c'est effectivement un très joli Bourgogne tout en finesse.

Cordialement.

Christophe Rebord

Et cela laisse augurer de belles choses pour les autres crus ....

Bourgogne
Les 2013 au domaine de la Romanée Conti selon Steven Spurrier.

www.decanter.com/win...

Un rendement de 16 hl pour Echezeaux , une note de 93 soit moins bien noté que ce vin de Gevrey d'un domaine qui commence à briller dans la région ....
Domaine Duroché, Les Jeunes Rois, Gevrey-Chambertin 2013

Ma visite au Domaine de la Romanée-Conti (part 1):

Kilimandjaro, Fujiyama, Everest: il est des montagnes mythiques dont l'atteinte du sommet confine au Graal.
A Vosnes-Romanee, en face de l'église, derrière un portail se trouve l'ancien vendangeoirs des Moines de St-Vivant. Cette bâtisse abrite les bureaux du Domaine de la Romanée Conti. J'ai eu la chance d'être reçu au Domaine pour goûter les 2014 sur fût en compagnie du Chef de cave, monsieur Noblet.

Comme un étudiant qui attend un examen, j'étais tout fébrile en traversant la cours du "camp de base" prêt à l'ascension du Mont! Je suis greffé à un groupe de clients. Nous ressortons des bureaux et quelques ruelles plus tard nous entrons dans la cuverie qui sa cache derrière un portail anonyme d'une maison vigneronne, comme il en existe de nombreuses dans les villages de la Côte...
Petites généralités sur le domaine, son mode de culture dans la cuverie. Puis Mr Noblet nous fait descendre quelques escaliers... Les tonneaux sont là. La mise des 2014 ayant commencé la semaine précédente, nous ne goûterons pas les Cortons et Echezeaux mis en bouteille... La lune étant avec nous, mais pas avec les embouteilleurs, les autres crus seront mis en bouteilles environ 15 jours plus tard.

Un verre en main et après avoir descendu quelques marches nous voilà au milieu d'un alignement de tonneaux. Sur les tonneaux des écritures noires en "pleins et déliés". Nous nous arrêtons devant un tonneau, Bernard Noblet y plonge ca pipette "Il n'y a pas eu de soutirage". Nous commençons donc par:

* La Romanée St Vivant :
Nez fin de framboise, une petite fraîcheur acidulée au nez. La bouche a une vraie finesse de grain. Le vin est équilibré, c'est élégant et charmant comme l'idée que l'on se fait du finage de Vosne. Une petite astringence en finale avec des tanins qui discrets en bouche se réveillent un peu... Même si c'est un vin sur fût, tout semble quasi en place...

Puis nous allons enchaîner les autres crus:

* Richebourg : le nez est très frais, très aérien sur des notes de fruits et de Zan. La bouche est plus puissante, sur un côté minéral. C'est plus droit, plus strict que la RSV. Comme une détente de sprinter, un côté musculeux. On sent en milieux de bouche un côté poivré, de vendange entière. Finale assez puissante mais fraîche avec des notes d'oranges sanguines.

* La Tâche : nez superbement expressif sur la cerisé fraîche, le noyau dans une pointe de fraîcheur de groseilles à maquereaux. Immédiat gros volume en entrée mais sur un toucher de bouche satiné. Et en milieu de bouche un côté croquant qui dynamise une épaisseur, un gros volume de vin. Longue finale sur des tanins équilibrés mais puissants.

Et puis on touche au mythe :

*La Romanée-Conti : de tous les vins, c'est sans doute le nez le plus fermé. Par contre en bouche, on a une immédiate sensation de poivre blanc, que tout est en place. Un côté dual: le vin semble aérien et en même temps on sent une force contenue. Si le nez était peu expressif, la finale offre une longueur magnifique avec un côté noyau de cerise écrasé. C'est long, long sur des tanins qui appellent une longue garde mais n'assèchent pas et donnent même un côté salivant...
Un bébé que j'aimerai bien boire à nouveau dans quelques années sur ce millésime 2014, que je trouve remarquable en Bourgogne...

Mais quand je crois que tout est fini, je comprends que nous allons déguster quelques vieux crûs... Je n'étais pas au bout de mon enchantement... Le nez dans mon verre -vide- de Romanée-Conti prêt à repartir des étoiles dans le yeux, je comprends que la visite ne s'arrête pas là! Quelques centaines de mètres plus loin, se trouvent, dans une autre bâtiment, les caves à bouteilles... Petit moment d'envie, l'idée folle de vouloir prendre une bouteille sur chaque pile mais nous voilà arrivés dans un petit caveau où se trouve une table de dégustation (fait d'un demi foudre?). Après une brève disparition Mr Noblet revient avec une bouteille prise dans la réserve du domaine sans étiquette (pas besoin de chaussette pour l'aveugle...)
La robe d'une belle profondeur évoque celle d'un vin relativement jeune entre 5 et 10 ans. Le nez confirme l'idée avec des arômes de fruits rouges, fraise des bois.
La bouche est en droite ligne avec des saveurs de fraises mûres écrasées. C'est frais, salivant en entrée puis viennent des tanins qui parlent encore, donnant au vin un côté musculeux comme une sculpture d'un guerrier grec. Très belle longueur d'un vin, qui n'a pas encore dit son dernier mot et qui peut tranquillement encore défier les années.

Évidemment, je ne trouve pas le cru et me trompe de presque 10 ans sur le millésime.
RICHEBOURG 1999 ! La claque, qui osera me dire maintenant qu'un pinot bourguignon de plus de 15 ans ne peut encore être fougueux jeune homme...

Après le Richebourg 1999, Mr Noblet revient avec une autre bouteille toujours sans étiquette. Il l'ouvre, la goutte et nous sert.
La robe est un peu plus claire, avec une frange avec des reflets orangés. Le nez est exubérant sur des notes florales de pivoine, puis de sous bois, champignons. Le vin n'est pas dans sa phase tertiaire, non il est encore dans une pleine maturité...
L'entrée est souple, équilibrée avec, là encore, en milieu de bouche une puissance musculeuse qui se dévoile. Le vin se tend comme une catapulte prête à partir, remontée par des tanins solides. Et quand vient la déglutition, la catapulte lance un roc, puissant qui part loin, loin laissant sur son passage des saveurs de pivoine... Vraiment j'adore ce côté coureur de 100m dans ses starting blocks: élancé mais puissant.
Allez, je tente : un Richebourg? Aucune idée du millésime.

RICHEBOURG 1990... Neuf années de moins que le précédent, c'est tout bonnement incroyable la capacité de vieillissement de ce cru.
Alors que nous finissons le Richebourg, tel un Père Noël, notre hôte nous sort un dernier flacon.

La robe marque là clairement des signes d'évolution, avec une couleur rouge brique presque tuilée. Le nez est sur le registre de l'humus, la truffe rehaussé par une petite acidité de groseille.
En bouche, c'est fin et porté par une vivacité de bon aloi. Si l'équilibre est là, le vin n'a plus le corps ou les muscles des Richebourg en milieu de bouche. Et alors que j'aurai volontiers dis que le vin est quelque peu "fané", la finale me prouve tout le contraire. C'est vraiment un "bouquet final" de poivre blanc, de cerise a l'eau de vie. Ca remonte dans les narines et c'est long, long... "Rien ne sert de courir" résumerait bien ce vin...

Évidemment, je ne peux trouver le millésime perdu depuis deux bouteilles dans un espace-temps qui n'est plus le mien... "Un millésime oublié" nous dit Mr Noblet.

GRANDS ECHEZEAUX 1967 !!!

L'âge de mon grand frère, 49 ans ! Expérience magique que cette dégustation... Après les 3 rouges, Mr Noblet nous dit que "nous ne pouvons ne pas finir sur un blanc"! Quand même pas un Montrachet?

1er nez superbe sur le citron confit, le cédrat puis à l'aération des notes de fleurs blanches. Très évolutif, le nez poursuit sa route sur des arômes élégants de massepain et de pâte d'amande.

La bouche est plus mûre que le nez, sur des fruits jaunes, du toasté avec une belle ampleur. Un coup de fouet en milieu de bouche revient dynamiser le vin que j'avais trouvé un peu "lourd" en entrée. Avant la déglutition, ça monte doucement en puissance, en force sur du gingembre confit, épicé donnant du mouvement à toute ce volume. La finale se referme un peu sur des belles notes de fleurs blanches. Sans doute un moment où ce vin ne s'est pas complètement livré, mais tout est là... J'aimerais le regoûter dans un ou deux ans.

J'ai arrêté tout exercice divinatoire et laisse Mr Noblet nous annoncer un:

BATARD MONTRACHET 2007

Ce vin n'est pas commercialisé par le DRC, du fait de la faible quantité produite et reste uniquement au sein du domaine pour des dégustations privées. C'est une chance! Et là, c'est bien fini. Nous rendons nos verres, et remontons vers la lumière du jour. Expérience extraordinaire que je n'aurais dans mes rêves le plus fous espéré réaliser un jour. Merci à Jacky Rigaux dont la recommandation a été mon sésame...

- Les images sont à retrouver sur mon FB -

Et bien belle superbe opportunité tu as eu là !
J'imagine bien la tentation d'attraper une ou deux bouteilles, ou même, de repartir avec le verre pour continuer à le humer de temps en temps...

Superbe témoignage !
et quelle chance...

Merci. -D

+1

Superbe, et tu as eu de la chance, je n'avais pas eu droit au GRANDS ECHEZEAUX 1967 !!!

+1 -D

didier

Ayant un problème avec l'insertion des photos, il y en aura donc moins que prévu dans le compte-rendu, mais j'espère que les mots vous ferons un peu vivre le moment qu'on a vécu hier

Si on nous avait dit il y a quelques temps que nous aurions la chance de pouvoir aller au domaine, sans doute aurions nous rigolé, avec un petit pincement dans le coin de la bouche en se disant: "ce n'est pas pour nous..."

En ce jeudi d'avril on se rejoint avec l'ami Camille devant l'église de Vosne-Romanée, prêts pour un moment inoubliable dans notre jeune vie de passionné.
Nous sommes un peu en avance, allons donc faire un tour dans les vignes pour se mettre en condition.

Et ça y est, il est l'heure... on est un peu fébrile, mais bon, ce n'est que du vin au final, alors allons y sans se poser trop de questions, d'autant qu'on va vite être à l'aise!

Bernard Noblet nous accueille, et nous guidera tout le long de la matinée.

Nous savions que nous passerions un moment privilégié, mais ce que nous avons vécu hier restera sans doute comme l'un des moments les plus marquant, sinon le plus, de notre vie d'amateur.
A la fois grâce aux vins dégustés, mais surtout grâce à l'ambiance, à la gentillesse et la simplicité de Bernard Noblet. Un grand homme!

---

Nous allons donc d'abord déguster les vins du millésime 2015, sur fûts.
Les malos sont terminées.

CORTON
Premier vin de la dégustation.
C'est d'emblée fruité avec un peu d'aération, sur un fruit plutôt noir.
La bouche présente encore un léger perlant qui disparait vite pour donner un vin plein de finesse, aux tanins doux et frais.

ECHEZEAUX
La différence qualitative entre les deux est flagrante.
Quel vin!
Le nez est plein de mûre et de myrtille, charnu et incroyablement gourmand.
La bouche est absolument superbe d'évidence et d'équilibre, la matière est veloutée, soyeuse aux tanins doux et fondus.
C'est suave, fruité, caressant.
Finale superbe, pleine de mûre!
Première baffe!

GRANDS-ECHEZEAUX
Très différent de l'Echezeaux.
Au nez c'est beaucoup plus droit, frais, on sent plus la vendange entière ici, floral.
En bouche c'est une vraie cathédrale, immensément droit, long, bien charpentée avec une finale qui serre encore un peu.
Un vin encore un peu serré, mais quand ça va s'ouvrir ça sera surement superbe.
D'autant que le fond de verre est d'une intensité phénoménale sur la cerise...

ROMANEE-SAINT-VIVANT
Deuxième baffe de la dégustation...
Nez magistral, terriblement gourmand sur la fraise, la cerise, la framboise. C'est expressif, charnu, envoutant.
La bouche est tout aussi incroyable, à la fois sensuelle, caressante et velouté, les tanins sont gourmands, fondus, soyeux puis la fin de bouche nous donne un coup de peps, avec une fine tension qui étire le vin sur une finale interminable, énergique et intense...
Fond de verre sur la framboise, douce et acidulée.
Grandiose!

RICHEBOURG
De suite plus serré au nez, plus masculin et viril. Le contraste est saisissant avec la Romanée-Saint-Vivant.
On sent également plus la vendange entière ici, avec un côté plus droit.
La bouche est monumentale, avec une matière hors norme, puissante, charpentée, c'est carré, incassable, avec tanins plus aiguisés.
L'intensité en bouche est juste hallucinante, impactante.
L'équilibre général est cependant assez impressionnant.
Un vrai roi!

LA TÂCHE
Le nez est très expressif et surtout riche et puissant. On a des fruits noirs, de la confiture de cerise, des épices douces.
La bouche en attaque est large, puissante sans être ronde pour autant. Cette sensation d'une matière riche mais droite, aux tanins larges, équilibrés, d'une qualité hallucinante.
Puis après cette entame, le vin s'affine, et s'étire jusqu'à une longueur infinie, salivante, fraiche...
Superbe!

Arrive enfin le dernier vin. Surement la seule fois de notre vie où on pourra y tremper nos lèvres... quoi que...

ROMANEE CONTI
Alors la c'est simple, c'est la perfection absolue.
Un nez où tout est déjà en place, sur la cerise, la fraise, la myrtille, le tout dans une douceur incroyable.
La bouche est magistrale, la matière parfaitement dosée, sphérique, pleine, le contraste entre la douceur et l'élégance.
Une femme sensuelle aux tanins déjà parfaitement caressants.
Persistance de bouche fabuleuse, sur la cerise juteuse.
Le nirvana....

Quel moment!

Un point sur ces 2015, un niveau que je n'aurais même pas imaginé dans mes rêves les plus fous. Même pas un an mais déjà des vins en place, se livrant à nous et donnant déjà un plaisir fou!

Déjà, après ça, on se dit qu'on a touché au sublime et on est déjà aux anges avec la banane jusqu'aux oreilles.
Mais ce n'est pas fini
Nous allons maintenant changer d'endroit et déguster des vins en bouteille, et quels vins!

Bernard Noblet revient donc avec deux bouteilles et les ouvre devant nous...

La première:

LA TÂCHE 1999
C'est simple, l'immense Bourgogne comme on se l'imagine.
Le pinot dans toute sa splandeur...
Un vin incroyablement jeune avec un nez ahurissant de pureté et d'évidence: on a à la fois les petits fruits rouges, puis la confiture de mûre, les épices, l'orange sanguine, le menthol.
La bouche est celle des très grands vins.
Une matière gigantesque, mais tellement bien équilibrée, pure, aux tanins sublimes, avec un retour sur la cerise.
La finale interminable signée d'une intensité rarement rencontrée finie de m'achever.
Un monument!

Puis la seconde s'avère bouchonnée, du coup il retourne en prendre une autre illico presto!

LA TÂCHE 1990
Nez de suite plus ancien, plus mature avec pour moi une impression de cèpe sec, d'humus, puis ça s'ouvre et ça rajeunit sur la confiture de fraise, le pot pourri, très floral.
La bouche est à la hauteur, encore incroyablement jeune avec une matière à la fois suave mais droite, aux tanins fondus d'une finesse superlative que le fruit rend d'une magnifique gourmandise et élégance.
Finale infinie et florale.
Superbe!

Quand on pense que c'est fini, notre hôte s'en va à nouveau chercher une "vieille" bouteille dans l'endroit où les trésors sont gardés, pour nous faire partager un dernier rouge...

Nous allons avoir l'immense privilège de boire une....

ROMANEE CONTI 1965
Robe bien plus claire que les précédents.
Nez d'une pureté juste inouie, sur un tertiaire d'une noblesse difficilement imaginable, le pot pourri, les feuilles sèches, la cerise confite, pivoine, groseille...
La bouche est absolument exceptionnelle de jeunesse pour un vin de 51 ans. Il a encore toutes ses dents!
C'est simple tout est parfait.
Le vin est un modèle de délicatesse, le tout mélant suavité de la matière et douceur des tanins avec fraicheur et acidité fine permettant à cette matière de perdurer sur une finale salivante et totalement jouissive!
Un vin intemporel, hors du temps...
Grandiose!

Sur un mauvais millésime dit-il pour "voir à quel point la Romanée Conti (et le travail qui y est fait) est capable de donner de superbes vins même dans des millésimes compliqués".


Puis quand on pense que c'est alors vraiment fini... que nenni!
"On ne va quand même pas finir sans un blanc"

BÂTARD MONTRACHET 2007
Nez légèrement comprimé sur une fine réduction grillée, puis avec l'aération, des notes d'amande et de caramel au lait sans que ça ne soit écoeurant.
En revanche, la bouche est un modèle de grand chardonnay!
L'attaque est puissante, riche et impactante sans tomber dans certains travers puisque d'un coup, une acidité laser vient rééquilibrer le tout donnant de l'allonge et de l'énergie au vin.
La finale est incroyablement fraiche, intense, longue...
Un immense vin blanc!

---

Cette fois, c'est vraiment la fin.
Il est l'heure de conclure ce moment, que l'on voudrait interminable mais qui sera inoubliable...

Que dire?
Du fond du cœur, merci au domaine et à Mr Bernard Noblet pour sa gentillesse, son humour et sa simplicité, permettant à deux jeunes passionnés de vivre ce moment qui restera à jamais gravé dans nos mémoires.

Je finirais sur une phrase de Bernard Noblet:
Julien, encore sur un nuage en écrivant ces quelques lignes...

Super CR.

Super moment apparement bravo et comme je vous envie. Je serai curieux de savoir quelles sont les démarches à faire pour avoir le droit à une telle visite ?

Hé bé !!

Y'a pas, ça fait rêver.

Merci pour ce CR qui met des papillons plein les yeux de tout amateur!!!-D

Bravo Julien ! C'était ton cadeau pour la réussite de tes examens ?

fantastique !

Z'en avez ramené un peu dans le coffre les gars?
La suite par tél

Julien quel chance pour toi ,bravo pour le CR ,j espère qu un jour j aurais la chance de pouvoir y allez , comme toi et fred

didier

Romanée Conti 1965...Julien avait quoi ? -27 ans ?

Quelle chance ! De beaux souvenirs ça doit être.

mgtusi écrivait:

---

> Romanée Conti 1965...Julien avait quoi ? -27 ans
> ?

-28 !!

Quel beau CR qui met l'eau à la bouche

Superbe compte rendu et on imagine l'émotion ressentie devant les verres, j'espère avoir cette occasion un jour

amicalement,

Hugo

Un très grand moment, le plus grand jamais vécu dans ma jeune vie d'amateur.
Je prie depuis chaque jour pour remercier le seigneur Julien, qui m'a permis de vivre cela !!

Il a le bras long l'ami ()

Camille

Je viens de lire les derniers comptes rendus avec des étoiles dans les yeux!

Je ferai de beaux rêves cette nuit! Merci

CAB 1861 écrivait:

---

> Ma visite au Domaine de la Romanée-Conti (part
> 1):
>
> L'âge de mon grand frère, 49 ans ! Expérience
> magique que cette dégustation... Après les 3
> rouges, Mr Noblet nous dit que "nous ne pouvons ne
> pas finir sur un blanc"! Quand même pas un
> Montrachet?
>
> 1er nez superbe sur le citron confit, le cédrat
> puis à l'aération des notes de fleurs blanches.
> Très évolutif, le nez poursuit sa route sur des
> arômes élégants de massepain et de pâte
> d'amande.
>
> La bouche est plus mûre que le nez, sur des
> fruits jaunes, du toasté avec une belle ampleur.
> Un coup de fouet en milieu de bouche revient
> dynamiser le vin que j'avais trouvé un peu
> "lourd" en entrée. Avant la déglutition, ça
> monte doucement en puissance, en force sur du
> gingembre confit, épicé donnant du mouvement à
> toute ce volume. La finale se referme un peu sur
> des belles notes de fleurs blanches. Sans doute un
> moment où ce vin ne s'est pas complètement
> livré, mais tout est là... J'aimerais le
> regoûter dans un ou deux ans.
>
> J'ai arrêté tout exercice divinatoire et laisse
> Mr Noblet nous annoncer un:
>
> BATARD MONTRACHET 2007

Y'a du BM à la DRC ?

Oui, une petite parcelle de 17a 46ca non commercialisée car trop peu de bouteilles produites...

Christophe

plusieurs fois commenté sur le forum

Souvent commenté mais c'est la 1ère fois que je lis la surface de Batard du DRC.
On mesure la différence qu'il y a avec les autres domaines de la région chez qui pour la plupart 17 ares de Batard serait la cuvée phare avec tout de même de quoi contenter un peu de monde.

Montrachet
Où l'on apprend que pour Antonio Galloni, pour le Montrachet du Domaine de la Romanée Conti, "older doesn't mean better".

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