je pense que la rapidité d'évolution du 97 tient plus au millésime qu'au caractère "Beychevelle". 97 est un millésime à  évolution hyper-rapide et peu de vins tiennent encore la route.

Nous avons terminé à  l'instant la bouteille du 99 ouvert hier et le vin n'avait rien perdu. Et pour un 99, les tannins augurent d'une belle garde. je serais prêt à  parier sur une très belle évolution.

cordialement

Yves Zermatten

Auteur: tierspar20
Date: le 23/07/2005 à 20:28

Bonjour à tous,

Quelqu'un a-t-il déjà bu un beychevelle 1982 ? J'ai lu que Bob (parker) l'avait récemment mis en tête des St Julien de la même année !

Si quelqu'un sur Paris en avait une bouteille de trop dans sa cave, j'y mettrais bien quelques euros ...

Bonne dégustation à tous.

Tiersparvin

Beychevelle 2003

J’avais pourtant promis de ne pas ouvrir des Bordeaux jeunes !

Bouteille, bue il y a deux jours, sur deux jours…………….déjà, c’est mauvais signe !

Un vin qui ne présente pas les mêmes symptômes que ses copains d’écurie, les 2003.

La fraîcheur y est. Alors que 90% des 2003 manquaient de fraîcheur. Merci, collègue Laurent Saura, pour m’avoir soufflé ce mot « fraîcheur » qui marque, à mon sens, aussi, tant et tant de bordeaux 2003, par son absence !.
En fait, les 2003, ne sont pas exubérants !.....Ils manquent de fraîcheur. Voilà. Et leur côté exubérant, c’est justement, une parade, pour cacher ce défaut.

Zzzzzut alors, et moi qui ai acheté tant de bordeaux 2003 en primeur. !!!

Ce Beychevelle 2003, marqué par un boisé de qualité moyenne à l’ouverture, a été mis à l’écart pendant 24 heures pour le laisser venir…..mais il n’est pas vraiment venu……..et moi j’attends Madeleine, Mais Madeleine ne viendra pas !!!......C’est dommage.

Un vin correct, Pour un 4ème cru classé. Ce qui n’est pas forcement un complément, dans ma bouche.

Un vin élégant et léger ! Ce qui n’est pas forcement un complément, dans ma bouche.

Bon, il n’est pas franchement mauvais. Il a cette excellente qualité d’être un vin qui a de la fraîcheur. Sa vinification a certainement été conduite d’une manière moins conventionnelle que les 90% des autres bordeaux de ce même millésime. D’où l’intérêt et .......l’exploit !

Le reste …..ça va. C’est un vin qui me rappelle plus la Bourgogne que Bordeaux. On va tout de même pas s’en plaindre !

Conseil/ attendez quand même 24 heures après ouverture avant de le revisiter. Oh oui, il faut minimum ça !.

Nidal

Nidal, on a du mal à savoir si tu as apprécié ou pas ce BEYCHEVELLE 2003... et pourtant à mon avis, c' est le meilleur millésime de Beychevelle depuis, euh depuis...disons très très longtemps !!!... il faut que je remonte au 85 pour trouver um millésime de BEYCHEVELLE mieux "noté" ...

Entre ces 2 millésimes beaucoup de déceptions... Beychevelle est régulièrement "placé" dernier (parfois 10ème) de nos dégustations horizontales à l' aveugle des crus classés de Saint-Julien... même le Clos du Marquis lui est régulièrement "supérieur" !...et pourtant ce n' est pas le moins cher des crus classés de Saint Julien...donc à éviter lors de l' achat d' un Saint Julien qui est pourtant une de mes AOC favorites de Bordeaux ...

quelques millésimes notés comme "très bon" (moyenne 15,50) tout de même: 1989, 1995 et ...1999... et 16 pour le 2003: à confirmer dans les années à venir ?

Christophe,

Mon indécision reflète ma perplexité.

Une taffe, pardon une gorgée, je suis acquis, une autre gorgée, je suis réservé……….et ça a duré 36 heures !!!

Il y a honnêtement, une moitié de la bouteille, très positive……et il y a une autre moitié….très négative……et je ne suis pas normand pour un sous ! Pourtant !

Entre ces deux moitiés ; je dirais (en paraphrasant un commentateur sur France Musique, cette après midi, il y a une cloison hermétique !!!!)

J’aime bien, quand même, quand, à un moment de la dégustation, j’avais l’impression de le mâcher, ce bon Beychevelle 2003 !!!!........ et puis ce côté bourgogne....raffiné!........(j'ai l'impression de rajouter une couche, là !!!)

Bien cordialement,

Nidal

Pour moi ,aussi, Beychevelle 2003, était un des meilleurs Beychevelle de ces 15 dernières années.

J’ai également été impressionné par l’élégance du Beychevelle 2003. Je n’en ai cependant pas acheté tant ce vin m’avait laissé perplexe. Il me semblait atypique ? Je ne suis pas parvenu à le rattacher à mon expérience et j’ai eu peur quant à son avenir. Probablement un manque de risque !

Il y a trente ans, lorsque je commençais à boire des Bordeaux, Beychevelle était souvent cité comme l’un des vins qui aurait mérité d’être beaucoup mieux classé dans l’hypothèse d’une refonte du classement de 1855. Certains estimaient même qu’il valait bien des seconds crus.
Grandeur et décadence des Châteaux médocains.
Christophe nous fait remarquer qu’il n’est pourtant pas le Saint-Julien le moins cher. Il faut parfois des décennies pour que des réputations se défassent !

Cordialement

Michel

Michel,

"Il faut parfois des décennies pour que des réputations se défassent !"

Et de la même manière il faut parfois des décennies pour que des réputations se re-fassent !!!

J'ai été tellement déçu des Beychevelle 1988 et 1990 que je n'ai plus jamais porté la moindre attention à ce domaine.

Je tâcherai tout de même de goûter le 2003, au cas où... (il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis )

Cordialement,
Pierre

Ce week-end ai bu le Beychevelle 1999. Ouverture de la bouteille vers 9h00 pour 14h00 en abaissant le niveau dans la bouteille sous le col par le versement d’un verre de vin (méthode d’oxygénation douce que je préfère au carafage et déjà décrite en détail par exemple par François Audouze sur le forum de Parker, entre autres).

Le nez n’est pas très développé mais complexe, aucun arôme ne se dégageant au dessus des autres. On est plutôt sur des notes assez lourdes et sûrement pas coté fruit rouges. La couleur est très foncée et ne marque pas de signe d’age. En bouche, l’attaque est vive puis les sensations se relâchent un peu en milieu de bouche pour offrir une finale d’une belle longueur. Vin équilibré (rien de trop) avec une réel puissance bien que de concentration moyenne et offrant une palette aromatique certes relativement restreinte (à ne pas mettre avec des mets au goût trop affirmé donc). Tannins peu présents y compris dans la finale donnant une texture agréable à l’ensemble, voire pulpeux en bouche.

Bu deux fois depuis janvier, ce vin s’est amélioré depuis mai dernier ayant pris un peu plus d’ampleur. Un certain sentiment de plénitude à l’issue de ce tête-à-tête avec ce vin. Inutile selon moi de le garder encore plusieurs années, la faiblesse des tannins amenant à une certaine fluidité, rendant ce vin bien agréable dès maintenant, mais ne permettant pas à mon avis d’espérer beaucoup plus.

Voici ce qu’écrivait JM Quarin avec justesse sur le millésime 1999 (rubrique « carnets » en accès libre sur son site) : « Au mieux, ils sont mûrs avec une sensation de dilution atténuée, mais les conditions climatiques du millésime impriment leurs marques en affadissant le goût et en limitant la complexité. On pourra avoir du plaisir à les boire, de préférence jeunes (entre 4 et 8 ans), s’ils sont bien équilibrés. La garde ne développera pas un potentiel absent. »

Et pour Luc Javaux, voici mes notes pour le 1982, bu en janvier dernier.

Première bouteille bouchonnée (vive la capsule !), j’ouvre sur le champ ma seconde et dernière. Du à un manque d’aération je ne sais pas, mais c’est surtout en buvant la seconde partie de la bouteille le lendemain que j’ai vraiment ressenti quelque chose de fort.

Nez complexe, robe rouge foncée non marquée par l’age. L’attaque est vive poursuivant sur un milieu de bouche très expressif, avec des sensations régulièrement réactivées en bouche par une suite d’allers et retour successifs de la sensation, conduisant sur une finale de grande longueur. Saveurs en bouche légèrement bouquetées et très aromatiques. Tanins discrets et fondus de grande qualité. Vin très bien équilibré offrant une palette aromatique importante sur toute la longueur du vin en bouche. Une grande sensation. Parfait en ce moment mais ne gagnera plus je pense à attendre.

Chevalier

Ce n'était pas pour moi, mais c'est gentil tout de même...

Luc

Bjr à tous,

Quelqu'un a-t-il goûté récemment le 1986, je souhaiterais savoir ou il en est?

Merci d'avance,

Amitiés,

JulienM

Il etait excellent encore l'an passé.

Je pense que c'est le meilleur Beychevelle que j'ai bu en fait.

Il a (chez moi) toujours été plus profond que mes 82 notamment.

C'est le seul beychevelle que je racheterais aux enchères si j'en voyais passer, ayant été régulièrement déçu par ce cru.

Je n'ai guère été impressionné par certains millésimes récents que j 'ai bu. et c'est peu dire.

YR

Ouvert ce soir sur une cote de boeuf et ouvert 2h à l'avance: Beychevelle 2002

Le nez est très végétal à l'ouverture, ma moitié rajoute que c'est très vert. La robe n'est pas des plus profonde et la bouche a un peu de mal à s'exprimer si ce n'est l'acidité. La bouche se comportera un peu mieux en fin de soirée (plus riche) sur les fruits rouges mais sans plus. Je verrais avec le dernier verre ce soir.

Bref, un peu déçu.

Bonne journée quand même

quelqu'un a un feedback récent sur les 89 et les 86 ?

Rayas,

Pas de feed-back récent mais j'ai eu en cave les 1988 et 1990. Dernière bouteille bue en 1996 si mes souvenirs sont bons. Je précise qu'à l'époque je débutais... Ces bouteilles ont même été parmis les premières de ma cave.
Rien d'extra pour 1988 et 1990. Et ces deux millésimes m'ont fait oublier ce domaine jusqu'à maintenant. Il paraît néanmoins que les derniers millésimes marquent un renouveau. Faudrait que j'achète pour goûter.

En consultant Parker, il semble que 1986 et 1989 soient d'un meilleur niveau que 1988 et 1990. Je te souhaite plus de chance que moi.

Cordialement,

Pierre

Bonjour,

Nous avons fait au bureau il ya qques semaines une verticale Beychevelle (93, 94, 95, 97 et 83)
Pas note prise mais qques souvenirs :
95 très concentré avec bp de matière : à attendre (comme bp de 95 de mon avis)
97 et 93 : vins austères, assez froids et secs ; à boire voire passés
94 : délicat, léger, assez élégant, une bonne surprise
83 : la classe ; bp d'élégance, très belle longueur, bref un plaisir ; il faut dire que le niveau de la bouteille était parfait

Voila pour mes expériences avec ce chateau.
Benoit

Enfin un cr dans la rubrique Bordeaux, ouf!

Bue hier BEYCHEVELLE 1993.

La robe est évoluée et sombre.

J'ai trouvé le nez assez animal avec des senteur de cuir et de fruits noirs confits.

La bouche est plaisante avec des tanins fondus. Belle persistance.

Je n'ai pas trouvé ce millésime aussi austère que cela, cependant je pense qu'il est temps de boire cete bouteille.

bonjour,

Pour un repas je compte ouvrir un BEYCHEVELLE. J'ai du 1998 et du 1999 ainsi que du 2001. Cependant, je ne pense ouvrir qu'un 98 ou un 99, pour qu'il soit un peu évolué. Quel millésime est à boire 99 ou 98 ? Ou sont-il tous deux encore fermés et à attendre malgré les commentaires que j'ai lu ici ?

Ce serait sympa si quelqu'un pouvait me répondre sur ce sujet ? J'ai peur d'ouvrir et que le vin soit fermé donc imbuvable, déçevant... Merci !

Arrakis,

Perso, j'opterai plutot pour le 1999.Il sera plus aimable que le 1998 ou que le 2001, batis davantage pour la garde en principe (même si Beychevelle ne fait actuellement pas trop de vin de garde, excepté 2000 et 2005).

Pour avoir dégusté le 99 fin 2006, celui-ci n'était pas fermé. Tu peux donc y aller.

JU

Merci pour l'info, mais penses tu qu'il puisse encore se garder ? J'aime les vins vieux.

Oui sans problème!

JU

Merci à tous pour les infos.

j'aime bien lire"parker a écrit..." mais je préfère le dire par moi même et après l'avoir dégusté
l'ayant gouté il y a 2 ans j'ai trouvé le 97 de beychevelle MINABLE en dessous de tout sans nez, couleur claire (presque comme un bourgogne) bouche creuse et presque plate sans fruit, finale inexistante....
je l'ai gouté une seconde fois 1 semaine après en pensant être tombé sur 1 mauvaise bouteille mais pas du tout pareil !!!
ce cru est très irrégulier et surtout à éviter les petites années et est souvent très moyen pour être diplomate dans des années pourtant bonnes voire + (90,83,79,99,98,95...)
c'est ce même cru qui m'a mis une énorme claque avec un extraordinaire 86 et un monumental 82 (à mon avis qui doit commencer à fatiguer) un beau 85 bien fait équilibré et agréable
par contre un 89 "confituré" que j'ai trouvé bizarre... je lui ai laissé le bénéfice du doute mais je me demande sur de nouvelles choses n'ont pas été tentées cette année là ,??
le 2000 me parait plus dans la mesure de ce que sait faire ce beau chateau (visitez ses jardins !!!)

Bonjour,

vu que les "nouveaux" sont appellés à poster, je me lance donc... avec votre indulgence.

Donc bu le WE dernier un Beychevelle 1999.

La robe est d'un beau grenat.
Un beau nez expressif, assez complexe (fruit, épices, boisé discret). Très agréable.
En bouche, c'est tout aussi très plaisant. Ronde, fruitee (un peu), beaucoup de finesse, des tanins fondus, une bonne longueur, bref, très agréable. C'est surement pas la bouteille du siècle, mais vraiment très bon. Ou comme l'a si bien dit Yves dans son CR, "délicieux". Dommage que je n'en avais qu'une...

Patrick

tu pourras en trouver à des prix corrects ,car les 99 ne se sont pas bien vendus, sur ebay ou idealwine aux alentours je pense de 20/25 euros maxi
perso j'ai été impressionné par le 86 qui est vraiment une merveille et qui en a à mon humble avis encore beaucoup sous la semelle
bien aimé les 83 et 85
trouvé le 89 étrange confituré mais d'une bonne longueur cependant... vous le trouvez comment car rien à voir avec le 86 par exemple
le 90 léger superficiel et complètement atone (à 15 ans...)
un bon 95 pas exceptionnel mais dans la meilleure moyenne du chateau
par contre je confirme que le 2000 mérite d'être attendu au moins jusqu'en 2010 voire plus
les 97,94,93,88,81 et 79 que j'ai dégusté m'ont fait me poser de grandes questions quand à l'irrégularité chronique de ce cru : quand il est grand comme en 86 c'est somptueux mais quand il est très moyen voire pire c'est vraiment la honte
autant à) visiter ce chateau c'est quelque chose avec ses jardins, autant les vins ne sont que rarement à la hauteur surtout avec la production importante (plus de 250000 bt/an) qui pourrait les amener à plus de sacrifice
autant les 66,70 et 75 étaient bons (75 encore mais les autres pas goutés depuis 5ans) autant les millésimes cités juste avant sont franchement ratés....
on peut se poser la question du classement du cru car bon nombre de crus bourgeois sont nettement meilleurs et surtout beaucoup plus réguliers

1997 avec le recul semble de plus en plus une année abominable pour le Bordelais.

Abominablement chère pour la qualité proposée certainement, mais il y a de belles bouteilles encore actuellement, je pense en particulier à Poujeaux, Sociando-Mallet ou Pape-Clément.

Luc