Château Cassagne Haut-Canon La Truffière 2000
Un nom à rallonge plutôt engageant !
Belle robe sans aucune trace d’évolution. Nez intense de cassis.
La bouche est plus "terreuse" (arômes de sous-bois), avec une mâche consistante qui laisse comme une sensation d’alluvions déposées sur la langue, après avoir avalé (et pourtant c’est pas un Côtes-du-Rhône, rapport aux alluvions…
). N’étaient les papilles qui frémissent encore durant quelques secondes après déglutition, la persistance est assez moyenne. Mais c’est un vin plutôt plaisant, avec suffisamment de corps pour tenir tête à des grillades ou une fondue chinoise, par exemple (suivant, pour préciser, l’idée que je me fais de viandes accompagnées de sauces potentiellement relevées).
Selon son bref descriptif dans la brasserie où je l’ai bu au verre, ce vin était censé être aussi marqué par des arômes de cuir : eh ben pas senti, le cuir… Ça doit être ça de ne pas rouler en limousine avec sièges en cuir : on est pénalisé pour repérer cette odeur cossue qui saute quotidiennement au nez des propriétaires de Jaguar lorsqu’ils s’installent au volant de leur salon roulant.
Tous les amateurs de vin ne sont pas égaux devant un verre…