Vendredi 13 mars – est l’occasion pour le groupe LPV2 Paris de se retrouver dans notre QG de campagne autour d’un thème : LA CÔTE DE BEAUNE
Vendredi 13 – 13 personnes à table mais 18 vins à déguster.
La première série servie concerne les VINS BLANCS
Santenay « Clos du Genet » - Maison Verget 1999 :
Robe jaune soutenue – Nez assez évolué sur des notes de fruits légèrement confits – Bouche puissante, assez courte et assez chargée en alcool. Poivrée en fin de bouche. Déception pour ma part sur ce vin qui paraît presque déjà usé par l’âge.
Saint Aubin Premier Cru « Les Murgers des Dents de Chien » - Domaine Hubert Lamy 2005 :
Robe jaune citron – Nez sur les fruits frais, légèrement grillé avec un fond boisé mais d’une belle pureté – Bouche Ample, très belle longueur avec une richesse. Les arômes de fruits à chairs jaunes et les notes grillées sont également présentes. Superbe longueur (et encore plus de présence après une aération dans le verre), une fine acidité rafraîchit le palais en fin de bouche. Déjà beau, il est très prometteur pour le futur (à revoir dans 3-4 ans).
TRES BIEN +
Savigny les Beaune – Maison Poulet 1987 :
Robe jaune vieil or – Nez sur les fleurs séchées et un coté noisette – Bouche une évolution qui passe par des notes agrumes séchées et une amertume présente mais pas réellement dérangeante. A bien tenue malgré le millésime, il est à boire sans tarder.
BIEN
Beaune Premier Cru « Clos des Mouches » - Domaine Chanson 1999 :
Nez assez discret sur des agrumes et des raisins – Bouche assez fluide au départ, le vin prend son envol au fur et à mesure de la présence en bouche pour ensuite retomber assez rapidement. Correct sans plus.
Meursault Premier Cru « Genevrières » Domaine Remy Jobard 2001 :
Robe jaune brillante, intensité moyenne – Nez Grillé, noisetté, fruits blancs avec une pointe de fumé – Bouche riche d’une belle tension et d’une puissance importante. Finale riche et ample.
BIEN +
Chassagne Montrachet Premier Cru « Les Champgains » - Domaine Michel Niellon 2002 :
Robe jaune citron brillante – Nez encore fermé pour partir ensuite sur des notes agrumes, épices – Bouche avec une réserve et des notes poivrées et mentholées. Belle longueur pour un vin qui ne se livre pas encore aujourd’hui. A Revoir dans 3 ans pour faire un point d’évolution.
BIEN
Puligny Montrachet « Les Enseignères » - Maison Verget 1998 :
Robe jaune assez soutenue – Nez sur les fruits surmûris, avec des notes d’évolutions assez marquées – Bouche Qui joue sur la puissance avec là aussi des notes épicées. Pas trop mon style de vin, car je le trouve vieillissant d’une manière un peu prématurée.
Corton Charlemagne Grand Cru - Domaine Bonneau du Martray 1994 :
Robe jaune citron - Nez fougères, fruits frais, pâtes de fruits - Bouche d'un bel équilibre entre les fruits, les épices, la rondeur. Avec une finale un peu fuyante.
BIEN
Batard Montrachet Grand Cru – Domaine Chartron & Trébuchet 1999 :
Il en fallait un dans la soirée, ce fut celui-là…. Bouchonné. Dommage car le potentiel, la structure et la puissance du vin exprimait assez bien le potentiel et la qualité du Cru.
Ce fut ensuite Les ROUGES qui furent servis.
Aloxe Corton « Domaine Latour – Maison Louis Latour 2004 :
Robe d’une intensité moyenne – Bouche un coté végétal me dérange, avec des tanins serrés manquant de maturité.
Pommard Premier Cru « Les Poutures » - Domaine Vaudoisey Crausefond 2005 :
Robe rouge soutenue, belle brillance – Nez sur de la confiture de cerise et un fin boisé – Bouche riche et pleine (presque séveuse). Les tanins en finale serrent encore un peu le vin, mais laisse voir un beau potentiel pour le futur de la bouteille.
BIEN+
Monthélie Premier Cru « Les Duresses » - Domaine des Comtes Lafon 2004 :
Robe d’une belle intensité colorante – Nez griottes, cassis – Bouche avec un beau fruit net, et une belle acidité. La bouteille manque un poil de complexité pour être au sommet, mais on se fait déjà pas mal de plaisir.
BIEN ++
Beaune Premier Cru « Clos du Roi » - Domaine Loïs Dufouleur 2002 :
Robe rouge rubis – Nez la première chose qui m’interpelle, sont des arômes de « Marc de café froid » avec des notes de cerises compotées – Bouche d’une longueur correcte.
BIEN -
Volnay Premier Cru « Le Ronceret » - Domaine Jean Marc Boillot 1995 :
Robe sur des notes évoluées – Nez partant sur du café et ensuite des notes de figues séchées - Bouche avec des notes un peu cuites en entrée, pour aller ensuite sur les fruits rouges. Une riche matière s’impose, mais manquant un peu d’harmonie.
Corton « Bressandes » Grand Cru – Domaine Antonin Guyon 1999 :
Robe d’une intensité moyenne mais d’une belle brillance – Nez complet et complexe entremêlant les notes de fruits rouges & noirs, un fin coté floral et des notes épicées – Bouche jouant sur la finesse et la longueur d’un bel équilibre.
BIEN / TRES BIEN
Corton « Le Rognet » Grand Cru - Maison Bertrand Ambroise 1998 :
Robe d’une noirceur importante – Nez qui joue sur la puissance, l’extraction et la richesse – Bouche ample, épicée, avec un coté asséchant et finale. Clairement le vin n’est pas en place ce soir là, il semble dissocié, à revoir sur une autre bouteille dans quelques mois avec une aération au préalable pour me donner un jugement définitif (ou presque)
Pour finir sur les rouges, un ½ pirate (Bourgogne, mais pas le thème de notre soirée) –
Fixin Premier Cru « Les Hervelets » - Domaine Leroy 1972 :
Robe brillante et évolué – Nez avec un fruité encore vibrant – Bouche d’une richesse dans la subtilité et la persistance. Clairement une maîtrise à la fois dans la vigne et lors des vinifications ont su emprisonner la matière vivante en bouteille, pour nous la restituer encore présente quelque 36 ans plus tard.
TRES BIEN ++
La cerise sur le gâteau fut présente au travers d’un
PORTO Vintage – Domaine Burmester 1985 : Robe dense, opaque avec des traces d’évolution – Nez sur des notes de figues, de pruneau, de cacao, d’épices poivrées – Bouche une caresse sur le palais avec un alcool bien intégré aux fruits, long, délicat, suave… Bref vous l’avez compris, j’ai bien aimé celui-ci. Avec encore une réserve pour la garde.
TRES BIEN / EXCELLENT.
Voili, Voilà.
ERIC