Nous avions réservé vendredi dernier pour l’ouverture au public de la villa René Lalique à Wingen-sur-Moder. La villa a été rénovée par le propriétaire de Lalique, Silvio Denz, et comprend 6 chambres de grand luxe. Une salle de restaurant, conçue par l’architecte Mario Botta, a été érigée à côté de la villa.
Le chef n’est autre que Jean-Georges Klein, en provenance de l’Arnsbourg, avec Jérôme Schilling comme chef exécutif et Romain Iltis en chef sommelier. Le caveau vaut la visite à lui seul, magnifique pièce où sont stockées 12.000 bouteilles. 8.000 autres sont gardées en vieillissement à un autre endroit.
Nous n’avions pas pris de photo lors de cette soirée, vous pouvez vous faire une idée du restaurant et de la cuisine sur le blog de Julien Binz :
www.julienbinz.com/V...
Que dire, sinon que l’ensemble du repas (cuisine, vin, service, environnement) a été de très, très haut niveau. Un des meilleurs repas que j’ai faits, chaque plat étant parfaitement réalisé, plein de saveurs sans être compliqué. Nous avions pris le menu dégustation (180€ + 18€ si l’on souhaite le plateau de fromage de chez Antony) avec au programme d’excellents amuse-bouches, déclinaison autour des fruits rouges, découpe de langoustine et caviar gold, filet de bar au poivron et fleur de sureau, dernières tomates avec Burrata et basilic, chartreuse de homard « retour des Indes », filet de pigeon et purée de haricot tarbais, fromages, pré-dessert autour du raisin, pain perdu à la vanille et aux figues.
A signaler un menu « végétal » à 149€ qui paraissait également très sympathique.
La carte des vins est superlative au niveau du choix, notamment pour les Alsace et les vieux millésimes. Les conseils prodigués par le personnel étaient très pertinents lorsque nous en avions besoin. Les tarifs de la carte ne sont pas doux, il faut bien en avoir conscience (amoureux de Coche, le bourgogne générique est tarifé 150€ sur table…).
Les verres sont des 100-points de Lalique, élaborés avec James Suckling.
Notre choix s’est porté sur le muscat de Mochel 2014 à l’apéritif, le riesling Brand 2002 de Josmeyer irrésistible sur les premiers plats de la carte, un immense Meursault Perrières 2007 de Roulot, une demi-bouteille de Nuits Saint Georges 2009 de Gouges (parfait sur le pigeon) et un verre de Lafaurie-Peyraguey 2005 pour finir.
Visite de la cuisine (visible d’ailleurs de la salle) pour finir. Elle nous paraissait étonnamment compacte dans un premier temps. A relativiser cependant, vu que la salle est conçue pour une quarantaine de couverts au maximum.
Pour ma part un très grand moment de gastronomie ! Il est bien entendu difficile de se faire une idée sur un seul repas, mais cet établissement est bien parti pour atteindre les sommets…
Christophe