C'est pourtant une question que l'on se pose souvent : est-ce qu'un vin qui évolue positivement à l'aération (par oxydation) évoluera tout aussi positivement en bouteille (en situation de réduction) ? On a souvent tendance à répondre que oui (on veut y croire !) , alors que ça n'a rien de logique.
Beau nez, le menthol ressort en premier, suivi de notes cendrées, sous-bois, bois noble et des notes de jus de cerise à l’agitation. Vraiment un beau nez naviguant entre notes primaires et tertiaires. En bouche on perd un peu en diversité, si la texture est souple et d’une bonne densité et d’une bonne longueur, on y retrouve principalement la cerise à l’eau de vie, des fruits compotés.
Bien+
Il s'agit de Clos de l’Eglise – Pomerol 1976
Ouvert 1h avant.
La robe est rubis très foncé.
Nez assez droit, intense, sur les cerises matures à l'alcool, cassis, épices, fumé/boisé.
Gros volume en bouche. puissant, boisé, épicés. L'aromatique est encore un peu rustique et ressemble de près au nez. Beaucoup de petits tannins pas encore en place mais devine une élégance lorsque tout sera en osmose. Des amers en retro avec des petites touches de vanille. Malgré les 15° d'alcool, le vin ne chauffe pas et garde une certaine fraicheur.
Un bébé tout jeune qui selon moi à un énorme potentielle (comme le LP)
Et ce jeune avais du mordant pour répondre à une magnifique côte de bœuf noir de Baltique.
Dom
Dom
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