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Enfin le CR !!! - Dégustation MONTRACHET 2000

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... A tous les passionnés, veuillez prendre connaissance du CR MONTRACHET 2000 ...

Club toulousain In Vino Veritas
Quelques Montrachets, Chevaliers et Bâtards en 2000
Vendredi 19 novembre 2010

La dégustation, préparée par Didier Sanchez, est commentée par Pierre Simon pour la séance de l’après-midi et Patrick Moulène pour celle du soir.

Quelques commentaires de contexte :
Pression atmosphérique : 1013 hpa – temps maussade – vent faible – ⅞ème de lune montante – sensations de dégustation : très bonnes.
Toutes les bouteilles, stockées pendant une longue période dans des conditions optimales, ont été placées dans une cave de service, à température adaptée, verticalement, 6 jours avant notre rendez-vous.
Cette dégustation s’est déroulée en deux séances : l’après-midi à 14h15 puis le soir à 19h30.
Ce compte-rendu détaille les impressions de chaque séance.
Entre autres causes, une aération de 5 heures (dans la bouteille rebouchée en position verticale) peut expliquer les variations dans les appréciations.
Les notes de Didier Sanchez, présent l’après-midi et le soir, reflètent ces fluctuations ainsi que les siennes
Les vins sont dégustés avec présentation à l’aveugle.
Les verres utilisés sont les « Expert » de Spiegelau.
DS : Didier Sanchez – PC : Pierre Citerne – LG : Laurent Gibet – PR : Philippe Ricard – MS : Miguel Sennoun – PS : Pierre Simon – PM : Patrick Moulène

Ordre de dégustation
(Nombre total de dégustateurs : 16)

1. Montrachet : Vincent Girardin 2000 - 13,5°
L’après-midi : DS18,5+? - PS18,5. Note moyenne AM : 18,5
Robe blond doré. Nez typique de chardonnay, mais avec une complexité et une puissance qui préfigurent le grand vin. A l’aération viennent la poire, l’amande, le pralin et de subtiles notes de citron. Puis apparaissent des notes minérales de cailloux mouillés. L’attaque est puissante. En bouche le vin est gras et merveilleusement équilibré. La matière est énorme, très pure. La finale n’en finit pas de changer.
Commentaires. Etant données la matière, la puissance et la longueur de ce vin, nous pensons à un Montrachet.
18,5. Cela commence fort !

Le soir : DS18,5 - PC18/18,5 - LG18,5 - PR18,5 - MS18,5/19 - PM18,5. Note moyenne SOIR : 18,5
Le nez s’oriente vers des notes nobles de camphre, d’anis, de pêche, de poire, de cailloux, de grillé subtil, dans un style très délicat.
Les parfums que nous propose ce 1er vin révèlent à l’évidence une belle harmonie, une cohérence d’ensemble entre nez et bouche, tout comme une très grande concentration, un trio puissance, finesse, minéralité.
En bouche, c’est une explosion de saveurs : les papilles sont saisies par ce breuvage enchanteur, avec du gras, une grosse matière. Le vin est costaud, large, carré des épaules, un peu rentre dedans, avec même une légère surmaturité, de perceptibles notes exotiques. Cependant, il n’est ni lourd ni pataud ; au contraire, il rebondit, avec cette grande finesse d’ensemble qui envahit la bouche. La minéralité, bienvenue, souligne l’harmonie, la finesse, l’équilibre souverain, la classe d’un chardonnay très mûr, cristallin, fuselé ; “...qui rappelle certains Corton-Charlemagne”, lance un dégustateur. La longueur est incroyable, presque 1 minute de persistance et des sensations qui perdurent ensuite … Une vraie gourmandise ! L’impression d’une main de fer dans un gant de velours, d’une partition où toutes les notes sont jouées !
Le la est donné : Maestro, envoyez la suite …

Infos données par le domaine :
Mon mari a pris connaissance de votre e-mail et vous en remercie. En fait, vous le savez certainement, nous sommes viticulteur-négociant, avec plus de 20 hectares en exploitation. Pour les grands crus, nous avons la chance de produire des Bâtard-Montrachet, Chevalier-Montrachet, Corton-Charlemagne et Bienvenues-Bâtard-Montrachet.
Malheureusement, le Montrachet que nous produisons ne fait pas partie de nos vignes. En effet, nous l'achetons en vin auprès d'un autre producteur bourguignon qui ne souhaite pas faire connaître son nom. Il ne s'agit donc pas d'une production de notre domaine mais d'un achat négoce. J'espère avoir ainsi répondu à votre question. Vous souhaitant une très agréable dégustation.

2. Bâtard-Montrachet : Domaine Etienne Sauzet 2000 - 13,5°
L’après-midi : DS16 - PS16. Note moyenne AM : 16
Robe un poil plus foncée que la précédente. Notes d’oxydation sur le caramel, le beurre légèrement rance, puis, à l’aération, la fougère, enfin le confit qui s’invite au fil du temps. Bouche grasse, moins tendue. Certains regrettent un boisé un peu trop en avant. La finale est très longue. Beau vin.
Commentaires. La matière n’a pas le poids de la bouteille précédente. Est-ce pourtant un Montrachet ?

Le soir : DS13? - PC11/12 - LG13 - PR11,5 - MS14) - PM14,5. Note moyenne SOIR : 12,9
… et bien la suite nous laisse sur notre faim...
La couleur est dorée, plus soutenue ; le nez dévoile des notes pharmaceutiques pour certains, de noix, brou de noix, quinquina pour d’autres. Pas franchement agréable, ce nez aux notes déviantes...
En bouche, des notes lactiques, un vin dur, asséchant, avec une finale ranciotée, lourde, sans harmonie ni cohésion.
“Un vin piège pour l’amateur d’étiquette”, proclame un dégustateur ! Une fois la bouteille découverte, c’est la douche froide : un Montrachet peut-il priver de plaisir et se montrer de la sorte ? Est-ce une oxydation prématurée ou bien un vin qui ne fait pas honneur à son terroir ?

3. Montrachet : Henri Boillot 2000 - 13,5°
L’après-midi : DS15? - PS14. Note moyenne AM : 14,5
Robe dorée, éclatante. Nez de réduction avec des notes soufrées gênantes. A l’aération arrivent les épices (poivre de Séchuan) puis de timides notes de fruits blancs. L’attaque est poivrée. La bouche moyennement puissante pour un vin de demi corps à la finale très moyenne.
Commentaires. Vu le monstre du départ qui nous sert d’étalon pour les éventuels Montrachet, nous doutons beaucoup que ce vin en soit un. Déception quand nous découvrons l’étiquette.

Le soir : DS16,5/17 - PC17+ - LG17 - PR17+ - MS17 - PM17,5. Note moyenne SOIR : 17
Après un vin qui ne joue pas dans son “pré-carré”, celui-ci réveille nos papilles et émoustille avec délicatesse nos sens comme une caresse prometteuse ! Le nez est grillé mais sans ostentation ; des notes de camphre, de souffre, de coquille d’oeuf, de poivre, de gingembre, un peu végétal, sur une réduction originale.
La bouche est tendue, citronnée, acide, comprimée. La matière du vin est belle, sur un registre austère, compact, sans aucune lourdeur. Au contraire, le vin joue plus sur la finesse que sur la puissance. La bouche est pure, sur la retenue.
A l’aération, le vin s’améliore. La matière est riche, sérieuse, longue, avec une association gras et finesse des plus agréables et bienvenues.

4. Bâtard-Montrachet : Domaine Leflaive 2000 - 13,5°
L’après-midi : DS17,5 - PS17,5. Note moyenne AM : 17,5
Robe dorée, claire. Nez de grillé, de pralines, de chardonnay classique. Puissant mais un peu moins que la bouteille de Girardin. La bouche est grasse, équilibrée, alliant puissance et finesse. La finale est très longue, mais ce vin n’a pas l’ossature minérale du premier et manque un brin de tension.
Commentaires. Si le Bâtard est gras et évoquerait plus Meursault que Puligny, alors peut-être que….. Nous commençons à comprendre. J’ajoute que j’ai adhéré des deux verres à la pureté des vins de ce domaine.

Le soir : DS16,5+ - PC15,5/16 - LG18 - PR16 - MS16,5 - PM18,5. Note moyenne SOIR : 16,9
Des sourires se lisent sur des visages, d’autres font grise mine … La mélodie qui jusqu’à présent jouait une symphonie harmonieuse, divise les dégustateurs ! Patatraaaaaaaa … Une note discordante pointe aux oreilles, comme un verre de cristal qui se brise : deux perceptions opposées apparaissent au grand jour.
La première évoque des senteurs grillées, une réduction standard, un abord flatteur, cohérent, avec une matière ronde, un milieu de bouche confortable mais pas au niveau d’un grand cru. Un manque de longueur, un bon vin mais pas excitant.
A l’inverse, la deuxième évoque un nez explosif, soufré, grillé, puissant, un nez de chardonnay qui caresse nos sens comme un rêve ! Quelle magie que ce bouquet ! Une bouche à l’image du nez, un concentré de chardonnay, plaisant, sapide, qui associe richesse et minéralité ; un faux maigre, nerveux, gourmand, avec une grande longueur, sur des amers citronnés et frais.
D’un côté un vin “standard” et de l’autre un vin de rêve ! Anne-Claude LEFLAIVE, tout comme le Domaine d’AUVENAY, divise les dégustateurs.

Origine du BÂTARD-MONTRACHET
Sol argilo-calcaire
4 parcelles en appellation Bâtard-Montrachet.
Bâtard 7 : 7 ouvrées plantées en 1974 (commune Chassagne)
Bâtard 8 : 8 ouvrées plantées en 1979 (commune Puligny)
Bâtard 9 : 9 ouvrées plantées en 1989 (commune Chassagne)
Bâtard 21 : 21 ouvrées plantées moitié en 1962, moitié en 1964 (commune Puligny).
Superficie : 1ha 91a.

Méthodes de culture
Biodynamie.
Récolte manuelle avec tri des raisins et optimisation du choix de la date par un suivi parcellaire de la maturité.

Vinification & Elevage
Pressurage pneumatique long et doux, décantation de 24 heures puis débourbage, entonnage.
Fermentation alcoolique en fût de chêne dont 25% sont neufs (maxi 1/2 Vosges, mini 1/2 Allier).
Elevage : après 12 mois en fûts, le vin est élevé 6 mois en cuve où il est préparé pour la mise en bouteille.
Collage homéopathique et filtration très légère si nécessaire.

5. Montrachet : Jacques Prieur 2000 - 13°
L’après-midi : DS16,5? - PS17. Note moyenne AM : 16,8
Robe blond doré avec des reflets verts. Nez puissant sur la noisette, la poire, le jaune d’œuf et, à l’aération, la fougère. La bouche est grasse, gourmande, enveloppée par d’élégantes notes de grillé fin. Le poids du vin nous ramène sur le Montrachet. Très belle finale avec, comme un clin d’œil, des notes de framboises. Très beau vin
Commentaires. Montrachet pour tout le monde.

Le soir : DS15,5 - PC15,5 - LG16 - PR16 - MS16 - PM15,5. Note moyenne SOIR : 15,8
Imaginez un instant qu’un Montrachet puisse être comparé à l’aveugle à l’esprit d’un Mâcon ! Nez surmûr, lacté, aux effluves de citron, poire, pêche, pomme, fruits exotiques, agrumes.
Bouche ronde, simple, au boisé vulgaire, sur le caramel ; une pointe d’alcool souligne l’ensemble, pas du tout emballant, sans relief, sans race. Un vin simple, cependant puissant et gras mais ennuyeux, mou, plat, qui se dégrade. Un breuvage qui ne correspond pas, mais vraiment pas du tout à son pedigree.
« Pas emballé », « ce vin me lasse », « manque de sensations », « c’est pas le pied » … autant de qualitatifs décevants... Un dégustateur reconnaît le style du Domaine tandis qu’un autre s’écrie : « il a les fesses molles, il retombe ! ».
Si la note moyenne est celle d’un bon vin, du fait notamment d’une matière puissamment dotée, la rugosité des commentaires s’explique par la déception profonde face à un Montrachet dont le prestige – et le prix... – nous laissaient espérer toucher l’excellence ...

Vin pirate :
6. Meursault « Les Narvaux » : Domaine d’Auvenay 2000 - 13°

L’après-midi : DS16,5 - PS16,5. Note moyenne AM : 16,5
Robe dorée avec de subtils reflets verts. Le nez est superbe sur le silex, la pierre à briquet, avec une touche d’hydrocarbure. Puis des fruits blancs, la prune mirabelle. La bouche est tendue, minérale. Certes, le vin n’a pas le poids des Montrachet et nous semble différent mais il est très pur, cristallin, très élégant. Dans la marge, j’écris “Bravo” !
Commentaires dubitatifs et pour cause, c’est le pirate de la soirée. Nous avions quand même dit « atypique ».

Le soir : DS16 - PC16,5 - LG14 - PR14,5 - MS14,5? - PM14. Note moyenne SOIR : 14,9
Toujours à l’aveugle, nous pourrions croire qu’un mythe vient de tomber. Les dents vont grincer … Le rideau s’ouvre sur cette bouteille sans que personne ne songe à un vin pirate, glissé par le chef d’orchestre pour se jouer de nous !
Le nez annonce la pomme, le soufre, le pamplemousse pas mûr, la pierre, le camphre, la poudre, le pétard. La bouche présente une certaine matière, mais l’acidité est trop marquée, au point qu’un dégustateur évoque le Jura.
Le vin semble oxydatif pour certains, pas du tout pour d’autres... Il est en tout cas mince, austère, pas mûr, pas bon, sans plaisir, sans intérêt, indigne de son AOC, imbuvable… Dans la cacophonie générale, j’entends « tu vas devoir enlever ton poster de Lalou ! »
Non ! Un pirate qui, sur le papier, s’invitait à table en gaillard, en costaud (il en remonterait à plusieurs, même aux grands) !
Une bouteille qui divise de nouveau : les partisans du Domaine ne reconnaissent pas la signature d’Auvenay et évoquent une oxydation. Les autres, de toute façon, n’apprécient pas le style maison.

Rappels :
a. Meursault "Les Narvaux" 2000 : Domaine d’Auvenay – 10/02/06
DS17,5 – PC17,5+ – MS17 - CD16. Note moyenne : 17
Après celui du 2002, le nez semble un peu moins incisif, un peu moins éclatant ; très large, beurré, profond et racé, il commence à distiller des notes de fruits confits, de noisette fraîche et même de nougat.
La matière est très riche, d'une concentration supérieure ; sa vitalité se manifeste au travers d'une imposante colonne vertébrale acide et d'une profonde assise minérale. Moins explosif, moins ouvertement séducteur qu'il y a quelques années (goûté en mars 2002), ce vin magnifique semble être dans une phase transitoire, avec un élevage qui ressort légèrement et des composantes qui demandent à s'harmoniser encore davantage.
b. Meursault "Les Narvaux" 2000 : Domaine d’Auvenay – 18/03/02 : 18/20
D’une expressivité et une richesse étonnante, le nez s’exprime avec une grande netteté, à la fois exubérant (miellé, floral) et classique. Très riche, miellé, gourmand en bouche, avec une trame d’une longueur et d’une droiture sans faille.
c. Meursault Narvaux Auvenay 2000 : (16/20) – 3/5/08 (LG)
Une bouteille donnant des senteurs de beau chardonnay (le triplet classique végétal, minéral, agrumes), avec du citron et de la verveine. Bouche concentrée mais qui n’étincelle pas comme attendu (pas d’émotion particulière, comme celle trouvée sur le très grand vin bu dans le grand Ouest en mai 2006). Matière pas au niveau du cru, pas assez grasse, étonnamment nerveuse (pensé aussi à un moment à un villages 2002 de Roulot). En goûtant un fond de vin le 6/5/08, on est tenté de songer à l’aligoté du domaine ?! (le vin présente ici une collerette grise).
d. Meursault Narvaux Auvenay 2000 : 18,5/19 – 13/5/2006 (LG)
Un nez balsamique et fruité, très singulier, énorme : herbes aromatiques, poire au sirop, citron brillant, pêche, mirabelle, curry. Bouche puissante mais de cristal, d’une incroyable finesse persistante (le verre vide conserve très longtemps ces senteurs indélébiles). On a pu penser à un Chevalier-Montrachet en raison de ce côté essence de raisin et de sol.

7. Montrachet : Chartron & Trébuchet 2000 - 13,5°
L’après-midi : DS17 - PS17. Note moyenne AM : 17
Robe dorée. Nez discret avec des notes de paille à l’aération et une subtile touche miellée. La bouche est belle, toute en pointe, tendue. La finale est très longue. Très beau vin, même s’il n’a pas le poids des Montrachet déjà bus.

Le soir : DS17,5 - PC17 - LG17,5/18 - PR17,5/18+ - MS18 - PM18,5. Note moyenne SOIR : 17,8
Des senteurs troublantes : fumé, goudron, âtre, avec, heureusement, du miel. Mais aussi des notes de pâte d’amande, fougère, bâton de réglisse, d’autres florales, un peu végétales et boisées.
La bouche dévoile une belle sève, un gras plaisant, profond, phénoménal. Serré, racé, distingué, le vin est tonique, avec une belle minéralité : il flirte avec Chablis (et ses notes de miel...). Il révèle une grande cohérence et harmonie d’ensemble, de la prestance, jouant une belle mélodie hédoniste.
Enthousiasme et plaisir à l’unisson pour un pronostic au niveau des meilleurs !

Infos données par le domaine :
Suite à notre dernière conversation téléphonique, je vous confirme que notre production de Montrachet 2000 fut de 1.5 pièces, soit 450 bouteilles.
De mémoire (et je n’en suis vraiment plus sûr car la commercialisation se faisait à travers notre ex affaire de négoce « Chartron & Trébuchet » et c’est Louis Trébuchet qui était aux achats), une pièce provenant de la Maison Remoissenet (vignes du Baron Thénard) et une feuillette de la Maison Joseph Drouhin (Vignes du Marquis de Laguiche).
Pour plus de précision, quant à la situation géographique de ces parcelles, je vous engage à contacter Jean-Claude Wallerand, Ancien sommelier de l’hôtel-restaurant « Le Montrachet » et éminent spécialiste de l’appellation. Son fils, Julien, qui me lit en copie pourra également vous en dire plus puisque c’est désormais lui qui veille à la destinée du caveau de Puligny. Je vous rappelle que Jean-Claude Wallerand a peint une aquarelle en scindant les différentes parcelles de Montrachet selon les propriétaires et les âges des vignes, et dont des copies sont disponibles.

8. Montrachet : Louis Jadot 2000 - 13,5°
L’après-midi : DS16 - PS16. Note moyenne AM : (16)
Robe dorée. Aïe ! nez de caramel . L’on peut déjà soupçonner un boisé trop insistant. L’attaque est énorme, sur la puissance d’une matière noble et sûre d’elle. La finale est au diapason et se termine sur une pointe d’oxydation qui m’évoque le Xéres. Noté 16 pour la belle matière (certainement Montrachet), mais gâchée par un élevage trop présent. Pour Didier, c’est la touche Jadot.

Le soir : DS14 - PC13 - LG14,5 - PR11/15 - MS13,5 - PM14,5. Note moyenne SOIR : 13,8
Cette bouteille, une fois découverte, allait-elle réconcilier l’assemblée (entre elle, mais aussi avec le domaine déjà éprouvé lors d’une dégustation précédente sur le millésime 2002 ?)
Et bien cette bouteille, divine sur le papier, ne trônera pas sur nos étagères ! Encore moins dans nos mémoires, si ce n’est pour nous rappeler que même si le terroir de Montrachet est susceptible d’enfanter le meilleur, des rejetons indignes naissent aussi en son sein (surtout si la main de l’homme veut absolument dominer ou « dompter » le terroir).
Un nez boisé, oxydé, lactique (yaourt au café), végétal, aux notes de pommes trop récurrentes qui rappellent le chenin de Loire (c’est vous dire...) ! Pour un dégustateur, le vin se distingue par les honneurs des 3 P : “pâteux, pataud, pâtissier”… Crime de lèse-majesté ! Les dés sont jetés...
La bouche ne le relève pas mais au contraire l’enfonce : un “grand” vin peu goûteux, vulgaire, pas bon, gâché par une oxydation trop marquée, avec une finale acide brûlante, peu expressive, tombante … autant de lacunes qui enfoncent inexorablement cette bouteille aux oubliettes … ( Eu égard à son pedigree dont tout un chacun s’attend à retrouver dans le verre un vin exceptionnel …).
Remarque : il est intéressant de rapprocher cette dégustation de celles du Corton-Charlemagne et du Montrachet 2002 faites en juin dernier. En effet, si nous avions très bien appréciés ces bouteilles à l’ouverture, elles s’étaient effondrées d’une façon tout aussi caricaturale au bout de 5 heures d’aération, pointant une philosophie d’élevage outrancière. Un conseil : évitez absolument de les carafer (à moins que vous soyez amateur du jus de planche !).

9. Chevalier-Montrachet : Domaine Leflaive 2000 - 13,5°
L’après-midi : DS17,5 - PS17,5 . Note moyenne AM : 17,5
Robe dorée, claire. Nez discret, citronné, minéral, avec un grillé élégant et des notes de réduction. L’attaque est énorme, la bouche grasse, puissante, tapissée par un vin de poids. La finale est très droite, très longue et très minérale avec des résurgences de réglisse. Très beau vin dont la puissance et la rondeur soutenues par un squelette minéral imposant ont conquis l’assistance.
Commentaires. Etant donnée la minéralité et … qu’il ne reste que trois vins, Didier nous aiguille sur un Chevalier.

Le soir : DS17,5/18 - PC17 - LG18,5 - PR18,5 - MS18 - PM19. Note moyenne SOIR : 18,1
Au-delà des senteurs de réduction et de soufre, une belle complexité aromatique pointe et titille les narines. En bouche, les sensations sont pratiquement unanimes : une matière énorme, beaucoup d’ampleur, de gras, de l’équilibre, de la tension, une forme de perfection formelle, mais qui une fois encore divise quelque peu : certains reconnaissent un fort joli vin, parfaitement réalisé, avec une réduction “standard”, mais sans “folie”, sans cette magie, cette émotion propre aux géants, tandis que les autres font écho d’un breuvage magnifique, sapide, juteux, d’une grande pureté, avec une belle longueur saline, une harmonie où toutes les notes sont jouées, apportant un plaisir rare, une classe folle : leur meilleur vin de la soirée !!!

Info du domaine :
Origine du CHEVALIER-MONTRACHET

Sol argilo-calcaire
3 parcelles en appellation Chevalier-Montrachet.
Chevalier du bas sud : 6,5 ouvrées plantées en 1957 et 1958.
Chevalier du bas nord : 21 ouvrées plantées en 1955, 1964 et 1980.
Chevalier du haut : 19 ouvrées plantées en 1974.
Superficie : 1ha 99a.

Méthodes de culture
Biodynamie.
Récolte manuelle avec tri des raisins et optimisation du choix de la date par un suivi parcellaire de la maturité.

Vinification & Elevage
Pressurage pneumatique long et doux, décantation de 24 heures puis débourbage, entonnage.
Fermentation alcoolique en fût de chêne dont 25% sont neufs (maxi 1/3 Vosges, mini 2/3 Allier).
Elevage : après 12 mois en fûts, le vin est élevé 6 mois en cuve où il est préparé pour la mise en bouteille.
Collage homéopathique et filtration très légère si nécessaire.

10. Montrachet : Marc Colin 2000 - 13,5°
L’après-midi : DS? - PS?. Note moyenne AM : ?
Robe dorée. Nez soufré. Certains disent serpillère ; c’est vrai que les déviances aromatiques de cette bouteille nous ont amenés à ne pas la noter. Qu’en a-t-il été pour la session du soir ?

Le soir : DS? - PC17,5 - LG13 - PR17,5 - MS18 - PM16. Note moyenne SOIR : 16,4?
Le bouquet qui émane de ce vin est sur le registre de la réduction, du soufre et laisse apparaître en bouche un goût de croupi, de filtre.
Pourtant, la bouche est tendue, avec une matière énorme, pleine, dense, avec de surcroît une mélodie qui joue plus sur l’élégance que la puissance.
Le goût perturbe les dégustateurs. Ce vin est-il fermé ? La bouteille est-elle légèrement défectueuse ?
Les avis, notes et perceptions ne permettent pas d’affirmer que cette bouteille, dégustée à un instant T, reflète réellement sa vraie nature. La particularité de cet arôme de « filtre » amène certains à se questionner sur un défaut potentiel de bouteille, bien que tout le monde s’accorde à penser que la matière est d’une extrême qualité. Nous sommes en face du cas typique où il serait nécessaire d’ouvrir une autre bouteille pour lever le doute.

11. Montrachet : Domaine Guy Amiot 2000 - 14°
L’après-midi : DS18,5+ - PS18. Note moyenne AM : 18,3
Robe dorée. Nez puissant sur la poire confite avec des notes minérales. L’attaque est citronnée, puis le vin prend toute sa place en bouche, soutenu par une minéralité fine. La finale est énorme. Splendide !
Commentaires. Commencer par la plus belle bouteille de l’après midi est un exercice insolite. Finir par la numéro deux ne l’est pas moins !

Le soir : DS19 - PC18,5 - LG19 - PR19,5 - MS19,5 - PM18. Note moyenne SOIR : 18,9
Voici le vin de la soirée, celui qui a fait l’unanimité et enchanté le palais : une essence de MONTRACHET.
Cet extrait de chardonnay possède une minéralité hors norme associée à une concentration phénoménale : c’est un monstre en puissance qui attend patiemment son heure !
Un dégustateur évoque un mélange du château Grillet et du Domaine Raveneau et le note 19.
Un autre pourrait verser une larme d’émotion ou bien se recueillir face à son meilleur vin de la soirée, noté 19,5 !
Un autre tombe à genoux et caresse délicatement la bouteille une fois découverte pour en extraire ses sublimes atours ! Arrête, jeune insouciant : ne déshabille pas cette belle et somptueuse bouteille de sa seule étiquette ! C’est en tout cas le plus beau vin blanc jamais dégusté de sa vie, noté 19,5.
Touchons-nous au sublime avec cette divine bouteille ? Certainement !
Un autre pense tout simplement que c’est le seul nectar qui puisse franchement se démarquer et revendiquer son label de MONTRACHET !!! Noté 18,5.
Faut-il pointer le talent du vigneron, l’ancienneté de ses vignes plantées en 1925 (à priori les plus anciennes du MONTRACHET) qui permettraient de tirer le maximum du terroir ? Ou bien les deux à la fois !
Ce soir, le chef d’orchestre, c’était bien Monsieur Guy AMIOT : il nous offra la plus belle mélodie, nous jouant la meilleure partition autant au nez qu’en bouche ! Chapeau bas, Maestro !

Infos données par le domaine :
Suite à notre conversation téléphonique voici les renseignements que je peux vous rapporter LE MONTRACHET GRAND CRU.
Vieilles vignes plantées dans les années 1925 par les 3 Frères Amiot (Pierre Marcel et Robert) et leur père Arsène FONDATEUR du Domaine Amiot et acquereur des 2 parcelles.
2 petites parcelles situées sur le secteur de chassagne Montrachet dans la partie " les dents de chiens"
Voisin direct MARC COLIN RENE LAMY et JACQUES PRIEUR. Production annuelle moyenne environ 2 pièces environ 600 bouteilles
Elevage 100% FUTS NEUFS sur 12 mois assemblage 3 a 6 mois en cuve avant mise en bouteille.
Pour plus de renseignements vous pouvez contacter MR Jean Claude WALLERAND a PULIGNY MONTRACHET sommelier grand connaisseur de ce grand cru et qui a participer de manière importante a l édition du livre sur Le MONTRACHET comprenant carte et géologie. Je pense qu’il pourra bien vous renseigner. Thierry Amiot

Conclusion de l’après-midi

Encore tout chamboulés par les superbes vins dégustés, nous essayons de tirer quelques conclusions.
D’abord, relevons une bouteille qui sort du lot, celle de Vincent Girardin, talonnée de prés par celle de Guy Amiot.
Ensuite remarquons que le domaine Leflaive, dont nous n’avions pourtant pas le Montrachet, s’illustre par une élégance et une pureté de fruit très émouvantes. Bien sûr, ce n’est pas une surprise, mais c’est une vraie confirmation.
Bravo aussi aux autres domaines qui subliment ce grand climat qu’est le Montrachet mais… que les boisés insistants sont regrettables, gâchant parfois une matière aussi monumentale. Vite, que passe la mode des bâtonnages intempestifs, de ces vins qui, au bout d’une heure dans le verre, se terminent tous sur le caramel... Ce commentaire n’engage que moi mais je sais que chez IVV je ne suis pas le seul à le partager...

Conclusion du soir

Je tiens à remercier, au nom de tous, Didier, qui, sans sa « folle » démesure, sa générosité hors norme, son cœur débordant d’amour et de fraternité … sa passion du vin, nous à permis de porter à nos lèvres ce breuvage quasi mythique : le MONTRACHET. Dernière marche vers le trône, terroir magique … Il sublime notre imagination, nous emporte sur le papier et dans notre imaginaire aux frontières de l’irréel, de l’innommable … tant le vin est fort rare, précieux, inaccessible … Pour ce mythe, nous attendons un niveau de qualité hors du commun, un plaisir intense, de haute volée …
Etait-ce réellement le cas ce soir ? Les vins étaient-ils à la hauteur de leur ambition ? Sont-ils les dignes et vénérables représentants de ce fabuleux terroir ?
En s’en tenant simplement à la moyenne établie, la dégustation exhibe quelques divergences de ressentis autant qu’elle ne permet pas de proclamer que tous les MONTRACHET dégustés apportent l’immense plaisir que l’on est en droit d’attendre de ce terroir béni des Dieux !

Trop de belles bouteilles sont soit gâchées par une oxydation prématurée, soit matraquées par un boisé (cf les échantillons d’E. SAUZET, J. PRIEUR , L. JADOT).
Je m’interroge quant à la volonté de l’homme de « dominer » à tout prix le terroir plutôt que de laisser sa symphonie naturelle s’affirmer et prendre place sans artifices ?
D’autres affichent des qualités intrinsèques de haut niveau : H. BOILLOT, J. CHARTRON & A.C. LEFLAIVE et son Batard-Montrachet.

Enfin, les étoiles rayonnantes, de celles qui montrent le chemin, ces guides, ces références pour tout un chacun... A. C LEFLAIVE et son Chevalier-Montrachet, V. GIRARDIN et surtout G. AMIOT se révèlent être, à l’instant T et dans le contexte de notre dégustation, les vénérables et dignes représentants de l’esprit MONTRACHET : une puissance et une matière grandiose, hors norme, accompagnée de cette élégance raffinée, si rare, cette classe folle, cette délicatesse extrême … Une apothéose des sens, un feu d’artifices multidimensionnels ! Un plaisir rare …
Le coup de cœur collectif va au Montrachet du Domaine G. AMIOT qui surpasse de la tête et des épaules l’ensemble de ses pairs ! Je n’ai pas de souvenir, aussi loin que je remonte dans le temps, au sein d’un club à la notation assez sévère, d’une telle note sur un vin blanc !!!
Chapeau bas, Maestro Guy AMIOT ! Votre MONTRACHET est le digne nectar de la soirée …
13 Déc 2010 01:04 #1

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Réponse de KarlM sur le sujet Re: ENFIN LE CR !!! - DEGUSTATION MONTRACHET 2000

Bravo. Très belle dégustation et commentaire très instructif !

KarlM
13 Déc 2010 22:11 #2

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bonjour à tous,

J'ai acheté à une vente récente qq bouteilles de Montrachet 2000 de Sauzet. Il est difficile d'en tirer des conclusions avant ouverture d'une bouteille évidemment (et il est encore plus difficile de trouver des CR même pros de celui-là à part le 94/100 de P.Rovani) mais au vu de votre compte-rendu sur le Batard, je ne devrais pas m'attendre au summum de l'appellation (alors qu'il me semble que pour les dernières années, ces différentes parcelles et spécialement le chevalier sont parmi les must de l'appellation).

Si qqn maitrise les différences de style/qualité entre les différentes parcelles de Sauzet cette année-là, je suis preneur de toute info !

Jean-Philippe
14 Déc 2010 16:09 #3

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Bonjour J-Phi,

Si tu as une bouteille de trop, je suis preneur;)
J'ai goûté pas mal de millésimes sur le Montrachet de chez Sauzet et j'ai toujours pris beaucoup de plaisir surtout sur 94 et 98. Pour ce qui est du 2000, je n'ai qu'une seule bouteille et j'attendrai encore quelques années avant de l'ouvrir sauf si bien sur une âme charitable veut bien m'en vendre une autre à un prix correctB)-
Bien à toi,

Christophe
14 Déc 2010 17:11 #4

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Réponse de La Vie est une Fête sur le sujet bienvenu-batard-montrachet 2002 -Bachelet Ramonet

Je ne sais pas comment interpréter ... ce CR (très beau et très complet) en comparant cela à ma propre experience récente avec le groupe LPV lyon

bienvenu-batard-montrachet 2002 -Bachelet Ramonet
le nez est lui aussi sur le caramel beurre salé, et la bouche est dominée par un côté alcoleux, j'avais peur d'une plus longue aération pour éviter trop de notes oxydatives.
(débouchée 1h avant le service)

c'est pas mauvais en soi, mais compte tenu du terroir et du millésime (2002 sur les blanc de la côte de Beaune)
...je m'attendais à mieux !!!

une déception tout de même...

2. Bâtard-Montrachet : Domaine Etienne Sauzet 2000 - 13,5°
L’après-midi : DS16 - PS16. Note moyenne AM : 16
Robe un poil plus foncée que la précédente. Notes d’oxydation sur le caramel, le beurre légèrement rance, puis, à l’aération, la fougère, enfin le confit qui s’invite au fil du temps. Bouche grasse, moins tendue. Certains regrettent un boisé un peu trop en avant. La finale est très longue. Beau vin.
Commentaires. La matière n’a pas le poids de la bouteille précédente. Est-ce pourtant un Montrachet ?

Le soir : DS13? - PC11/12 - LG13 - PR11,5 - MS14) - PM14,5. Note moyenne SOIR : 12,9
… et bien la suite nous laisse sur notre faim...
La couleur est dorée, plus soutenue ; le nez dévoile des notes pharmaceutiques pour certains, de noix, brou de noix, quinquina pour d’autres. Pas franchement agréable, ce nez aux notes déviantes...
En bouche, des notes lactiques, un vin dur, asséchant, avec une finale ranciotée, lourde, sans harmonie ni cohésion.
“Un vin piège pour l’amateur d’étiquette”, proclame un dégustateur ! Une fois la bouteille découverte, c’est la douche froide : un Montrachet peut-il priver de plaisir et se montrer de la sorte ? Est-ce une oxydation prématurée ou bien un vin qui ne fait pas honneur à son terroir ?


le phénomène semble se rapprocher de mon expérience sur un millésime et sur un domaine différent...inquiétant ???:S

le jour de la dégustation...je lui est préféré un chassagne montrachet 1er cru les embrazées 2007 de philippe colin...bien en place un beau chardonnay...la synthèse entre la finess et la minéralité du meursault JFCD 2008 et le gras et l'alcool du bachelet ramonet..2002
et j'aurais aimé goûter le meursault de coche-dury (2008) un peu moins juvénile...mais c'était prometteur...

laurent B
15 Déc 2010 16:27 #5

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Christophe,

Of course je veux bien t'en filer une au prix auquel je l'ai acheté (203 euros). Je n'ai jamais été un fan d'avoir 12 bouteilles d'un même vin à boire alors qu'il y en a tellement d'intéressants à boire...
Tu peux envoyer ton beau-frère quand tu veux si le prix t'agrée ...
A bientôt,
Jean-Philippe
16 Déc 2010 15:00 #6

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Jean-Philippe,

Merci, je t'envoie mon coursier mais ce ne sera pas avant début janvier ?
Bien à toi,

Christophe
16 Déc 2010 15:50 #7

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Réponse de patovin sur le sujet Re: Enfin le CR !!! - Dégustation MONTRACHET 2000

Certains d'entre vous ont-ils d'autres expériences à faire partager sur les Montrachet ?
20 Déc 2010 12:11 #8

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Pas sur le millésime 2000 mais sur bien d'autres comme le 1998 de chez Ramonet ouvert vrendredi dernier sur des noix de St-Jacques et leur salade de carottes, olives noires et mandarines : un merveileux accord(tu)B)-
Un vin d'une grande complexité aux arômes multiples, une bouche riche, d'un superbe équilibre et d'une longueur interminable. Un vin à l'aube de sa vie...
Salutations vineuses,

Christophe
20 Déc 2010 14:32 #9

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Réponse de ululik sur le sujet Re: Enfin le CR !!! - Dégustation MONTRACHET 2000

effectivement je me posais la question Jean Philippe, pourquoi les vins du domaine Ramonet n'ont pas fait partie de votre dégustation, est ce par choix ou parce que vous n'en disposiez pas?
Personellement je connais leur Chevalier mais pas leur Montrachet
merci pour tes précisions
amicalement

Jérôme
21 Déc 2010 17:15 #10

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Réponse de patovin sur le sujet Re: Enfin le CR !!! - Dégustation MONTRACHET 2000

Réponse à Jérôme: nous n'avions pas au club le RAMONET 2000, ni les autres d'ailleurs ...
25 Déc 2010 12:08 #11

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Re: Enfin le CR !!! - Dégustation MONTRACHET 2000

Je suis tombé sur cette discussion en recherchant l'arôme de caramel au beurre salé. En effet j'ai eu deux fois récemment l'occasion de reconnaître cet arôme dans un vin , et c'était les deux fois dans un Corton Charlemagne : Bonneau du Martray 2000 et un petit producteur en 2005.

Dans le CR initial il est indiqué pour le Bâtard-Montrachet du domaine Etienne Sauzet 2000 :
Notes d’oxydation sur le caramel ... Certains regrettent un boisé un peu trop en avant.

Je souhaite donc avoir l'avis des LPViens, qu'ils appartiennent ou pas au club IVV, sur l'origine de cet arôme : oxydation du vin ou boisé trop marqué ?
Merci pour vos avis éclairés et joyeux Noël.

Jean-Loup
25 Déc 2010 14:48 #12

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