Effectivement , j'en avais 6 et les ai bues à partir de 2012 pour finir en 2016 . Agréable , facile pour un 2005 sans donner l'impression d'un vin fait pour la longue garde .
Il faut de tout , dès lors que c'est plutôt bon , sans être exceptionnel . Mais ça permet d'attendre les grands crus 2005 plus classiques qui semblent être partis pour être immortels , à mon humble avis .

Château d'Agassac, Haut-Médoc 2007

Bouteille ouverte pour pallier à la déception de mon Paloumey 2008, et j'ai bien fait . Bue sur deux jours, nez sur le cassis, la mûre, le cuir, avec une belle acidité en bouche.
Bon +

Chateau d’Agassac 2015 - Haut Medoc
nez menthol, legerement épicée. Pointe graphite. Très agréable
Attaque légèrement anguleuse. Belle trame ample, juteuse. Beaucoup de matière, fruits noirs, un peu tabac, feuilles séchées. Charge tannique très importante. Ce vin demandera au moins 4-5 ans pour se fondre à mon sens. Mais belle perspective !
15,5 / 20

Château d'Agassac, Haut-Médoc 2002

De mémoire, sans prise de note.
Le nez est superbe, très médocain, de vin à maturité. Elegance sur le cèdre, le sous-bois, mais il y a encore des fruits. L'attaque en bouche est cependant plutôt dure, avec un boisé encore présent qui masque le fruit et ne confirme pas la séduction du nez. Domage, c'est pas mal, mais on se demande si l'austérité va s'arrondir pour rejoindre la séduction du nez.

Agassac change de mains :

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Philippe

Château Agassac - Haut-Médoc, 2019 

C’est Bernard Burtschy, dont j’apprécie la rigueur et l’absence de chichis qui caractérise tant « d’influenceurs » Instagram qui se contentent aussi parfois de frimer avec de belles étiquettes sans jamais rien dire du vin, qui m’a donné envie de le goûter.
Bon, faut dire qu’avec mon TAVCO, je ne suis pas difficile à convaincre, surtout à 15€ la bouteille…

Ce dernier est en effet dithyrambique dans son CR de dégustation. Il écrit : « Étrennant son tout nouveau titre de « cru bourgeois exceptionnel », amplement mérité, château d’Agassac 2019 est une très grande bouteille, non pas tant par sa puissance, que par sa grande élégance (…) En résumé, château d’Agassac a encore produit cette année un vin qui est meilleur que la moitié des crus classés du Médoc »

J’ai pris quelques bouteilles il y a 6 mois en FAV je me décide à en ouvrir une, évidemment jeune, parce que j'aime bien aussi savoir ce que je mets en cave.

Bouteille épaulée 2h avant dégustation et dégustée sur 2 jours.

Nez de moyenne intensité, sur les fruits noirs, cassis, très manifestement sur le menthol, mais aussi le tabac. Jolie fraîcheur/minéralité, avec un boisé discret et bien intégré.

Bouche agréable mais tannique et asséchante de prime abord mais qui à l’aération, se fait plus avenante. De belles notes discrètes d’élevage enrobent le vin sans masquer le fruit et propose une bouche plus friande

A J+1, l’aération a fait son travail et a fait du bien au vin : le nez s’exprime mieux, il a pris de l’ampleur, le fruité plus intense. La bouche est également plus posée, plus délicate et complexe avec moins d’astringeance. Fin de bouche avec rétro élevage et fruits noirs excellente.

Garde : C’est une belle bouteille, un très beau rapport QP, une belle découverte, qu'on attendra donc sereinement 10 ans

Bonjour à tous,

Il faut le vouloir en ce retour de vacances pour publier car la fonction Source HTML débloque, c'est la 3eme fois que j'essaye de vous parler de cet Agassac 2018 après avoir bu cet été le 2019, de fort belle facture...

Haut-Medoc, Chateau Agassac 2018 (vidéo 7:00) : Un nez séduisant, expressif, de cassis mûr, joli note d'élevage pas trop démonstrative plutôt vanille, puis épice, pointe fleurie, fond noyau, balsamique. La bouche est charpentée, structurée, jolis tanins soyeux, cela garde de la fraicheur, c'est même étonnant, acidulé, sur le cassis, les notes vanillées, fraises, assez friande, pointe fleurie, épice, fond noyau, balsamique. La finale est fraiche, acidulée, très friande, presque sucrée, et persistance intéressante acidulée, cassis, puis fraise/vanille, épice et fond balsamique. TB-Excellent 89-90 (16)

Amicalement, Matthieu

Agassac 2009

C'est mon premier Bordeaux 2009. C'est mon premier Bordeaux depuis quelques mois aussi. Dès l'ouverture, superbe nez qui respire le cassis, la prune, la mure, le cèdre, le moka, de tabac, d'épices. C'est très plaisant et expressif avec une certaine fraicheur/vivacité. En bouche, c'est rond, les tannins quasi fondus, encore du fruit et un boisé noble bien intégré à ce stade. Finale longue, sur la réglisse, les épices. Un vin que je pense à maturité, très approchable, qui délivre tout le plaisir qu'on en attend voir plus (effet millésime?). Belle première expérience sur 2009 donc.

Bonjour à tous,

Haut-Medoc, Chateau Agassac 2018 (vidéo 3:00) :  A 12H, Un nez ouvert et pas marqué du boisé gourmand international style qui faisait la gourmandise du cru :-) sur les millésimes des années 2000. Là c'est plus sérieux,  sur le cassis, note oscillant entre poivron rouge grillé et bourgeon de cassis, plus en profondeur qu'en gourmandise, pointe épice, cèdre, fond plus cacao/amande balsamique que fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, pas rustiques, voir même précis, sur le cassis, un peu plus friand, car léger acidulé, note poivron rouge, bourgeon de cassis, pointe épice cèdre fond noyau amande balsamique, léger fumé. La finale est fraiche, tonique, et persistance intéressante de cassis, léger acidulé, bourgeon de cassis, épice cèdre fond plus balsamique que fumé. TB 89 (15,5) mais moins sexy-gourmand qu'il ne l'a été (le cru) :-)

Amicalement, Matthieu
 

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Château d'Agassac - Haut-Médoc  1964

Cette année, le repas de Noël a été arrosé de Bordeaux correspondant à différentes dates de naissance autour de la tablée familiale : 2003 , 1967 et 1964. Toutes ces bouteilles viennent de ventes aux enchères des deux dernières années.

Le 1964 est un château d'Agassac venant d'un lot comprenant 3 bouteilles en très bon état, niveau haute épaule.

Ouvert 4 heures avant.
Le bouchon est assez propre sous la capsule et il vient d'un seul tenant (à gauche ci-dessous) :

 

 

La couleur est acajou moyennement dense.
Le nez évoque la torréfaction, le jus de viande, le graphite, des fruits acidulés à l'eau-de-vie.
La bouche a une attaque équilibrée, souple, bien vivante mais fluide avec un peu de tanins sur la fin. Les arômes sont à dominante brûlée mais avec un restant de fruit. Il finit un peu sur l'amertume avec ce brûlé.
Personne ne s'est forcé à terminer son verre.

Globalement une très belle bouteille de presque 60 ans pour un cru qui n'est pas le plus réputé du Médoc mais qui travaillait déjà bien à l'époque. Parlons-en de cette époque, avant la déferlante des produits phytosanitaires dans les vignes et les chais...

Mon troisième Bordeaux 1964 différent et un sans-faute jusqu'à présent.

Patrice

Ah mais tu n'as pas les verres à 1964 !

Il faut des John Surtees ou à la limite des D'Oriola

Surtout pas de Jazy, ils ne tiennent pas la distance.

C'est quoi, ta distance, Michel : le marathon ? 

Jean-Loup

Jean-Loup Guerrin écrit:

C'est quoi, ta distance, Michel : le marathon ? 

Jean-Loup

Le lancer de Zalto ; c'était LA distance, pas MA distance qui serait plutôt le 5 mètres plat

Château d'Agassac - Haut-Médoc  2016

Après le 1964, voici un lointain descendant qui n'a jamais que 52 ans de moins...

Bouteille achetée en FAV Carrefour en 2018 (16€). C'est mon premier Bordeaux 2016 d'un certain calibre.
Craignant un peu l'austérité, je l'ai ouvert 4h avant et passé en carafe 30 mn avant. Il a déjà pas mal de dépôt.

J'ai un doute en sentant le bouchon, c'est un peu terreux, mais le vin a l'air OK.

 

La couleur est très dense, rouge carmin/bordeaux.
Le 1°nez est assez intense sur des arômes un peu sévères de bois brûlé qui accompagnent un fruité noir genre prune et les traditionnels arômes résinés, même un peu de tabac.
A l'agitation, c'est différent : son fruité noir est associé à de la réglisse et un arôme raffiné tendance hydrocarbure (créosote?), il y a aussi un peu de douceur florale. C'est donc assez complet.
La bouche est dense et charnue, épaisse, structurée mais équilibrée par une bonne acidité. Au départ, la matière semble se sentir, renforcée par l'acidité mais au fil du repas, cette impression disparaîtra et c'est sa fraîcheur qu'on retiendra. La palette d'arômes est jeune sur le cassis et la réglisse.

A la fin, c'est donc un Bordeaux équilibré. Ses 13° sont juste ce qu'il faut, ses arômes sont frais. Je trouve moins d'extraction et d'élevage qu'à une époque. C'est bien mais je le trouve un peu trop simple. Sans doute que mes goûts ont changé depuis les années 2000 où j'avais découvert et apprécié ce vin. Ça reste un valeur sûre de foire aux vins. Et je pense qu'il a du potentiel d'amélioration.

Patrice

 Château d'Agassac - Haut-Médoc  2010

Nez très fruité, cassis, mûre, floral aussi, avec une touche de café, élevage vraiment discret.
Bouche juteuse grâce à une acidité notable, malgré une concentration certaine. Tanins très fins, qui serrent encore un peu en finale.
Un vin qui a probablement encore quelques belles années devant lui, et qui gagnera, je l'espère, en complexité. Très bien au regard du potentiel. Sacré rapport Q/P, payé 10€ en promo à l'époque !