La grande distribution fait assez mal à l'image de la bourgogne (pour ma part, je suis souvent déçu, et c'est un très mauvais rapport Q/P en grande distribution)

du coup, je pense que très peu se risquent sur des petits vignerons sans connaitre

FLOG écrivait : du coup, je pense que très peu se risquent sur des petits vignerons sont connaitre ?????????

Il fallait lire : "sans" connaître,je suppose.

Acheter les Bourgognes en grande distribution,c'est sûrement la dernière chose à faire.
Autant,parfois,on peut comprendre pour des Bordeaux,voire quelques vins plus simples (rien de péjoratif) du Rhône ou du LR,autant cela me paraît hors de question pour les Bourgognes.
Enfin,moi,je n'ai jamais vu de bouteilles bourguignonnes qui m'attiraient en GD...

jlj

oui sans en effet pardon,

100% d'accord avec Jean Luc sur les choix de vins de GD

pinardieu écrivait:

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> personellement, je ne connais pas de bons
> vignerons ayant des problèmes de
> liquidités...enfin, si, pour les placer.....
> G

Tu te bases sur quoi exactement pour dire cela? (ce n'est pas une attaque mais une question sérieuse)

28 ans de pratique du vignoble bourguignons et des petits sous........
je ne vais pas te citer de noms ni de voitures.....
il y a même des mauvais qui ont le même problème....(placer les sous...)
je ne parle évidement pas des vignerons de bouzeron ou des Maranges, ou des jeunes sans famille dans le vignoble qui viennent de s'installer mais en côtes de nuits et dans les beaux villages de côtes de beaune, je veux bien échanger mon compte en banque avec n'importe quel vigneron......
Gérard

Aaah mais je ne parlais pas non plus des vignerons de bouzeron ou des Maranges, mais bien de vignerons assez connus, dans de beaux villages. Le fait qu'ils roulent en belles voitures, voire qu'ils ont des comptes en banque personnels bien fournis ne change en fait pas grand chose à l'instabilité possible.

Prenons exemple sur le domaine DURAND, maison fictive de Volnay, une quinzaine d'hectares dont une bonne partie sont bien situées sur Meursault, Volnay, Pommard. Comme toute bonne maison bourguignonne, la tradition est longue, quelques générations, et vu qu'en bons chrétiens ils ont procréés, les cousins et petits cousins sont nombreux.

Mais tous n'avaient pas revendus leurs parts à la branche gérante du domaine, se faisant payer des dividendes par années. Mais bon, tante Jeanne qui a 1 ouvrée en Caillerets, cousin Henri qui lui a une autre à Meursault, sans oublier grand oncle Albert et son fils unique Joseph... Tous ont des parts. Etant de la "famille", ils se contentaient des dividendes versées chaque année, les années '90 étaient florissantes. Mais depuis 10ans (ils sont bons mais pas bête), ils ont remarqué que leurs titres de propriété ont pris une valeur folle (ben oui, une ouvrée en Cailleret ou en Goutte d'Or, ça douille sévère) et du coup, à valeur égale le rendement est plus bas... mais heureusement les années sont bonnes et souvent généreuses. Cependant, le fils de tante Jeanne veut lancer son affaire, et bon elle aimerait un peu plus cette année, ça tombe mal, après deux années 10 et 11 où les volumes allaient +- sans plus, 12 a été catastrophique, c'est ric rac financièrement au niveau des comptes de la société. Pression des "propriétaires", mais on vit sur les réserves, le bourguignon n'est pas flambeur. Pas de bol, '13 est également faible en rendements, ben pour faire le lien, tu es obligé d'aller vers la banque. Après ça, il sera plus que nécessaire que le millésime suivant soit bien correct.

(tout ça pour dire que le déséquilibre entre valeur foncière d'un domaine et CA dégagé est un facteur déstabilisant, et ce problème touche bien plus les vignerons de grandes appellations)

Evidemment, nous sommes dans la fiction la plus totale, mais qui n'est pas irréaliste. Et ma compagne (chef d'entreprise) te dira qu'il ne faut jamais se fier au patrimoine exhibé par un patron pour juger du patrimoine et de la solidité de son entreprise.

Bonjour,

Votre analyse, elle vaut pour tous les métiers qui vivent de la terre et qui sont dépendant des aléas climatiques. Regardez V. Girardin qui a préféré vendre car il ne supportait plus la pression...

Maintenant, je serai curieux de connaître la rentabilité de pas mal de domaine en bourgogne, qui plus est, quand on possède des beaux climat qui permettent des marges énormes, car on ne me fera pas croire que les coûts de productions font x10 entre un BGO et un 1er cru, dès lors les dividendes doivent être bonbons...

Et les petits problèmes d'héritages sont le lot de toutes les familles où il y a de l'argent, chez les héritiers de chez lacoste c'est pas mal non plus...

Mais il y a bel et bien un différentiel qui s'accroît entre la valeur de l'ouvrée et son rendement.

Encore une fois je ne plains pas les bourguignons, beaucoup vivent très bien, mais je fais juste remarquer que la stabilité financière peut-être mise à mal plus rapidement qu'on le pense.

oulababa écrivait:
--
> Et les petits problèmes d'héritages sont le lot de
> toutes les familles où il y a de l'argent, chez
> les héritiers de chez lacoste c'est pas mal non
> plus...

Euh château Lacoste ou la marque textile? Non parce que c'est lpv ici ;-))

Alex.

Prenons exemple sur le domaine DURAND, maison fictive de Volnay

Jehan,

Heureusement que c'est à Volnay et non à Fixin que tu as situé ton Domaine Durand fictif...

jlj

on ne me fera pas croire que les coûts de productions font x10 entre un BGO et un 1er cru,

Si la production de 1er cru est dix fois moindre que celle de BGO, tu aurais tort de ne pas le croire

"Si la production de 1er cru est dix fois moindre que celle de BGO, tu aurais tort de ne pas le croire"

Des vignerons m'ont également déja dit la même chose... mais des rendements dix fois moindre ça n’existe pas, alros que des prix x10 au sein du même domaine c'est une réalité

Jehan écrit
Evidemment, nous sommes dans la fiction la plus totale, mais qui n'est pas irréaliste. Et ma compagne (chef d'entreprise) te dira qu'il ne faut jamais se fier au patrimoine exhibé par un patron pour juger du patrimoine et de la solidité de son entreprise.

Tout à fait d'accord. Ce qui compte ce sont les capitaux propres de l'entreprise. Le reste n'est qu'un écran de fumée...

flog écrivait:

---

> "Si la production de 1er cru est dix fois
> moindre que celle de BGO, tu aurais tort de ne pas
> le croire"
>
> Des vignerons m'ont également déja dit la même
> chose... mais des rendements dix fois moindre ça
> n’existe pas, alros que des prix x10 au sein du
> même domaine c'est une réalité

Je ne parle pas de rendement mais de production.

par contre, le domaine Durand de Fixin doit souffrir, je n'en ai jamais entendu parler, pourtant, à Fixin, j'ai commencé par là il y à 28 ans ($) à moins que ce ne soit le fils de la tante Jeane....
Gérard

Disons qu'il faut également tenir compte du statut des parcelles annoncées par les domaines: la notion de rentabilité doit en tenir compte, car celui qui s'est endetté pour acheter quelques mètres carrés de tel ou tel cru renommé, ou qui loue ça à un proprio ne peut être jugé de la même manière que celui qui a triplé ses prix en 10 ans pour le produit d'une parcelle détenue en pleine propriété depuis plusieurs dizaines d'années.

J'ai un ami qui vien d'acheter quelques rangées en Pernand et je discutais avec lui du prix de la terre dans les crus avoisinants. Au prix du mètre carré en Gevrey village, faut être sacrément entreprenant pour y aller sans avoir un sérieux pourcentage de fonds propres: j'ai fait quelques calculs - grossiers - avec lui (rendement, coût de l'entretien, frais fixes, pub, ....)...ben franchement, ça fait peur quand on voit comment ça doit se traduire en termes de prix à la bouteille pour s'en sortir

Ceci-dit, on ne m'enlèvrera que très difficilement de l'idée que ce qui explique la majorité des évolutions de prix constatés ces dernières années s'appelle loi de l'offre et de la demande, qui joue autant sur le prix des parcelles qui s'échangent que sur le prix des bouteilles issues de parcelles détenues par le même domaine depuis plusieurs générations

Bourgogne
« Tous les voyants économiques sont au vert », résumait Michel Baldassini, président délégué du BIVB.

« Avec l’augmentation des cours du vrac en 2012, les viticulteurs comme les négociants vont être obligés d’augmenter leurs prix et de passer dans un autre segment. Si les marchés et les consommateurs réagissent bien, alors il faudra se positionner collectivement pour conserver cette montée en gamme par la suite, avec le retour de récoltes normales. » Pierre-Henri Gagey.

www.lavigne-mag.fr/a...

bande de pourris, si jamais 2013 est volumineux, ils peuvent aller se faire voire si ils ne descendent pas les prix fortement......
Gérard
ps : j'espère que les consommateurs réagiront mals.....

bande de pourris, si jamais 2013 est volimineux, ils peuvent aller se faire voire si ils ne descendent pas les prix fortement......

Drôle de propos pour quelqu'un qui a 28 ans d'expérience...

Pour ma part cela fait 03 ans que je remplis ma cave de bourgogne, car dans quelques années je ne pourrai plus

Hors de question de mettre 40 euros dans un village, et on va y arriver

Enfin je partage vos avis quoique discutable selon les domaines mais ne pas oublié un domaine c'est une entreprise qui est la pour faire du bénéf

De mon côté , je comprends, à leur place je vendrais le plus cher possible, mais je passe mon tour ...

un domaine c'est une entreprise qui est la pour faire du bénéf

Pourquoi donc ? Il n'y a pas forcément d'actionnaires

Michel je sais que tu ne m'apprécie pas mais bon soit logique un jour si tu as une entreprise c'est pas pour perdre de l'argent, c'est pour au moins égalisé tes couts si cela résulte d'une passion ou autre, mais dans la majeure partie c'est pour gagner sa vie.

Enfin à chacun sa vision peut etre aimes tu vivre à perte Michel, chacun ses dada

1 - Pour ma part cela fait 03 ans que je remplis ma cave de bourgogne, car dans quelques années je ne pourrai plus

Nicolas,

Je fais comme toi.
Dans 3 ou 4 ans, je serai en retraite.
Avec la baisse des revenus, il est certain que je ne pourrai plus.

2 - Edoucel.

Merci de prendre quelques instants pour relire tes messages avant de les poster.

Michel je sais que tu ne m'apprécie pas mais bon soit logique un jour si tu as une entreprise c'est pas pour perdre de l'argent, c'est pour au moins égalisé tes couts

Edoucel, ne te connaissant pas, comment pourrais-je porter un jugemment sur toi ?

Tout à l'heure, tu as parlé de bénéfices, maintenant tu parles d'égaliser les coûts : ce n'est pas tout à fait la même chose !
Bien sûr que toute entreprise doit faire en sorte de dégager suffisamment de bénéfices mais dans le but d'investir pas d'enrichir ses actionnaires mais la finalité d'une entreprise n'est pas de faire des bénéfices mais bien de pérenniser son existence et de maintenir l'emploi de ses salariés.

Ce que tu viens de dire reviens au même que ma réponse, je vois que nous sômmes donc d'accord

Je fais comme toi.
Dans 3 ou 4 ans, je serai en retraite.
Avec la baisse des revenus, il est certain que je ne pourrai plus.

Comme je te comprends...

Cordialement
Julien

"" mais la finalité d'une entreprise n'est pas de faire des bénéfices mais bien de pérenniser son existence et de maintenir l'emploi de ses salariés.""

Comme tu es gentil mon petit Michel ...je suppose que tu n'es pas chef d'entreprise !! Si tu ne fais pas des bénéfices ( résultat avant prélèvement ) , tu m'expliqueras comment tu vas faire pour payer ton imposition quand tu es taxé sur le capital amorti .!! ...tu fais le calcul quand on te prend plus de 50 % .....ta trésorerie est très vite dans le rouge : en général , la période critique apparait après 5 à 6 ans quand tes intérêts d'emprunt ont beaucoup diminué ...il serait plus judiciable de taxer un peu plus lors de la revente de son entreprise et un peu moins lors de la période d'activité ....pendant de nombreuses années , les spéculateurs qui revendaient très vite leurs entreprises , étaient moins pénalisés que ceux qui les conservaient. C'était le cas pour la Pharmacie ...dans les années 89 90 , certains ont fait de belles culbutes en revendant régulièrement ...

Thierry , pas besoin d'attendre d'attendre la retraite pour constater une baisse des revenus !!

Cette année , suite au décès de mes parents , la vente de la maison familiale m'a permis de payer mes impôts ...l'année prochaine , j'espère que la superbe parcelle de terrain sera vendue pour pouvoir payer mes impôts sur les revenus 2012 . . ..et le reste , je le place dans l'achat de bouteilles spéculatives pour les enfants !!

Pas question d'aller placer cet argent sur une assurance vie .....et encore moins chez mon banquier !! . A la rigueur , je veux bien accepter de reverser une partie pour participer à une amélioration du " RSA " ..mais seulement pour améliorer le sort des travailleurs qui font l'effort de se lever le matin pour assurer le budget de la petite famille .....difficile de la faire vivre correctement quand on est payé au S M I G "