottes de cheval, bouche fine et longue.

Ce domaine est encore une fois une superbe découverte, de part la gentillesse de l’accueil et de part le personnage qui le dirige, en effet, Mr Bardet est une personne à rencontrer, d’une correction et d’une modestie qui ont trop peu d’égales.
Le rendez vous est déjà pris pour l’année prochaine.

La certitude tue, le doute te préserve.
21 Nov 2006 00:00 #26

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  • Olivier Mottard
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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet CR:Domaine Albert Grivault - Meursault Clos des Perrières 1996

A l'occasion de la venue de Laurent (chinboug) et son épouse, Cécile, nous avons dégusté ce vin sur des médallons de Lotte et Scampis, sauce curry/safran.
J'avais très peu dosé ces deux épices afin de ne pas perturber le vin.
Un premier échantillon affublé d'une légère déviance aromatique.
Le second, parfait, se présentait exactement comme celui dégusté en compagnie d'Alain Hinant il y a un peu plus d'un an.
Je ne me fatigue pas, je copie le CR intégralement. ;)

CR: Domaine Albert Grivault - Meursault Clos des Perrières 1er Cru1996 ***** et plus...

La bouteille est dégustée à température de cave (11-12 °C).
Dégustation après ouverture. Bouchon impeccable. Vin non carafé.

La robe est d'un jaune or clair très brillant et étincellant.
D'emblée, le nez propose des arômes nobles et élégants d'un vin qui entre dans sa pleine maturité sur des notes de pâtes d'amande et de miel. Plus tard à l'aération apparaissent des notes de citron confits.
La bouche présente un gras entêtant dès l'entrée.
Elle est parcourue par une superbe minéralité totalement intégrée dans un équilibre souverain.
La rétrolfaction, sur des notes miellées, se prolonge très longtemps.

Dégusté sur plus d'une heure, avec le réchauffement lent dans le verre, le vin n'a cessé de se complexifier.
Snif, c'était mon dernier échantillon mais quelle classe ! :)

Olivier
27 Fév 2007 13:27 #27

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Lors d'une belle rencontre, à Liège, avec Olivier et Nancy, nous avons dégusté ce vin superbe vin.

CR: Meursault Clos des Perrières 1er Cru 1996 :
Robe jaune or, brillante.
Nez, superbes notes de Chardonnay à maturité, effectivement la pâte d'amande et des notes miellées.
Bouche, l'attaque est grasse, relevée par une belle acidité qui lui donne un équilibre majestueux, superbe tenue ne bouche et une longueur......
Bref, vous aurez compris, nous avons adoré ce magnifique Meursault qui me réconcilie avec le Chardonnay, tant j'ai pu avoir de déception....

Merci à vous, Olivier, de nous avoir fait découvrir un si beau vin.X(

Certains ne doivent pas être très fier de leurs écrits, car ce vin a magnifiquement vieilli.

Laurent L
02 Mar 2007 14:56 #28

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Clos des Perrières 1996

Et oui, l'année 1996 a permis la réalisation de très beaux Bourgognes Blancs ...
02 Mar 2007 16:05 #29

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Réponse de Bebert sur le sujet Re: Domaine Albert Grivault

CR: Dégustation au domaine, en compagnie de Michel et Claire Bardet, qui nous ont gratifié d'une exceptionnelle série de vins avec une grande générosité; et nous ont offert un après-midi complet en leur compagnie, pour notre plus grand bonheur.

Bourgogne 2006
Nez velouté, la bouche a une belle texture. Ce vin fleurte avec de bons Meursault villages.

Bourgogne 2005
Plus de miel et de safran, des arômes plus complexes accompagnent une belle minéralité. A garder encore un peu et se ferait facilement passer pour un Meursault.

Bourgogne 2004
Ce vin médaillé à Paris, est présenté légèrement oxydé. La bouteille laisse entrevoir des qualités de puissance et de texture, mais est un peu trop défectueuse pour permettre de juger pleinement de ce vin.

Bourgogne 2003
Nez d'alcool de mirabelle, superbe pour le millésime, car les fruits se développent avec une grande fraicheur et dans une minéralité exacerbée de style coquilles d'huitres.

Bourgogne 2007
Joli nez sur une élégante réduction dont la suavité cache une vrai solidité. La bouche trop jeune a une belle texture, de beaux arômes. Ce vin est vraiment en cours d'élaboration, attendant encore d'être chaptalisé.

Meursault 2007
Plus avancé dans sa vinification que le précédent, son nez est équilibré, et en bouche sa solidité est pour le moment provisoirement asséchante. A suivre.

Meursault 1er Cru Perrières 2007
Tension et longueur en bouche spectaculaires! Texture de grande qualité.

Meursault 1er Cru clos des Perrières 2007
Le plus équilibré et le plus aromatiquement complexe (au nez) des 2007, mais très fermé en bouche, paraissant même creux quelques instants. La longueur se fait attendre, mais surprend quand elle s'éveille par sa vivacité et sa durée : elle indique que ce vin est très fermé mais s'apprête à dévoiler sa fougue. Je crois qu'il dépassera le Perrières bientôt et ce sur tous les fronts. Superbe texture.

Meursault 2006
Très Meursault au nez (avec un peu de lourdeur), la bouche est à l'opposé sur une finesse étonnante. Fine mais solide sur la longueur, et on suppose que ce Meursault a encore besoin de s'installer, se préparant à développer toujours plus de finesse.

Meursault 1er Cru Perrières 2006
Très grande solidité, c'est encore fermé, sur une minéralité serrée, avec une force cristalline et une belle finesse en prévision.

Meursault 1er Cru Clos des Perrières 2006
Beaucoup de suavité, qui se marie dans une finesse extrême avec la belle tension de ce vin et la solidité impressionnante de ce terroir.

Meursault 1er Cru Perrières 2005
Pas un brin décontenance derrière le Clos des Perrières 2006. Le remarquable travail de Michel Bardet sur ce millésime qu'il considérait comme délicat à mener, donne des 2005 éclatants d'équilibres, et prêts pour une longue garde. bouquet et rétro magnifiques, trame solide et puissante. Magnifique!

Meursault 2004
Minéralité très coquille d'huitre, avec un gras citronné et une très grande pureté en bouche. des arômes déjà flatteurs sur la longueur permettront qu'on puisse le boire dès maintenant si on souhaite : malgré son évident potentiel, ce vin n'a rien d'austère.

Meursault 1er Cru clos des Perrières 2005
Un tout indescriptible, extrêmement tendu et équilibré, très aromatique, une réussite totale, admirable. Ce vin nécessite pour moi d'être gardé longtemps pour développer sa richesse; ce sera, je n'en doute pas, un jour un vin inoubliable lui aussi.

Meursault 1er Cru Perrières 2004
Une suavité intéressante. Etonnamment, le boisé se sent un peu sur ce millésime, mais en plein accord avec une minéralité exacerbée et dans un équilibre presque trop parfait : il fait moins vibrer que le Perrières 2005.

Meursault 1er Cru Clos des Perrières 2004
Au nez du précédent s'ajoutent un fleuri et une complexité; en bouche, la matière est plus aboutie. Un vrai délice. sur ce millésime, je trouve le Clos des Perrières au comble de ses qualités dans tous les domaines : équilibre, puissance, finesse, complexité. Ce vin doit être gardé pour procurer dans quelques années ou décennies une émotion incomparable.

Meursault 1er Cru Clos des Perrières 2003
Toujours immense mais plus gras que le précédent. c'est très beau, complètement exceptionnel, même, pour un 2003. Mais ce n'est pas sur ce millésime que le Clos est au comble de sa typicité, car il a évolué en préservant un fruité remarquable qui offre un plaisir immédiat important, sans sacrifier la solidité de son terroir, mais en lui donnant une tournure plus ronde et immédiatement accessible.

Meursault 1er Cru Perrières 2001
De ce millésime étrange sort un velouté élégant.

Meursault 1er Cru Perrières 1998
Très joli par son fruité, même si sa structure n'apparait pas sous un jour très favorable.

Meursault 1er Cru Clos des Perrières 1979
Une très légère oxydation cohabite harmonieusement avec un fruité sur la réduction; un beurré riche et appétissant ouvre la voie à une bouche très élégante. On rêve de boire ce rare nectar à table : le nez a certains caractères vieillissants, mais la bouche est d'une jeunesse géniale, très serrée, encore très fruitée, et un peu animale (cuir).
Dans ce vin, les arômes plus évolués, dont une subtile noisette, sont fondus dans le gras devenu beurré (imperceptiblement rance) avec le temps, ce qui lui confère cette intensité et cette longueur en bouche inimitable des grands blancs de vieux millésimes. Pour tout dire c'est sur ce genre d'expérience merveilleuse qu'on prend conscience de l'intérêt sublime des vieux vins : miracle que seuls les vieux apportent avec tant de grâce, ses arômes continueront de hanter notre palais, même après que les vins rouges soient passés par dessus, et nous accompagneront jusqu'au soir.
C'est un des plus merveilleux vins blancs qu'il m'ait été donné de boire.

Les vins rouges :

Pommard 1er Cru Clos Blanc 2007
Encore vert, très serré, avec un fruité pas encore bien stabilisé et un grand potentiel à prévoir. L'archétype des Pommards de tradition qui sont encore difficiles dans leurs jeunesse et son faits pour s'installer avec le temps.

Pommard 1er Cru Clos Blanc 2006
Un superbe Pommard, très fidèle à son terroir, et pour ces raisons, à garder évidemment. Structure et toucher son de haut vol; on sent quand même un peu le boisé, et la fraicheur est exemplaire. Un vin qui entre en force, trop jeune je crois pour exprimer déjà la finesse qui caractérise habituellement les rouges 2006.

Pommard 1er Cru Clos Blanc 2005
Un summum, notamment par son équilibre charpenté, mais une finale trop jeune un peu asséchante mettre de nombreuses années à se fondre. Un vin taillé pour la longue garde qui sera longtemps un peu ingrat.

Pommard 1er Cru clos Blanc 2003
On est surpris de voir à quel point cette année sèche a bien réussi au clos blanc. Cette parcelle, très exposée à l'humidité par son emplacement, n'a aucun des caractères ingrats courants sur ce millésime : au contraire, il lui va comme un gant. Grand vin très arômatique et extrêmement frais pour un 2003. A encaver et à garder encore!

Conclusion :

Quelques tendances des millésimes en blanc :
2004 montre ici aussi son équilibre et sa minéralité exacerbée.
2005 est une réussite superbe sur ce domaine.
2006 semble un millésime où la finesse se marie admirablement avec la solidité.

Les Clos des Perrières 1979 est une merveille inoubliable. Dans les millésimes récents, c'est le clos des Perrières qui m'a le plus conquis, spécialement sur 2004 et 2005 qui sont enchanteurs et extrêmement prometteurs. En fait on ne prend pas encore son pied sur ces vins trop jeunes, on est édifié par leur race, mais on sait qu'il faudra attendre. Il ne s'agit pas de vins clairs et limpides qui se laissent apprécier facilement dans leurs premières années, mais de vins de grande tradition.

Il existe une petite controverse en Bourgogne sur le Clos des Perrières, qui a demandé à devenir Grand Cru. Il semble que la demande ait échoué, et j'ai reçu l'avis de vignerons qui contestaient qu'il puisse y avoir une différence de terroir entre le clos et certaines parcelles qui lui sont proches. Pour ma part, je constate la différence de niveau entre les Perrières et le Clos des Perrières présentés ici, il existe bel et bien une suprématie incontestable de celui-ci sur celui-là, par une tension et un équilibre supérieurs, et d'évidentes qualités de très grande garde sur les plus beaux millésimes.

Monsieur Bardet est d'une grande sympathie, il n'a pas été avare de nombreuses explications sur sa passion. Il semble être assez réfractaire aux vins bio, peut-être parce qu'il ne peut pas envisager de prendre le moindre risque avec une récolte pour laquelle il entretient une grande passion. Ses vins son irréprochables et gravitent dans les sommets de Meursault. Son domaine est splendide, sa découverte est un grand souvenir.

L'épouvantable suffisant. (c) PatrickEssa
26 Nov 2007 04:00 #30

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