Vous êtes très énervants
Je vous envie, pouvoir ainsi goûter les Amoureuses, le Musigny ou autre Bonnes Mares de Roumier…
A propos de 1996, dans la catégorie en dessous, j'ai acheté récemment une bouteille des Cras 1996. Il faudrait donc l'attendre encore un peu ?

Cela dépend si tu recherches un vin dans une période de plénitude ou dans une période complexe

Benoit
je ne saurai dire si tu es Normand ou Jésuite:D

bonne journée
R

Salut Rachid.

J'apprécie beaucoup 1996 en Bourgogne. Chez les meilleurs, l'acidité est totalement maîtrisée avec une belle matière ce qui créé un très bon équilibre. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'être face à des vins sereins, épanouis, et d'une jeunesse encore éclatante. Ils sont excellents aujourd'hui, ce qui ne m'empêche pas d'en faire vieillir encore car ils ont encore la vie devant eux. Après c'est une question de feeling, comme avec les jésuites .

Mais c'est un beau millésime, très bourguignon. Je retrouve un peu de 1996 dans 2008

Je retrouve un peu de 1996 dans 2008

Benoît,

les acidités de 96 sont (ou étaient) me semble-t-il,plus importantes;les vins étaient souvent imbuvables jeunes,ce qui n'est pas toujours le cas des 2008.
Ce n'est bien sûr que mon avis,basé sur des souvenirs de vins qui n'offraient que peu de plaisirs (euphémisme) jeunes.

jlj

Certainement jean Luc, mais les derniers 2008 que j'ai bu, offraient, dans une moindre mesure, un plaisir limité également.

Tu me fais peur Benoît car avec les 96 je n'ai pas été très heureux (acidité de fou +côté décharné) mais je n'en avais quasiment pas. Par contre des 2008, j'en ai quelques uns...

Marc

Je ne pense pas que tu doives t'inquiéter. Les 2008 sont (très ) bien réussis chez Roumier.
Cdt,
Gilles

Pour ceux-là, je ne m'inquiète pas vu que je n'en ai pas

Par contre c'est vrai que le Chambolle 08 de Barthod était très strict, le seul 08 qui ne m'a que moyennement plus jusqu'à maintenant. Comme je n'ai pas goûté de 96 jeune (privilège de l'âge ), je m'interroge sur l'évolution de certains 08.

Bon ceci dit, il va falloir aller ouvrir un fil dédié avant que Denis ne passe par là

Marc

M. Brouin du Clos des Lambrays faisait goûter le 96 en parallèle du 2008 pour illustrer ce que pourrait être, selon lui, son évolution.

Je ne sais pas chez Roumier mais le profil des 2008 jeunes m'a semblé quand même plutôt strict en raison du couple acidité élevé et tanins.

Bien cordialement.

Lionel

Salut à tous,

Bu il y a quelques jours (chez M. Pechery ... ) un Morey Saint-Denis 1er cru Clos de la Bussiere "seul propriétaire" Domaine G.Roumier 2008.
Déjà le cadre et la gentillesse de notre hote nous mets, comme d'habitude, dans les meilleures conditions pour apprecier ce beau repas... Mais ce vin se présent dans un bon jour, La robe est rubis profond et il exhale la fraise autant que le cerise , puis une touche d'épices, de reglisse et presque d'orange amère... La bouche est d'un tres beau volume et les tanins sont doux, le touché de bouche est de velours... Frais et équilibré, soyeux et fin... La finale est aussi longue et sapide... pas du tout de dureté ni d'acidité marquée... C'est "juste délicieux !

Patrice D

Bu au Comptoir des Tontons à Beaune.
Je cherchais dans la magnifique carte une belle bouteille qui devait logiquement bien se goûter. J'ai donc fait l'impasse sur 2005 et 2009, pas trouvé ce que je voulais en 2006, évité le 2007 et me suis rabattu sur un "simple" village en 2008.
Bouteille ouverte 30 minutes avant la dégustation. Servi un peu frais par Richard le sympathique patron qui s'occupe de la salle, ce chambolle-musigny 2008 de Georges Roumier m'a enchanté.
Equiibre subliminal entre acidité et densité, fruit éclatant, complexité de bon aloi, ce vin a tout pour offrir dès maintenant un grand plaisir.
Pas de soucis pour la conservation car le dernier verre a aussi été le meilleur. On prend son pied rien qu'en sniffant les arômes.
Avec un Puligny-Montrachet 1er cru Perrières 2006 de Carillon pour débuter, la soirée fut vraiment agréable.

Didier

Je me retrouve parfaitement dans la description de tipat07 sur ce Morey-saint-Denis que j,ai déguste sur le millésime 2006. La complexité du nez est vraiment magique et evolue constamment. Ce qui m'a vraiment impressionne fut la dynamique du vin en bouche, qui semble s'amplifier et envahi les papilles de saveurs de plus en plus intenses. Le longueur est aussi phénoménale. Superbe vin!
S

Bu cette semaine , un CHAMBOLLE MUSIGNY 1er cru "les Cras" 2003.
Le nez est très complexe et d'une incroyable pureté. On retrouve la pivoine , la violette , le cassis , la cerise, les épices et une légère noté de terre "remuée", quel nez... !
La bouche n'est pas en reste , le vin a beaucoup de race , avec une texture soyeuse et un équilibre parfait entre finesse et puissance contenue. Le vin possède beaucoup d'ampleur et répand en bouche des notes intenses de cassis , de cannelle ,de grenadine et de coquelicot par vagues successives. La finale très longue sur la menthe poivrée finie de nous conquérir !
Un vin tout simplement magnifique et qui procure énormément de plaisir !

amicalement
Charles

Pas un peu jeune tout de même? J'en ai chez moi, et je me refusais jusqu'alors à en ouvrir une de crainte d'infanticide. Peut-être cela va-t-il me convaincre du contraire...

Au plaisir,
Julien

julien guinhut écrivait:

---

> Pas un peu jeune tout de même? J'en ai chez moi,
> et je me refusais jusqu'alors à en ouvrir une de
> crainte d'infanticide. Peut-être cela va-t-il me
> convaincre du contraire...
>
> Au plaisir,
> Julien

La bouteille en question était parfaitement ouverte , dans un registre certes jeune et fougueux mais les convives on vraiment pris beaucoup de plaisir avec ce vin !
Un petit " sacrifice " semble donc envisageable surtout si tu en possède plusieurs

amicalement
Charles

Chambolle Musigny 2001

achat à l'époque de sa sortie d'un carton de 12, dernière bt laissée à la cave pour "voir"

franchement, mis à part la texture assez particulière et étonnante de type "tapis volant", le reste déçoit.
Alors que je suis généralement un amateur du millésime 2001 en Bourgogne, là le vin ne montre pas de transformation magique.
11 ans + tard toujours son côté Janséniste trop prononcé à mon goût et peu de "sexyness" ou de charme si vous préférez.

Bonne journée

Salut à tous,

Bu il y a quelques jours ( encore une fois à L'isle sur Serein ) un Morey Saint-Denis 1er cru Clos de la Bussiere "seul propriétaire" Domaine G.Roumier 2006 : de couleur rubis profond à peine évolué et de mémoire identique au 2008 bu cet été, il exhale les fruits rouges presque cuits, cerise à l'eau de vie, presque pruneaux et le nez devient de plus en plus épicé, de reglisse et presque d'orange amère... La bouche est encore d'un tres beau volume et les tanins ultra soyeux... Frais et équilibré, malgré le coté fruits-cuits... La finale est longue, salivante a souhaits.

Dans ce beau restaurant, je suis rarement objectif mais surtout jamais déçu ... J'adore !

Patrice D

Encore un buveur d'étiquettes !! :

Patrice , je veux bien te la présenter à l'aveugle ....avec en face un petit vin de Gevrey que tu m'as fait découvrir dernièrement ...pas certain que tu préfères le Clos de La Buissière !!

Tu vas me répondre ...que nous ne sommes pas sur le même millésime !! Je veux bien te l'accorder , 2010 est un magnifique millésime en Bourgogne .

Bonjour,

Tipat07 risque de préférer un vin plutôt qu'un autre selon toi Jean-Luc... Soit.
En revanche, je suis sûr que tous les lecteurs seront heureux de lire ton CR plutôt que ta proposition de concours.

Les fils des différents domaines t'ouvrent grand leurs bras.

Cordialement,
dfried

Bonjour, que pense tu de la garde de ce vin ?
Faut-il le garder encore quelques années ou en profiter de suite ?
Merci

De petits miracles sont encore permis ca et la. Déjeuner lundi midi dans un gastropub de la banlieue de Londres recommandé par un ami qui me vante une bonne cuisine. Une carte des vins sommaire (sous la forme d'une page plastifiée) avec des vins simples. Je remarque cependant un col vide d'une belle référence posé en trophée dans un coin de la salle et je commence donc a discuter vin avec une personne du restaurant...

Saut dans le temps de 20 minutes: c'est une bouteille de Bonnes Mares 1999 qui viendra donc complimenter notre déjeuner, pour un prix devant se situer autour de 10% au-dessus prix d'epoque (histoire de dire que le pub se fait une marge sur l'achat, je n'ai aucune idée des prix d'époque, mais on etait loin des prix actuels).

Bonnes Mares 1999 Georges Roumier - La claque d'un grand vin avec 13 ans de bouteille, extremement profond, structuré et équilibré. Sans surprise, une robe sombre et des aromes immédiats de fruits rouges puissants (cerise, cassis). Je trouve ensuite des notes fumées, mais un de mes amis evoque le tabac et nous sommes d'accord. Je ne sais pas comment evoluera ce vin, je sais juste qu'il me convient parfaitement tel qu'il fut ce jour.

En fin de repas, une petite visite des lieux et de la cave... Qui me conforte dans l'idée qu'il faut revenir tres vite. J'aurai donc grand plaisir a regouter ce meme vin dans quelques jours.

Attention au titre de ton CR

Chambertin Grand Cru – « Les Ruchottes » - G.Roumier - 2001

Le nez de ce Grand Cru va dans un premier temps m’évoquer plus la puissance que la subtilité. Et ne va pas se situer à sa juste place en Cote de Nuits. Ce sont les fruits noirs plus que les fruits rouges qui vont me parvenir, avec la mûre et la myrtille ainsi que la prune sauvage. Certes le pétale de rose aurait pu me mettre sur le chemin, mais les notes lactiques portant sur le yaourt à la myrtille m’en éloigne à nouveau.
Dense et souple à la fois, c’est une nouvelle fois une grande bouteille que nous offrent nos hôtes. Même si au début l’inertie de la splendeur du Beaucastel précédent va un brin me priver de sa juste appréciation.

Glou glou

Bonjour
débouché hier soir et servi sur un casse-croute simple du dimanche soir ce bête bourgogne 2007 comme aiment à dire nos voisins belges.
Une belle robe rubis, un nez encore un peu en retrait à l'ouverture et qui se présente progressivement sur les fruits rouges, la bouche présente une belle densité qui n'évoque pas le millésime 2007 un seul instant. L'accroche tannique habituelle est très modestement présente. La longueur place ce vin dans une catégorie supérieure. Résolument une jolie bouteille.
Regouté ce midi le vin me semble encore plus harmonieux sans avoir perdu un poil de densité ou de fruit.

La séduction immédiate est moindre par rapport au Bourgogne 2007 de Manu Rouget , toutefois la matière ici est sensiblement plus présente.

Bonne journée

Acte II. Apres un premier passage dans un pub de la banlieue de Londres proposant des vins hors carte remarquables, je décide de changer mon emploi du temps lors de mon dernier passage à Londres pour y retourner.

Bonnes Mares 1999 Georges Roumier : Encore une fois, quelle réussite. Une bouteille proche de la précédente. Est-ce par soulagement de ne pas être déçu que je la trouve encore supérieure a la première bue il y a deux semaines ? Les parfums sont plus profonds et complexes. Les notes de tabac sont encore plus présentes au nez. La bouche est une continuation du nez, aucun écart, le choc, c’est surtout qu’elle est largement au niveau du nez. C’est pour moi le signe d’un grand vin.

Musigny 2002 George Roumier : Un choc. Un vin qui a tout. Concentration des arômes (mure d’abord, puis une pointe d’acidité avec de la canneberge) mais aussi suavité, le mot qui me vient est en fait « calme » : le terroir ? L’age ? Les deux peut-etre? Le vin n’éclate pas en bouche, il apaise. On a envie de fermer les yeux et de le boire a petites gorgées.

Bonnes Mares 1991 Georges Roumier : Une place difficile, mais le maitre des lieux annonce seulement maintenant que cette bouteille est disponible. A l’aveugle, jamais je n’aurais soupçonné que ce vin soit si vieux. La concentration est encore extrême. S’il y a encore du fruit rouge, je perçois des notes acidulées (agrumes) en bouche. Au nez, il y a du brulé, de la braise, de l’herbe sèche. C’est un vin exquis est très diffèrent des deux autres. Je serais curieux de savoir si c’est un exemple classique de vieux BM ou si ces sensations sont plus liées au millésime.

Rendez-vous pris pour l’acte III en décembre, en compagnie du grand amateur suédois rencontré ce jour avec qui j’ai partagé la dernière bouteille. Il parait que ce sera encore plus grand, dixit le maitre des lieux. Dans ce cas…

Pididi écrivait:

---

> Musigny 2002 George Roumier : Un choc. Un
> vin qui a tout. Concentration des arômes (mure
> d’abord, puis une pointe d’acidité avec de la
> canneberge) mais aussi suavité, le mot qui me
> vient est en fait « calme » : le terroir ? L’age ?
> Les deux peut-etre? Le vin n’éclate pas en
> bouche, il apaise. On a envie de fermer les yeux
> et de le boire a petites gorgées.

Merci pour le CR. C'est interessant. Si je ne me trompe pas, Christophe Roumier a eu un souci avec son Musigny 2002. La chauffe du fut etait trop forte et il s'en est rendu compte (presque) trop tard. Le bois est-il deja totalement integre?...

Winemike,

Je n'etais pas au courant de la mésaventure. Pour répondre a ta question, j'ai trouvé le bois en effet bien intégré.

Bonjour a tous ,

J ai l'occasion d'acquérir des bouteilles primeurs 2011 de ce domaine ( encore jamais gouté malheureusement ) .
Les prix étant relativement élevés ( 55 EUR le chambolle musigny jusqu'à 240 EUR le Bonne mares )et le millésime tres variable selon les vignerons,
certains ont ils des infos sur ce millésime chez ce producteur ?
Est ce une bonne affaire ?

Bonjour "Delpiero",

ton message est étonnant pour 2 raisons, la première étant la notion de "primeur" chez Roumier, la seconde les tarifs largement excessifs ...

Salutations

Christophe